Google

vendredi 7 octobre 2011

Haïti: l'ONU «horrifiée» par la lenteur de la reconstruction


Le séisme qui avait frappé Haïti en janvier 2010  a tué
au moins 220 000 des 9 millions d'habitants du pays.
Photo Reuters
Publié le 06 octobre 2011
Agence France-Presse, Washington Une responsable des Nations unies s'est dite «horrifiée» jeudi par la lenteur de la reconstruction en Haïti près de deux ans après le tremblement de terre qui a dévasté Port-au-Prince.
Depuis le séisme qui a tué au moins 220 000 des 9 millions d'habitants du pays, seuls 20 000 ouvriers du bâtiment ont été formés, soit 10 fois moins qu'au Pakistan qui avait été touché par un séisme comparable en 2005, a fait valoir Maggie Stephenson, conseillère technique pour Haïti à l'Agence des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat).
«Il est nécessaire de former chaque maçon disponible», s'est-elle exclamée à l'occasion d'un débat à l'institution Brookings, groupe de réflexion de Washington.
Près de deux ans après le tremblement de terre de janvier 2010, un demi-million de personnes continuent d'occuper des campements de fortune dans la capitale haïtienne et sa région.
Mme Stephenson a noté que l'urbanisation anarchique dans les pays pauvres rendait les catastrophes naturelles plus meurtrières. A l'échelle mondiale, quelque 14 millions de personnes ont perdu leur logement à la suite de catastrophes naturelles au cours des cinq dernières années.
Selon l'association Habitat pour l'Humanité, 680 millions d'habitants vivaient en zone urbaine susceptible d'être touchée par des catastrophes naturelles en 2000. Ce chiffre pourrait atteindre 1,5 milliard en 2050.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201110/06/01-4454922-haiti-lonu-horrifiee-par-la-lenteur-de-la-reconstruction.php

Ne subventionnons pas une armée en Haïti

Publié le 06 octobre 2011
Harry Dortelus, L'auteur est avocat à Longueuil
La semaine dernière, le président élu par le peuple haïtien a présenté aux ambassadeurs son plan pour sa nouvelle armée et son service d'intelligence pour combattre, dit-il, les menaces terroristes, des organisations criminelles et des réseaux de trafic illégal.
Sont-ce là vraiment les préoccupations des femmes et des filles qui se font violées sous les tentes ou le propriétaire d'un bien spolié par des plus forts, qui décident, faute de recours judiciaires, d'utiliser à son tour d'autres hommes encore plus forts pour se faire justice? Ou encore le père de famille attaqué par des voleurs en rentrant du boulot? Pour le moment, c'est le silence radio du côté de l'international. Utiliser nos impôts pour subventionner une force armée en Haïti serait une erreur.
Le nouveau président haïtien est fougueux et pressé. Il est dévoué et veut changer son pays pour le mieux; nous devons le reconnaître et l'encourager. La mythologie du phoenix est à souhaiter pour ce beau pays et le peuple haïtien. D'aucuns perçoivent d'un très mauvais oeil sa décision accélérée de mettre en place les structures d'une force parallèle à la police nationale dès l'automne 2011. Et pour cause.
Près de 70% du budget de l'État haïtien provient de la communauté internationale, principalement du Canada et des États-Unis. La mission des Nations unies pour la stabilisation d'Haïti, la MINUSTAH, compte 12 000 soldats, dont 10% sont des policiers et l'effectif de la police haïtienne est de 10 000 membres. Mais que font soldats dans un pays qui n'est pas en guerre et qui n'est pas menacé?
La MINUSTAH est une force intéressée de la communauté internationale afin de dissuader les réfugiés de la mer, contrôler le transit de la drogue, éviter que le pays serve de repère pour des terroristes coincés; maintenir la sécurité des ambassades, et des élites locales; en dernier lieu, maintenir la populace calme. La force onusienne est impopulaire en Haïti et les diplomates le savent. Exit la MINUSTAH et entre l'armée d'Haïti!
Des compatriotes ont atterri au Canada, certains ont fui les dictatures militaires et démocratiques, de 1957 à 2004. Beaucoup n'ont pas eu cette chance. Les forces de tous genres ont été utilisées par les potentats locaux et des étrangers afin de maintenir la main mise sur le peuple. Ce président et sa nouvelle armée ne seront pas différents. En Haïti, les bourreaux d'hier côtoient les victimes et leurs descendants sans remords ni crainte de poursuite. Que de mauvais souvenirs!
Le Canada et les autres pays amis d'Haïti contribuent à mettre en place une police professionnelle. Beaucoup reste à faire afin d'y arriver. Selon les experts, il faudrait doubler l'effectif actuel pour le porter à vingt mille, avant le retrait de la MINUSTA, afin de garantir efficacement la sécurité de la population.
Le système judiciaire est sous financé et corrompu; la plus haute instance judiciaire du pays est dépourvue de président et fonctionne avec la moitié des juges depuis 2005; beaucoup de criminels agissent en toute impunité et la misère ambiante demeure un terreau fertile pour les malfaiteurs.
C'est d'abord à ces niveaux que les dirigeants haïtiens doivent intervenir s'ils veulent que le phoenix se relève de ses cendres. C'est là que les impôts des Canadiens seront mieux investis si le bien-être et la sécurité du peuple haïtien nous tiennent à coeur. Le temps est venu d'aider Haïti à structurer son système judiciaire et économique. Nous devons refuser de participer au réveil de ses vieux démons.
http://www.cyberpresse.ca/place-publique/opinions/201110/06/01-4454896-ne-subventionnons-pas-une-armee-en-haiti.php

Ne pas les laisser vulnérables

Plus de 140 000 jeunes haïtiens ont commencé l'école
 lundi grâce à un programme de scolarisation gratuite
. Photo: Esteban Felix, AP
Publié le 06 octobre 2011
En Haïti, le 3 octobre, c'était la rentrée scolaire et la présidence a facilité l'accès gratuit à l'école à 140 000 nouveaux enfants jamais scolarisés. Lorsque plus de 20 bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux se mettent ensemble pour combattre la violation des droits des enfants et atteindre d'ici 2015 l'objectif d'une éducation primaire, on ne peut parler que de coalition.
Depuis dix ans, l'Initiative Fast Track (FTI-EPT), qui est un cadre de concertation et de coordination de l'aide reçue pour l'éducation, utilise les fonds gérés par la Banque mondiale pour une mise en oeuvre accélérée du programme Éducation pour tous (FTI-EPT). Mais ils sont encore au nombre de 67 millions les enfants qui ont l'âge d'aller à l'école et qui sont privés du droit de recevoir une éducation de qualité. Laissés sans éducation, ces enfants seront les adultes de demain qui se retrouveront dans les rues, vulnérables, sans emploi, à la merci de toutes sortes de dérives.
FTI a besoin de 2,5 milliards de dollars entre 2011 et 2014 pour faire justice à ces enfants. Actuellement, la part du Canada dans le financement du FTI s'élève à 2.26% du total des contributions. S'il augmente sa part à 5% du nouveau financement recherché, il rejoindra le groupe des leaders, qui sans collusion conviennent de financer l'éducation de base de millions d'enfants.
Pierre Jacques Vil, Ottawa
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/carrefour/201110/05/01-4454476-ne-pas-les-laisser-vulnerables.php

Montevideo dénonce une «campagne politique» contre les Casques bleus en Haïti

Publié le 04 octobre 2011
«Profitant de ces faits délictueux, une campagne a été lancée pour discréditer les 35 000 hommes et femmes d'Uruguay au sein des missions de paix», a affirmé le ministre uruguayen de la Défense Eleuterio Fernandez Huidobro.
Le ministre uruguayen de la Défense Eleuterio Fernandez Huidobro a affirmé mardi qu'«une campagne politique» avait été lancée contre les Casques bleus en Haïti, au moment où cinq soldats de la paix uruguayens sont accusés de viol sur un jeune Haïtien.
«Je considère qu'il existe une campagne politique, sans minimiser la gravité de ce qui a été perpétré par ces soldats de l'armée nationale», a déclaré M. Fernandez Huidobro à la presse après avoir présenté un rapport sur ces faits présumés de viol devant la Commission de défense de la Chambre des représentants à Montevideo.
«Mais, profitant de ces faits délictueux, une campagne a été lancée pour discréditer les 35 000 hommes et femmes d'Uruguay au sein des missions de paix, qui ont payé de leur vie -30 morts- et sont (parfois) restés mutilés pour le restant de leur vie», a-t-il ajouté.
«Discréditer tout ce monde parce qu'une petite minorité a commis un délit, c'est une campagne inadmissible», a poursuivi M. Fernandez Huidobro, se déclarant certain que des «intérêts économiques et politiques» se cachent derrière cette initiative.
Cinq soldats uruguayens sont au centre d'un scandale qui a éclaté autour de la diffusion sur l'internet début septembre d'images filmées par un téléphone portable semblant les montrer en train de violer un jeune Haïtien de 18 ans.
Ils ont été inculpés en Uruguay par un tribunal militaire pour désobéissance et manquement à leur mission. Un autre Casque bleu, l'officier qui les dirigeait, a lui aussi été placé en détention provisoire.
La révélation de ce scandale avait entraîné plusieurs manifestations en Haïti pour demander le départ des Casques bleus.
Déployée depuis juin 2004 et commandée par le Brésil, la mission de l'ONU pour la stabilisation d'Haïti (MINUSTAH) compte 18 pays contributeurs en effectifs, dont une majorité de pays latino-américains. Après le séisme du 12 janvier 2010, les effectifs de la MINUSTAH étaient passés de 9000 à 12 250.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201110/04/01-4454145-montevideo-denonce-une-campagne-politique-contre-les-casques-bleus-en-haiti.php

Trois prix Nobel de la Paix réclament le retrait immédiat des troupes (de l’ONU) d’Haïti

La lettre signée en plus par Edouardo Galeano, a été envoyée au gouvernement uruguayen et au secrétaire général de l’ONU. Trois Prix Nobel de la Paix, des centaines d’ONG, législateurs et des personnalités de plus de 40 pays ont envoyé au secrétaire général de l’ONU une lettre pour réclamer le retrait des troupes internationales d’Haïti.
La missive remise , en plus de Ban Ki moon au titulaire de l’Organisation des Etats Américains (OEA), José Miguel Insulza, aux gouvernements qui ont déployé des troupes sur le sol haïtien, y compris l’Uruguay, sollicite le « retrait immédiat » des troupes de la Mission de l’ONU pour la stabilisation d’Haïti (MINUSTAH) et de remplacer la mission par un plan de « coopération solidaire » avec le peuple haïtien, d’après un une information de l’argentin Perez Esquivel, désigné Prix Nobel de La paix en 1980, fournit à l’Agence espagnole EFE ce mercredi 6 octobre.
Parmi les signataires figure l’écrivain uruguayen Edouardo Galeano, des dirigeants de la Place de Mai, les britanniques Mariedad Corrigan et Betty Williams, fondatrices du mouvement de Paix de l’Irlande du Nord et primées par un Nobel en 1976.
« La lettre est très claire. Elle stipule que le Conseil de Sécurité de l’ONU affirme qu’Haïti représente une menace pour la paix mondiale. C’est absurde. La menace qui plane sur Haïti s’appelle la faim, le choléra, les tremblements de terre et la présence des troupes étrangères qui n’ont amélioré en rien la situation du pays et bien au contraire elles l’ont aggravée avec des violations des droits humains », a dénoncé Perez Esquivel.
Le prix Nobel a expliqué à EFE que ce qu’ils réclament c’est le développement de politiques de coopération solidaires avec le pays caribéen, a travers l’envoi d’équipes techniques, des professeurs et des médecins, pour finir avec la « grave erreur » que commettent selon lui les pays qui envoient des troupes et des ressources sans permettre la participation du peuple haïtien dans son processus de développement.
La lettre réclame au Conseil de Sécurité de l’ONU que le 15 octobre prochain, à la fin du mandat actuel de la Minustah que celui-ci ne soit pas renouvelé.
La missive exhorte les gouvernements et les organismes internationaux à revoir en urgence les politiques de Coopération Régionale et Internationale en faveur d’Haïti, car selon les signataires, le pays au lieu des « mesures conjoncturelles basées sur l’assistance qui augmente la dépendance, a besoin de changement a travers lesquels le peuple haïtien puisse être acteur de sa propre vie et constructeur de sa propre histoire ».
Les neuf pays de l’Amérique Latine qui intègrent la Minustah (Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Equateur, Guatemala, Paraguay, Pérou et Uruguay) se sont mis d’accord le mois dernier, sur une réduction lente de leurs effectifs en Haïti.
Source: Journal El observador sur : http://www.elobservador.com.uy/noticia/210668/tres-premios-nobel-de-la-paz-reclaman-retiro-inmediato-de-tropas-de-haiti/
Traduction : HAITI RECTO VERSO

La notion de résidence a été diversement interprétée par les sénateurs

Le critère de résidence haïtienne, indispensable pour la ratification d'un Premier Ministre, a été longuement débattu lors de la séance plénière du Sénat. Plusieurs sénateurs dont Steven Benoit, Youri Latortue, Yvon Buissereth et Jocelerme Privert ont déploré le vide juridique sur le sujet. Les sénateurs Benoit et Latortue ont mis en évidence la responsabilité des parlementaires n'ayant pas voté les lois d'application devant compléter les prescrits constitutionnels. Le chef de file de AAA juge qu'il faudra environ 200 lois d'application pour la constitution de 1987.
D'autres parlementaires ont fait valoir que le doute profite à l'accusé. Entre temps le senateur Privert a promis de faire prochainement le dépôt d'une proposition de loi sur la résidence.
Selon le sénateur Benoit, le vide juridique est à l' origine d'une anomalie puisque lui-même est toujours détenteur d'une carte de résidence américaine. Nenel Cassy, Maxime Roumer et Joseph Lambert l'ont interpellé à la tribune sur le sujet. Le sénateur elu dans l'Ouest a alors expliqué qu'il réside effectivement depuis 18 ans en Haïti mais que sa carte ne lui a pas été retirée.
L'ex ambassadeur des Etats Unis, Janet Sanderson, m'avait révélé que 30 % des membres de la 48 eme législature sont détenteurs de carte de résidence américaine a insisté M. Benoit qui ne doute pas que plusieurs législateurs ont a la fois une résidence haïtienne et étrangère.
D'autres élus dont Lucas Saint Vil et Kelly Bastien ont laissé entendre qu'il faut s'en remettre aux documents fournis par la Mairie et le tribunal de Pétion ville confirmant la résidence haïtienne de M. Conille.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19673
Commentaires:
Ce que cette dépêche ne dit pas c'est que si on demande aux sénateurs de la République de choisir entre la Résuidence permanente aux USA et le Sénat, le choix sera vite fait. En dépit de tout bon sens et de la vraie logique!

Haiti’s new PM wants to inspire hope

Jacqueline Charles Dr. Garry Conille, a gynecologist and U.N. development expert is Haiti’s new head of government, ending political gridlock.
Haiti confirms new prime minister Complete coverage of Haiti
By Jacqueline Charles
jcharles@MiamiHerald.com
PETIONVILLE, Haiti -- For months, Garry Conille worked behind the scenes to rebuild a broken, quake-ravaged Haiti. Now, as the man in charge of leading its next government, he wants to inspire hope.
“I want to be the guy who gets people excited about what we actually can achieve,” Conille told The Miami Herald in a recent interview. “If we can put together that reassurance and put together an exciting project that people can get behind — then start — we can buy time for development. My greatest fear is that if we don’t buy time, this country will explode in a few weeks, a few months.”
A day after Haitian senators confirmed Conille as Haiti’s next prime minister, the Haiti trained gynecologist and U.N. development and humanitarian expert, spent his day receiving congratulatory wishes — President Michel Martelly issued a statement shortly after the vote — and holding meetings. His new role came late Tuesday after more than eight hours of contentious debate by senators, days of confusion and difficult negotiations.
Conille, 45, faces a tough challenge in his new role. The months of political gridlock has stalled reconstruction, delayed voting of the budget, slowed public and private investments and birth growing disillusionment among an impoverished masses desperately awaiting change. Twenty-one months after the devastating Jan. 12, 2010 earthquake, Haiti remains in a humanitarian crisis with 594,811 people still living under tattered tents while a deadly cholera epidemic has left more than 6,400 dead and 455,700 infected.
“Things have to get moving,” said Philippe Armand, former head of the Haitian-American Chamber of Commerce, who welcomed Conille’s confirmation.
The international community welcomed the end of the impasse.
“I am pleased to see that the political uncertainty which lasted for several months has been resolved by the Haitian parliament, and work can proceed,’’ Albert Ramdin, assistant secretary general of the Organization of American States, told The Herald.
A husband and father of twin girls, Conille says he wants to reassure both Haitians and the international community about Haiti as he works to carry out Martelly’s promises of free education for all and reconstructing after the quake.
“Right now, there is so much tension, so much skepticism over what we can achieve that people don’t even want to put in any effort,” Conille said.
Conille, a Fulbright Scholar, holds a master’s in health policy from the University of North Carolina at Chapel Hill and has years of development and humanitarian expertise with the United Nations. Before Tuesday’s vote, he was the global body’s main man in the African nation of Niger where he has served as U.N. Development Program resident representative and humanitarian coordinator for the past three months.
All of that change in late August after he received the call from Martelly.
“Michel Martelly looked me in the eye and told me ‘I need you to come and help me put these kids in school. I need you to come and help me with this whole camp situation. I just don’t know how to do it. I need you,’ ” Conille said. “How can you look the guy in the eye and say ‘It’s your problem, I’m going back to Niger.’ How do you do that?”
Still, it wasn’t easy. Daughters Soraya and Gaelle had just started a new school in New York, and wife, Betty Rousseau, the step-daughter of former Haiti prime minister and unsuccessful presidential candidate Marc Bazin, knew all too well the pitfalls of Haitian politics. So did Conille, who had seen Martelly’s two previous picks rejected by parliament.
“It really was a fight with my family,” he said. “It was really tense, the hardest part of it was getting them to agree with it.”
But as he mulled over the decision, a number of people reached out, he said, trying to make it possible for him to serve his country.
“How could I have said 'no?' Ten years from now, how can you look at yourself?” he said.
In the weeks leading up to Tuesday’s critical vote, Conille used his “down-to-earth” approach and practical sensibilities to reach across Haiti’s divisive political lines and classes. In meetings, he spoke of Haiti’s many realities, told fellow Haitians they have “a listening ear” and responded to criticism that his ties to the U.N. and former President Bill Clinton meant he was the blan’s – Creole for international community — candidate.
“The idea of that is ridiculous,’’ said Conille, pointing out that while he spent 10 months on U.N. special assignment as chief of staff to Clinton in his role as U.N. Special Envoy to Haiti, he’s worked for other leaders from around the globe. “I am not the candidate that the blan is sending back to Haiti. I am the candidate that Haiti strategically put inside the blan to better understand the blan and to come back and help Haiti.”
Even still, some question how effective Conille will be and his ability to be autonomous in the job.
“If Martelly is serious about succeeding, then he will have to respect the constitution and allow Conille to run the government with efficiency and transparency while abiding by the rule of law," said Patrick Sylvain, a Haiti expert at Brown University in Rhode Island. “If Conille is there to serve the interests of the West, or small local and international interests instead of that of the country Haiti, he will fail miserably."
Conille argues otherwise, but is accustomed to the criticism.
Some have questioned his lack of political experience, while others have raised suspicion about his political pedigree. He supported a group of Haitian leaders and professionals who opposed former President Jean-Bertrand Aristide’s rule, but said he did not support his ouster. His father, Dr. Serge Conille, was an influential minister in the Duvalier regime and as a medical student in the 1960s was a close friend of Roger Lafontant, the head of the feared Tonton Macoute secret police. They are often credited with helping dictator Francois “Papa Doc” Duvalier consolidate power by breaking up anti-Duvalier university students strikes.
Conille dismisses critics who claim his rise signals a return to Duvalierism. A protégé of U.S. economist Jeffrey Sachs, his political outlook is influenced by many, he said, including Bazin and Rwandan President Paul Kagame, who has transformed his country after the genocide.
“I want to sell a vision,’’ like Kagame, he said. “From a development standpoint, at the end of the day, no matter where you stand, we all agree that the emergency is getting children to school, stopping under 5 mortality, stopping women from dying from pregnancy-related causes, increasing the number of people who live off more than two bucks a day.”
And as he prepares for the next battle before assuming office — he must now form a government and present parliament with his plan for the country — Conille said he’s not interested in bringing “a whole bunch of pre-set solutions to problems,’’ or stacking his government with a bunch of technocrats. He wants honest and competent leaders.
“The reality is there is no secret in how you put children to school,’’ he said. “We know how to do it. There is no secret in how you create jobs, but some of the other countries have been able to get this common project and get everybody to get excited about it. I want to get everybody excited about what Haiti could be.”
http://www.miamiherald.com/2011/10/05/2440614_p2/haitis-new-pm-wants-to-inspire.html

Haiti’s amputee athletes to demonstrate skills, courage in Stamford

By Knights of Columbus A Haitian amputee soccer team, many of whose players lost limbs in the horrific January 2010 earthquake in Port-au-Prince, will bring its game to Stamford in a demonstration match with players from Trinity Catholic High School at 2 p.m. October 20. The public is invited to the event.
Guests at the scrimmage will include Stamford Mayor Michael Pavia, Most. Reverend William E. Lori, Bishop of the Bridgeport Diocese, and Trinity Catholic Principal Tony Pavia.
The “Haitian Inspiration Tour” is also bringing amputee soccer clinics to wounded American soldiers who have lost limbs in the conflicts in Afghanistan and Iraq throughout mid-October.
Members of Team Zaryen, the Haitian soccer team cosponsored by Project Medishare and the Knights of Columbus, will visit the Washington, D.C. and New York City areas from October 14 through October 21. In Washington, they will conduct clinics and training sessions at both Walter Reed National Military Medical Center in Bethesda, Md. and at a DC United practice field at RFK Stadium in Washington. DC United, Washington’s major league professional soccer team, agreed to host several of the Haitian team’s clinics and demonstration matches.
Tens of thousands of people died in the 2010 earthquake in Haiti, and the American military quickly stepped in to provide emergency relief and provide security when the local government’s ability to provide basic services collapsed. Project Medishare, based at the University of Miami’s medical school, immediately set up a large field hospital near the Port-au-Prince airport and provided around-the-clock emergency medical care for months after the quake. In the aftermath of the quake, the Knights of Columbus joined with Project Medishare to provide prosthetic limbs for every Haitian child who suffered an amputation in the disaster, and the Knights funded construction of a modern prosthetics and orthotics facility at Project Medishare’s Hospital in downtown Port-au-Prince. There, hundreds of children and adult amputees have been provided with prosthetic limbs over the past 18 months.
Team Zaryen was formed after the 2010 earthquake, to help amputees rebuild their lives and to help remove the negative stigma associated with being an amputee in Haitian society. During October, they will share lessons they’ve learned, and their enthusiasm for amputee soccer, with American soldiers who face similar challenges following combat injuries, as well as with the students of Trinity Catholic and the people of Fairfield County.
The Haitian team will scrimmage in Washington with team members from the American Amputee Soccer Association, founded in 1997, which fields teams that compete under the umbrella of the World Amputee Football (Soccer) Federation.
The team will also visit New York City and Stamford. Members of the team believe their example will prove to the young people of Haiti that despite any handicap, there are no limits to what an individual, a team, or a nation can achieve.
Team Zaryen is one of many positive outcomes of the “Healing Haiti’s Children” program co-sponsored by the Knights of Columbus, who have committed more than $1 million to the project, and Project Medishare, which provides the most extensive medical and rehabilitation services for amputees in Haiti. The program provides both prosthetic limbs and a two year course of physical therapy to children who lost a limb in the Haitian earthquake. In addition to helping the children of Haiti, the program has outfitted every athlete on Team Zaryen with prosthetics and a course of therapy and has funded their U.S. tour.
http://www.connecticutplus.com/cplus/information/news/Sports/Haiti-s-amputee-athletes-to-demonstrate-skills-courage-in-Stamford1476614766.shtml