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mardi 6 décembre 2011

AINSI VA LE MONDE CE 6 DECEMBRE 2011

Au moins 34 morts dans deux attentats en Afghanistan

Au moins 54 personnes ont été tuées et 150 blessées mardi à Kaboul dans un attentat suicide contre une procession chiite de l'Achoura, une des fêtes les plus sacrées de cette branche de l'islam, minoritaire dans ce pays, selon un porte-parole du ministère de la Santé.

Les attaques n'ont pas été revendiquées pour l'heure mais les insurgés talibans, sunnites radicaux, accusent les chiites d'hérésie et leur avaient interdit de célébrer leurs fêtes quand ils étaient au pouvoir de 1996 à 2001.
"Cinquante quatre personnes sont mortes et 150 sont blessées", a déclaré à l'AFP Ghulam Sakhi Kargar Noorughli, porte-parole du ministère de la Santé, indiquant se baser sur la compilation des chiffres donnés par les différents hôpitaux de la capitale. http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20111206.AFP0860/afghanistan-un-attentat-antichiite-fait-54-morts-et-150-blesses-a-kaboul.html

Des milliers de Congolais fuient vers Brazzaville
Par milliers, les Congolais fuient Kinshasa, capitale de la RDC, pour trouver refuge sur la rive opposée du fleuve Congo, à Brazzaville. Ils craignent des violences à l’annonce des résultats de la présidentielle de RDC.
Depuis plusieurs jours, des milliers de Congolais et d'étrangers fuient Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), pour Brazzaville, en République du Congo, sur la rive opposée du fleuve qui sépare les deux pays.
Sur les quais du port de Kinshasa, nombre d’étrangers et de Congolais attendent d’embarquer sur le bateau qui doit les emmener à Brazzaville. Seulement quatre km d’eau séparent les deux villes. Mais Brazzaville, capitale de la République du Congo - bien plus stable que la RDC -, fait office de havre de paix face à la poudrière de Kinshasa.
http://www.france24.com/fr/20111206-rdc-congo-kinshasa-brazzaville-fuite-violences-elections-presidentielle-nicolas-germain-johan-bodin

La Belgique sort de sa plus longue crise politique, le Premier ministre prête serment
BRUXELLES (AFP) - La Belgique sort de la crise politique la plus longue de son histoire avec la nomination par le roi Albert II lundi soir d'un gouvernement de coalition dirigé par le socialiste francophone Elio Di Rupo.
La prestation de serment du nouveau chef du gouvernement, de ses 12 ministres et 6 secrétaires d'Etat aura lieu mardi à 15 heures, a précisé le Palais royal.
M. Di Rupo, 60 ans, premier francophone à diriger un gouvernement en Belgique depuis plus de 30 ans, ne bénéficiera d'aucun état de grâce face aux marchés et à la pression des indépendantistes flamands.
Dix-huit mois après la chute du gouvernement dirigé par le démocrate-chrétien flamand Yves Leterme et 540 jours après les élections législatives du 13 juin 2010, il a fallu une dernière négociation marathon de 20 heures pour que les six partis appelés à composer la coalition s'entendent, plus tôt dans la journée, sur la répartition des portefeuilles.
http://www.liberation.fr/depeches/01012375905-belgique-le-roi-a-nomme-le-gouvernement-d-elio-di-rupo

Côte d`Ivoire : Ce qu`a dit Gbagbo à la Cpi lors de sa première comparution
Lors de sa première comparution à la Cpi, Laurent Gbagbo s'est vu signifier les charges qui pèsent contre lui. Et s'en est pris vivement à la France.
Première comparution de Laurent Gbagbo à la Cpi. Le jury fait son entrée dans la salle à 14 heures précise. Laurent Gbagbo, les avocats de la défense, et l’accusation se lèvent puis se rasseyent. Costume bleu marine, cravate ciel et chemise blanche, l'ancien chef de l'État ivoirien est assis au dernier rang, à droite des juges. La juge Silvia Fernandez de Gurmendi lui demande de décliner son identité. «Je suis Laurent Koudou Gbagbo, mais officiellement, sur le papier, c’est Laurent Gbagbo. On m’appelle aussi Koudou, c’est mon vrai nom. Je suis né en 1945 à Gagnoa en république de Côte d’Ivoire », répond l’ancien président.
«Comprenez-vous bien le français», lui demande alors la juge. Réponse : « Je ne parle que français, malheureusement». La juge rappelle qu’il ne s’agit pas d’un procès mais d’une audience qui a pour but de vérifier son identité, de lui signifier les charges qui pèsent contre lui et de lui lire ses droits. «J’ai été informé des crimes que l’on me reproche et de mes droits», se contente de dire Gbagbo avant de se rafraîchir. La juge lui explique qu’il ne peut témoigner contre lui-même et s’avouer coupable. Le détenu opine du chef avant de regarder les personnalités présentes dans le public, toutes assises derrière une vitre de verre.

http://news.abidjan.net/h/418797.html

Egypte : "Les Frères musulmans et les salafistes ne forment pas un bloc islamiste uni"
Les islamistes sont les grands vainqueurs du premier tour des législatives égyptiennes avec 65% des voix. Mais attention à ne pas confondre les Frères musulmans (36,62%) et les salafistes (24,36%)...
Jean-Paul Burdy : Rappelons d'abord par précaution que le processus électoral législatif n'est pas terminé en Egypte. Il va durer jusqu'en janvier, en plusieurs temps. Pour le moment 17 millions d'Egyptiens ont voté sur environ 40 millions. On peut néanmoins commenter dès à présent les tendances de la première étape. Dire que "les islamistes ont remporté 65% des suffrages" est contestable, car on additionne des forces politiques qui ne peuvent être considérées comme formant un seul bloc. En réalité, il existe deux sous-ensembles.
Les Frères musulmans arrivent en tête avec environ 40% des suffrages. C'était attendu, compte tenu de la forte présence sur le terrain de ce vieux parti politique égyptien tout au long de la campagne électorale. Ce qui est assez remarquable, c'est que nous en sommes à la troisième consultation électorale en quelques semaines dans trois pays différents, et que dans chaque cas, les partis se réclamant des Frères musulmans obtiennent environ 40% des suffrages: ça a d'abord été le cas en Tunisie, avec le parti Ennahda de Rached Ghannouchi; puis au Maroc, avec le parti de la Justice et du Développement (PJD) de Abdelilah Benkirane; et enfin en Egypte, avec les Frères musulmans de Mohammed Badie, qui se sont présentés sous l'étiquette du parti Liberté et Justice (PLJ) . Trois pays ayant des histoires, des régimes et des paysages sociaux différents, mais le même score pour le principal parti islamiste.
http://www.atlantico.fr/decryptage/egypte-freres-musulmans-salafistes-bloc-islamiste-uni-jean-paul-burdy-239315.html

Russie/fraudes: le PC va porter plainte
Le parti communiste russe a annoncé qu'il allait déposer une plainte à la Cour suprême de Russie pour protester contre les fraudes massives constatées lors des élections législatives qui ont donné la majorité au parti Russie Unie de Vladimir Poutine. "Nous préparons une plainte à la Cour suprême de Russie, nous l'enverrons quand la Commission électorale centrale publiera les résultats officiels des élections", a déclaré Ivan Melnikov le premier vice-président du parti communiste, cité par l'agence Ria Novosti.
Par ailleurs, le parti va déposer des plaintes dans des tribunaux locaux dans au moins 1.600 bureaux de vote, où des violations sur les résultats du scrutin ont été constatées, a-t-il indiqué. Le parti Russie unie de Vladimir Poutine a remporté à l'issue des législatives de dimanche la majorité absolue à la chambre basse du Parlement (Douma) avec 238 députés sur 450, un score important mais en net recul par rapport à 2007.
Le parti communiste a obtenu pour sa part 19,16% des voix selon des résultats préliminaires. Les médias indépendants et l'ONG russe d'observation électorale Golos ont recensé de nombreuses fraudes tout au long de la journée de dimanche. La mission d'observateurs de l'OSCE a également affirmé que le scrutin avait été marqué par de "fréquentes violations" lors du décompte des voix et notamment du "bourrage des urnes".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/05/97001-20111205FILWWW00451-russiefraudes-le-pc-va-porter-plainte.php

Manifestations à Moscou après le recul de Russie unie
Courte majorité absolue pour Russie unie à la DoumaBon score des communistes avec près de 20%Accusations de fraude et de piratageDes milliers de manifestants dans les rues de Moscou
Plusieurs milliers de personnes ont défilé lundi à Moscou pour demander le départ de Vladimir Poutine, au pouvoir depuis 12 ans, après le net recul enregistré par son parti, Russie unie, aux élections législatives organisées dimanche.
Entre 3.000 et 5.000 manifestants se sont rassemblés dans la capitale aux cris de "Révolution" et de "La Russie sans Poutine" et se sont heurtés aux forces de l'ordre, qui ont procédé à 300 interpellations. Les protestataires entendaient se rendre jusqu'au Kremlin mais en ont été empêchés par la police.
Ce rassemblement, l'un des plus importants organisés par l'opposition russe, confirme la lassitude exprimée dans les urnes par les électeurs dimanche, au moment où Poutine entend briguer un nouveau mandat présidentiel en mars.
Le parti du Premier ministre a remporté 49,5% des suffrages - contre 64% il y a quatre ans -, soit 238 des 450 sièges que compte la Douma, selon des résultats quasi définitifs.
Le mouvement, qui domine la vie politique russe depuis une décennie, avait obtenu 315 sièges lors de la précédente élection. Il s'agit du plus mauvais résultat électoral de Vladimir Poutine depuis son arrivée au pouvoir en 1999.
http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/reuters_00405554-manifestations-a-moscou-apres-le-recul-de-russie-unie-258686.php

Austérité en Italie : une ministre fond en larmes
Elsa Fornero, ministre des Affaires sociales, a éclaté en sanglots alors qu'elle annonçait des sacrifices pour les retraités italiens.
Toute l'Italie ne parle que de ça : les larmes d'Elsa Fornero, qui ont ému la péninsule, font lundi matin le buzz dans la presse et sur le net. Pas facile d'être celle qui annonce les mauvauses nouvelles à des Italiens déjà désespérés.
La toute nouvelle ministre du Travail et de la Prévoyance sociale n'a pas résisté à l'émotion lors de la conférence de presse de présentation du budget d'austérité que le gouvernement de Mario Monti propose aux Italiens. Il lui revenait d'exposer les mesures les plus drastiques prises pour réformer les retraites, l'un des points forts du décret.
Cette Piémontaise de 63 ans, éminente spécialiste du droit du travail et professeur d'économie à l'université de Turin, a éclaté en sanglots au moment d'aborder le chapitre le plus délicat de la réforme, le gel des indexations des retraites sur l'inflation.
Jusque là, les sacrifices avaient été exposés par Mario Monti et les autres ministres d'un ton aseptisé, avec la maîtrise oratoire de professeurs habitués à parler à des étudiants.
http://www.lefigaro.fr/international/2011/12/05/01003-20111205ARTFIG00394-une-ministre-italienne-fond-en-larmes.php
Damas accepte des observateurs sous conditions
La répression se poursuit en Syrie. Hier, au moins cinquante personnes ont été tuées à travers le pays, principalement à Homs, dans le centre où 34 personnes d’entre elles ont trouvé la mort après avoir été kidnappées.
Sur le terrain diplomatique, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton doit rencontrer aujourd’hui à Genève sept membres de l’opposition syrienne. Par ailleurs, le régime de Bachar Al-Assad a accepté hier l’envoi d’observateurs arabes sous conditions. Des conditions que va maintenant examiner la Ligue arabe.
“ Nous sommes prêts à signer le protocole d’accord à Damas et c’est un signal de bonne volonté envoyé à la Ligue arabe qui annulera les sanctions contre la Syrie et nous permettra de retrouver notre place dans l’organisation “ a déclaré Jihad Makdisi, le porte-parole du ministère des affaires étrangères.
http://fr.euronews.net/2011/12/06/damas-accepte-des-observateurs-sous-conditions/

RDC: jour J pour le résultat de la présidentielle, calme à Kinshasa quadrillée
KINSHASA (AFP) - Les Congolais connaîtront peut-être mardi soir le nom du prochain président de la RD Congo, si la Commission électorale réussit à compiler tous les résultats dans les temps, alors qu'appels au calme et avertissements contre tout désordre se multiplient.
Les résultats définitifs de la présidentielle devront toutefois être proclamés le 17 décembre par la Cour suprême, et le nouveau président prêtera serment le 20.
Dans la crainte de débordements violents, les autorités se sont visiblement bien préparées à Kinshasa, une ville plutôt favorable à l'opposition ou aucun incident n'était signalé mardi matin. Quelque 20.000 militaires en armes ont été déployés dans la capitale et des vedettes patrouillent sur le fleuve Congo.
Autour du stade des Martyrs, le plus grand de Kinshasa et haut lieu des rassemblements politiques, on pouvait voir mardi matin un gros détachement de police d'environ 200 hommes....

États-Unis - Primaire républicaine : ce bien étrange Newt Gingrich
La nouvelle coqueluche de la droite américaine a 68 ans. Et de nombreuses casseroles derrière lui. Portrait.
Aux États-Unis, la primaire républicaine, c'est comme Koh Lanta. Chaque semaine, un candidat est éliminé et un nouveau prend sa place en tête des sondages. Après Michele Bachmann et Rick Perry, c'est Herman Cain, l'ex-patron d'une chaîne de pizzerias, qui a perdu la faveur des électeurs. Empêtré dans des accusations d'adultères en série, il a tiré sa révérence le week-end dernier et s'est retiré de la course. Le nouveau favori s'appelle Newt Gingrich. À 68 ans, ce n'est pas tout à fait le candidat anti-establishment dont rêvait le Tea Party. Ce type rondouillard, historien de formation - sa thèse s'intitule "La politique d'éducation belge au Congo : 1945-1960" - traîne ses guêtres depuis plus de 30 ans à Washington.
Il a siégé pendant vingt ans à la Chambre des représentants puis a été l'un des artisans du Contrat avec l'Amérique, un programme-manifeste qui, en 1994, a permis aux républicains de reconquérir pour la première fois en 40 ans la Chambre basse. Gingrich devenu Speaker mène alors la vie dure au président Clinton. Mais ses méthodes, sa condamnation à 300 000 dollars d'amende pour manquement à l'éthique (il a violé la loi sur le financement des campagnes) et l'échec cuisant des républicains aux législatives suivantes provoquent une rébellion interne. Il est poussé à la démission en 1998 de son poste de Speaker et abandonne du même coup son siège de représentant.
Lobbyiste
Newt Gingrich se réincarne aussitôt en homme d'affaires, créant un véritable empire. Il lance un centre de réflexion sur la santé, une boîte de com qui lui organise des conférences à 60 000 dollars pièce, écrit plus d'une vingtaine de livres, dont des romans de politique-fiction célèbres pour ses scènes de sexe torrides. Mais c'est surtout son action de consultant - traduisez lobbyiste - pour le compte des compagnies pétrolières ou de l'industrie de la santé qui lui rapporte de l'argent. Entre 2001 et 2010, il a empoché plus de 100 millions de dollars grâce à ses différentes activités…
http://www.lepoint.fr/monde/etats-unis-primaire-republicaine-ce-bien-etrange-newt-gingrich-06-12-2011-1404235_24.php

Hillary Clinton, future candidate à la Maison Blanche ?
Washington Correspondante - La porte s'ouvre et Hillary paraît, inopinément. Tailleur-pantalon noir finement rayé, cheveux plus blonds qu'avant dirait-on, et en tout cas plus longs. La secrétaire d'Etat s'est échappée du sommet Europe-Etats-Unis qui s'achève à la Maison Blanche, ce 28 novembre. "En route pour de nouvelles aventures", lance-t-elle à la presse, avant de disparaître dans l'escalier qui mène au rez-de-chaussée de la West Wing. Armée de son sac à main, un grand fourre-tout, elle s'en va vers la Birmanie, pour ce qui restera, peut-être, comme le premier vrai succès de la politique de dialogue (engagement) de Barack Obama.
Une semaine et 30 000 km plus tard, la voici à la conférence de Bonn sur l'Afghanistan, lundi 5 décembre. Quatre jours après, elle doit participer à la réunion ministérielle de La Haye sur la liberté de l'Internet, un sujet qu'elle a lancé en janvier 2010. Non contente de diriger le département d'Etat, un mammouth de 60 000 personnes réparties dans le monde, Hillary Clinton, 64 ans, a étendu le domaine d'action de la diplomatie. Elle a été la première à faire du droit de se connecter un droit humain à part entière.
PERSONNALITÉ LA PLUS POPULAIRE DE L'ADMINISTRATION OBAMA
Insubmersible Hillary. Trois ans après avoir échoué sur la route de la Maison Blanche, l'ancienne First Lady est devenue la personnalité la plus populaire de l'administration Obama - 69 % d'opinions favorables, selon un sondage Bloomberg de septembre. Un tiers des Américains estiment que leur pays se porterait mieux si elle avait été élue présidente. En octobre, Time Magazine a commandé un sondage l'opposant aux principaux prétendants républicains pour 2012. Contrairement à Barack Obama, qui est au coude à coude avec ses adversaires, elle gagnerait haut la main, avec plus de 17 points d'avance sur le favori, Mitt Romney. "Obama n'a pas montré beaucoup de leadership ces derniers mois. Hillary a réussi au contraire à conforter son image de force et de fermeté", analyse le chroniqueur diplomatique du Washington Post, Jim Hoagland....
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/12/05/hillary-forever_1613517_3222.html