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lundi 12 septembre 2011

Un citoyen haïtien meurt écrasé suite à un accident survenu dans des conditions très confuses à l’avenue Luperon

Ecrit par: Jatnna Massiel Concepción y Wendy Carrasco (j.concepcion@hoy.com.do) Un homme de nationalité haïtienne est mort ce matin après avoir été percuté par un véhicule du service de Migration, au cours d’un incident survenu près de la station de service de l’avenue Luperon, intersection Juan Luis Franco Bido de la capitale santo Domingo.
L’homme que jusqu’à la publication de cet article n’était pas encore identifié, circulait à bicyclette quand des fonctionnaires du service de MIGRACION le poursuivaient en lui demandant de s’arrêter, a raconté Francis Encarnacion, un témoin.
On raconte que le citoyen haïtien portait des documents en règle et que le service de Migracion essaya quand même de le faire monter à bord du camion comme détenu.
Le cadavre de l’haïtien gisait encore sur la chaussée depuis sept heures du matin, entouré d’un groupe de compatriotes qui sollicite la présence d’un représentant de l’Ambassade d’Haïti en République Dominicaine, empêchant ainsi que des membres de la Police Nationale Dominicaine levassent le cadavre.
Le même témoin de l’incident rapporte que l’Autorité Métropolitaine de Transport (AMET) a intimé l’ordre aux fonctionnaires de MIGRACION de quitter les lieux et de laisser aux services de Police le soin de résoudre le conflit.
Source: Periodico HOY http://www.hoy.com.do/el-pais/2011/9/12/392760/Haitiano-muere-atropellado-en-confuso-accidente-en-la-Luperon
Traduction: HAITI RECTO VERSO
Un citoyen haïtien meurt écrasé au suite à un accident survenu dans des conditions très confuses à l’avenue Luperon
Ecrit par: Jatnna Massiel Concepción y Wendy Carrasco (j.concepcion@hoy.com.do)
Un homme de nationalité haïtienne est mort ce matin après avoir été percuté par un véhicule du service de Migration, au cours d’un incident survenu près de la station de service de l’avenue Luperon, intersection Juan Luis Franco Bido de la capitale santo Domingo.
L’homme que jusqu’à la publication de cet article n’était pas encore identifié, circulait à bicyclette quand des fonctionnaires du service de MIGRACION le poursuivaient en lui demandant de s’arrêter, a raconté Francis Encarnacion, un témoin.
On raconte que le citoyen haïtien portait des documents en règle et que le service de Migracion essaya quand même de le faire monter à bord du camion comme détenu.
Le cadavre de l’haïtien gisait encore sur la chaussée depuis sept heures du matin, entouré d’un groupe de compatriotes qui sollicite la présence d’un représentant de l’Ambassade d’Haïti en République Dominicaine, empêchant ainsi que des membres de la Police Nationale Dominicaine levassent le cadavre.
Le même témoin de l’incident rapporte que l’Autorité Métropolitaine de Transport (AMET) a intimé l’ordre aux fonctionnaires de MIGRACION de laisser les lieux et de laisser aux services de Police de résoudre le conflit.
Traduction: HAITI RECTO VERSO

Dans une semaine, l’ONU pourrait libérer les marins uruguayens

Le ministre de la Défense présentera un rapport à une commission du sénat Après quelques avancées dans l’investigation des détails concernant l’agression perpétrée contre un jeune haïtien dans la ville de Port-salut, l’Organisation des Nations Unies (ONU) aurait ordonné la libération des accusés.
Si cela se produit, les impliqués seraient immédiatement envoyés à Montevideo, ou le ministère de la Défense Nationale et l’Armée Nationale réalisent des investigations de leur côté.
Même si les Nations Unies ont ouvert un dossier sur l’affaire, il est clair que les militaires faire face à la justice dans leur pays d’origine, selon les explications du ministre de la Défense, Monsieur Eleuterio Fernandez Huidobro, données au parlement la semaine dernière.
Précisément aujourd’hui, le ministre se réunira avec la commission de Défense du Sénat de la République pour continuer à expliquer les avancées de l’investigation et raconter les faits de la façon la plus précise possible en tenant compte des données obtenues jusqu’à ce moment.
La semaine dernière, le Ministre avait indiqué l’accusation avait été acheminée par devant les instances militaires et après la même procédure sera engagée par devant la justice civile, ainsi les accusés devront affronter plusieurs instances de façon simultanées d’investigation et de procédure à cause de leur acte.
Quand Fernandez Huidobro s’est réunie la semaine dernière avec la Commission de la Défense de la chambre des députés, il avait présenté le résultat de trois investigations préliminaires réalisées par l’ONU, le Ministère de la Défense et par l’Armée Nationale.
Les trois investigations avaient conclu qu’il n’existait pas d’indices pouvant permettre d’affirmer que le jeune ait été soumis à un abus sexuel quoique les trois enquêtes aient reconnu qu’il s’agit d’un évènement très grave, qui viole plusieurs normes de l’ONU sur les missions de paix et de la relation des soldats avec la population locale et que les faits doivent être investigués à fond et les responsables punis par les lois en vigueur.
En plus, le Ministère de la Défense recherche des informations sur la participation de soldats uruguayens dans des cas de prostitution enfantine et de consommation de marihuana en présence d’enfants mineurs.
Source: El País Digital
http://www.elpais.com.uy/110912/pnacio-592809/nacional/en-una-semana-la-onu-liberaria-a-los-marineros/
Traduction: Jonas Jolivert pour HAITI RECTO VERSO

Haïti-Services sociaux de base : Plus de 300 familles menacées de pénurie d’eau au Plateau central

17 nouveaux cas d’infection au choléra à Marmont (Hinche) lundi 12 septembre 2011
Environ 2 mille habitantes et habitants de la localité Ahibon, dans la section communale de Marmont, près de Hinche (chef-lieu du département géographique du Plateau central, au Nord-Est d’Haïti) frôlent une crise humanitaire, en raison d’une pénurie d’eau et de nourriture.
Des dizaines de personnes souffrent de maux de ventre, tandis que 17 nouveaux cas d’infection sont enregistrés à Marmont, indique le coordonnateur du conseil d’administration de la section communale (Casec) de Marmont.
Les paysans doivent parcourir plusieurs kilomètres avant d’atteindre une fontaine publique à Thomonde, commune située au sud de Marmont.
Les paysans de Ahibon craignent de fréquenter la rivière Ahibon, aux environs de laquelle (à Fort Marmont) des matières fécales ont été entreposées le 20 août 2011.
Correspondance – Ronel Odatte
Hinche (Haïti), 12 sept. 2011 [AlterPresse] --- Une pénurie d’eau menace plus d’un millier de personnes (plus de 300 familles) à Ahibon, où les paysans craignent de s’approvisionner dans la rivière polluée par un déversement de matières fécales le 20 août 2011, observe l’agence en ligne AlterPresse.
Des femmes enceintes, des vieillards et des enfants risquent de mourir de soif.
« C’est une grave crise humanitaire. Environ 2 mille personnes font face à une situation difficile pour se procurer de l’eau », indique Gimps André, coordonnateur du Casec de Marmont, qui lance un appel au secours au ministère de la santé publique et de la population (Mspp).
Les paysans doivent marcher plus de 5 km, en direction de Thomonde, avant de trouver une fontaine publique.
Pour avoir bu, par erreur, de l’eau en provenance de la source Ahibon, 17 personnes de la localité de Wana se sont retrouvées infectées au choléra, tandis que des dizaines d’autres sont affectées par des maux de ventre.
« Nous voulons de l’eau potable, et nous réclamons, du même coup, le départ pur et simple de la mission des Nations Unies de stabilisation en Haïti (Minustah) », déclarent des habitants de Ahibon, qui menacent de bloquer la route nationale #3 si rien n’est fait pour satisfaire leurs revendications.
’’ Nous mourrons de soif, il n y a personne pour nous aider. Les mairies de Thomonde et de Hinche nous ont promis de l’eau en abondance, mais jusqu’ici rien n’est réglé », déplore le comité de crise récemment créé à Ahibon, dont les membres affirment leur détermination à défendre leurs droits fondamentaux.
Une grande quantité de matières fécales a été déversée, sur une ligne de canalisation d’environ 15 mètres de long, tôt dans la matinée du 21 août dernier. Par cette canalisation, les déchets humains atteignent la rivière Ahibon, qui se jette dans la rivière de Thomonde, affluent du fleuve Artibonite.
Sis à 15 km au sud de Hinche, le Fort Marmont a été, lui aussi souillé, par ces déchets.
Le Fort Marmont est l’ancien lieu de prédilection de Charlemagne Péralte, héros et grande figure de la résistance haïtienne à l’occupation américaine (1915-1934). [ro rc apr 12/09/2011 0:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article11526

Haïti-Choléra : Une cinquantaine de nouveaux cas d’infection dans le Sud

Dimanche 11 septembre 2011 Correspondance - Joseph Serisier
Cayes (Haïti), 11 sept. 2011 [AlterPresse] --- En moins de 2 jours, en ce début de septembre 2011, environ 50 nouveaux cas d’infection à la maladie de choléra on été enregistrés dans plusieurs communes du département géographique du Sud, apprend AlterPresse d’une source proche du centre de traitement du choléra (Ctc) des Cayes.
Heureusement, aucune personne n’est décédée.
« Depuis environ deux semaines, le nombre de cas d’infection au choléra est effectivement en augmentation dans le Sud », confirme pour AlterPresse le directeur départemental de la santé publique, Dr Serge Louissaint.
Le Ctc, établi à l’hôpital général (public) des Cayes (troisième ville la plus importante économiquement en Haïti), continue d’assurer une prise en charge des malades.
Aquin, Saint-Louis du Sud (notamment la localité de Solon), Torbeck, Chantal et Port-à-Piment (sur la côte Sud) sont les communes les plus affectées.
« L’épidémie du choléra reparaît à un moment, où les programmes d’accompagnement des organisations internationales vont arriver à terme », fait remarquer Renel Jean, coordonnateur technique de la protection civile dans le Sud.
Jean plaide en faveur d’une assistance, à plus long terme, de ces organisations internationales, en vue d’aider à pallier à cette situation, compte tenu de la faiblesse des institutions étatiques nationales.
Le jeudi 8 septembre 2011, s’est déroulée, sous les auspices de la protection civile départementale, une rencontre au centre d’opération d’urgence (Cou) avec les organisations non gouvernementales (Ong) partenaires d’appui.
La protection civile départementale entend intensifier son programme de sensibilisation, à travers les communautés, en vue de porter la population à respecter les règles d’hygiène.
Les mauvaises conditions sanitaires, surtout dans les quartiers pauvres, le manque d’eau potable, les conditions socio-économiques précaires de la majorité de la population, constituent les principales sources de la propagation de la maladie à travers le Sud d’Haïti, malgré les campagnes de sensibilisation sur l’application des mesures d’hygiène.
Sur un total de plus de 6,000 décès sur tout le territoire de la république (entre mi-octobre 2010 et début septembre 2011), plus d’une centaine de morts ont été recensées dans le Sud d’Haïti, depuis l’apparition de l’épidémie de choléra, en novembre 2010, dans ce département géographique en Haïti. [js rc apr 11/09/2011 1:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article11524
Commentaires:
Pourquoi le ministère de la Santé publique et de la Population ne diffuse plus de bulletin faisant le point sur la pertinence du choléra en Haïti?
Pourquoi les haïtiens acceptent encore comme une fatalité cette maladie qui a été importée et transférée gracieusement par les Népalais aux Haitiens tandis que des mobilisations s'organisent autour de l'allégation de viol du jeune haïtien?

Haïti : indestructible humanité

« 36 heures en Haïti », de Lise Dolmare LUNDI 12 SEPTEMBRE 2011 / PAR FRANCK SALIN
Si loin, si proche... La journaliste guadeloupéenne Lise Dolmare livre dans 36 heures en Haïti (Ed. Jasor, 2011) un voyage haletant et sensible dans un Port-au-Prince en ruines, un mois après l’effroyable séisme du 12 janvier 2010. Elle ébauche aussi dans ce texte une critique du traitement réservé à la catastrophe par les médias internationaux.
Dire, vite, quand les émotions débordent. Le reporter voit et rapporte ce dont il a été témoin, sans parti pris ni sensiblerie. L’information prime, c’est le job, une règle du métier. Mais que fait-il de ses sentiments lorsque ces derniers l’envahissent ? A son retour de reportage en Haïti où quelques jours plus tôt, le 12 janvier 2010, un terrible tremblement de terre a tout dévasté, Lise Dolmare, journaliste à RFO Guadeloupe, en a trop sur le cœur. Elle s’assoit alors derrière son ordinateur et ouvre les vannes. « Ca a été très douloureux pour moi. Quand je suis rentrée, je tapais, je tapais… », se souvient-elle. Dans 36 heures en Haïti, son livre paru cette année aux éditions Jasor, la reporter se livre.
Le 19 février 2010, lors de son arrivée à Port-au-Prince en compagnie du cadreur Alphonso Martinez, il fait nuit. Et c’est le lendemain que la violence du réel la prend à la gorge. « Au deuxième jour de ma présence en Haïti, je suis vraiment en prise directe avec l’insoutenable, écrit-elle. La veille, cette cruauté du terrain était encore absorbée par l’obscurité. Ce matin-là, la hideur s’exprime de façon soudaine ». Avec l’aide d’Achille, le garde du corps qui lui est présenté, elle parcourt la ville où elle rencontre, au milieu des décombres, nombre de sinistrés dont la dignité, l’ « étonnante stabilité corporelle et morale », la marquent. Sa rédactrice en chef lui a confié une mission : interviewer René Préval, le président de la République. Au delà de cet objectif, elle entend apporter un regard différent sur la catastrophe et ses suites de celui que les grands médias internationaux distillent sur les ondes et les petits écrans. « Ca a été traité de façon stéréotypée. Il n’était question que du terrain humanitaire et de la misère », dénonce Lise Dolmare. « Mais que fait-on de l’humanité, des interrogations, des angoisses, de la solidarité entre Haïtiens ? », s’interroge-t-elle.
Caribéenne, créolophone, noire et mère de famille, la reporter éprouve une empathie extrême vis-à-vis des sinistrés dont elle recueille images et témoignages, mais ne dévie pas de son objectif. A force de persévérance et de débrouillardise, elle rencontre René Préval. Dans un palais présidentiel en ruines, le chef d’Etat lui accorde une interview qu’elle considère comme « un instant de grâce, un instant inoubliable dans la carrière d’une journaliste ». A l’issu de ce passionnant échange, une évidence formulée par le président : « Il faut repenser, il faut refonder Haïti. » Depuis, le chanteur Michel Martelly a pris les rennes du pays. A lui de faire face à ce défi, alors que les milliards d’aide à la reconstruction promis par la communauté internationale se font encore attendre.
Lise Dolmare, 36 heures en Haïti, Ed. Jasor, 2011, 94p.
http://www.afrik.com/article23660.html