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dimanche 21 juin 2009

Décès du père Gérard Jean Juste : Le sénateur Roudy Hérivaux (Lavalas) rejette les accusations portées contre la journaliste Liliane Pierre Paul

"Il faut éviter les amalgames et pratiquer la tolérance", recommande le parlementaire aux membres de son secteur politique
samedi 20 juin 2009, Radio Kiskeya
Le sénateur de l’Ouest Roudy Hérivaux (élu sous la bannière de Lavalas) a appelé vendredi les militants de son secteur politique à éviter de recourir à des « amalgames » en lançant des accusations inconsidérées à l’encontre de certaines personnes, dont la journaliste Liliane Pierre Paul, en relation avec l’agression dont feu le père Gérard Jean Juste avait été l’objet en juillet 2005, à l’Eglise Saint-Pierre de Pétion Ville (Est de Port-au-Prince).
Le prêtre avait été pris à partie et molesté par des individus pour avoir osé se présenter, en dépit de son statut de dirigeant lavalas, aux funérailles du journaliste, poète et diseur Jacques Roche, enlevé le 10 juillet 2005 dans le cadre de l’Opération Bagdad (vaste campagne de terreur) lancée par les partisans d’Aristide à sa chute, en février 2004. Le corps mutilé de Jacques Roche allait être découvert quatre jours plus tard à Delmas.
Gérard Jean Juste s’était présenté à l’Eglise après avoir plus tôt déclaré dans la presse que « si Jean Bertrand Aristide avait pu être enlevé, n’importe qui pouvait désormais être victime de kidnapping ».
« Mme Liliane Pierre Paul n’a nullement été impliquée dans l’incident en question et Radio Kiskeya, où elle effectue un travail colossal, a toujours fait preuve de sens de l’équilibre dans le traitement et la diffusion des informations », a déclaré le parlementaire. Il note en ce sens que, en dépit des divergences idéologiques certaines entre lui et la station, « celle-ci a toujours couvert la plupart des activités de son secteur politique ».
Roudy Hérivaux qui ne rate généralement aucune occasion pour fustiger le secteur politique qui a renversé en février 2004 le président Jean Bertrand Aristide, également leader de son parti, a pourtant appelé à la grande réconciliation nationale et à l’esprit de tolérance face au péril imminent menaçant le pays entier.
Des membres du secteur lavalas ont à maintes reprises, au cours de rassemblements publics à l’étranger et en Haïti, scandé des slogans hostiles à de nombreuses personnes, dont la journaliste Liliane Pierre Paul, les impliquant de façon directe dans la mort du père Jean Juste, l’un des dirigeants de Fanmi Lavalas, décédé le 27 mai dernier à Miami (Floride) où il résidait. Lors de ses funérailles jeudi à Port-au-Prince, des slogans similaires ont été encore scandés.
La Coordination de Fanmi Lavalas est jusqu’à présent restée muette sur de telles accusations, de même que sur les insinuations des militants lavalas sur la cause exacte du décès du prêtre, alors que le parti de l’ancien président Aristide avait officiellement soutenu en 2006 que Gérard Jean Juste, détenu pour implication présumée dans l’enlèvement et l’assassinat du journaliste Jacques Roche, devait être libéré pour « raison humanitaire » vu qu’il était atteint de leucémie. [jmd/Radio Kiskeya]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5974

René Préval reconnaît que “le peuple ne s’est pas mobilisé”, lors du second tour

Invitant implicitement la classe politique à faire son autocritique, le Président affirme que l’abstention massive constatée ne signifie pas "l’adhésion" des citoyens au mot d’ordre de boycott de certains partis ; incidents sanglants en province et affrontements entre étudiants et policiers à Port-au-Prince

Le Président René Préval a appelé ses concitoyens à prendre part au second tour des sénatoriales partielles face au taux d’abstention très élevé qu’il a lui-même constaté sur un ton critique vis-à-vis de la classe politique, peu après avoir voté dimanche en milieu de matinée au Lycée Marie-Jeanne, un centre de vote situé dans le centre de Port-au-Prince.

“J’invite le peuple à voter même si ce n’est pas contraignant”, a indiqué le chef de l’Etat en invitant la classe politique à un examen de conscience, dans une brève déclaration devant des journalistes présents. “La classe politique devrait s’interroger sur cette abstention, car lorsque le peuple veut voter, il s’exprime”, a estimé M. Préval.

Dans la foulée, il affirme que les leaders politiques ayant appelé au boycott du scrutin ne doivent pas se méprendre sur la faible mobilisation de l’électorat. “ Ils ne doivent surtout pas se dire que la population a suivi leur mot d’ordre en refusant de voter”, a conclu le Président qui, au passage, a rappelé l’importance des pouvoirs constitutionnels que détient le Parlement et la nécessité de combler les sièges vacants au Sénat.

Ecarté du processus électoral, le parti Fanmi Lavalas de Jean-Bertrand Aristide, principal artisan de la réélection de René Préval en février 2006, a notamment souhaité un boycott du scrutin de dimanche à travers “l’opération portes clouées”.

Arrivé à bord d’un véhicule banalisé, le chef de l’Etat a été pratiquement été le seul électeur à avoir voté jusqu’en milieu de matinée au lycée Marie-Jeanne, un centre de vote qui compte plusieurs bureaux dont chacun dispose d’une liste de 400 électeurs potentiels.

Ces élections, qui doivent permettre de renouveler 11 des 12 sièges vacants au Sénat, accusaient à la mi-journée une participation populaire extrêmement faible, particulièrement dans les principales villes du pays où de graves incidents ont été signalés par endroit. A Port-au-Prince, très peu d’électeurs se sont rendus aux urnes malgré l’autorisation de la circulation des véhicules qui avait été interdite lors du premier tour, le 19 avril, également marqué par une abstention massive. En revanche, beaucoup d’églises catholiques et protestantes étaient remplis de fidèles qui assistaient au traditionnel service dominical. D’autres gens vaquaient librement à leurs occupations.

La situation était globalement calme à la capitale sauf dans le voisinage immédiat de la faculté de médecine de l’Université d’Etat d’Haïti (centre) où des étudiants, en grève depuis plus d’un mois, affrontaient la police à coups de pierres. Déployées autour du bâtiment, des unités anti-émeutes de la PNH lançaient des grenades lacrymogènes contre les positions des étudiants après avoir éteint des barricades de pneus enflammés érigées très tôt sur la chaussée.

Le plus grave incident a été enregistré dans la Grand’Anse (sud-ouest) où un membre présumé de la Fusion des sociaux-démocrates, Wilfrid Jean-Pierre alias “Ti Tonton”, a été lynché à la suite de violents affrontements entre les partisans de cette formation politique et ceux de Lespwa, la plateforme au pouvoir.

A Jacmel (Sud-Est), au moins une personne a été blessée par balle au cours d’un autre incident lié à la journée électorale.

Aux Cayes (Sud), des partisans déclarés de l’UCCADE, dont le candidat Benoît Laguerre affrontait le représentant de Lespwa, Francky Exius, ont proféré des menaces de mort contre le conseiller électoral Jacques Belzin chargé de la supervision des opérations dans la région.

Onze des douze sièges vacants du Sénat sont à pourvoir dans tous les départements géographiques du pays, sauf le Plateau Central (Centre) où le premier tour avait dû être annulé en raison de graves violences électorales. Lespwa, qui avait porté René Préval au pouvoir pour un second et dernier mandat en 2006, était en ballottage favorable dans la plupart des régions. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5977

Au moins deux morts et des blessés : bilan provisoire du second tour des sénatoriales partielles

Incidents d’importance diverse dans plusieurs départements
Dimanche 21 juin 2009, Radio Kiskeya
De nombreux incidents ont émaillé la journée électorale dans les 9 départements géographiques du pays.
Dans la Grande-Anse, une personne réputée être un membre de la Fusion des démocrates haïtiens, Jean Pierre Wilfrid (alias Ti Tonton) a été tué par un groupe de gens.
Dans le Sud-Est, des incidents ont fait au moins deux blessés par balle et un à l’arme blanche. Le nommé Andris Pierre a été appréhendé en relation avec ces incidents qui se sont produits tôt dans la matinée.
En début d’après-midi, la police a procédé à Jacmel à l’arrestation d’un frère du sénateur du département, Joseph Lambert, et du candidat de la plate-forme présidentielle LESPWA pour le même département, Wencesslas Lambert. Christophe Lambert a été arrêté en possession de plusieurs à feu, dont au moins une arme de guerre.
Le candidat de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) dans le Sud-Est, Ricard Pierre, dénonce des raids opérés contre des bureaux de vote par des partisans de LESPWA lourdement armés et des cas d’agression contre des électeurs dont ils seraient également les auteurs. Le candidat réclame l’annulation du vote dans les bureaux où LESPWA a délibérément accaparé et rempli des urnes.
Les plus graves incidents dans le Sud-Est ont été enregistrés dans les Communes de Belle-Anse, Seguin et Anse-à-Pitres. La police est à la recherche d’un pasteur protestant qui aurait emporté le matériel de vote dans un bureau de vote à Seguin.
Dans les Nippes (Sud-Ouest), et notamment dans la ville de Miragoâne, des individus qui seraient des membres de LESPWA ont sévèrement molesté des partisans du candidat rival du parti KONBA. Certains d’entre eux ont été conduits à l’hôpital pour recevoir les soins que nécessite leur état.
Une personne a été tuée par balle à la 5ème Avenue Bolosse (Sud de Port-au-Prince). La police n’était pas en mesure d’établir en fin d’après-midi un lien entre ce cas et d’éventuels troubles électoraux.
Des incidents qui se sont produits dans d’autres départements devraient encore faire l’objet d’évaluation de la part de la presse, de la police et du Conseil Électoral Provisoire.
La majorité des bureaux ont fermé à l’heure prévue. Les décomptes ont immédiatement commencé. [jmd/Radio Kiskeya]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5979

Haïti sénatoriales partielles ; Le chef de l'état se dit conscient du faible taux de participation qui pourrait être enregistré.

Le président haïtien rêne Préval appelle les leaders des partis politiques a tiré leçon du faible taux de participation qui pourrait être enregistré lors du déroulement du second tour des élections sénatoriales partielles.
« Je pense qu'il est important que tout le monde aille voter, mais ceci ne dépend de personne », précise le chef de l'état à sa sortie du centre de vote situé au lycée Marie Jeanne ou il a rempli son devoir civique.
René Préval a fait remarquer, « quand les citoyens s'abstiennent de participer au vote, la classe politique doit s'interroger sur la cause de l'abstention ». .
Cependant, il a ajouté que les leaders politiques « ne doivent pas commettre l'erreur » de croire qu'en ne votant pas le peuple respecte leurs consignes de boycott ».
Sans faire référence à l'appel au boycott lancé par le parti fanmi lavalas, René Préval dit s'attendre a ce que, ces élections arrivent à compléter le séna.
« Un citoyen responsable doit choisir le sénateur qu'il souhaite envoyer au Parlement, non seulement pour contrôler l'exécutif, mais aussi pour voter des lois bénéfiques pour le pays, » souligne le président de la république.
Environ 4.6 millions d'électeurs sont convoqués aux urnes ce dimanche 21 juin dans neuf des dix départements du pays pour choisir onze sénateurs sur un total de 22 candidats. .
RD

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15393

Calme à Port au Prince ce dimanche à l'occasion du second tour des sénatoriales

Les opérations de vote ont débuté dans le calme à Port au Prince dans le cadre du second tour des élections partielles visant le renouvellement d'un tiers du Sénat.
A la mi-journée aucun incident n'a été enregistré à la capitale. La circulation est fluide Le transport en commun fonctionne comme à l'ordinaire, sauf pour les motocyclettes, non autorisées dans les centres-villes.
Le petit commerce et les marchés publics sont ouverts. Mais les supermarchés et les stations d'essence demeurent fermés.
Les églises sont bondées de fidèles et de nombreuses autres personnes vaquent à leurs occupations régulières, a constaté un journaliste de radio Metropole.
Tôt ce matin La plupart des bureaux de vote de la zone métropolitaine ont débuté les opérations vers 6 :00 du matin comme prévu.
Dans plusieurs bureaux visités, le personnel est sur place, de même que le matériel électoral, mais peu d'électeurs sont remarqués jusque vers midi.
Des agents de sécurité électorale, ceux de la police nationale et de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d'Haiti (MINUSTAH) sont sur les lieux afin d'assurer la sécurité du processus.
Les électeurs haïtiens sont appelés à élire 11 parmi les 22 candidats en lice dans le carde du deuxième tour des élections devant renouveler les postes vacants au sénat de la république.
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15392

Haïti sénatoriales partielles ; un premier bilan fait état d'un mort et deux blessés

Haïti sénatoriales partielles ; un premier bilan fait état d'un mort et deux blessés

Une personne a été tuée dans le département de la Grande-Anse, deux autres ont été blessées dans le Sud-Est c'est le bilan encore provisoire des opérations de vote qui ont démarré sur l'ensemble du territoire national ce dimanche 21 juin à l'occasion du second tour des sénatoriales partielles
Selon les premières informations disponibles la victime aurait été lynchée par la population d'une localité dans le département de la Grand Anse
Ces incidents ont été confirmés par le directeur général du CEP.
« Ils, se sont produits dans le cadre de rivalités électorales. Le processus avance, les forces de l'ordre sont sur place », précise Pierre-Louis Opont
M Opont affirme ne pas disposer, pour le moment, de plus amples détails. Il a précisé que Les communes de Moron et Chambellan sont sous haute surveillance de la MINUSTAH et de la PNH qui y ont déployé un imposant dispositif en vue de prévenir d'éventuels incidents
A La Gonâve (Oust), plus précisément à Anse-à-Galets, des membres de bureaux de vote ont protesté contre le fait d'avoir été remplacés à la dernière minute, sans avertissement.
A Port-de-Paix (Nord-Ouest), des électeurs venus voter ont protesté contre le fait que leurs noms ne figurent pas sur les listes électorales.
Parallèlement aucun incident n'a été signalé dans les départements de l'Artibonite et du sud.
La plupart des bureaux de vote sur l'ensemble du territoire national ont débuté les opérations vers 6 :00 du matin
1,370 centres regroupant 9.267 bureaux de vote ont été mis en place en vue d'accueillir environ 4 millions d'électeurs potentiels
Onze (11) des vingt-deux candidats en lice seront élus dans le cadre de ce scrutin, qui se déroule dans neuf des dix départements géographiques du pays.

RD

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15391

La MINUSTAH rejette toute responsabilité dans la mort d'un manifestant

Les responsables de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) ont démenti catégoriquement les allégations selon lesquelles les casques bleus auraient tiré sur un manifestant près de la Cathédrale de Port-au-Prince.
" A la lumière des informations préliminaires obtenues, la victime serait décédée d'une blessure à la tête, causée par une pierre ou un objet contondant ", précise un communiqué en référence à un incident qui a eu lieu après les funérailles du Père Jean-Juste. " Si les soldats de la MINUSTAH présents sur les lieux ont dû procéder à des tirs de sommation en l'air pour éloigner la foule, cela ne semble avoir aucun lien avec la mort de la victime ", souligne la Mission. " Elle est par ailleurs conforme à l'usage minimum de la force autorisé dans de telles circonstances", avait expliqué vendredi la porte parole de la Minustah, Sophie Bouteau de Lacombe.
Les responsables de La MINUSTAH ont également démenti les allégations selon lesquelles certains casques bleus auraient pénétré à l'intérieur des espaces universitaires au cours des manifestations étudiantes.
La Mission réaffirme que les instructions données à son personnel militaire et de police interdisent tout accès aux enceintes universitaires. LLM
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Football : Haïti concède le nul face à Panama

La sélection haïtienne de football et son homologue du Panama se sont neutralisées hier soir 1-1 au stade Sylvio Cator, en match de préparation pour la Gold Cup USA 2009.
Les Grenadiers ont attendu la deuxième période pour ouvrir la marque par Philibert Mercéus avant de se faire rejoindre en fin de match par les Panaméens.
Le sélectionneur haïtien avait profité de cette rencontre amicale pour faire tourner son effectif dont font partie, des joueurs évoluant à l'étranger.
Le plus prochain rendez-vous des Grenadiers avant de se rendre en Amérique du Nord, ce sera à St-Marc où ils affronteront mardi prochain toujours en match amical, au parc Levelt, la sélection de la Martinique.
La sélection Haïtienne de football doit se rendre aux Etats-Unis au milieu de la semaine prochaine avant d'atteindre le Canada pour jouer un tournoi international amical réunissant l'Impact de Montréal et la sélection nationale de la Syrie.
A ce sujet, une réunion de travail suivie d'un point de presse a été organisée hier au local de l'Impact de Montréal ; réunion à laquelle ont pris part le Consul général d'Haïti à Montréal M. Casimir, le président de l'Impact M. Saputo et plusieurs membres actifs de la communauté haïtienne de Montréal.
A la question du problème de visa pour la délégation haïtienne qui doit obligatoirement passer par le Ministète des sports pour toute demande, un membre de la Communauté haïtienne a déclaré sous couvert de l'anonymat a déclaré que le Ministère des sports se serait couvert de ridicule en osant empêcher la sélection national d'effectuer le voyage au Québec.
Haïti, après ce tournoi, se rendra directement à Seattle (USA) pour la phase finale de la Gold Cup au cours de laquelle elle affrontera au premier tour, les Etats-Unis, le Honduras et la Grenade.
Auteur: Guyto Rivière guytoriviere@yahoo.fr
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15389