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mercredi 12 septembre 2012

Haiti – Insécurité : « La PNH n’est pas encore en mesure d’assurer la sécurité », soutient Ban Ki-Moon

Depuis des mois, l’insécurité a à nouveau augmenté dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, provoquant une situation de panique chez des résidants de plusieurs localités. À l’approche de la réouverture des classes, des citoyens (parents) s’en inquiètent, malgré les mesures annoncées par les autorités pour contrecarrer l’action des bandits. « La Police nationale continue de gagner en efficacité mais elle n’est pas encore à même d’assurer pleinement la sécurité intérieure sur tout le territoire », a écrit le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Ban Ki-Moon, dans son rapport adressé au conseil de sécurité pour solliciter le renouvellement du mandat de la Minustah en Haïti. Dans le rapport rédigé entre le mois de février à août 2012, le secrétaire général de l’ONU a fait état d’une forte augmentation du nombre d’homicides pendant la période considérée, avec 99 meurtres par mois (mars à juillet 2012) contre 75 au cours de la même période, en 2011. « La violence se concentre toujours dans les grandes agglomérations, la zone métropolitaine de Port-au-Prince et les communes densément peuplées qui l’entourent étant toujours les plus touchées par la criminalité. Au cours de la période examinée, 65 % des homicides commis en Haïti l’ont été à Port-au-Prince, dont 85 % à 90 % dans les quartiers sensibles de la capitale (Bel Air, Fort National et Martissant), à Cité Soleil, à Carrefour et à Croix-des-Bouquets », a-t-il précisé. Suivant les chiffres de la criminalité recueillis par la PNH et la Minustah, Ban Ki-Moon, a, par ailleurs, noté que de mars à juillet 2012, le nombre d’enlèvements a diminué, s’établissant à 10 par mois en moyenne contre 14 pendant la période correspondante de l’année précédente. « Le mois de juillet de cette année avec un pic de 134 meurtres est, selon Ban Ki-Moon, le mois le plus violent du pays depuis le tremblement de terre dévastateur du 12 janvier 2010 ». « La principale source d’insécurité dans ces zones demeure les bandes armées qui tuent, enlèvent, volent et se livrent au trafic de stupéfiants et d’armes légères, au racket et à la lutte pour le contrôle des territoires. Dans l’ensemble, l’état de la sécurité est demeuré relativement stable durant toute la période à l’examen, bien que ponctué de troubles civils sporadiques dus principalement à des revendications socioéconomiques et à l’instabilité causée par des éléments des anciennes forces armées et des « nouvelles recrues ». Des cas d’assassinats en cascade à Port-au-Prince Au cours de la semaine écoulée, plusieurs cas d’assassinats ont été signalés dans la presse, dont le plus récurrent est celui du professeur Serge Luc Bernard, président du conseil d’administration de l’Université de Port-au-Prince, tué à Turgeau par des bandits armés après avoir effectué une transaction dans une banque commerciale de la zone. D’autres cas similaires ont été aussi rapportés le vendredi 7 septembre. Un homme de 49 ans a été, lui aussi, tué par balle à la rue Villate (Pétion-Ville) par des bandits circulant à motocyclette. Il revenait aussi d’une banque privée. Depuis des mois, des assassinats par balles, des attaques nocturnes dans des résidences privées, vols à mains armés, viols, enlèvements contre rançon, braquages de maisons commerciales… se multiplient dans plusieurs zones de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Des pistes de solutions envisagées Conscient de cet état de fait, le nouveau directeur général de la PNH, Godson Aurélus, a annoncé, vendredi écoulé, que l’institution policière s’apprête à lancer l’opération « Dragon 2 », qui a pour objectif de traquer les bandits. « L’opération ‘boucler Port-au-Prince’, reviendra dans l’agenda de la PNH très bientôt. Cette opération consiste au déploiement des agents de la police à travers plusieurs régions du pays », a informé Godson Aurélus. Les bandits armés qui terrorisent la population depuis plusieurs mois dans la zone métropolitaine, n’entendent pas baisser les bras malgré les mises en garde des responsables de l’institution policière, et le déploiement dans des zones stratégiques des patrouilles policières. http://www.haitinews509.net/2012/09/haiti-insecurite-la-pnh-nest-pas-encore-en-mesure-dassurer-la-securite-soutient-ban-ki-moon/

Haïti- Minustah : Une recommandation déplorable ?

P-au-P, 11 sept. 2012 [AlterPresse] --- « C’est une honte, un scandale et un autre crime, en plus des crimes d’exploitation et de domination de la communauté internationale sur Haïti », regrette le collectif de mobilisation pour le dédommagement des victimes du choléra. Cette déclaration arrive en réaction à la demande du secrétaire général des Nations Unies (Onu), Ban Ki-moon, de prolonger, d’un nouvelle année supplémentaire, le mandat de la mission des Nations Unies de stabilisation en Haïti (Minustah). Une recommandation, qu’il a faite au conseil de sécurité le 31 aout 2012. « (…) Je recommande de proroger son mandat (le mandat de la Minustah) d’un an, jusqu’au 15 octobre 2013 … », déclare Ban Ki Moon au paragraphe 59 de ce rapport. Dans un entretien à AlterPresse Yves Pierre, membre du comité de coordination du collectif de mobilisation pour le dédommagement des victimes du choléra, assimile cette recommandation à une mise en scène des pays de la communauté internationale, qui se disent les meilleurs amis d’Haïti et dont Ban Ki-moon est l’acteur. La violence se concentre toujours dans les grandes agglomérations ; il y a une forte augmentation du nombre d’homicides ; les bandes armées dans les quartiers continuent d’être la principale force d’insécurité ; la police nationale d’Haïti (Pnh) n’est pas encore à même d’assurer pleinement la sécurité intérieure sur tout le territoire, sont des éléments du tableau argumentatif du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies. Des problèmes, qui ne trouvent leurs explications que dans les « mauvaises situations socio-économiques », d’après Yves Pierre, qui croit que le défi à surmonter par le pays n’est pas dans les armes. Le collectif de mobilisation pour le dédommagement des victimes du choléra continue de souhaiter un départ de la mission des Nations Unies du pays, laquelle mission devrait laisser le budget de 648,394.00 dollars américains - nécessaires au fonctionnement de la Minustah - pour le financement d’actions de résolution des problèmes sociaux de base et l’accompagnement du budget de la Pnh. « La faim et le non-accès aux services sociaux de base sont les seules menaces d’Haïti », ajoute le militant du collectif de mobilisation, estimant qu’évoquer la faiblesse de la police nationale d’Haïti constitue un prétexte, puisque la présence de la Minustah depuis 8 ans (juin 2004) n’a pas apporté de solution aux problèmes. Le collectif de mobilisation réclame,encore justice pour les victimes du choléra, apparu en Haïti le 19 octobre 2010. Des recherches ont démontré que la cellule souche de la maladie provient d’un contingent de népalais, qui était basé à Mirebalais (Plateu central, à une quarantaine de km au nord-est de la capitale), non loin des localités où l’épidémie a eu ses premières manifestations. Plus de 7,000 mille personnes ont déjà perdu la vie à cause de cette épidémie, qui continue de faire des victimes dans la population. Le collectif entend également participer à une éventuelle mobilisation qui doit avoir lieu, devant le siège de l’Onu à New York, le lundi 15 octobre 2012 pour demander le retrait de la Minustah d’Haïti. Ce rassemblement sera un signe de solidarité d’organisations de tout le continent américain et des Caraïbes envers la république caribéenne, anticipe le collectif de mobilisation pour le dédommagement des victimes du choléra en Haïti. [srh kft rc apr 11/09/2012 9:05] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13387

Haïti – Conjoncture : La machine "rose" sur son petit bonhomme de chemin

P-au-P, 11 sept. 2012 [AlterPresse] --- Tout en se déclarant ouvert au "dialogue", l’ancien-chanteur et actuel président de la république, Joseph Michel Martelly, reste paradoxalement très opiniâtre sur les caractéristiques institutionnelles de l’organisme appelé à organiser les prochaines élections législatives et communales, relève l’agence en ligne AlterPresse. « M mete l, m mete l nèt (Je l’ai installé et je l’ai fait définitivement) », telle est la position affirmée de Martelly qui a abordé le sujet de l’organisme électoral, lors d’une visite, la semaine dernière, au siège social de la compagnie publique, l’Électricité d’État d’Haïti (Ed’H). En marge d’une rencontre avec 17 sénateurs sur 20, Martelly a fait valoir son intention d’abonder dans le sens d’une proposition du sénateur Andris Riché pour un "conseil électoral permanent conjoncturel (Cepc). Toutes ces rencontres peuvent se dérouler, pourvu que cela ne change rien à la "permanence" du conseil électoral, réitère Martelly. Le 10 septembre 2012, le president du sénat, Dieuseul Simon Desras, a finalement admis publiquement l’impossibilité pour le parlement de designer, aujourd’hui, des représentants au sein de l’organisme électoral, déjà installé par l’exécutif avec seulement 6 membres soupçonnés d’allégeance à Martelly, à l’instar du nouveau president provisoire, Josué Pierre-Louis, qui a été choisi alors qu’il était secrétaire général de la présidence haïtienne (où il a été coopté après avoir dû démissionner du poste de ministre de la justice dans le cadre de l’arrestation arbitraire et illégale du de pute Arnel Belizaire en octobre 2011). Ledit "conseil électoral permanent " de 6 membres (au lieu de 9) non seulement est conteste, mais aussi est qualifie de "conseil électoral présidentiel" au regard de sa configuration politique, dont des personnalités désignées par le president du conseil supérieur du pouvoir judiciaire (Cspj), Anel Alexis Joseph, dans des conditions jugées irrégulières et hors normes. En réalité, Martelly a mis plus d’une année pour se pencher sur l’urgence de mise en place d’une structure électorale fonctionnelle, devant organiser un scrutin pour le renouvellement d’un tiers du sénat et 140 conseils municipaux... Apparence de renouveau au service postal en Haïti Un nouveau slogan, un nouveau logo, deux nouvelles couleurs et de nouveaux services : c’est ce que compte offrir l’office des postes d’Haïti (OpH), selon les propos de la nouvelle directrice de cette institution, Régine Godefroy, qui a établi une unité de communication pour informer sur les changements envisagés. « Simplifiez votre vie ! », est le slogan qui voudrait traduire la vision de l’actuelle direction du bureau des postes. La couleur "blanche" est remplacée par une teinte "jaune orange", tandis que les couleurs "bleue" et "blanche" sont remplacées par des teintes "bleue" et "jaune orange". « La poste ne sera plus une simple question de récupération de colis », fait savoir Régine Godefroy, qui souhaite initier d’autres services de vente. L’office des postes d’Haïti a un budget de 28 millions de gourdes (US $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 58.00 gourdes) pour réaliser les activités pour l’année 2012-2013. Pour un meilleur service en électricité publique Le ministre des travaux publics, transports, communications et énergie Jacques Rousseau, annonce une révision des contrats des fournisseurs privés de l’Électricité d’État d’Haïti (Ed’H). Cette démarche vise à mettre de l’ordre dans le système et à donner un meilleur service. Pour l’instant, l’Ed’H ne peut pas communiquer d’horaire exact ni définitif de plan de distribution du courant à cause de l’état « obsolète », explique la directrice Andress Apollon. De nouveaux logiciels sont en train d’être testés pour pouvoir rendre efficace le service de l’Ed’H, précise la directrice qui déplore le manque d’infrastructures et le vol de courant (les prises clandestines). Apollon a tenu ses propos lors d’une convocation au sénat haïtien. Pour sa part, Martelly souhaite que la nouvelle équipe à l’Électricité d’Haïti établisse « un plan d’action » pour le fonctionnement de l’institution au cours des prochaines années. En faveur d’une numérisation du service douanier et fiscal L’interconnexion informatique de l’administration générale des douanes (Agd) et de la direction générale des impôts (Dgi), un système de paiement en ligne pour les usagères et usagers des services de la douane, l’assainissement de l’espace réservé à la douane de Port-au-Prince, le dépistage des contribuables, en particulier de tous les propriétaires de maisons en location et l’application des mesures de recouvrement forcé, sont parmi les principales initiatives, que compte adopter la direction générale de l’Agd, dans l’objectif d’une ré-dynamisation de l’institution. Les nappes de la plaine du Cul-de-sac polluées… Les constructions, réalisées dans la plaine du Cul-de-sac, au nord de la capitale, auraient donné naissance à un « cycle infernal » de pollution des nappes, selon le principal responsable de la direction nationale d’eau potable (Dinepa), Civil Duvalcin. « La situation est grave », ajoute le directeur général, qui dit craindre l’apparition dans la zone d’une série d’épidémies dans les jours à venir. Des bactéries, notamment des trichomonas, à l’origine de certaines infections vaginales, ont été retrouvées dans des échantillons soumis à l’étude par la Dinepa, d’après les déclarations de Civil Duvalcin. Affaires … Un groupe d’entrepreneurs canadiens, conduits par le ministre d’État canadien Bernard Valcourt, ont séjourné dans le pays et visité des sites qui seraient propices à l’investissement. Des « progrès notables » seraient enregistrés en Haïti en ce qui a trait aux conditions de création d’emplois, estime Valcourt. Les objectifs du gouvernement haïtien, visant le redressement de l’économie haïtienne, rencontrent les priorités économiques du Canada, ajoute-t-il. « Le pays cherche beaucoup plus d’investissements que d’aide », indique le titulaire du ministère haïtien du commerce et de l’industrie (Mci), Wilson Laleau,, se felicitant d’avoir pu recevoir ces gens d’affaires canadiens. Temps lugubres … Le samedi 8 septembre 2012, ont été chantées les funérailles de l’ancien premier ministre haïtien Georges Jean-Jacques Smarck Michel décédé le 1er septembre (2012) et celles du professeur Serge Luc Bernard, assassiné par des bandits armés le vendredi 31 août 2012r. Le professeur Serge Bernard revenait d’une banque commerciale, quand il a été attaqué. [srh kft rc apr 11/09/2012 11:00] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13384

Solution en vue pour les adoptions à Haïti ?

Enfance Publié le mardi 11 septembre 2012 Dans une question écrite, Philippe Adnot, sénateur de l'Aube, appelle l'attention "sur la situation des enfants haïtiens adoptés par des parents français qui ne peuvent plus, depuis fin 2009, faire l'objet d'une adoption plénière susceptible, dans leur intérêt, de leur donner le même statut qu'un enfant légitime au sein de leur famille d'adoption". Derrière cette question se cache une situation délicate, encore aggravée par les conséquences du séisme du 12 janvier 2010 et le gel des dossiers d'adoption. Dans sa réponse, le ministre des Affaires étrangères - en charge de l'adoption internationale - laisse entrevoir une issue possible pour une situation qui semblait jusqu'alors complètement bloquée. Il confirme certes que "les juridictions françaises refusent généralement de convertir les jugements haïtiens d'adoption simple en adoption plénière". Cette position des juges découle de la prise en compte de la réglementation haïtienne en matière d'adoption. Tout d'abord, celle-ci ne reconnaît que l'adoption simple. En outre, depuis septembre 2009, les autorités haïtiennes ont entrepris de faire respecter l'esprit et la lettre de cette réglementation - qui remonte à un décret de 1974 - et s'opposent à la légalisation des consentements donnés en vue d'une adoption plénière postérieurement au jugement d'adoption prononcé par les juridictions haïtiennes. Dans ces conditions, les juridictions françaises estiment ne pouvoir faire droit aux requêtes en conversion des adoptions simples - prononcées en Haïti - en adoptions plénières, faute de légalisation du consentement des parents biologiques de l'enfant à une adoption plénière. Une position confirmée à la fois par une circulaire du garde des Sceaux du 22 décembre 2010 et par un arrêt de la Cour de cassation du 23 mai 2012. Dans sa réponse, le ministre des Affaires étrangères précise toutefois qu'"eu égard aux avantages que la conversion des adoptions simples en adoptions plénières présenterait pour les familles adoptantes en France, il avait été décidé de sensibiliser les autorités haïtiennes à cette question et de rechercher avec elles une solution pragmatique". Mais ces démarches n'ont pas été couronnées de succès "en raison de fortes réserves des autorités haïtiennes". Mais un événement survenu cet été pourrait bien changer la donne. Le 11 juin 2012, le Parlement haïtien a en effet ratifié la Convention de La Haye sur la protection des enfants et la coopération en matière d'adoption internationale du 29 mai 1993 (CLH 93). Or celle-ci prévoit expressément la possibilité de convertir une décision d'adoption simple prononcée dans le pays d'origine en adoption plénière, sous deux conditions : que le droit de l'Etat d'accueil le permette (ce qui est bien le cas pour la France) et que le consentement en vue d'une telle adoption ait été donné par les parents biologiques (ce qui est le plus souvent le cas). L'adhésion d'Haïti à la CLH 93 entrera en vigueur trois mois après le dépôt par Haïti des instruments de ratification aux Pays-Bas. Dans ces conditions, le ministre des Affaires étrangères estime que cette ratification "ouvre un nouveau champ aux discussions actuellement menées par notre ambassade à Port-au-Prince, afin de permettre la légalisation de ces consentements à adoption plénière donnés même antérieurement à la signature de la CLH 93 par Haïti". Jean-Noël Escudié / PCA http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250264167384&cid=1250264165389

Haïti-Économie: Évolution des indicateurs du secteur réel de l’économie au 3ème trimestre de l’année 2012…

L’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI) a rendu public les derniers chiffres disponibles relatifs à la conjoncture économique pour le troisième trimestre de l’année fiscale 2011-2012. Ces chiffres ont montré clairement qu’au niveau du secteur de l’industrie, l’indice de la production industrielle a augmenté de 4.4% en glissement annuel et de 0.9% par rapport au trimestre précédent. Selon les analystes de l’IHSI, cette variation trimestrielle positive au niveau de l’industrie résulte d’une évolution contrastée des différentes branches d’activités de ce secteur. En effet, le textile a cru de 12.1%, les produits alimentaires de 2.1%, les produits minéraux non métalliques de 6.2% et les ouvrages métallurgiques de base de 8.8%. En ce qui concerne l’énergie, le secteur dans lequel le gouvernement va investir environ 161 millions de dollars américains du fonds de Petrocaribe, on enregistre une augmentation de 23.7 % de l’indice de la production de ce secteur en glissement annuel et de 9 % par rapport au deuxième trimestre de l’année fiscale. Cette variation trimestrielle est imputable à l’accroissement de la production hydroélectrique (136.2 %), contre une baisse de la production thermique de 6.8 %. Cependant, la consommation facturée continue de baisser considérablement, soit une contraction de 42.3% enregistrée pour le troisième trimestre de l’année. Pour sa part, la progression en glissement annuel de l’indice de l’activité de construction a ralenti pour atteindre seulement 2.7% de croissance. Cependant, l’indice a crû de 3.1% au troisième trimestre par rapport trimestre antérieur. L’évolution positive observée pour ce trimestre, selon l’IHSI, est compatible avec l’augmentation de la quantité de ciment importé, dont le prix a augmenté considérablement dans l’économie haïtienne. En ce qui à trait au commerce interne, l’indice de l’activité commerciale a connu une hausse de 22.3 % en glissement annuel et de 3.9 % par rapport au trimestre antérieur. Cette progression trimestrielle en valeur nominale est soutenue particulièrement par les commerces de véhicules qui ont crû de 2.4 %, des produits alimentaires 7.2 %, d’autres de biens de consommation3.4 %, des appareils d’équipement et des accessoires de véhicules 1.4 %. L’indice des prix à la consommation l’IPC, un autre élément du secteur réel de l’économie, a connu un accroissement de 5.2 % en glissement annuel et de 1.6 % pour le troisième trimestre de l’année en cours. Cette progression trimestrielle de l’IPC est due particulièrement à l’accroissement des fonctions : logement (2.2 %), habillement (1.9 %), alimentation (1.7 %), transport (1.5 %). Par ailleurs, l’indice des prix des produits agricoles, de son côté, a augmenté de 10.4 % en glissement annuel et de 0.3 % par rapport au dernier trimestre. En qui concerne le commerce externe, l’indice de la valeur moyenne des importations a crû de 8.8 % de en glissement annuel et de 3.3 % par rapport au dernier trimestre. En fait, selon certaine analyse, l’évolution des indicateurs économiques au cours des neuf premiers mois (octobre-juin) de l’année fiscale en cours et des neuf premiers mois de l’exercice précédent montre que, jusqu’ici, l’économie a été plus performante en 2011 qu’en 2012. En effet, les taux de croissance cumulés des indices de la production industriel, de l’activité commerciale et de la construction paraissent bien meilleurs en 2011 qu’en 2012. Donc, nous sommes en train d’enregistrer une période de sérieuse ambigüité macroéconomique non porteuse de stabilité sociale et de croissance économique, compte tenu de l’augmentation persistante du nombre d’Haïtiens sur le territoire national…plus de bouches à nourrir alors que les ressources n’augmentent pas vraiment…Il n’y a pas de quoi se réjouir. Il faut plutôt s’inquiéter et sonner graduellement la sonnette d’alarme. Riphard Serent Vision 2000 http://radiovision2000haiti.net/public/haiti-economie-evolution-des-indicateurs-du-secteur-reel-de-leconomie-au-3eme-trimestre-de-lannee-2012/

Une braderie pour Haïti

Chaque année le Secours Catholique organise deux braderies, l'une pour les familles landaises, l'autre pour une cause internationale. La grande braderie des 15 et 16 septembre sera au profit d'Haïti. Ainsi le samedi 15 septembre 9h à 17h30 en non stop et le dimanche 16 de 9h30 à 12h, les bénévoles du Secours Catholique accueilleront le public dans les salles de musique et de danse de la Halle aux grains. On y trouvera des vêtements pour enfants et pour adultes, du linge de maison, des chaussures, des sacs... et des objets divers. Chaque lundi les bénévoles réceptionnent les colis de vêtements, les trient. Une équipe nettoie, une autre repasse et une autre assure la vente à la boutique. D'ailleurs le Secours Catholique cherche des bénévoles pour soulager les équipes et continuer à assurer l'accueil à la boutique, un accueil qui mêle le côté cœur et le côté fringues avec toujours beaucoup de soin apporté à l'accueil de chacun. Samedi 15 et dimanche 16 septembre. http://montfort.blogs.sudouest.fr/archive/2012/09/10/une-braderie-pour-haiti.html

Haiti – Social : 48 illégaux haitiens déportés lundi par les autorités dominicaines

Plus d’une quarantaine d’immigrants haïtiens ont été déportés lundi soir par les autorités dominicaines. 40 hommes, 6 femmes et 2 enfants étaient arrivés à bord d’un camion de la direction générale de l’immigration de la République Dominicaine et se sont retrouvés bloqués au niveau de la frontière derrière la barrière qui sépare les deux pays. Ceci fait un total de 156 haïtiens qui ont été déportés au début de cette semaine au niveau de la frontière Elias Pina, selon ce que rapporte le journal Espacinsular. Ces personnes auraient été déplacées dans des conditions qui portent atteinte à la dignité et la violation des droits de l’homme, non conforme au protocole d’entente sur les mécanismes de rapatriement signé en 1999 entre la République Dominicaine et Haïti. Selon ce que rapporte le site, des agents de l’immigration continuent des procédures irrégulières de déportation, malgré que le nouveau président dominicain Danilo Medina dans son discours d’inauguration, ait promis de « créer une politique d’immigration claire et transparente qui respecte les conventions internationales signées par République dominicaine sur les droits de l’homme et des droits des migrants et de leurs familles « . HaitiNews509