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mardi 17 mars 2009

Une crise politique hante les esprits de certains leaders politiques

Une crise politique hante les esprits de certains leaders politiques
La déclaration du chef de la délégation du conseil de sécurité de l'ONU exhortant les haïtiens à éviter de nouvelles crises est associée aux incertitudes de la campagne électorale par certains leaders politiques. Les chefs de file de l'Union, Chavannes Jeune et du Greh, Himmler Rébu interprètent différemment la mise en garde du représentant du Costa Rica au conseil de sécurité, Jorge Urbina.
Le pasteur Jeune croit que M. Urbina a voulu attirer l'attention des haïtiens sur les nombreuses années perdues en raison des crises sociopolitiques. Il estime que le Conseil de sécurité ne souhaite plus gérer de nouvelles crises en Haïti.
Chavannes Jeune espère que les élections pourront se tenir à la date prévue afin d'éviter une nouvelle crise. " Si les élections ne peuvent avoir lieu ce sera l'échec du Cep et de toutes les structures impliquées dans l'organisation du scrutin", ajoute t-il.
Le principal dirigeant du Grand Rassemblement pour l'évolution d'Haïti (GREH), Himmler Rébu, est d'un avis contraire apercevant déjà la crise en raison de l'échec du processus électoral. " Les élections pourraient être réalisées avec désinvolture, elles déboucheront à coup sur une crise", insiste M. Rébu rappelant que son parti avait refusé de prendre part aux processus électoral.
Déplorant l'entêtement de certains dirigeants de partis politiques, le chef de file du GREH soutient que les autorités ne font pas montre de capacité de prévision. " On veut organiser de faux élections qui entraîneront des problèmes structurels et engendreront de graves crises", précise t-il.
Par ailleurs, plusieurs parlementaires ont exprimé leurs préoccupations en raison des irrégularités dans le processus de mise en place des Bureaux Électoraux Communaux (BEC).
Le sénateur Youri Latortue a dénoncé un recrutement sur la base du clientélisme. Il rappelle que le sénat peut refuser de valider les pouvoirs des élus si le scrutin n'est pas crédible et honnête.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14907

HRV commente
Les politiciens qui ont compris que la communauté internationale n’est plus décidée à gérer une nouvelle crise en Haïti n’ont pas tort. Mais ils n’ont pas découvert la formule pour obtenir de l’eau bouillante non plus.
Le message a été clair ces derniers temps. Tous les partenaires d’Haïti ont reconnu et applaudi la stabilité politique. Et il a été tacitement convenu de sacrifier Aristide et son pseudo parti politique « fanmi Lavalas» à l’autel de cette stabilité politique enfin retrouvée par la communauté internationale.
Après des interventions soutenues de nations considérées comme les amies les plus proches du pays, pour faire pression sur le CEP pour réintégrer les candidatures du parti du prêtre-président défroqué déchu, la publication de la liste définitive sans les hordes lavalassiennes a fini par être acceptée.
Des personnalités importantes du monde politique sont venues en Haïti pour faire l’éloge de cette stabilité politique. Bill Clinton a eu à lancer l’idée d’un pays stable tourné vers le futur aux lavalassiens qui pensaient pouvoir compter sur une supposée amitié liant Clinton à Aristide pour favoriser son retour au pays. « Votre futur peut être meilleur que votre passé » cette sentence tomba comme une douche qui refroidit net les ardeurs lavalassiennes. Et voici l’ouverture d’une campagne électorale qui se fera définitivement sans lavalas.
Ce que la communauté internationale perçoit comme une stabilité politique n’est pas le fruit du hasard. Ce fut obtenu au prix d’énormes sacrifices : démobilisation des forces armées d’Haïti, départ « aidé » de Jean Bertrand Aristide, subventions et financements d’élections.
La dernière crise politique qui a vu le jour en Haïti survint après les participations intéressées des sénateurs de la République pour renvoyer le gouvernement de Jacques Edouard Alexis, a l’issue des turbulences dues aux émeutes de la faim. Il faut se rappeler qu’un mois auparavant, la chambre des députés avait voté une motion de confiance en faveur de ce gouvernement renvoyé un mois plus tard par le sénat. Les choses ne se sont ni arrangées ni améliorées quand il a été question de trouver un remplaçant. Là, la toute puissante Concertation des parlementaires Progressistes a pu et su faire la pluie et le beau temps jusqu’à la nomination en catastrophe de Michèle Pierre Louis pendant le passage des catastrophes naturelles. La Concertation des Parlementaires Progressistes est un bloc de députés réunis en dehors de la volonté de leurs partis, pour pouvoir démontrer leur force et surtout défendre des intérêts plutôt personnels. Ceci permet de constater que les partis politiques en Haïti ne servent pas à grands chose. Ils n’ont aucun pouvoir de rassemblement. On ne saurait dire combien de membres comptent des partis comme le KID ou Le GREH. Ils ne sont guère respectés par leurs représentants au sein du pouvoir législatif.
Les voix des députés font cacophonie dans le concert des amis d’Haïti qui claironnent ce regain de stabilité. Cette communauté internationale, si elle ne va pas gérer une nouvelle crise politique en Haïti, elle ne va pas non plus rester les bras croisés. Toute institution qui s’avise de se transformer en pierre d’achoppement à cette stabilité aura certainement affaire avec la communauté internationale qui dicte tout au président.
L’armée a été démobilisée pour se mettre à l’abri des coups d’état militaires. Le pays a connu en avril dernier un coup d’état parlementaire qui a perpétré une crise politique pendant plus de six mois. La Communauté internationale se prononcerait probablement en faveur de la caducité forcée du parlement si le gouvernement de Michèle Pierre Louis devait être limogé par une nouvelle action parlementaire.
C’est en quelques mots le sens du message qu’a voulu passer la mission du conseil de sécurité de L’onu lors de sa récente visite à Haïti.
Le spectre de la dissolution des chambres n’est pas une utopie !

Opération anti-gang à La Saline (Centre de Port-au-Prince)

Opération anti-gang à La Saline (Centre de Port-au-Prince)

Une opération anti-gang menée par la police le vendredi 13 mars dernier à Fort-Touron (La Saline, centre-ville de Port-au-Prince) a permis la confiscation d’au moins deux armes automatiques, selon le commissaire de Port-au-Prince, Michel-Ange Gédéon.

Sept personnes ont été interpellées au cours de l’opération, précise le responsable de police.

La saisie a été opérée dans un atelier artisanal sis au lieu dénommé « Carrefour de l’abattoir » réputé être le fief du bandit présumé Félix Pyram, ex-lieutenant du chef de gang Emmanuel Milord dit Billy, tous deux actuellement incarcérés au Pénitencier national.

Un gang lourdement armé opère depuis quelque temps dans la zone de La Saline, selon le « Collectif des Citoyens de La Saline », dans une note remise samedi à Radio Kiskeya.

Selon cette organisation, le nombre d’armes confisquées serait plutôt de 5, un M- 1, un M-4, un Kalachnikov et deux fusils de calibre 32.

Le gang en question comporterait deux embranchements : un premier fonctionnant sous le nom de « STAFF DJ TYAK-TYAK » dans la zone du Commissariat désaffecté de La Saline ; un second dénommé « Baz Grimo » opérant du côté du Marché Tête Bœuf.

Les malfaiteurs faisant partie du gang sèment la terreur dans toute la zone de La Saline, de jour comme de nuit. Ils opèrent généralement à visière levée avec la complicité de certains policiers, dénonce le « Collectif des Citoyens de La Saline ». [jmd/RK]

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5756

45 nouveaux casques bleus argentins en route pour Haïti

45 nouveaux casques bleus argentins en route pour Haïti
Une nouvelle rotation des troupes qui concerne les forces aériennes de la MINUSTAH
lundi 16 mars 2009, Radio Kiskeya
Un nouveau contingent de 45 membres des Forces Aériennes argentines a laissé lundi Buenos Aires à destination de Port-au-Prince afin d’intégrer la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), rapporte l’agence officielle argentine Telam.
Ces casques bleus seront affectés à l’unité aérienne #10 dont les pilotes d’hélicoptères passeront six mois en Haïti. Elle sera placée sous le commandement du vice-commodore Fernando Giùdice, a indiqué à Buenos Aires l’état-major conjoint des Forces Armées.
Equipée de deux hélicoptères Bell-212, l’unité aérienne peut réaliser des missions d’observation et de reconnaissance aériennes, des interventions sanitaires d’urgence, des opérations de réapprovisionnement ainsi que de transport de matériels et de personnels.
562 militaires argentins font partie de la MINUSTAH. Avec le gros de ses troupes déployé aux Gonaïves (Artibonite, nord), le bataillon assure également la gestion d’un hôpital mobile à Port-au-Prince.
Quelque 9.000 casques bleus sont actuellement en mission en Haïti. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5758

Haïti-Sénatoriales : Candidats en campagne

P-au-P., 17 mars 09 [AlterPresse] --- Les candidats pour les élections sénatoriales du 19 avril prochain partent en campagne, tel que l’a décidé le Conseil Électoral Provisoire (CEP). Durant cette campagne qui dure un mois (jusqu’au 17 avril), 78 candidats d’une quinzaine de partis, groupements politiques ou indépendants vont rechercher les votes des électeurs et électrices pour pouvoir accéder aux 12 sièges vides du sénat qui en compte 30.

Le CEP donne la garantie que les élections se dérouleront à la date prévue et qu’elles seront impartiales. Il appelle les candidats et les partis politiques à respecter les principes légaux relatifs à la campagne électorale. La police assure qu’elle se mobilise pour garantir la sécurité de la campagne électorale. Elle invite les candidats à informer l’institution de leurs différents déplacements pour que les mesures de sécurité nécessaires soient prises.

Ces élections, organisées avec plus d’un an de retard, permettront de renouveler un tiers du sénat et remplacer les sénateurs Rudolph Henri Boulos (écarté par ses paires pour double nationalité) et Noël Emmanuel Limage (mort en janvier 2007 dans un accident de la route). Le secteur lavalas est le grand absent de cette compétition. Le CEP a écarté touts les inscrits du parti Famille Lavalas de l’ex président Jean Bertrand Aristide, pour ne pas avoir répondu aux exigences de la loi électorale de juillet 2008. [gp apr 17/03/09 10 :00]

http://www.alterpresse.org/spip.php?article8174

Le gouvernement doit prendre en charge le financement et la sécurité des élections selon le CEP

Le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Frantz Gérard Verret, a proclamé solennellement hier l'ouverture de la campagne électorale pour les élections du 19 avril.
Les responsables du CEP ont tenu à décanter les taches dévolues au CEP et au gouvernement. Le président Frantz Gérard Verret et le secrétaire général du CEP, Lionel Raphaël, ont fait valoir que le financement des partis et les dispositions sécuritaires sont du ressort de l'exécutif. " Le gouvernement décidera s'il financera ou non les partis politiques", ajoute M. Verret.
Estimant que la subvention publique permettra d'éviter l'introduction de l'argent sale dans la campagne électorale, le secrétaire général du CEP croit que le gouvernement doit définir une méthodologie de financement.
De plus, les conseillers électoraux indiquent que la sécurité du processus électoral fait partie des prérogatives de l'exécutif. M. Raphaël compte sur la collaboration du gouvernement en vue de favoriser le déroulement du processus dans la sérénité.
Répondant aux critiques faisant état de magouilles dans la mise en place des BEC, M. Raphaël assure que le processus s'est déroulé de manière convenable. " Il n'y a jamais eu plusieurs listes pour un BEC, je mets au défi quiconque de prouver qu'il y a eu gabegie dans les deux départements dont j'ai la charge", ajoute t-il réitérant la détermination des conseillers d'organiser des élections honnêtes et crédibles. Le secrétaire général du CEP soutient que l'organisme électoral est disposé à prendre en compte les contestations présentées avec des arguments valables.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14909

Le Projet de loi finance pourrait être déposé à nouveau ce mardi au parlement

Le Projet de loi finance pourrait être déposé à nouveau ce mardi au parlement

Le président de la commission finance à la chambre basse se dit optimiste quant au dépôt du projet de loi finance 2008-2009 ce mardi au parlement.
Jean Marcel Lumérant annonce que ce budget est évalué à présent à 96.5 milliards de gourdes. Un réaménagement de deux milliards de gourdes a été effectué dans les dépenses d'investissement.
Le député prévoit que ses pairs devraient accorder le bénéfice de l'urgence à ce projet de loi qui a été renvoyé au gouvernement pour des modifications le mois dernier.
Une coupure hors salaire est aussi prévue dans ce document, qui sera soumis à la chambre basse avant d'être examiner à son tour par les sénateurs comme le veut la constitution de 1987.
Pour combler le déficit budgétaire, le chef de l'état s'était rendu le mois dernier aux états unis et avait même souhaité que l'aide américaine à Haïti estimé à 250 milliards de dollars par an soit convertie en un appui budgétaire direct.
Haïti confronté â la hausse des prix des produits alimentaires sur le marché internationale a un besoin urgent de l'aide de la communauté international avait déclaré le chef de l'état.
Le gouvernement s'apprête à faire le dépôt de ce projet loi, six mois après l'ouverture de l'année fiscale alors qu'au parlement l'action gouvernementale est de plus en plus critiquée.
RD

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14910

Des policiers haïtiens prêts à intégrer la MINURCAT

Des policiers haïtiens prêts à intégrer la MINURCAT
Des agents de la police nationale se disent prêts à représenter le pays partout ou le devoir les appellent. Ils réagissaient après que le secrétariat des Nations Unies sollicite des autorités haïtiennes la participation de policiers haïtiens â des missions de paix en république Centre Africaine et au Tchad. La nouvelle a été bien accueillie par les policiers haïtiens.
Ces derniers mettent en garde cependant contre tout forme de clientélisme dans le choix des agents susceptible de faire partie des forces onusiennes.
Le chef de la police, Mario Andrésol qui a confirmé une possible intégration des agents de la PNH dans la MINUCAT interprète cette invitation comme une reconnaissance des progrès accomplis par la PNH au cours de ces dernières années. Fier d'avoir pu obtenir tant de résultats probants, M. Andrésol promet de réaliser un processus de sélection impartial.
Même si la date de départ et le nombre de policiers qui seront recrutés sont encore inconnus, le chef de la police fait remarquer que ces policiers devront participer à des séances de formation avant leur affectation. " Il s'agit d'une bonne nouvelle pour nous et pour le pays", a affirmé ces policiers. Pour le directeur de la PNH " Il nous faut des hommes sains pour intégrer honorablement les casques bleus", tout en précisant que ces policiers ne doivent pas avoir été impliqués dans le trafic de la drogue, les violations des droits humains ou des actes de banditisme. " Nous avions atteint aujourd'hui un niveau de professionnalisation qui est reconnu par l'ONU", a il déclaré. Cette invitation est donc un motif de satisfaction pour Mario Andrésol qui est aux commandes de la PNH depuis 2005.
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14911

HRV commente : J’avais eu à commenter le fait que l’on nous envoie des policiers brésiliens incapables de rentrer dans leurs flavelas de rio de Janeiro comme policiers avec la mission de pacifier Cité Soleil en proie à la violence des bandits convertis en militants de la cause d’Aristide.
Il existe en fait une sorte de dynamique des missions de l’Onu qui n’entrevoient pas seulement l’efficacité des dites missions. Les policiers haïtiens sont donc recrutés comme défenseurs de la paix ailleurs….

Confiscation prochaine d'une dizaine d'immeubles appartenant à des narco trafiquants

Confiscation prochaine d'une dizaine d'immeubles appartenant à des narco trafiquants

Le chef du Parquet de Port-au-Prince, Joseph Manès Louis annonce qu'une dizaine de maisons appartenant à des narco trafiquants seront confisquées dans les prochains jours.

Le commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Port-au-Prince informe que deux immeubles, dont le local de la Gold Gym à Pétion ville, ont déjà été saisis. Selon le juge Manès, il s'agit de saisi et confiscation de biens conformément à la loi de février 2001 contre le trafic illicite et le blanchiment d'argent.

Ce mardi le commissaire Manès accompagné de quelques juges de paix procèderont à la confiscation d'autres immeubles. " Nous sommes en train d'appliquer une loi spéciale", insiste M. Manès faisant remarquer que le parquet s'applique à faire exécuter une décision de justice.

Cependant certains juristes dénoncent cette loi et déplorent que les proches des trafiquants n'aient aucune voie de recours " Le décret de 2001 est inconstitutionnel ", lance le juriste Osner Févry rappelant que la constitution haïtienne garantit la propriété privée. " Quelqu'un condamné pour trafic de drogue qui rentre dans son pays ne peut pas être dépouillé de ses biens alors qu'il doit continuer à vivre, à payer la scolarité de ses enfants et les frais de justice", argue M. Févry.

Ce raisonnement n'émeut pas le commissaire du gouvernement qui fait remarquer que les avocats trouveront toujours des arguments. " Il s'agit d'une loi et d'une procédure spéciale", assure M. Manès.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14908

HRV commentent:

Les avocats défendent n'importe quoi. Et quand il s'agit de n'importe quel avocat il défendrait mêmes les causes perdues