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lundi 27 septembre 2010

Haïti: la campagne électorale est lancée

Clarens Renois,Agence France-Presse,Port-au-Prince

Les Haïtiens, encore embourbés dans les décombres
du séisme du 12 janvier dernier, pourront-ils se concentrer
sur la campagne électorale?
Photo: AP
La campagne électorale pour les élections législatives et présidentielle prévues le 28 novembre s'ouvre ce lundi en Haïti, où le niveau de participation et d'éventuels problèmes de sécurité constituent des sujets d'incertitude.
4,5 millions d'électeurs, dont de nombreux sinistrés vivant dans des camps de personnes déplacées, sont appelés à élire leurs nouveaux dirigeants.
«Je souhaite que cette élection ne prenne pas l'allure d'une bataille, dans une campagne agressive où on cherche à détruire le compétiteur au lieu de faire valoir les idées», a lancé dimanche le président René Préval, craignant des problèmes de sécurité au cours de la campagne de deux mois et des irrégularités lors du scrutin.
Après deux mandats de cinq ans sans interruption, un record dans un pays marqué par l'instabilité politique, René Préval ne peut pas se présenter dans la course à la présidence du pays le plus pauvre du continent américain, qui peine à se relever de la catastrophe humanitaire consécutive au séisme du 12 janvier.
«Nous avons suffisamment de candidats pour les élections, 850 pour 99 postes à la chambre, 95 pour 11 sièges au Sénat et 19 pour la présidentielle», énumère l'actuel homme fort d'Haïti. «Ce que je crains c'est la faible participation de l'électorat et des problèmes de sécurité».
En visite officielle en Haïti, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a insisté sur la nécessité des élections et sur une forte participation pour permettre à la communauté internationale de travailler avec des dirigeants légitimes.
M. Préval a évoqué «la désaffection de l'électorat vis-à-vis du monde politique, le déplacement des personnes après le séisme» et le fait que «beaucoup de gens qui souffrent n'ont peut-être pas comme premier souci d'aller voter aux élections».
Dans les milliers de camps où sont massés plus de 1,3 million de personnes, on se bouscule parfois pour retirer la carte d'électeur. Mais les Haïtiens sont indécis.
«Nous n'avons pas encore de candidat dans cette élection, nous ne voyons pas pour qui mettre un bulletin», dit Elvire, responsable d'un comité de gestion dans un camp de déplacés.
La décision de certains partis d'opposition de boycotter les élections et le manque de crédit du conseil électoral provisoire (CEP), soupçonné d'être inféodé au pouvoir, constituent des sujets de préoccupation pour la communauté internationale.
Récemment, un groupe d'organisations de la société civile haïtienne a écrit au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, lui demandant d'user de son influence pour faire reporter les élections qui, selon elles, «pourraient provoquer de nouvelles crises politiques» dans le pays.
Mais pour la communauté internationale, près de neuf mois après le séisme, les élections sont techniquement possibles. L'Organisation des États américains (OEA) et les pays de la Caricom, le marché commun de la région caraïbe, ont prévu de déployer la plus grosse mission d'observation électorale dans le pays.
Les pays donateurs ont financé à plus de 90% le budget de 29 millions de dollars des élections qu'ils souhaitent «démocratiques et transparentes», a répété Bernard Kouchner.
«J'ai demandé à l'ancien premier ministre (français) Lionel Jospin de voir comment dépêcher des formateurs pour les membres des bureaux de vote», a déclaré le président René Préval, qui craint aussi des problèmes de sécurité le jour du vote. «Notre police est en nombre insuffisant, moins de 10.000 pour tout le pays de huit millions d'habitants, et les forces de l'ONU qui peuvent nous aider ne parlent ni créole, ni français».
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201009/27/01-4326911-haiti-la-campagne-electorale-est-lancee.php

Dernier tour de piste pour Michaëlle Jean

Publié le 27 septembre 2010 à 07h57
La Presse Canadienne, Ottawa
Michaëlle Jean entame sa dernière semaine à titre de gouverneure générale du Canada.
La fin du règne de Michaëlle Jean sera marquée par un 
salut militaire, un événement qui se déroulera au parlement, 
ainsi que par une cérémonie de plantation d'arbre à Rideau Hall.
Photo: Fred Chartrand,
Son héritage appartient désormais à l'histoire. Son règne aura notamment été marqué par sa décision d'accorder au premier ministre Stephen Harper la prorogation du parlement, ce qui lui a permis de sauver son gouvernement à la fin de l'année 2008.
Peu de figures publiques peuvent se targuer d'avoir eu une aussi grande visibilité que Mme Jean à titre de représentante du Canada.
Le bureau de la gouverneure générale estime que depuis le tremblement de terre en Haïti, en janvier 2010, Michaëlle Jean a reçu au moins 166 demandes d'entrevue, notamment de CNN, de la BBC et d'Al-Jazira.
Elle a également charmé les chefs d'État du G8 et de nombreux autres pays.
Le président du Ghana a notamment déclaré, lors d'un un dîner officiel, que son pays était tombé amoureux de Michaëlle Jean.
Des éditorialistes de France et d'Afrique l'ont même comparée à Nelson Mandela, Lady Diana, Pele et Mohammed Ali.
La fin de son règne sera marquée par un salut militaire, un événement qui se déroulera au parlement, ainsi que par une cérémonie de plantation d'arbre à Rideau Hall.
Jeudi, elle deviendra l'envoyée spéciale des Nations unies en Haïti, sa mère-patrie récemment ravagée par un tremblement de terre.
Celui qui la remplacera, David Johnston, est un fonctionnaire et un universitaire réputé.
La cérémonie d'installation de ce 28e gouverneur général du Canada aura lieu vendredi.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201009/27/01-4326892-dernier-tour-de-piste-pour-michaelle-jean.php

Wyclef Jean hospitalisé pour épuisement

Publié le 27 septembre 2010
Associated Press, New York
Une représentante de Wyclef Jean a annoncé que le chanteur hip-hop avait été hospitalisé dans un établissement gardé secret.
Le chanteur de 37 ans est entré à l'hôpital au cours du week-end. Sa représentante, Marian Salzman, a précisé qu'il «souffre du stress et de l'épuisement causés par les huit semaines difficiles qu'il vient de connaître».
Wyclef Jean avait annoncé en août qu'il se présentait à la présidence d'Haïti, mais il a retiré formellement sa candidature la semaine dernière. Aucune raison officielle n'a été donnée pour expliquer l'exclusion de Jean, mais les rumeurs veulent que le chanteur ne répondait pas aux critères d'éligibilité, notamment parce qu'il n'habite pas Haïti.
Le chanteur est né en banlieue de la capitale d'Haïti, Port-au-Prince. Il a grandi à New York et habite au New Jersey.
Sa représentante a expliqué qu'il allait sortir de l'hôpital cette semaine.
Wyclef Jean prévoit également lancer un nouvel album.

Ouverture officielle de la campagne électorale

Faut-il s’en réjouir ? Faut-il s’en inquiéter ? Lundi 27 septembre 2010, Radio Kiskeya
Les partis, plateformes et candidats vont-ils vraiment proposer des programmes ? Est-ce vraiment le temps des grands débats qui s’ouvre ? Va-t-on être épatée par de grandes idées ? La vision salvatrice pour Haïti va-t-elle enfin être dévoilée ? Est-ce venu le moment de montrer que le « blanc » n’a point le monopole de la pensée ? Va-t-on dépasser le stade du verbiage creux, du discours trompeur et mystificateur, du « mutisme militant », le fait d’être muet en campagne électorale étant devenu depuis 2006 une variante inattendue de l’action politique, avec la victoire sans grand discours de René Préval cette année là.
Si ce n’est rien de tout cela, ne faut-il pas se demander si la campagne qui s’ouvre ce 27 septembre inaugure autre chose que le temps du discours articulé. Serait-ce, par exemple, celui du déploiement des grands moyens médiatiques ? La campagne, telle qu’elle se pratique traditionnellement chez nous, ne risque-t-elle pas de se limiter à la capacité ou non des uns et des autres à ériger des billboards géants, impressionnants, exhibant des visages au canon hollywoodien, apparemment sympathiques ? Ne risque-t-elle pas d’être réduite à la distribution anarchique de photos, slogans et graffitis ?
Y a-t-il également lieu de craindre le retour de la traditionnelle époque des foules ivres de tafia menées comme du bétail, au rythme des tambours et des vaccines, par des « chefs boukman » grassement rémunérés ? Le temps du vaste et grand trafic de cartes électorales ?
La campagne ne risque-t-elle pas de se limiter, pour les uns et pour les autres, à la capacité de pouvoir simplement faire voir devant soi ou après soi le maximum de gens possible, qu’ils soient électeurs ou non, qu’ils disposent ou non de la Carte d’Identification Nationale tenant lieu de carte électorale ? L’objectif étant tout simplement de faire voir qu’on a du monde avec soi et qu’on va gagner, qu’on doit gagner.
L’aspect cocasse d’une telle réalité est que, bien souvent, les têtes que l’on voit dans tel rassemblement politique sont souvent les mêmes que l’on rencontre dans d’autres. Car, aujourd’hui, beaucoup plus qu’hier, autant les votes que la participation à des « meetings » électoraux se négocient. On n’est pas motivé idéologiquement. On fait des « deals ». Pour de l’argent , comme pour de la nourriture. Car, après tout, se dit-on, le candidat une fois élu ne règlera que ses propres affaires, alors, nous autres, pourquoi accepterions-nous d’être toujours le dindon de la farce ? La paupérisation accélérée des masses et le développement subséquent des bidonvilles et du lumpen prolétariat y sont pour quelque chose. Et c’est ce beau monde qui constitue la clientèle politique des partis et des candidats. Cela explique que la politique soit devenue si compliquée et qu’il faille disposer de plus en plus d’argent pour en faire. Car, le lumpen cela se paie. Et, avec le lumpen, plus de l’argent, et beaucoup d’argent, surtout s’il provient de fructueux et malodorants négoces, on peut faire de n’importe qui un roi, on peut conduire le pays n’importe où, même le précipiter dans un gouffre encore plus profond que celui dans lequel il se trouve déjà. Et cela peut être d’autant plus aisé si, dans la défense de ses propres intérêts, la « communauté internationale » se montre naïve, complaisante ou complice par rapport à toute éventuelle entreprise de ce genre.
Dans le cas de notre pays, ce qui est encore triste à constater c’est que le lumpen dont nous parlons ne se cantonne plus que dans les quartiers et les strates où, naturellement, on savait le repérer. Le phénomène a pris des proportions gigantesques, atteignant des couches des classes moyennes avancées, depuis les effets néfastes de l’embargo de 1991 jusqu’à la situation catastrophique post-séisme. Que de cadres, d’intellectuels, d’étudiants sont aujourd’hui des éléments du lumpen qui s’ignorent !
Il faut reconnaitre que la faillite des partis politiques et le faible niveau d’organisation de la société civile constituent des facteurs non négligeables de cette « cocoratisation » de l’univers politique. Plus de 40 ans maintenant de populisme duvaliéro-lavalassien en est la cause fondamentale.
Alors, la campagne électorale s’ouvre officiellement ce lundi 27 septembre. Revient plus que jamais sur le tapis la question relative à l’implication citoyenne dans le débat politique. Se pose également celle du recours systématique à la violence lors des joutes électorales comme réponse au déficit de débats et d’argumentations idéologiques, doctrinales ou programmatiques.
Vu les affres de l’existence dans le contexte de l’après séisme, vu le taux élevé du chômage, vu l’analphabétisme récurrent, les citoyens des bidonvilles, ceux survivant sous les tentes, la paysannerie appauvrie par les dépossessions, la dégradation de l’environnement et les méfaits du néo-libéralisme, tous, pourront-ils écouter, analyser, apprécier et finalement choisir ? Le débat politique peut-il être démocratique quand le niveau des masses et, aujourd’hui, celui d’autres couches de la population, laissent autant à désirer. Le discours ne peut être, dans ces conditions, qu’à sens unique. Et, toujours dans ces conditions, à défaut d’une situation tout à fait inattendue créée par un candidat dont le charisme et les penchants populaires ou populistes étaient dissimulés, les plus malins et les mieux nantis s’imposeront, comme à l’accoutumée.
Mais, le clou de toutes ces interrogations en est une autre non moins pertinente : à quoi sert une campagne électorale si, comme on l’affirme dans l’opposition, les dés sont pipés, les jeux sont faits bien avant d’être lancés, l’appareil électoral est partial ? En pareil cas, il suffirait que les candidats soient tout simplement nommés. L’on gagnerait du temps et l’on économiserait de l’argent. Comme dans toute approche scientifique il convient de toujours prévoir une marge d’erreur, considérons la possibilité, fut-elle mince, que tout le monde se trompe sur le Conseil Electoral Provisoire et qu’il arrive à surprendre même ses patrons étrangers et haïtiens les plus apparents. Mais, là, on est sur un terrain vraiment fragile.
Alors, la campagne électorale s’ouvre officiellement ce lundi 27 septembre.
S’il faut faire semblant, s’il faut offrir le spectacle d’une démocratie à l’haïtienne qui se situerait à bonne distance du standard que s’imposent en la matière les occidentaux, alors, allons-y pour la campagne électorale.
Marvel DANDIN
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7084

La France et les Etats-Unis au chevet de l’HUEH, de la Faculté de Médecine et de l’Ecole Nationale des Infirmières

Pose de 1ère pierre d’une reconstruction dont le coût s’élève à 55 millions de dollars dimanche 26 septembre 2010,Radio Kiskeya
Le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, le chargé d’affaires des Etats Unis en Haïti, David Lindvall, le ministre de la santé publique et de la population, Alex Larsen et le directeur exécutif de l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti (HUEH), le Dr Alix Lassègue, ont posé de concert, samedi, la première pierre de la reconstruction de l’HUEH, de la Faculté de Médecine de l’Université d’Etat et de l’Ecole Nationale des Infirmières (ENIP).
Bernard Kouchner a renouvelé à l’occasion l’engagement pris par le président français Nicolas Sarkozy lors de sa visite en Haïti en février dernier, de contribuer à la remise sur pied de l’HUEH dont les installations ont été fortement affectées par le séisme du 12 janvier. Il a également mis l’accent sur l’intérêt de la France pour une meilleure formation en matière médicale dans un cadre plus approprié.
Le chargé d’affaires américain Lindvall a abondé dans le même sens, estimant de plus que l’HUEH doit jouer un rôle important dans l’avenir du pays par le soutien qu’il apportera à l’action du Ministère de la santé publique et de la population (MSPP).
Le titulaire du MSPP a pour sa part rappelé que les travaux de reconstruction du complexe hospitalier et de formation médicale coûteront 55 millions de dollars. Il a exhorté en ce sens la population, qui aura à bénéficier des services des nouvelles installations, à tenir compte de l’effort qui va être déployé tant par les autorités locales que par les gouvernements français et américain, en faisant bon usage desdites installations. « Toutes les conditions étant réunies pour la tenue des élections, il importe que la population fasse tout son possible en faveur de la stabilité afin que la reconstruction de l’HUEH puisse se faire », a ajouté le Dr Alex Larsen.
L’HUEH comptera plus de 500 lits après le début des travaux en mars 2011. Ils devraient s’achever dans trois ou quatre ans à partir de leur démarrage, informe le directeur exécutif de l’institution. Les travaux seront effectués de telle sorte que l’institution continue à fonctionner. Des installations préfabriquées devraient être disponibles pour faciliter le déroulement de la prochaine année académique à la Faculté de médecine et à l’ENIP, précise le Dr Alix Lassègue. [jmd/Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7082

Lescouflair rejette les accusations de viol homosexuel

Le ministre haïtien de la jeunesse et des sports, Evans Lescouflair, a nié avoir violé un homme de 35 ans au début de cette année en son domicile. Je tiens à récuser ces allégations a martelé M. Lescouflair faisant référence aux déclarations de M. Willio Dor diffusées dans les medias ces derniers jours. M. Dor avait soutenu que le ministre des sports l'avait sodomisé en le menaçant avec son arme à feu. La victime révèle que les démarches auprès des organisations de défense des droits humains n'avaient pas abouti en raison du violent séisme du 12 janvier. L'affaire a refait surface ces dernières semaines après que M. Dor, ex employé du CEDAJ une ONG dirigée par M. Lescouflair, eut déposée une plainte par devant le commissaire du gouvernement.
Lors d'une rencontre avec la presse au centre de la Croix-des-Bouquets, M. Lescouflair n'a pas voulu répondre aux questions des journalistes arguant qu'il revient à ses avocats de consulter le dossier d'accusation. Le ministre s'est dit prêt à répondre aux questions du chef du Parquet lequel avait sollicité depuis un mois une autorisation du chef de l'Etat. Cette démarche est prévue par la législation haïtienne.
Dans tous les cas de figure, M. Lescouflair qui s'est dit prêt à démissionner afin de favoriser la poursuite de l'enquête. « Il s'agit avant tout d'une affaire juridique», a t-il expliqué.
Toutefois le ministre des sports dénonce l'instrumentalisation de cette affaire par des sénateurs de l'opposition. Il a également lancé des flèches en direction de la presse qui a fait selon lui "un matraquage médiatique".
Les dénégations d'Evans Lescouflair contraste avec les accusations de Willio Dor qui, dans une interview accordée à Nancy Roc, avait relaté avec précision les différentes étapes de son agression. Il avait également révélé qu'un adolescent avait été également victime d'agressions sexuelles de la part du ministre de la jeunesse et des sport.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18282

Kouchner renforce la coopération franco-haïtienne

Le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, a signé 3 conventions et donné le coup d'envoi de plusieurs projets financés par son pays au cours de sa visite à Port-au-Prince. Avant d'être reçu en audience par le président Préval, le chef de la diplomatie française avait inauguré hier dimanche une nouvelle maison culturelle française en Haïti. 24 heures plus tôt il avait posé la première pierre de la reconstruction de l'hôpital de l'Université d'Etat d'Haïti (UEH), cofinancé par la France et les États-Unis.
Bernard Kouchner avait également paraphé avec le ministre haïtien des finances, Ronald Beaudin, trois conventions visant au renforcement de la coopération entre les deux pays. La première convention accorde un appui budgétaire de 10 millions d'euros dédié au paiement des fonctionnaires. Les deux autres conventions portent sur une aide alimentaire de 1,4 millions d'euros et un support de 1 million d'euros pour la réorganisation du système cadastral et la sécurisation foncière.
Le ministre Beaudin s'est réjoui de l'assistance française qui permettra " de terminer l'année dans des conditions raisonnables".
"C'est promesse tenue. Comment ne pas tenir ses promesses après des événements aussi catastrophiques que ceux que nos amis haïtiens ont vécus", a répondu M. Bernard Kouchner qui a assuré le gouvernement haïtien d'une autre tranche de 20 millions d'euros d'aide budgétaire pour 2011.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18280

Les déplacés sont les principales victimes de la tornade

5 morts et 39 blessés ont été recensés par les autorités haïtiennes après la tornade qui a frappé plusieurs villes de la région métropolitaine le vendredi 23 septembre. Le Système National de Gestion des Risques et Désastres a indiqué que plus de 7 000 tentes dans 160 camps d'hébergement ont été détruits par les bourrasques de vents qui ont surpris les Port-au-Princiens. De nombreux déplacés sont maintenant dépourvus des faibles structures de bois et de bâches qui leur servaient d'abri depuis le 12 janvier.
Le calvaire des haïtiens n'est pas terminé puisque le Centre National de Météorologie annonce de nouvelles averses pour aujourd'hui, mardi et vendredi.
En raison du grand nombre de personnes en situation vulnérables les responsables de plusieurs institutions dont la Croix-rouge haïtienne se préparent à toute éventualité. Le directeur exécutif de la Croix-rouge, Guyto Jean Pierre, révèle que 5 à 6 ambulances sont disponibles.
Au cours des dernières heures la Direction de la Protection Civile (DPC) a distribué plus de 8 000 kits hygiéniques et des couvertures aux nouvelles victimes. Les autorités estiment qu'il faudra construire 5 000 abris pour reloger les sinistrés.
Entre temps des équipes du Ministère des Travaux Publics et de la Mairie de Port-au-Prince continuent à libérer les différentes artères de la capitale. Le courant électrique a été rétabli dans certains quartiers de la capitale dans l'après midi du samedi 25 septembre.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18279

Haïti: début des élections et incertitudes

AFP, 27/09/2010 La campagne électorale pour les élections législatives et présidentielle prévues le 28 novembre s'ouvre aujourd'hui en Haïti, où le niveau de participation et d'éventuels problèmes de sécurité constituent des sujets d'incertitude.
4,5 millions d'électeurs, dont de nombreux sinistrés vivant dans des camps de personnes déplacées, sont appelés à élire leurs nouveaux dirigeants.
"Je souhaite que cette élection ne prenne pas l'allure d'une bataille, dans une campagne agressive où on cherche à détruire le compétiteur au lieu de faire valoir les idées", a lancé hier le président René Préval, craignant des problèmes de sécurité au cours de la campagne de deux mois et des irrégularités lors du scrutin.
Après deux mandats de cinq ans sans interruption, un record dans un pays marqué par l'instabilité politique, René Préval ne peut pas se présenter dans la course à la présidence du pays le plus pauvre du continent américain, qui peine à se relever de la catastrophe humanitaire consécutive au séisme du 12 janvier.
"Nous avons suffisamment de candidats pour les élections, 850 pour 99 postes à la chambre, 95 pour 11 sièges au Sénat et 19 pour la présidentielle", énumère l'actuel homme fort d'Haïti. "Ce que je crains c'est la faible participation de l'électorat et des problèmes de sécurité".
En visite officielle en Haïti, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a insisté sur la nécessité des élections et sur une forte participation pour permettre à la communauté internationale de travailler avec des dirigeants légitimes.
M. Préval a évoqué "la désaffection de l'électorat vis-à-vis du monde politique, le déplacement des personnes après le séisme" et le fait que "beaucoup de gens qui souffrent n'ont peut-être pas comme premier souci d'aller voter aux élections".
Dans les milliers de camps où sont massés plus de 1,3 million de personnes, on se bouscule parfois pour retirer la carte d'électeur. Mais les Haïtiens sont indécis.
"Nous n'avons pas encore de candidat dans cette élection, nous ne voyons pas pour qui mettre un bulletin", dit Elvire, responsable d'un comité de gestion dans un camp de déplacés.
La décision de certains partis d'opposition de boycotter les élections et le manque de crédit du conseil électoral provisoire (CEP), soupçonné d'être inféodé au pouvoir, constituent des sujets de préoccupation pour la communauté internationale.
Récemment, un groupe d'organisations de la société civile haïtienne a écrit au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, lui demandant d'user de son influence pour faire reporter les élections qui, selon elles, "pourraient provoquer de nouvelles crises politiques" dans le pays.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/27/97001-20100927FILWWW00373-haiti-debut-des-elections-et-incertitudes.php

Dominican, Haitian killed in race-fueled dispute

BY EZEQUIEL ABIU LOPEZ, ASSOCIATED PRESS WRITER SANTO DOMINGO, Dominican Republic -- A Dominican foreman fatally shot a Haitian worker during an argument over pay, touching off racial clashes Sunday at a construction site that killed a Dominican worker and injured another, police said.
The flare-up happened near the beach resorts of Bavaro-Punta Cana, an area in the east of the Dominican Republic that is popular with foreign tourists.
According to a police statement, Haitians working on the residential project were demanding unpaid wages Saturday when the foreman, whose identity was not released, drew a pistol and fired, killing 32-year-old Issac Louis.
The next day, Haitian workers attacked their Dominican supervisors with rocks and wooden poles, beating 34-year-old Maximiliano Hierro to death and wounding 36-year-old William Leonel de la Cruz, police said.
Police said they were searching for both the foreman and the Haitian workers accused in Sunday's attack while stepping up patrols in the area to guard against further violence.
Construction, agriculture and other industries in the Spanish-speaking Dominican Republic depend on the labor of Haitian migrants who often cross the border illegally. The darker-skinned, French Creole-speaking Haitians are resented by many Dominicans, leading to discrimination, mass deportations and even lynchings.
Accusations that a Haitian killed a Dominican woman in 2005 provoked widespread home burnings and the deportation of 3,000 people. Last year, the beheading of a Haitian purportedly in retaliation for the murder of a Dominican man set off rock-throwing and vandalism at the Dominican Embassy and consulate in Haiti's capital, Port-au-Prince.
Read more: http://www.miamiherald.com/2010/09/26/1843894/dominican-haitian-killed-in-race.html#ixzz10jI9i9bD
http://www.miamiherald.com/2010/09/26/1843894/dominican-haitian-killed-in-race.html

Fields of grass, soup kitchens at risk in Haiti

BY JONATHAN M. KATZ ASSOCIATED PRESS WRITER
PORT-AU-PRINCE, Haiti -- On the edge of a ruined city of concrete and tin, fallen walls reveal what for years was a hidden refuge: a field of well-trimmed grass.
This patch of green, hand cut with machetes, is one of two owned by the nonprofit Haitian sports academy L'Athletique D'Haiti. For nearly 16 years before the Jan. 12 earthquake, the organization used its nearly 40 acres to provide free training, education, meals and medical care. Now add housing to the list: it has 2,000 homeless families on its fields under blue tents and ragged tarps.
The soccer pitches and running tracks in the destitute Cite Soleil slum are a physical embodiment of the grassroots aid experts say is needed in Haiti - an example of Haitians helping themselves. Yet despite the billions donated to Haiti after the disaster, L'Athletique and many other small groups are scrambling to stay afloat amid crushing demand. Less than 15 percent of the $4.7 billion pledged for 2010-11 at the U.N. donors conference in March has been disbursed, along with some debt relief, and donors tend to prefer large, known groups to small community ones.
"I'll tell you, at one point in time I thought to myself, 'This is it. We're done,'" said L'Athletique director Robert Duval, as boys dribbled white soccer balls in the late summer sun. "I was thinking the country was done."
Community groups that provide help to overlooked or rural neighborhoods say foreign governments and international donors have failed to support them.
"The large charities have a lot of money in their bank accounts that's not getting spent in Haiti," said Melinda Miles of the Haiti Response Coalition, a consortium of local groups that banded together after the quake. "To be honest with their donors, and really be accountable to the Haitians whose names they used to raise the money, they need to put it into Haitian-led plans."
Miles' group, KONPAY, provides environmental and food support to the quake-ravaged southeast through tree planting, seed distribution and other programs. The group quickly spent the modest donations it received for immediate earthquake relief, and is now struggling to fund its $200,000-a-year budget, she said.
Others are in worse shape. Deeper into Cite Soleil, a group called the Movement of Action for Development has been providing food and art workshops for 400 children and adult women since 2004, but the nonprofit recognized by the Haitian government has never been able to get international funding. Unable to cope with demand, it shut down its food kitchen in the chronically malnourished district.
"I looked for funds everywhere in the international community and local government and nobody responded to help me," said its founder, Dolcine Marie Josette.
Through July, the American Red Cross had spent a third of the $480 million it raised for Haiti after the quake. Country spokeswoman Julie Sell said that pace is a result of careful auditing and an effort not to dump money blindly on unproven projects. The organization supports some Haiti-based organizations, such as the nationwide microfinance bank Fonkoze, but avoids those it deems unviable.
"They may be doing fantastic work but sometimes it's not something that's sustainable," she said.
Duval says his group's small scale helps it quickly sort through problems. While the government and major nonprofits struggle to clear rubble across the capital, Duval paid people to dump 20 cubic yards of debris on one of his soccer fields to help improve drainage.
More importantly, L'Athletique has helped thousands of children like 13-year-old Esther Frederique. The tall girl with braids learned to sprint and race in the grassy field, her shelter from the violence of the surrounding slum.
The quake hit late on a Tuesday afternoon. The shockwave blasted through the field where Esther and friends were training, throwing them to the ground. For days, the capital was a mess of dust clouds, bodies and chaos.
But within days many children began returning to the field, looking for friends and mentors. Their families soon followed.
"I wanted to be closer to where Esther trains," said her mother, Thenante Sylvain, holding her youngest baby outside the nest of plastic sheeting where the family of seven lives. "Besides, we had nowhere else to go."
Duval, who was in Washington, raced back and threw himself into getting the organization running again. Within a month, classes resumed.
Thanks in large part to Duval's fluent English and media savvy, an influx of foreign volunteers and money kept L'Athletique's $30,000-a-year program running. Its renown helped too: Its alumni fill Haiti's national soccer league and do well in youth tournaments around the world.
But its future is uncertain. Walls that once kept out bandits are gone. A volunteer died in the quake; at least 11 more in a bus crash on cracked highways a few months later. Its students, many of whom have lost parents or friends, are deeply traumatized, their families struggling more than ever just to eat.
And Duval says post-quake land speculators are trying to force the program off the property to make way for reconstruction projects.
As is often the case in Haiti, there are competing claims for the property on which L'Athletique has operated for nearly two decades. Duval, once a human rights activist imprisoned by the ex-dictator Jean-Claude Duvalier, has refused to move. In July, he was detained under a court order from the competing landowner by a judge and police firing shotguns in the air. But he was released within an hour, as families of his students protested outside the justice of the peace, and no charges have been leveled since.
For Esther and her friends, L'Athletique is a lifeline. Each day she walks the short distance from the family tent to running practice, winding around pools of standing water in flip flops, shorts and her training shirt. She carries a change of clothes in a little black purse, and practices starting, pacing and racing techniques all in bare feet.
Students are required to be in school to participate in the program, so for those who cannot afford Haiti's expensive and mostly private institutions, it provides classes for free. She also gets what is often her only meal of the day.
Esther and her friends were on the field when the police came. She said the incident made her parents eager to find a permanent home, but she'll keep coming back to train. "We like it here," she said.
Associated Press writer Evens Sanon contributed to this story.
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Le rideau tombe sur le règne de Michaëlle Jean

Publié le 27 septembre 2010.
Nommée en septembre 2005, la gouverneure générale quitte ses fonctions aujourd'hui
Marie Vastel, La Presse Canadienne, Le Soleil.
Au terme d'un règne de cinq ans qui aura été fort mouvementé, Michaëlle Jean quittera aujourd'hui son poste de gouverneure générale en ayant marqué la fonction qui jusqu'ici s'avérait surtout protocolaire.
Michaëlle Jean quittera aujourd'hui son poste de gouverneure
générale. L'ancienne journaliste aura marqué la fonction qui,
jusqu'ici, s'avérait surtout protocolaire.
LA PRESSE CANADIENNE
Nommée par l'ancien premier ministre libéral Paul Martin en 2005, elle aura vu sa candidature au prestigieux titre de représentante de la reine contestée dès les premières rumeurs.
Avant même sa nomination officielle, Michaëlle Jean avait été accusée par des souverainistes d'avoir partagé leur idéologie. Confrontés à la controverse, Mme Jean et son mari s'étaient résignés, en août 2005, à diffuser un communiqué confirmant leur allégeance pleine et entière au Canada.
Même Paul Martin était venu à sa défense, en lui réitérant son « appui inébranlable ».

La prorogation de 2008
Michaëlle Jean a donc pu accéder au siège de gouverneure générale en septembre 2005, mais c'était sans savoir que trois ans plus tard elle aurait à décider, à elle seule, du sort du gouvernement - et à prendre une décision qui créa un précédant dans l'histoire canadienne.
Rappelée d'urgence au pays pour trancher l'impasse qui opposait le gouvernement conservateur de Stephen Harper à une coalition nouvellement formée par l'opposition, la gouverneure générale décida, au terme de quelques heures de pourparlers avec le premier ministre, de faire du jamais vu : Michaëlle Jean permettrait à M. Harper de suspendre les travaux du Parlement pendant quelques semaines.
Plutôt que de plonger le pays dans une deuxième élection en quelques semaines - ou de livrer le pouvoir à cette inhabituelle coalition -, Mme Jean avait accordé une prorogation à Stephen Harper.
Privilège qu'elle a de nouveau concédé un an plus tard, presque jour pour jour. Plaidant que le Parlement ne fonctionnait plus en raison des querelles avec l'opposition, M. Harper avait réclamé - et obtenu - une deuxième prorogation fin décembre 2009.

Un style unique
Mais outre ces revirements politiques, le règne de Michaëlle Jean au titre de gouverneure générale a également été marqué par sa personnalité et son style bien unique.
Si la fonction pouvait appeler à une certaine retenue, Mme Jean, elle, ne s'en est pas formalisée.
Sa spontanéité l'a d'ailleurs mise dans l'embarras au printemps suivant, lorsqu'elle a été filmée dans le Grand Nord canadien, mangeant un morceau de coeur de phoque cru. Les images de Mme Jean qui essuie ses doigts pleins de sang sur un mouchoir ont fait le tour du monde et ont été vivement dénoncées par les opposants à la chasse au phoque, qu'elle tentait justement de faire taire avec son geste.
Et si le rôle d'un gouverneur général se résume, selon la description de tâches, à représenter le pays à l'étranger et à accueillir les chefs d'État en visite au Canada, Michaëlle Jean, elle, n'en est pas restée là. Ses voyages en Afrique et dans son pays d'origine, Haïti, ont donné lieu à des moments forts en émotion.
Michaëlle Jean quittera Rideau Hall aujourd'hui et poursuivra sa carrière comme envoyée spéciale pour l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), pour le pays qui l'a vue naître.
http://www.cyberpresse.ca/le-droit/actualites/actualites-nationales/201009/26/01-4326841-le-rideau-tombe-sur-le-regne-de-michaelle-jean.php

Commémoration des policiers morts en devoir à Ottawa

La Presse Canadienne, Ottawa. Publié le 26 septembre 2010
Le ministre de la Sécurité publique Vic Toews (à droite)
était sur place afin de représenter les conservateurs.
PHOTO: LE DROIT
Des membres de la grande famille policière ont marché par milliers sur la Colline du Parlement, dimanche, en compagnie des proches des sept policiers canadiens qui ont perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions au cours de la dernière année.
Des centaines d'entre eux sont arrivés en motocyclette, arborant des insignes associés à la ville de London et à la région de Peel, dans le sud de l'Ontario. Une poignée de gendarmes se déplaçaient à cheval, mais la majorité des quelques 5000 policiers qui sont venus rendre hommage à leurs confrères tombés en service ont foulé de leurs pieds la Colline du Parlement, observés par des curieux qui les photographiaient.
«Ma famille comprend bien ce que les policiers doivent sacrifier pour nous aider, et nous voulons les appuyer», a indiqué Sherry Jones, une femme d'Ottawa dont le beau-frère travaille pour la GRC.
Les couvre-chefs de chacun des officiers décédés ont été alignés sur l'une des marches de l'escalier menant à la Tour de la Paix. Les drapeaux de la capitale fédérale étaient tous en berne pour l'occasion.
Deux des policiers morts en service, le surintendant principal Douglas Coates et le sergent Mark Gallagher, ont été tués dans le tremblement de terre qui a dévasté Haïti en janvier dernier. Ils étaient à l'emploi de la GRC.
Deux autres étaient de jeunes femmes dans la vingtaine, soit Mélanie Roy, de la police de Lévis, et la gendarme Chelsey Robinson. Trois autres avaient vu le jour à l'étranger: James Ochakovsky du Peel Regional Police , Vu Pham de la police provinciale de l'Ontario et Eric Czapnik, de la police d'Ottawa. Ces deux derniers ont été assassinés.
Plusieurs politiciens étaient présents afin de participer à la commémoration annuelle.
«Chelsey aurait été très fière. Elle adorait servir en uniforme. L'appui des policiers et leur participation à cet événement sont incroyables», a confié aux journalistes Metka Robinson, une cousine de la jeune gendarme Chelsey Robinson, originaire de l'Alberta.
Le ministre canadien de la Sécurité publique, Vic Toews, le leader du gouvernement en Chambre, John Baird, ainsi que la députée ontarienne Lois Brown étaient sur place afin de représenter les conservateurs.
Le député libéral Anthony Rota et le néo-démocrate Glenn Thibeault, tous deux attaqués par les conservateurs en raison de leur prise de position en faveur du registre des armes à feu, étaient aussi présents.
Les noms des sept policiers ont été gravés dans le verre près d'un monument commémoratif qui comprend le nom de 771 agents de la paix morts en service.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201009/26/01-4326780-commemoration-des-policiers-morts-en-devoir-a-ottawa.php

Michèle Dionne: « Des photos qui parlent d'espoir et de vie »

Michèle Dionne, IMACOM, RENÉ MARQUIS
Publié le 26 septembre 2010
Gilles Fisette, La Tribune
(Sherbrooke) «Le message que la Croix-Rouge veut apporter sur le terrain aux populations dans le besoin, c'est de garder espoir. On est là pour les réconforter, les aider. Aussi, mes photos parlent-elles d'espoir et de vie et non pas de désespoir et de mort.»
Michèle Dionne a multiplié les missions sur le terrain avec la Croix-Rouge auprès de qui elle est impliquée depuis onze ans maintenant. Elle en a rapporté des milliers de photographies dont certaines font maintenant l'objet d'une publication.
Femme de premier ministre et grande bénévole, elle nous fait maintenant découvrir la photographe à travers Missions, un recueil de photographies dont le lancement se tiendra jeudi prochain. L'ouvrage est publié aux Éditions La Presse.
«Dès ma première mission à l'étranger pour la Croix-Rouge, j'ai tenu un journal, mais je ne prenais pas de photos. Tout comme, par la suite, au Honduras. Mais l'écriture n'est pas mon fort. J'ai pensé que je devrais prendre des photos, pour mieux me souvenir et pour témoigner mais aussi pour, plus tard, en faire un livre dont les profits seraient versés à la Croix-Rouge. J'ai toujours aimé la photographie. Mon père était d'ailleurs un très bon photographe. Et il nous filmait aussi en 16 mm. Alors, Jean (Charest), m'a acheté un Nikon qui m'accompagne désormais dans mes voyages à l'étranger», expliquait Mme Dionne, en entrevue, hier après-midi, dans les locaux de La Tribune.
Ainsi, Mme Dionne a croqué sur le vif des gens qu'elle a croisés sur le terrain. Elle a rapporté des images de l'Inde, dans une région dévastée par le tsunami de 2004; de Madagascar, où la malaria fait des ravages; de Chine, où un tremblement de terre a dévasté plusieurs régions; du Liberia où la guerre civile a vu se multiplier les enfants-soldats et les jeunes filles-chairs à soldats; d'Ukraine où l'accident de Tchernobyl fait encore des dommages; et d'Haïti où le récent tremblement de terre est encore tout frais dans la mémoire des gens d'ici.
http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/sherbrooke/201009/26/01-4326757-michele-dionne-des-photos-qui-parlent-despoir-et-de-vie-.php

Voyage au bout du monde pour Valérie Lévesque

Publié le 26 septembre 2010
La policière Valérie Lévesque est emballée
par sa mission en Haïti.

PHOTO FOURNIE PAR VALÉRIE LÉVESQUE
Karine Blanchard, La Voix de l'Est
(Cowansville) En mission en Haïti depuis sept mois, la policière Valérie Lévesque est emballée par son expérience. Déployée à Port-de-Paix, elle patrouille avec les agents haïtiens et participe au dévelop pement d'un programme de formation aux policiers pour aider les victimes d'agressions sexuelles.
« De voir ce peuple-là qui fonctionne avec les moyens du bord, je trouve ça fascinant », raconte la policière du poste de la Sûreté du Québec dans Brome-Missisquoi en vacances pour deux semaines au Québec.
La criminologue est arrivée en Haïti en février, peu de temps après le séisme, pour prendre part à la MINUSTAH (mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti). Durant un mois, à Port-au-Prince, elle a accueilli et formé les membres des contingents en provenance de partout dans le monde.
Durant son mandat, elle a eu le privilège de découvrir plusieurs nationalités. « J'ai vite été mise au parfum des énormes différences culturelles, explique-t-elle. Je me suis intéressée à ces personnes afin de mieux les connaître et je me suis fait plusieurs amis parmi eux. »
Pendant une semaine, elle a travaillé dans les camps de réfugiés. « L'immense pauvreté des campements cachait un fléau de violence conjugale et d'agressions sexuelles. Et la condition des enfants n'était pas à négliger », affirme la policière qui avait le mandat de promouvoir la dénonciation des diverses formes de violence.
http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201009/26/01-4326737-voyage-au-bout-du-monde-pour-valerie-levesque.php

Kouchner souhaite que les Haïtiens prennent plus de responsabilités

Publié le 25 septembre 2010
Agence France-Presse, Port-au-Prince
Je partage avec les Haïtiens la nécessité de prendre en charge
 leurs propres affaires. Plus vite la communauté internationale
s'en ira et mieux ce sera. Cela voudra dire que les Haïtiens ont
leurs responsabilités en main», a déclaré M. Kouchner.
PHOTO: AFP
Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, en visite officielle en Haïti, a souhaité dimanche que les Haïtiens prennent plus de responsabilités dans le reconstruction de leur pays ravagé par un violent tremblement de terre le 12 janvier.
«Je partage avec les Haïtiens la nécessité de prendre en charge leurs propres affaires. Plus vite la communauté internationale s'en ira et mieux ce sera. Cela voudra dire que les Haïtiens ont leurs responsabilités en main», a déclaré M. Kouchner lors d'une conférence de presse avant de quitter le pays.
Au cours de son séjour en Haïti le ministre français a posé samedi la première pierre de la reconstruction de l'hôpital universitaire d'Haïti, cofinancé par la France et les États-Unis.
Il a également signé trois conventions avec les autorités haïtiennes dont une aide budgétaire de 10 millions d'euros. La France accorde 20 millions au total en 2010 à Haïti pour permettre au gouvernement de payer les fonctionnaires.
Dimanche, M. Kouchner a inauguré une nouvelle maison culturelle française en Haïti avant d'être reçu en audience par le président Préval pour un entretien d'une heure qui s'est tenu dans un bâtiment situé dans la cour du palais présidentiel, détruit lors du séisme.
«Avec la France les relations sont très bonnes», a déclaré le chef de l'État haïtien, rappelant la visite en février du président Nicolas Sarkozy, la première d'un chef d'État français dans cette ancienne colonie.
M. Kouchner a reconnu des «liens sentimentaux entre la France et Haïti qui n'ont pas été suivis après l'indépendance de la première république noire», mais a refusé de parler du remboursement de la dette payée à la France par Haïti pour son indépendance.
«Nous n'allons pas refaire l'histoire. Je ne suis pas un colonisateur, vous n'êtes pas un colonisé», a-t-il répondu à un journaliste haïtien.
Il a cependant reconnu un détachement «non mérité» de la France par rapport à Haïti, tout en appelant les Haïtiens à moins dépendre des autres et à faire plus pour eux-mêmes.
A propos des critiques sur la lenteur de l'aide et des projets de reconstruction, M. Kouchner a indiqué que plus d'1 milliard de dollars ont été déjà dépensés ou engagés sur les 10 milliards promis en mars par la communauté internationale.
«On peut très bien comprendre l'impatience des Haïtiens, mais il faut bien voir la réalité. La réalité c'est qu'on ne peut pas reconstruire à l'identique. Ce serait un très mauvais service à rendre aux Haïtiens si on faisait comme avant», a-t-il soutenu.
«La reconstruction prend du temps, ça prend des investissements et des projets», a de son côté répété le président René Préval après son entretien avec M. Kouchner.
Un porte-parole du Quai d'Orsay a rappelé que depuis la visite du président français en Haïti, la France avait débloqué plus de 100 millions d'euros sur 360 millions promis pour la reconstruction.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201009/25/01-4326701-kouchner-souhaite-que-les-haitiens-prennent-plus-de-responsabilites.php

Chavez conserve sa majorité, l'opposition de retour

Publié le 27 septembre 2010
Marina De Russe, Agence France-Presse, Caracas
Le parti du président vénézuélien Hugo Chavez conserve sa majorité au parlement à l'issue des élections législatives de dimanche, mais l'opposition fait une percée significative après avoir boycotté le dernier scrutin.
Des partisans du président Chavez écoutent le dévoilement
des résultats  des élections dans les rues de Caracas. Le retour
de l'opposition qui a raflé plus d'un siège sur trois semble
décevoir cette partisane de Chavez.
PHOTO: JORGE SILVA, REUTERS
Le parti de Chavez, le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), décroche 94 sièges sur 165, et les partis d'opposition toutes tendances confondues, 62, selon des données des autorités électorales publiées lundi. Six sièges restent à départager et trois sont réservés à des partis indigènes.
Le chef de file de la gauche radicale latino-américaine n'atteindra donc pas son objectif de conserver 110 sièges, les deux tiers du Parlement, la configuration qui aurait été idéale selon lui pour «radicaliser» sans obstacles majeurs la mise en oeuvre du «socialisme du XXIe siècle».
«Mes chers compatriotes, c'est une grande journée et nous avons obtenu une solide victoire. Suffisante pour continuer à approfondir le Socialisme bolivarien et démocratique», a-t-il cependant assuré sur Twitter, le réseau social sur internet.
Le Conseil national électoral (CNE) n'a pas diffusé le pourcentage de voix recueillies par chacun des deux blocs, mais des candidats ont revendiqué 52% des voix pour l'opposition, ce qui voudrait dire qu'elle a obtenu plus de suffrages que le PSUV.
Selon Ramon Guillermo Aveledo, le porte-parole de la Coordination de l'Union démocratique regroupant de multiples partis d'opposition, «au niveau national», elle a recueilli «52%» des voix.
Si ce chiffre est confirmé, ce serait un coup dur pour Chavez, qui s'est placé au centre de la campagne et avait présenté cette élection comme une préparation de l'élection présidentielle de 2012 au Venezuela, premier exportateur de pétrole d'Amérique du Sud.
«Il a été démontré que le pays a une alternative, formée grâce à la convergence de personnes très diverses mais qui partent du principe qu'en parlant on se comprend», a estimé Aveledo.
Le Parlement monocaméral a été contrôlé pendant cinq ans à une écrasante majorité par le PSUV et était devenu une chambre d'enregistrement, après le boycottage du précédent scrutin par l'opposition.
«Il y a un désir de la part de l'électorat de voir un large spectre politique», pense José Vicente Carrasquero, docteur en science politiques et professeur de l'Université Simon Bolivar.
Sans majorité qualifiée, Chavez ne pourra pas faire passer de lois organiques ou faire des nominations clefs sans négocier avec l'opposition.
«Chavez est dans une situation critique. L'opposition aura un bon nombre de députés vétérans, pas des novices. Si au lieu de négocier il va à la confrontation, le contraste entre les deux positions sera trop évident et cela lui portera préjudice», selon Carraquero.
Avec 99 sièges cependant -5 de plus-, le PSUV peut encore attribuer au président des pouvoirs exceptionnels pour légiférer directement et rapidement.
Le président reste encore très populaire parmi sa base des quartiers populaires pour qui il a créé de nombreux programmes sociaux, dans un pays aux inégalités sociales criantes.
Mais il a affronté une année difficile avec une crise énergétique ayant provoqué des coupures d'électricité récurrentes, une économie en berne et une inflation record de 30%, ou une hausse sans précédent de la criminalité avec une moyenne de deux personnes tuées par heure en 2009.
La participation a dépassé les 66%, un taux élevé pour des législatives, selon le CNE.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201009/27/01-4326859-chavez-conserve-sa-majorite-lopposition-de-retour.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_amerique-latine_288_section_POS1