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lundi 23 janvier 2012

Florence Meney: meurtre derrière la caméra

(Québec) Journaliste à Radio-Canada, Florence Meney publie un premier roman chez Michel Brûlé : Répliques mortelles. Un suspens de 360 pages qui a le séisme en Haïti pour toile de fond.

Journaliste à Radio-Canada, Florence Meney publie un premier... - image 1.0
Le plus étonnant, c'est que Florence Meney n'a jamais mis les pieds à Haïti. Elle ne connaît de cette malheureuse île que ce qu'elle a vu à la télévision et sur son ordinateur. C'est bien la preuve, comme disait Aragon, que la littérature est le règne du mentir-vrai.
Ceci dit, ce premier roman révèle une romancière prometteuse.
Le personnage central de Répliques mortelles est une journaliste de la télévision, Elsa, 37 ans. Talentueuse, impulsive et imprévisible, elle vit dans une maison ancestrale du vieux Boucherville avec son chien Bof.
Comme tout le monde, elle se pose des questions sur sa vie, sa famille, sa carrière, son avenir. Elle a couvert le séisme en Haïti, en 2010. Où sa mère, éducatrice bénévole dans un orphelinat, a trouvé la mort.
Deux années ont passé et elle vient de mettre la touche finale à une rétrospective faite de documents d'archives. Elle rêve de retourner à Haïti pour parachever cette rétrospective, mais c'est la jolie Ludovica qui est choisie.
Lors d'un visionnement privé chez son rédacteur en chef, Elsa met fin à sa relation avec Stéphane, son caméraman, un homme marié et père de deux enfants. Une relation qui avait commencé deux ans plus tôt, à Haïti.
Quelques heures plus tard, Stéphane est retrouvé mort dans une salle de montage.
L'inspecteur-chef Dupin, un flic français débarqué vingt ans plus tôt de sa Bourgogne natale, mène l'enquête. Avec compétence, mais rugosité.
À partir de là, l'histoire va de rebondissement en rebondissement. En passant notamment par Sherbrooke, où un brillant chirurgien s'était porté volontaire en Haïti, et par Boston, où un couple d'Américains a de la misère avec un petit Haïtien, Nathan, qu'ils ont adopté deux ans plus tôt.
Adopté? Pas vraiment, ils l'ont acheté...
Q Ainsi, Florence Meney, c'est votre premier roman?
R Oui, je commence dans le métier. J'ai travaillé fort pour écrire ça. J'ai encore des choses à apprendre. Ce roman est très perfectible, mais j'ai eu beaucoup de plaisir à l'écrire. Je voulais mener une intrigue qui se tienne. Je suis imprégné du roman noir, du thriller. J'ai toujours voulu en écrire un... un qui soit de moi... Le prochain sera peaufiné.
Q Vous avez choisi Haïti pour toile de fond. Y êtes-vous déjà allée?
R Non, jamais. Mais des Haïtiens m'ont dit qu'ils s'y étaient retrouvés... les odeurs... les couleurs. C'est incroyable, non?
Q Pourquoi Haïti?
R Je voulais que le destin individuel tragique de mon héroïne ait pour toile de fond un grand événement collectif tragique. Au quotidien, dans mon travail, j'ai été touchée par le séisme en Haïti. Je suis chef de pupitre web à Radio-Canada et on a mis en ligne un gros dossier sur Haïti. Toute une partie du livre est directement transposée de la réalité. Mais attention, ce n'est pas un documentaire sur Haïti. Il y a aussi un regard sur le journalisme.
Q En effet, vos personnages posent un regard critique sur le journalisme tel qu'il est pratiqué à la télévision. Ils disent que l'information est devenue racoleuse et toujours plus axée sur le commercial et le résultat instantané. Vous-même, êtes-vous d'accord avec eux?
R C'est une tendance lourde à laquelle moi-même je ne suis pas trop assujettie parce que j'ai des rédacteurs en chef qui sont éclairés. Plus on vous donne des moyens techniques et plus vous avez le choix de faire de l'instantané ou de respirer... Chez nous, à Radio-Canada, on peut encore respirer.
Q Dans votre roman, j'ai trouvé que ça prenait un peu de temps pour entrer dans le vif du sujet.
R Oui, c'est possible... je ne sais pas... J'ai peut-être trop voulu définir mes personnages... Ce doit être une erreur de débutante.
Q Votre personnage principal, Elsa, vous ressemble-t-il?
R Je la vois dans ma tête, cette Elsa. C'est un mélange de plusieurs personnes que je connais, y compris moi. Peut-être que je visualise trop les choses, que je pense beaucoup trop par image.
Q J'ai été dérangé par votre obsession sur les marques : la Yaris bleu électrique, les luxueuses bottes Geox, la télé HD Sony 54 pouces, le manteau Kanuk, l'eau de Cologne Roger & Gallet, etc. Était-ce bien nécessaire de mentionner toutes ces marques?
R C'est drôle ce que vous dites parce que je ne suis pas une fille qui s'intéresse aux marques. J'ai l'impression que ça situait mieux mes personnages.
Q Votre livre est écrit avec une touche française. Vous employez des mots et des expressions qui n'ont pas cours ici. Comme appeler une enfant ma poulette ou ma cocotte. Ou dire : il y va fort sur la bibine, son année de fac, la robe de chambre en pilou...
R Écoutez, je suis française d'origine. Ce mélange, c'est moi. Mon père m'a relu et mon éditrice, aussi. Mais j'ai réussi à garder l'essentiel.
Q Votre père, c'est Lionel Meney, le réputé linguiste qui a rédigé le Dictionnaire Québécois français?
R Oui.
Q Jusqu'à présent, Répliques mortelles a été bien accueilli par la critique. Qu'est-ce que vous en espérez?
R Qu'il me donne confiance pour continuer à écrire. L'avoir terminé, déjà, ça m'a donné confiance. Ce que je veux faire, c'est écrire. Je veux me dépasser sur le plan de la langue, sur le plan du style.
Q Combien de temps cela vous a-t-il pris pour l'écrire?
R Sept mois. Mais ça a cogité beaucoup plus longtemps dans ma tête. Quand je me suis mis à l'écrire, je ne partais pas de zéro.
Q Avez-vous un deuxième roman en projet?
R J'ai deux projets de livres. Un roman qui sera un suspens, mais pas un truc à dénouement. Ce sera une histoire de haine et de manipulation. Ça se passera au Québec... Et un essai sur les animaux. J'adore les animaux, les chiens en particulier. Un essai sur la relation homme-chien. Je vais l'écrire en collaboration avec Jacques Galipeau, un dresseur à Varennes qui a une approche humaniste.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/livres/201201/22/01-4488302-florence-meney-meurtre-derriere-la-camera.php

AINSI VA LE MONDE CE LUNDI 23 JANVIER

Les Croates ont dit oui à l'Union européenne et au revoir aux Balkans

Les Croates ont dit oui à l'Union européenne et au revoir aux Balkans, tournant le dos à une région qui pâtit encore d'une réputation d'instabilité 20 ans après l'éclatement dans le sang de l'ex-Yougoslavie, ont noté lundi des analystes et la presse locale.
"Au revoir les Balkans !", titre le plus grand quotidien croate, Vecernji List, se félicitant du oui qui s'est imposé avec plus de 66% de voix lors du référendum organisé dimanche.
Les responsables politiques croates, unanimement pro-européens, ont fait valoir que le vote en faveur de l'intégration dans l'UE était la décision la plus importante pour ce pays depuis l'indépendance obtenue au prix d'une guerre (1991-95) avec les rebelles serbes (20.000 morts).
"Les craintes que nous allons être contraints de retarder l'adhésion pour intégrer l'UE ensemble avec la Serbie et le reste des Balkans se sont désormais évanouies", écrit l'analyste Augustin Palokaj dans les pages du quotidien Jutarnji List.
"Le reste de cette région est +stable mais fragile+, comme ils aiment le dire à Bruxelles", poursuit-il…
Lire la suite ici : http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/les-croates-ont-dit-oui-a-l-union-europeenne-et-au-revoir-aux-balkans-23-01-2012-1825555.php

Côte d’Ivoire : Incidents survenus samedi : Le FPI dénonce une complicité.-
Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) dénonce une complicité dans les incidents survenus samedi, à la place Ficagayo où le parti de l’ex-parti Laurent Gbagbo, tenait son meeting de rentrée politique.
Dans une conférence de presse pour faire le bilan de ces violences, le président du comité d’organisation de la manifestation, Michel Amani N’Guessan, a pointé un doigt accusateur sur la mission onusienne en Côte d’Ivoire qui aurait soutenu des individus non identifiés pour attaquer les militants de l’opposition à cette manifestation politique.
"Tout a été planifié avec l’ONUCI (Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire) pour supprimer l’opposition significative", a affirmé Amani N’Guessan.
Pour l’ancien ministre de la Défense de Laurent Gbagbo, "la démocratie et l’Etat de droit triompheront en Côte d’Ivoire…
Lire la suite ici : http://news.abidjan.net/h/423905.html

Tunisie - Reprise du procès Persépolis, un test inquiétant
La reprise du procès ce lundi 23 janvier de la chaîne de télévision tunisienne Nessma est-elle un test pour la liberté d'expression en Tunisie? Nessma TV est jugé pour avoir diffusé en octobre dernier le film franco-iranien Persépolis dans lequel Dieu est représenté, ce qui est proscrit par l'Islam.
Nabil Karoui, directeur de la chaîne Nessma, est poursuivi pour «atteinte aux bonnes moeurs, atteinte aux valeurs du sacré et troubles à l'ordre public» dans cette affaire qui avait provoqué des violences en Tunisie à la suite de la diffusion du film.
«Ce procès n'aurait jamais dû avoir lieu. Mais ce sera un test pour la liberté d'expression et la démocratie en Tunisie» a-t-il indiqué à l'AFP…
Lire la suite ici : http://www.slateafrique.com/81493/tunisie-proces-persepolis-liberte-islamistes

JAPON - Selon une étude japonaise, la capitale nippone pourrait subir un grave séisme dans les quatre prochaines années...
Tokyo risque d'être frappée par un séisme majeur dans les quatre prochaines années, ont averti lundi des chercheurs de l'Université de Tokyo, contredisant des prévisions beaucoup plus rassurantes des autorités. Selon ces scientifiques de l'institut de recherche sismologique de l'université, la probabilité qu'un séisme de magnitude 7 frappe la partie sud du Grand Tokyo est de 70% dans les quatre ans. Par contraste, le gouvernement établit une telle probabilité de 70% dans un délai de trente ans. «Le risque qu'un séisme de magnitude 7 se produise (dans la région) a augmenté depuis le séisme du 11 mars 2011», explique l'un des chercheurs, Shinichi Sakai. «Le gouvernement, les individus et les entreprises doivent s'y préparer.»
Lire la suite ici : http://www.20minutes.fr/article/865024/tokyo-menacee-seisme-majeur-prochaines-annees

A bord de l'avion dérouté de l'ex-président malgache Ravalomanana
Envoyé spécial dans les airs entre Johannesburg et Antananarivo - Ce samedi, à bord de l'avion emportant Marc Ravalomanana vers sa terre natale malgache, le déjeuner a déjà été servi, les passagers s'assoupissent, lisent ou conversent. Le vol SA 8252 a déjà parcouru les deux-tiers de son trajet. Derrière les hublots, le bleu de l'océan Indien.
Soudainement, la porte du cockpit s'ouvre, et un membre de l'équipage, un gilet jaune fluorescent sur le dos, apparaît. "Nous devons faire demi-tour, ils ont fermé l'aéroport", lance-t- il à la délégation accompagnant l'ex-président malgache. Un attroupement se forme à l'avant de l'aéronef. Marc Ravalomanana, cravate bleu, chemise rayée, se lève à son tour. Le visage est fermé…
Lire la suite ici : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/01/21/a-bord-de-l-avion-detourne-de-l-ex-president-malgache-ravalomanana_1632905_3212.html

Pourquoi Alger déroule-t-elle le tapis rouge à Saâd-Eddine El Othmani ?
Le nouveau ministre des Affaires étrangères marocain, l’islamiste Saâd-Eddine El Othmani, effectue en Algérie, dès ce lundi 23 janvier sa première visite officielle en dehors du Maroc. Annoncée en milieu de semaine dernière, cette visite revêt un intérêt tout particulier, notamment pour les Algériens. Depuis quelques semaines, les observateurs ont remarqué une véritable inflexion de la diplomatie algérienne, à la peine face aux changements qui ont secoué le monde arabe depuis plus d’une année. La preuve a été le voyage à la mi-janvier à Tunis, du chef de l’Etat algérien qui a tenu à effacer des mois d’incompréhension entre les nouvelles autorités tunisiennes et El Mouradia. D’ailleurs, c’est lors du discours prononcé par Abdelaziz Bouteflika qu’ont été décelés les « messages » d’apaisement envers le Maroc. Devant Saâd-Eddine El Othmani, le président algérien a insisté sur la construction d’un Maghreb Arabe uni, en ajoutant « dans le respect de la législation internationale ». Une allusion de « circonstance » au dossier du Sahara occidental qui empoisonne les relations entre les deux plus grands pays du Maghreb. En effet, les Algériens ont fait, selon un responsable tunisien, « le minimum syndical » en ne prononçant à aucun moment le nom de la République démocratique sahraouie….
Lire la suite ici : http://www.maghreb-intelligence.com/les-editos/1955-pourquoi-alger-deroule-t-elle-le-tapis-rouge-a-saad-eddine-el-othmani.html

Saad Eddine El Othmani est arrivé à Alger pour une visite officielle
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Saâd-Eddine El Othmani a entamé, lundi, une visite de deux jours en Algérie à l'invitation de son homologue algérien, M. Mourad Medelci.
M. El Othmani a été accueilli à son arrivée à l'aéroport international Houari Boumédiane par son homologue algérien Mourad Medelci en présence de l'ambassadeur du Maroc à Alger, M. Abdellah Belkeziz.
Cette première visite de M. El Othmani à Alger à la tête d'une importante délégation de son département "s'inscrit dans le cadre de la consolidation du processus des rencontres et des concertations entamé par les deux pays pour hisser leurs relations au niveau des aspirations des deux peuples frères", avait indiqué vendredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération.
La dernière visite officielle d'un ministre marocain des Affaires étrangères à Alger remonte à fin mai 2004, rappelle-t-on.
Lire la suite ici : http://www.atlasinfo.fr/Saad-Eddine-El-Othmani-est-arrive-a-Alger-pour-une-visite-officielle_a24976.html

Afghanistan : le retrait était déjà prévu
La mort des quatre soldats français vendredi en Afghanistan a bousculé les plans de Nicolas Sarkozy, selon les informations d’Europe 1. Car le chef de l’Etat comptait profiter de la venue du président afghan, Hamid Karzaï, en fin de semaine à Paris pour annoncer une accélération "possible" du retrait des troupes françaises déployées en Afghanistan. Nicolas Sarkozy a donc été contraint de précipiter cette annonce.
Triste ironie du sort, la visite d’Hamid Karzaï devait permettre de rappeler les exigences de la France devant les risques croissants d’infiltration de l’armée afghane par des talibans. Vendredi, le président afghan doit venir signer un traité d’amitié et de coopération entre Paris et Kaboul. Nicolas Sarkozy et Hamid Karzaï doivent également raviver la flamme du soldat inconnu.
http://www.europe1.fr/Politique/Afghanistan-le-retrait-etait-deja-prevu-E1-915749/

Les Latinos au crible de Human Rights Watch
Le printemps arabe et la répression en Syrie sont au cœur du rapport annuel 2012 de Human Rights Watch (HRW), présenté au Caire le 22 janvier et à Washington le 23 janvier.
Fidèle à une tradition désormais solide, l’organisation de défense des droits de l’homme procède à un examen pays par pays.
L’Amérique latine, en marge de l’actualité chaude, n’échappe pas à l’exercice qui consiste à traquer méthodiquement les atteintes aux libertés, en utilisant des critères comparables, basés sur les textes de référence en matière de droits de l’homme.
« Cuba reste le seul pays d’Amérique latine où sont réprimés presque toutes les formes de dissension politique. En 2011, le gouvernement de Raul Castro a continué à imposer le consensus politique au moyen de brèves arrestations, de passages à tabac, de rassemblements de répudiation publique et de restrictions aux voyages. »
HRW pointe du doigt le monopole gouvernemental des médias à Cuba et l’absence de liberté d’expression qui en résulte. L’ONG critique les campagnes télévisuelles de diffamation contre les bloggeurs indépendants, présentés par La Havane comme des « cyber mercenaires » au service de l’étranger….
Lire la suite ici : http://america-latina.blog.lemonde.fr/2012/01/23/les-latinos-au-crible-de-human-rights-watch/

Le luxe s'empare du Dragon pour séduire les Chinois
Les groupes de luxe européens se sont saisis du Dragon, le signe de l'année qui démarre lundi, selon le calendrier chinois, pour accroître la popularité de leur marque auprès des riches consommateurs asiatiques.
Le signe du dragon, considéré comme le plus favorable du calendrier lunaire, qui en compte douze, est synonyme de puissance et de richesse.
Le dragon "signifie chance, pouvoir et succès", rappelle Torsten Müller-Otvös, directeur de Rolls-Royce Motor Cars, le constructeur de voitures de luxe.
Le groupe, dont les ventes ont bondi de près de 50% en Chine en 2011, a lancé pour l'occasion des modèles Dragon Phantoms, une édition limitée.
Lire la suite ici : http://www.leparisien.fr/laparisienne/mode/le-luxe-s-empare-du-dragon-pour-seduire-les-chinois-23-01-2012-1825499.php

Libye : La révolte contre le CNT prend de l’ampleur
La contestation à l’encontre du Conseil national de transition (CNT) gagne du terrain. C’est à Benghazi, berceau de la révolution, que les critiques à l’encontre de l’organe de transition sont les plus vives. Les protestataires réclament sa démission. Mais le dirigeant du CNT, Mustapha Abdeljalil, a prévenu qu’une telle mesure provoquerait une guerre civile dans le pays.
Le Conseil national de transition (CNT) est très affaibli. L’organe de transition est en proie à une vive contestation du peuple, notamment à Benghazi, berceau de la révolution, où les critiques à son encontre sont très virulentes. Les protestataires, lui reprochent son manque de transparence et réclament sa démission. Le CNT s’est réuni dimanche dans un lieu tenu secret pour établir la loi électorale qui doit engager le processus pour l’élection de l’Assemblée constituante.
Selon un projet de loi qui a été rendu public début janvier, seulement 10% des 200 sièges de l’Assemblée constituante seront réservés aux femmes. Une mesure qui a provoqué la fureur des défenseurs des droits des femmes. Ces dernières ont combattu dans l’ombre durant le conflit et réclament désormais une meilleure représentation. L’interdiction aux personnes ayant une double nationalité de postuler aux élections a également été critiquée par plusieurs partis et organisations.
Lire la suite ici : http://www.afrik.com/article24598.html

Egypte: première session de l'Assemblée
LE CAIRE (AP) — La nouvelle Assemblée du peuple issue des premières élections en Egypte de l'ère post-Moubarak a tenu lundi sa session inaugurale. Les trois-quarts des 498 sièges pourvus lors du scrutin tenu entre fin novembre dernier et mi-janvier sont revenus aux islamistes.
Dix députés, par ailleurs, ont été nommés par l'armée. Un Conseil suprême des forces armées (CSFA) présidé par le maréchal Hussein Tantaoui est au pouvoir depuis la démission le 11 février dernier du président Hosni Moubarak, au terme d'un soulèvement populaire entamé il y a presque un an jour pour jour, le 25 janvier 2011.
La session inaugurale de l'Assemblée, lundi, était présidée par le doyen des parlementaires, Mahmoud el-Saqqah. Les députés doivent désigner ultérieurement le président de l'Assemblée, qui devrait être issu des rangs du Parti de la liberté et de la justice (PLJ) créé par les Frères Musulmans. Le PLJ a remporté 47% des 498 sièges, tandis que parti salafiste Al-Nour en a obtenu environ un quart.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120123.FAP9938/egypte-premiere-session-de-l-assemblee.html

Primaires républicaines: entre la colère et la peur
(Charleston, Caroline du Sud) La colère aura pesé dans la décision des électeurs républicains de Caroline-du-Sud, qui ont offert à Newt Gingrich une victoire éclatante et surprenante samedi à l'occasion d'une primaire qui a chamboulé la course à l'investiture républicaine pour la présidence.
Colère contre Barack Obama, que l'ancien président de la Chambre des représentants aura canalisée en exprimant un profond mépris pour l'occupant de la Maison-Blanche, qu'il qualifie de «faible», «stupide», «radical» et «dangereux».
Colère contre l'establishment du Grand Old Party, qui aurait voulu imposer aux électeurs républicains de Caroline-du-Sud, un des États américains les plus conservateurs, Mitt Romney, un «modéré du Massachusetts» (une autre expression de Newt Gingrich).
«Mitt Romney est un bon homme, mais nous sommes rendus au point où nous avons besoin de quelqu'un de méchant (mean)», a déclaré Harold Wade, un retraité de 85 ans, en quittant un bureau de vote de Charleston, samedi….
Lire la suite ici : http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/vers-linvestiture-republicaine/201201/23/01-4488385-primaires-republicaines-entre-la-colere-et-la-peur.php

Poursuite des violences dans le NORD NIGERIA : Le président Goodluck JONATHAN visite KANO
Le président Goodluck Jonathan est arrivé hier à Kano, la seconde ville du Nigeria, touchée vendredi par une série d'attentats à la bombe et de fusillades coordonnées qui ont fait jusqu'à présent 166 morts dans l'une des pires attaques qui ait touché le Nord musulman.
Le président a d'abord rencontré l'émir Ado Bayero, principal chef traditionnel musulman de la ville.
Puis il a déclaré, dans une interview à la BBC, que des arrestations avaient été effectuées suite aux attaques dans la plus grande ville du Nord du pays et que les sympathisants d'un groupe islamiste armé étaient pourchassés.
«Des arrestations (de présumés membres du mouvement islamiste Boko Haram) ont été effectuées. D'autres sont morts durant les attaques. Certains étaient des kamikaze », a dit M. Jonathan Hier, des explosions ont secoué deux lieux de culte, une église catholique et un temple évangélique à Bauchi, une ville du Nord sans faire de victimes, a annoncé la Police.
 Les explosions ont touché les toits des deux lieux de culte et ceux des maisons voisines, a dit le porte-parole de la Police de l'Etat, Mohammed Barau qui n'a pas spéculé sur ceux qui pourraient être derrière ces attaques. Samedi soir, 10 personnes, dont un policier et un soldat ont été tuées lors d'attaques dans la ville de Tafawa Balewa dans l'Etat de Bauchi. Cette ville est située sur la ligne de partage entre le Nord majoritairement musulman et le Sud chrétien.
http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=11256%3Apoursuite-des-violences-dans-le-nord-nigeria--le-president-goodluck-jonathan-visite-kano&catid=54%3Apolitics&Itemid=119

«Costa Concordia» : décision imminente sur le pompage du carburant
Dans le même temps, les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver des survivants au naufrage du paquebot survenu il y a dix jours.
Une nouvelle brèche a été faite lundi avec des charges explosives dans l'épave du Concordia pour rejoindre le pont où se trouvaient les restaurants dans l'espoir de trouver des corps de disparus alors qu'une décision était attendue sur le pompage du carburant.
Les scaphandriers de la marine de guerre italienne ont ouvert une grande brèche entre le pont 4 et le pont 5, proche de la zone des restaurants et de l'accès aux chaloupes, ont constaté les journalistes sur place.
Les recherches dans l'épave, effectuées dans des conditions très difficiles et une odeur pestilentielle selon les plongeurs, progressent lentement à cause de la taille gigantesque du navire, long comme trois stades de football et haut comme un immeuble de 20 étages….
Lire la suite ici : http://www.liberation.fr/monde/01012385196-costa-concordia-decision-imminente-sur-le-pompage-du-carburant

Loi sur les génocides : Ankara menace Paris de "sanctions permanentes"
Malgré les menaces de représailles diplomatiques d'Ankara, les sénateurs français devraient voter ce lundi en faveur de la loi pénalisant la négation des génocides, dont celui des Arméniens en 1915 reconnu comme tel en France.
"Je crois en la sagesse collective des intellectuels et des sénateurs français, j’espère qu’elle va permettre d’éviter toute décision malencontreuse lundi et dans les semaines à venir". En dépit des apparences, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, ne se fait pas beaucoup d’illusions sur l'examen, ce lundi au Sénat, d'une proposition de loi sanctionnant la négation des génocides reconnus par la France, dont celui des Arméniens en 1915 qu’Ankara n'a cessé de contester. Lire la suite ici : http://www.france24.com/fr/20120123-turquie-armenie-france-loi-genocides-ankara-menace-paris-sanctions-permanentes-senat

Yémen : le Printemps arabe a fait sa quatrième victime
Le président Ali Abdallah Saleh a accepté de quitter son pays pour les États-Unis après avoir gagné son immunité totale.
À l'occasion de son premier anniversaire, le Printemps arabe s'offre un quatrième dictateur. Un an après la chute de Zine el-Abidine Ben Ali, suivie de celle de Hosni Moubarak, puis de la mort de Muammar Kadhafi, c'est au tour d'Ali Abdallah Saleh de quitter le pouvoir. Après plus de trois décennies aux commandes du Yémen, le président a fait, dimanche, ses adieux à son peuple, devenant la victime moyen-orientale du Printemps arabe. Fait rare, juste avant son départ, le leader a demandé "pardon" à ses compatriotes pour "tout manquement pendant (ses) 33 ans de pouvoir", ajoutant qu'il rentrerait bientôt au pays en tant que président du Congrès populaire général, son parti au pouvoir.
"Il s'agit d'une sortie définitive déguisée, note le spécialiste Mathieu Guidère (*), d'autant plus que le pardon est un acte très important dans les mentalités yéménites." En dépit des regrets de circonstance, le dictateur demeure le premier à avoir négocié son départ. Accusé de corruption et de népotisme, Ali Abdallah Saleh, 69 ans, a accepté de quitter le pays en vertu d'un accord signé le 23 novembre dernier en Arabie saoudite. Celui-ci, conclu sans l'assentiment des manifestants, garantit l'immunité du président et de ses proches. Ce n'est donc pas une surprise si son départ intervient au lendemain du vote d'une loi empêchant toute poursuite à son encontre.
Embarras de Washington
À la différence du président Ben Ali, qui a trouvé refuge en Arabie saoudite, c'est cette fois aux États-Unis que le dictateur yéménite va s'exiler. Visiblement embarrassé, le département d'État américain a annoncé dimanche avoir "approuvé" la demande de Saleh yéménite dans "l'unique but" d'y être soigné. C'est donc pour une "durée limitée" que le président déchu sera accueilli sur le territoire américain, a assuré Washington. D'après plusieurs experts, Saleh se verra interdire d'entretiens avec la presse une fois à New York.

Lire la suite ici: http://www.lepoint.fr/monde/yemen-le-printemps-arabe-a-fait-sa-quatrieme-victime-23-01-2012-1422478_24.php

DAMAS (AFP) - Damas a catégoriquement rejeté lundi un nouveau plan arabe pour un règlement de la crise en Syrie qui prévoit à terme un départ du président Bachar al-Assad "de manière pacifique".
L'Union européenne a adopté de son côté de nouvelles sanctions contre des personnalités et organisations syriennes, en raison de la poursuite de la répression dans le pays secoué depuis 10 mois par un mouvement de contestation sans précédent, a-t-on appris de source diplomatique.
Le plan de la Ligue arabe appelle M. Assad à déléguer "des prérogatives au vice-président pour traiter avec un gouvernement d'union nationale" appelé à être "formé dans les deux mois", selon un communiqué final lu dimanche soir par le ministre des Affaires étrangères du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem ben Jabr al-Thani, après une réunion ministérielle au Caire de près de cinq heures…
Lire la suite ici : http://www.liberation.fr/depeches/01012385128-syrie-damas-rejette-le-plan-de-la-ligue-arabe-et-un-transfert-de-pouvoirs