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lundi 20 septembre 2010

Clinton et Kouchner plaident pour la patience dans la reconstruction d'Haïti

Un peu plus de huit mois après le séisme en Haïti, Paris et Washington ont mis en garde lundi contre l'impatience qui se fait jour sur l'île face aux lenteurs de la reconstruction. AFP
"Ceux qui attendent des progrès immédiats sont irréalistes, et rendent un mauvais service à tous ceux qui travaillent si dur", a estimé la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton lors d'une réunion à New York en marge de l'assemblée générale des Nations unies.
Mme Clinton a toutefois souligné que les Haïtiens "ont besoin que nos bonnes intentions se traduisent en progrès concrets sur le terrain".
"Certains trouvent que cela va lentement, cette reconstruction d'Haïti, très lentement", a jugé de son côté le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner: "Et certains s'étonnent qu'avec tant d'argent récolté, il n'y ait pas des progrès très visibles. C'est qu'ils n'ont pas la notion de l'immensité du désastre (...). Il y a eu beaucoup d'argent, beaucoup de choses ont été faites, mais cela ne peut pas être immédiatement visible".
Les Etats-Unis sont de loin le premier donateur à Haïti, avec un engagement d'1,15 milliard de dollars lors de la conférence organisée en mars à l'ONU. La France est également dans les premiers rangs, avec une promesse de 326 millions d'euros.
Les deux dirigeants étaient réunis avec le premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive, qui a fait part ensuite de ses "préoccupations sur le rythme et l'importance de ce que nous faisons aujourd'hui".
"L'impatience monte, il y a des résultats à montrer tout de suite en Haïti", a expliqué M. Bellerive lors d'une réunion de la Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CIRH), coprésidée par l'ancien président américain Bill Clinton.
Le chef du gouvernement haïtien a réclamé notamment qu'une solution soit offerte sous trois mois à au moins la moitié de ses compatriotes ayant perdu leur logement, et qui survivent tant bien que mal dans des abris provisoires.
125.000 familles haïtiennes ont été installées dans des camps d'urgence au lendemain du séisme du 12 janvier.
Jean-Max Bellerive a cependant souligné que l'île avait échappé, grâce à l'intensité de l'aide internationale, aux épidémies et à une explosion de violence, et que 250 classes avaient pu être reconstruites à temps pour la rentrée scolaire.
Deux protocoles d'accord ont été signés lundi, l'un concernant l'implantation d'une zone industrielle dont on espère 10.000 emplois, et l'autre prévoyant le cofinancement, par la France et les Etats-Unis, de l'essentiel des travaux de construction de l'hôpital de Port-au-Prince.
Les pays donateurs se sont engagés à verser quelque 5,5 milliards de dollars d'aide en 2010-2011, et près du double au total sur dix ans.
Cette somme considérable ne suffira pas à reconstruire Haïti, a insisté Jean-Max Bellerive, qui a de nouveau fait appel lundi aux investissements privés. Il a aussi évoqué des "financements innovants" sur le modèle de ceux envisagés par l'ONU pour financer ses Objectifs du millénaire pour le développement, un ambitieux plan mondial de lutte contre la pauvreté.
Le coordonnateur humanitaire de l'ONU en Haïti, Nigel Fischer, avait estimé en juillet que l'urgence était désormais de "traduire le plan de reconstruction présenté à New York (en mars) en un programme d'actions très clair".
"Il faut établir des objectifs atteignables. La pression pour que les bailleurs versent l'aide augmentera alors", avait-il plaidé dans un entretien à l'AFP.
Bernard Kouchner se rendra samedi et dimanche en Haïti pour passer en revue l'aide mise en oeuvre par la France et "renouveler la solidarité" de Paris envers les Haïtiens, a-t-on indiqué dans sa délégation.
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/monde/article.aspx?cp-documentid=154723178

Haïti - Reconstruction : Ronald Baudin «Au delà du réel»

Ronald Baudin, le ministre haïtien de l'Économie et des Finances, a fait savoir cette semaine l'importance du respect de la propriété privée, alors que les victimes du séisme occupant des camps de fortune à Port-au-Prince sont menacés l'expulsion. Rappelons que le gouvernement avait annoncé au mois d’août un plan visant à reconstruire le centre commercial de la capitale, avec des espaces pour des entreprises privées, des bâtiments de l'administration publique et des milliers de logements. Suite à ces déclarations, le gouvernement avait déclaré d'utilité publique [décret du 2 septembre 2010] un périmètre qui doit être libéré des débris et dans lequel les interventions ne peuvent pas se faire sans l'autorisation du gouvernement, ce qui n’avait pas été sans provoquer le mécontentement de certains secteurs.
« Si nous devons faire tout notre possible pour améliorer les conditions de vie de la population, en particulier ceux qui vivent dans des tentes, nous avons aussi besoin de promouvoir le respect de la propriété privée » à déclaré le ministre qui est également président du Comité de facilitation pour la reconstruction du Centre Port-au-Prince.
Pour le ministre, « la propriété n'est pas un obstacle à la lutte contre les personnes sans logement parce que le gouvernement s'est engagé à donner des terrains chaque fois qu'il y a un projet sérieux de construction de logement ». On croit rêver, pourquoi le ministre a-t-il alors tant de mal à fournir des terrains aux dizaines de milliers de constructions transitoires en attente par manque d’espace de construction?
Michel Forst, l'expert indépendant des Nations Unies sur les droits de l'homme en Haïti, avant son départ d’Haïti s’était élevé contre es menaces d'expulsions et avait réitéré son appel au gouvernement pour un moratoire sur la déportation des personnes déplacées qui vivent dans des camps de fortune situés sur des terres privées « ont ne peut pas prendre la décision d'expulser ces personnes sans une stratégie de relocalisation mise en œuvre par le gouvernement ».
Fysh Adam, chef du groupe Shelter qui coordonne les échanges entre les agences des Nations Unies, les organisations gouvernementales et les ONG, a déploré quant à lui, l'absence d'une « stratégie nationale formelle » pour reloger les sans-abri précisant qu’il est prévu de construire 136,514 logement de transition d’ici à l'été 2011, et que seulement 13,073 ont été construits, en raison des lenteurs aux douanes et surtout du manque d'accès physique et légal à des terrains « Il est difficile de trouver des propriétaires qui ont un titre [...] il est difficile de faire des plans pour reloger les personnes déplacées ». En outre, le chef du groupe Shelter a déclaré que « la plupart des victimes préfèrent rester dans les camps, parce qu'elles ne sont pas obligés de payer un loyer ».
http://www.haitilibre.com/article-1224-haiti-reconstruction-ronald-baudin-au-dela-du-reel.html

Haïti - Football (U17) : Les haïtiens écrasent les dominicains

La Sélection Nationale homme, des moins de 17 ans (U17) connaissait son «baptême du feu» ce week-end à l’occasion d’un double match amical contre la République Dominicaine en vue de préparer les éliminatoires du championnat des moins de 17 ans. La première rencontre a eu lieu vendredi 17 et la seconde hier dimanche à 9:00 du matin au Parc de Football du «Proyecto Goal» de San Cristobal en République Dominicaine. Ces deux matchs amicaux contre la sélection de la République voisine étaient très attendus d’autant que les joueurs de la République Dominicaine dans les compétitions de jeunes ont toujours été de bons challengers pour les jeunes haïtiens. Rappelons que malgré une préparation continue depuis huit mois et de nombreux matchs intéressants contre de bonnes équipes de clubs de Divisions 1 et 2, nos jeunes sélectionnés n’avaient aucune expérience internationale.
Si le manque d’expérience internationale était bien une réalité, le premier match de vendredi remporté par Haïti (4-1) à surpris les dominicains. 3 buts ont été marqués par Johnley Chery et 1 but par Benchi Estama. Un match mené de bout en bout par les haïtiens. Une cuisante défaite pour les dominicains.
Le match de dimanche s’est joué devant un public restreint constitué essentiellement d'un groupe d'arbitres participant à un stage de la FIFA. Les Dominicains étaient déterminé et bien décidé à effacer la lourde défaite (1-4) subie l'avant-veille. Malgré un rythme soutenu et l’agressivité du jeu dominicain, l’équipe haïtienne ne s’est pas laissé impressionner, voulant, comme dans le match précédent, en finir rapidement. Sans doute trop confiants dans ce deuxième match, nos joueurs ont laissé, dans la première période, des ouvertures dans lesquelles leurs adversaires se sont engouffrés pour marquer un premier but (1-0).
À la mi-temps, la République Dominicaine menait 1 - 0
Fort de ce premier but, les dominicains dès le début de la seconde période ont inscrit un second but contre Haïti (2-0). L’équipe haïtienne a rapidement compris que le jeu avait changé et qu’il était temps de d’oublier l’euphorie de la première victoire pour retrouver leur collectif.
Au cours de cette deuxième période les haïtiens, animés de la rage de vaincre, ont confiné l’équipe adverse dans leur moitié de terrain. Bien que très combatif et offrant un très beau jeu, les joueurs dominicains ont fini par céder face au rythme élevé et à la pression soutenue imposés par l’équipe haïtienne, qui réussi un véritable exploit en remontant le score (2-1), puis (2-2), suivit d'un (3-2) pour finalement emporter le match (4-2) laissant les dominicains sur une sévère [et double] défaite.
Les 4 buts haïtiens ont été marqués par Voltaire Jean Ismaël (1-2), Estama Benchi (2-2), Georges Kerlens (3-2) et Estama Benchi (4-2).
L’équipe de football (U17) sera de retour en Haïti ce lundi.
http://www.haitilibre.com/article-1225-haiti-football-u17-les-haitiens-ecrasent-les-dominicains.html

Haïti - Élections : L’Office Nationale d’Identification est débordé

Les électeurs qui se sont déplacés après le séisme, de leur zone de résidence habituelle, sont invités à se rendre dans les Centres d’Opérations et de Vérification (COV) afin de confirmer l’endroit où ils iront voter aux prochaines élections. Une démarche qui permet également au Conseil Électoral Provisoire (CEP) d’actualiser sa liste d’électeurs. Richardson Dumesle, porte-parole du CEP a fait savoir que dans les différentes communes de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, tous les COV étaient actuellement fonctionnels.
Pour sa part, Jean François Alexis, le responsable de communication de l’Office Nationale d’Identification (ONI), a appelé les demandeurs de cartes d’électeur « à collaborer et à se montrer disciplinés pour faciliter le travail des opérateurs » afin de servir le maximum de citoyens qui ont besoin d’une cartes d’identification nationale [qui sert aussi de carte d’électeur] afin pouvoir voter le 28 novembre prochain.
Il aurait lancer un appel à la patience, car ces dernières semaines, les bureaux de l’ONI sont débordés avec des files d’attentes ou des gens attendent des heures et parfois des jours sans être assuré de pouvoir obtenir et repartir avec la précieuse et indispensable carte. Malgré cette forte affluence de demandeurs, l'ONI ne délivre chaque jour qu’un nombre réduit de cartes. Ce qui laisse craindre à certains, que tous les demandeurs n'obtiendront pas satisfaction.
http://www.haitilibre.com/article-1226-haiti-elections-l-office-nationale-d-identification-est-deborde.html

Haïti - Sénégal : D’autres pays d’Afrique pourraient accueillir des étudiants haïtiens

Selon M. Lamine Bâ, ministre-conseiller des Affaires internationales et humanitaires au cabinet du président de la République, le retour en Afrique des Haïtiens après le violent séisme qui a frappé leur pays en janvier 2010 est un acte humanitaire et historique. « Au lendemain du séisme en Haïti, le Président de la République Me Abdoulaye Wade a lancé un appel d’une grande portée historique. Il a ainsi tendu la main à tous les Haïtiens qui souhaitent revenir en Afrique. » « Quand le président Wade leur a rappelé que la terre de leurs ancêtres c’est l’Afrique [...] beaucoup [d'haïtiens] ont parlé de retour, mais personne n’a offert cette possibilité de revenir. Il n’y a que le président Wade qui l’a fait [...] les haïtiens ont compris qu’ils pouvaient retourner chez eux. Des milliers de personnes ont manifesté le désir de venir au Sénégal. Il nous appartient à nous de matérialiser cette idée. Une commission nationale pour l’accueil des Haïtiens qui le souhaitent a ainsi été mise en place. Le Sénégal est un pays qui n’a pas de gros moyens, mais nous avons du cœur ».
Revenant sur les étudiants haïtiens boursiers qui arriveront au Sénégal le 10 octobre prochain, le ministre a précisé « nous avons recueilli 2,058 dossiers d’étudiants, et avons présélectionné 350 étudiants en mesure de suivre les cours dans nos universités. Nous avons finalement retenu 160 étudiants qui seront accueillis dans les universités du Sénégal au cours de l’année académique » La plupart des étudiants veulent faire des études en agronomie, Haïti est un pays agricole, d’autres souhaitent s’inscrire en médecine, parce qu’ils estiment qu’il y a beaucoup à faire dans la santé en Haïti. « Les 1,898 dossiers d’étudiants haïtiens qui n’ont pas trouvé de place dans nos universités « seront transmis aux autres pays d’Afrique ».
Des voix s’élèvent dans la population critiquant le gouvernement Sénégalais qui devrait d’abord penser aux Sénégalais en détresse avant de tendre la main à d’autres. En réponse, le ministre à déclaré « On pense au quotidien de nos compatriotes qui sont dans des situations difficiles, l’État s’occupe des Sénégalais qui sont en situation de détresse, mais cela n’empêche pas l’État du Sénégal d’exercer ses missions internationales [...] Les missions régaliennes d’un État dépassent les frontières nationales ».
S/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1227-haiti-senegal-d-autres-pays-d-afrique-pourraient-accueillir-des-etudiants-haitiens.html

Haïti - Reconstruction : Haïti attend beaucoup du sommet «Clinton Global Initiative»

Selon une étude de la firme de relations publiques Weber Shandwick le «Clinton Global Initiative» qui s’ouvrira demain mardi à New York, a été jugée le sommet le plus populaire par les dirigeants en 2009. Au cours des cinq dernières années, 1,700 engagements pour un montant de 57 milliards de dollars ont amélioré la vie de 220 millions de personnes dans plus de 170 pays affirme le groupe «Clinton Global Initiative». L'ex président Bill Clinton espère, durant cet événement, mettre à nouveau Haïti sous les feux des projecteurs en tenant une cession spéciale sur le financement de ce pays aux côtés du Président Haïtien René Préval et du Premier ministre Jean-Max Bellerive. Bill Clinton espère pousser les gouvernements à tenir leurs promesses de milliards de dollars dans la reconstruction d’Haïti.
Plus de 1,000 personnes, sont attendu à ce sommet [ou l’on parlera aussi de l’aide Pakistan] dont le Président américain Barack Obama, des chefs d'entreprise, y compris le cofondateur de Microsoft, Bill Gates, des ONG et des célébrités. Chaque participant pour assurer sa présence doit débourser 20,000 $ et les règles du «Clinton Global Initiative» sont claires tout participant qui ne fait pas ou ne parvient pas à tenir ses engagements n’est plus autorisé à participer à ce sommet.
Clinton souligne que beaucoup d’argent a été promis pour Haïti, mais déplore que peu a été confirmé. Presque tout l’argent reçu l’a été pour la phase d'urgence rappelant que maintenant Haïti entre dans sa phase de reconstruction et que l’argent promis est indispensable. Ajoutant que la vitesse à laquelle la reconstruction se fera dépend dans une large mesure du respects des engagements des bailleurs internationaux.
L'ex-Président a rappelé qu’au début du «Clinton Global Initiative» les sociétés avaient tendances à venir et à faire des chèques aux humanitaires mais qu’aujourd’hui, beaucoup voient leur action philanthropique en termes de possibilités d'investissements. Face à cette nouvelle approche, l’ex-Président Clinton se dit plein d’espoir pour la reconstruction d’Haïti.
S/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1229-haiti-reconstruction-haiti-attend-beaucoup-du-sommet-clinton-global-initiative.html

Haïti - Reconstruction : 50 millions pour l’hôpital Universitaire d'État d'Haïti

20/09/2010 15:07:40 M. Jean Max Bellerive, le Premier ministre haïtien et les ministres des Affaires étrangères américain et français, Mme Hillary Clinton et M. Bernard Kouchner signeront aujourd’hui lundi à New York, un protocole d’accord portant sur la réhabilitation de l’hôpital universitaire d’Etat d’Haïti, fortement endommagé par le tremblement de terre du 12 janvier dernier.
Cette initiative répond à la demande des autorités haïtiennes alors que les besoins dans le domaine de la santé sont immenses. Pour la France, elle procède de la mise en œuvre des engagements du président Sarkozy d’aider à la reconstruction d’Haïti. La France a, pour cela, mobilisé 326 millions d’euros.
Avec une capacité de 500 lits, l’hôpital universitaire de Port au Prince est le plus important du pays. Son fonctionnement est une nécessité pour la capitale haïtienne. La coopération à parité entre la France et les Etats-Unis pour réaliser cet objectif sera déterminante. Elle portera sur une opération d’envergure majeure. Par cette démarche conjointe, la France et les Etats-Unis co-financeront un projet d’un coût global de 50 millions de dollars. Cet effort complètera l’apport de 3,2 millions de dollars fait par le gouvernement haïtien.
L’ambition partagée avec nos partenaires haïtiens est que cette réalisation constitue une référence en matière de formation, par la qualité de sa gestion et des soins qui y seront dispensés. Cette coopération franco-américaine en faveur de la réhabilitation de l’hôpital universitaire d’Etat de Port au Prince traduit l’esprit de solidarité qui prévaut autour de la reconstruction d’Haïti.
http://www.haitilibre.com/article-1230-haiti-reconstruction-50-millions-pour-l-hopital-universitaire-d-etat-d-haiti.html
Commentaires:
Retenez ce nom HUMANI-TERRA INTERNATIONAL

Les Etats-Unis accordent 5 millions de dollars au CEP

L'assistance financière tant attendue par les autorités électorales haïtiennes est enfin dans le pipeline. Le gouvernement américain a décaissé la semaine dernière les 5 millions de dollars promis pour la réalisation des élections. Le directeur général du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Pierre Louis Opont, se réjouit de cette annonce et dit avoir été informé du décaissement prochain de la contribution canadienne.
Les 5 millions de dollars du gouvernement canadien seront disponibles au cours de cette semaine, précise M. Opont. A ce rythme le directeur général du CEP est plus que jamais confiant et espère le décaissement dans le meilleur délai des 7 millions de dollars de l'Union Européenne.
Ces fonds seront versés au Trust fund géré par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Cette agence de l'ONU percevra des frais de 7% afin de gérer le trust Fund. Le budget pour la réalisation des activités électorales est de 29 millions de dollars.
Le décaissement non synchronisé des fonds ne constitue nullement un problème pour les responsables du CEP. M. Opont assure que les fonds sont utilisés au fur et a mesure de l'avancement du processus électoral.
Le Brésil avait été le premier contributeur à décaisser les fonds promis (500 000 dollars) pour les élections du 28 novembre.
Les nouvelles ressources financières devraient permettre de concrétiser le recrutement des 10 000 membres des bureaux de vote. Le processus de sélection de ces membres des Bureaux de Vote se poursuivra au cours de cette semaine dans le département de l'Ouest.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18263

Ocap organise le premier débat entre les candidats à la présidence

Le premier débat entre les candidats à la présidence a eu lieu samedi dernier sur l'initiative de l'Observatoire Citoyen des actions des Pouvoirs Publiques (OCAP).
Les 4 candidats Anacacis Jean Hector (Modejah), Gérard Blot (Plateforme (16 décembre), Wilson Jeudy (Forces 2010) et Chavannes Jeune (Accra) ont en commun d'avoir occupé des fonctions dans l'administration publique. Ils ont tous mis l'accent sur la nécessité de réformer l'Etat qui doit désormais offrir des services aux contribuables.
Outre le renforcement des institutions publiques, les candidats promettent d'adopter des dispositions afin de favoriser les investissements privés. Le sénateur Jean Hector prône des réformes dans le système fiscale et le budget de la république.
La décentralisation est préconisée par ces leaders qui ont été impliqués dans la vie politique d'Haïti au cours de ces dernières années.
Wilson Jeudy et Gérard Blot sont favorables à une réforme de la constitution. Le chef de file de la Plateforme 16 décembre soutient que la réforme constitutionnelle favorisera une plus grande participation des haïtiens de l'étranger dans la vie politique d'Haïti.
Les jeunes sont également une préoccupation des candidats. Le sénateur Anacacis Jean Hector promet des campus universitaire dans le Centre et le Nord et le docteur Blot des bourses d'études et des emplois à temps partiels.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18262
Dizon pa'm: kat kandida ki pap asiste tiray la ditou!

Les autorités promettent de capturer les assassins de Manouchka Brice

Les funérailles de l'épouse du directeur départemental de la Police ont été chantées le samedi 18 septembre 2010 au Parc du Souvenir. Des officiels du gouvernement, des dirigeants d'organisations de défense des droits humains et des membres du commandement de la Police ont assisté à ces obsèques émouvantes. Le père Arthur Clergé ainsi que plusieurs autres intervenants ont exhorté les autorités judiciaires à retrouver et punir les coupables. Déplorant l'impunité et l'arrogance des gens " qui font du mal " le prélat s'est demandé si le mal triomphe du bien en Haïti.
Les enfants de Manouchka, Jeffrey et Jessie Jean Brice, sa mère et plusieurs proches parents ont exprimé leur douleur en raison de ce décès tragique. Dans son intervention Jessie Jean Brice a décrit sa mère comme une personne joyeuse préoccupée à prendre soin de sa famille.
Présent aux funérailles, le ministre de la justice, Paul Denis s'est dit indigné par l'assassinat de Manouchka Jean Brice. Il assure que ce crime devra décupler l'ardeur des autorités et des agents de l'ordre à freiner les nombreuses exactions des bandits. Il constate que les criminels réalisent leurs forfaits avec une trop grande facilité et exhorte les autorités policières à réagir rapidement.
Qualifiant la situation d'inacceptable le garde des sceaux a soutenu que les groupes armés ne doivent plus défier les forces de l'ordre. Il appelle à une mobilisation des citoyens afin d'aider les forces de l'ordre à freiner l'action des criminels.
De son coté, le chef de la police judiciaire, Frantz Thermilus, a expliqué que les policiers réalisent une enquête sérieuse sur cet assassinat. Il promet de mettre tout en œuvre dans le cadre d'une enquête objective afin de retrouver les auteurs du crime.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18261

Le torchon brûle entre dirigeants de partis et candidats

Les dirigeants des Forces Politiques Unitaires (FPU) doivent œuvrer afin de renforcer l'unité au sein de cette entité opposée à l'organisation des élections par l'actuel CEP. Confrontés à la grogne des nombreux candidats, désireux de participer aux prochaines joutes, les dirigeants du FPU ont pu jusqu'à présent contenir l'ardeur de certains de leurs cadres. Une cinquantaine de candidats dont 8 au sénat affichent leur désaccord avec les dirigeants des regroupements Alternative, Rasanblé, Libérasyon et Ucadde. Ces candidats avait renoncé à rendre publique leurs désaccords avec leurs dirigeants.
Fort de leur popularité, plusieurs ex parlementaires veulent participer aux joutes, parce qu'ils sont assurés de leurs victoires. Entre autres l'ex sénateur Joseph Pierre Louis, les ex députés Gary Guiteau, Acluche Louis Jeune, Steven Benoît, Elourne Doreus.
En quête d'unité au sein de la Force Politique Unitaire, des négociations auront lieu entre ces candidats et les membres du directoire des plateformes. Les dirigeants des 4 plateformes ne seraient pas sur la même longueur d'onde avec les candidats et les militants.
L'ex sénateur Joseph Pierre Louis fait remarquer que tous les ateliers de la conférence des forces politiques et sociales ont recommandé des tournées dans les villes de province afin de recueillir l'opinion des militants.
Les divergences entre les pro et les anti élections s'intensifient au sein des regroupements. Les militants opposés aux élections qualifient leurs collègues de candidat " abolocho", qui ne sont intéressés qu'à des intérêts mesquins.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18260
Dizon pa'm
Dekilakyel de fon initè!
Neg yo vle rete kote ki gen ti brasay. Neg sa yo pa gen lot metye nan men yuo ki pi si ke zafè al chita nan palman pap regle anyen. Se sak fè neg yo wè pa wè yo pral patisipe nan eleksyon.
Yo gen ti chocho nan men yo pou separe bay pèp kap mouri anba grangou!
Fon initè deja chire..
Sak pa la ap pèdi ranson yo net al kole!

L'ONU fait le point sur l'avancée des Objectifs du millénaire pour le développement

LEMONDE.FR
 20.09.10
AFP/GEORGES GOBET
Le principal "Objectif du millénaire pour le développement" est de réduire de moitié d'ici à 2015 la proportion de la population vivant sous le seuil de "l'extrême pauvreté".

Le principal "Objectif du millénaire pour le développement" est de réduire
de moitié d'ici à 2015 la proportion de la population vivant sous le seuil
de "l'extrême pauvreté".AFP/GEORGES GOBET

Le chanteur du groupe U2 Bono, avocat de la lutte contre le sida et la pauvreté, était en visite en France vendredi 17 septembre pour promouvoir l'action de son association One. Il a rencontré Bernard Kouchner et Nicolas Sarkozy pour préparer la conférence des Nations unies, lundi 20 septembre, à propos des Objectifs du millénaire pour le développement. Une conférence à laquelle devraient participer plus de chefs d'Etat que lors du sommet de Copenhague, et dont les enjeux sont ni plus ni moins que la suppression de l'extrême pauvreté dans le monde.

Que sont les Objectifs du millénaire pour le développement ?
C'est en 2000 que l'Organisation des Nations unies a voté une déclaration concernant les Objectifs du millénaire pour le développement. Le principal objectif auquel s'engagent alors les 189 pays signataires est de réduire de moitié d'ici à 2015 la proportion de la population vivant sous le seuil de "l'extrême pauvreté" (soit 1 dollar par jour à l'époque et aujourd'hui 1,27 dollar). Outre cet objectif principal, sept autres sont fixés pour 2015 : ils consistent à assurer l'éducation primaire pour tous, promouvoir l'égalité des sexes, réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle, combattre le sida, le paludisme et d'autres maladies, préserver l'environnement et mettre en place un partenariat mondial pour le développement. Chaque objectif est constitué d'une ou plusieurs "cibles", avec des statistiques précises à atteindre.
Où en est la réalisation des OMD ?
"Il est évident que les améliorations apportées aux conditions de vie des pauvres ont été scandaleusement lentes, et les crises climatique, alimentaire et économique érodent certaines avancées durement acquises", s'alarme le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, dans l'introduction du rapport d'étape 2010 des OMD. En effet, les progrès existent mais pour l'heure ils ne sont pas à la hauteur des attentes des ONG, des pays du Sud et de leurs habitants. La plupart des acteurs s'accordent pour dire que les Objectifs ont contribué à pousser les pays à agir, mais les résultats sont très inégaux d'un objectif à l'autre.
Ainsi l'objectif visant à lutter contre les pandémies (notamment le sida et le paludisme) a connu des succès significatifs. "La propagation du VIH semble s'être stabilisée dans la plupart des régions, et un nombre plus important d'individus survit plus longtemps", fait ainsi remarquer le rapport. La lutte contre le paludisme a aussi connu des progrès récents, les pouvoirs politiques s'étant attachés à la question.
En revanche, la lutte contre la sous-nutrition reste une ombre au tableau des OMD. Avec 925 millions de personnes sous-alimentées (16 % de la population mondiale), la barre du milliard de personnes est certes franchie pour la première fois depuis quinze ans, mais l'on reste bien loin de l'objectif d'arriver à moins de 10 % de personnes souffrant de sous-alimentation affiché en 2000. "Toutes les six secondes, un enfant meurt à cause de problèmes liés à la malnutrition. La faim reste la plus grande tragédie et le plus grand scandale au monde", souligne aujourd'hui Jacques Diouf, directeur général de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture).

Quelles perspectives pour la conférence de New York ?
Tous les cinq ans, les pays signataires se retrouvent pour juger des avancées des OMD et établir un plan d'action visant à adapter leur action en fonction des objectifs. C'est le but de la conférence qui se tiendra les 20, 21 et 22 septembre. Les ONG qui luttent contre la pauvreté se disent préoccupées par le manque de financement pour atteindre ces objectifs. En 2000, les pays riches s'étaient engagés à investir 0,7 % de leur PIB à l'aide publique au développement d'ici à 2015. Aujourd'hui, seuls cinq pays ont atteint cet objectif (Suède, Norvège, Danemark, Luxembourg et Pays-Bas) ; la France, qui emploie 0,46 % de son PIB à l'aide au développement, a d'ores et déjà annoncé qu'elle allait geler ce budget jusqu'en 2011.
La crise économique a placé les Etats sous une lourde pression budgétaire. Aussi, certains d'entre eux comptent profiter de la conférence de New York pour proposer "des financements innovants" afin de trouver les financements nécessaires. La France, mais aussi le Chili, le Brésil et la Norvège sont ainsi favorables à l'instauration d'une taxe sur les billets d'avion et les transactions financières.
La déclaration commune qui devrait être adoptée à l'issue de la conférence pourrait aussi remettre au jour certains des objectifs en abordant par exemple le problème que fait peser la volatilité des prix agricoles sur la faim dans le monde. Ban Ki-moon a aussi récemment expliqué que les pays signataires devront s'attacher à élaborer des plans d'actions pour l'après-2015.
Le Monde.fr, avec agences
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/09/20/l-onu-fait-le-point-sur-l-avancee-des-objectifs-du-millenaire-pour-le-developpement_1412752_3244.html

U.N. struggles to prove its relevance

By Colum Lynch
Washington Post Staff Writer
Sunday, September 19, 2010; 8:05 PM
The United Nations building is reflected on the window
of the U.S. mission to the U.N. in New York. (AP)
UNITED NATIONS - President Obama will travel this week to New York for the annual U.N. gathering of world leaders to reaffirm America's commitment to a "new era of multilateralism." He will arrive, however, at a time when the United Nations, the world's principal multilateral institution, is struggling to remain relevant on the world stage.
From nuclear diplomacy with North Korea to economic negotiations among the Group of 20 nations and peace talks in the Middle East, U.N. diplomats have frequently been reduced to bit players over the past year.
Even on climate change, an issue on which the United Nations has tried to stake its claim, the world body has failed to show much progress. Highly anticipated negotiations in Copenhagen ran aground in December.
For an institution with its share of proud chapters, these are tough times.
"A lot of the juice is outside the United Nations," said Bruce Jones, the director of the Center on International Cooperation at New York University. "The old days when the U.S. and the Europeans could stitch things up at the United Nations are over, and we haven't yet seen the emergence of a new platform for action or a consortium for action at the U.N."
Jones noted that the growing assertiveness of emerging powers - particularly China - has made it harder to reach international compromise. But the United Nations has been hobbled by failures, and distractions, of its own making.
The outgoing head of an anti-corruption office delivered a parting shot to Secretary General Ban Ki-moon in July, accusing him of leading the United Nations into an era of decline. More recently, the top Chinese official at the United Nations, in an alcohol-fueled outburst, noted at a U.N. retreat that he had never really liked Americans, or his boss, Ban.
Asked to comment about the Chinese diplomat at a recent press briefing, the secretary general sighed and urged reporters to turn their attention to more pressing international problems.
The U.N. General Assembly, the world's biggest international diplomatic debate, still provides an opportunity to take stock of America's role in the world, as well as a platform for authoritarian leaders to air their grievances. During the past decade, the General Assembly chamber has reflected the strains of global policymaking, with President George W. Bush lecturing the world body about its failure to confront Saddam Hussein and Venezuelan President Hugo Chavez famously comparing Bush to the devil.
This year, the mood is favorable for an American president who has restored U.S. funding to the United Nations, ended a U.S. boycott of the U.N. Human Rights Council, and reinvigorated U.N. nuclear disarmament efforts.
On Wednesday, Obama will also reaffirm U.S. support for a series of U.N. development targets, known as the Millennium Development Goals, before the General Assembly begins in earnest.
The Obama administration, however, will make no new financial pledges to the campaign.
Susan E. Rice, the U.S. ambassador to the United Nations, said that the administration "set out to rather dramatically change the tone and the substance of our engagement" with the world body, whose relationship with the United Nations was marked largely by confrontation.
She highlighted U.S. initiatives to impose U.N. sanctions on North Korea and Iran. She said the United Nations was providing a critical role in managing peace efforts in places including Sudan and supporting U.S. efforts in Afghanistan and Iraq. And she noted the United Nations's vital role in responding to natural disasters in places such as Haiti and Pakistan.
"We've seen tangible results that in fact will make Americans safer and make the world a more peaceful and prosperous place," she said. "We've ended needless U.S. isolation on a range of issues."
Still, during the past two years, the U.N. Security Council has made fewer decisions than at any time since the end of the Cold War, according to a report by the Security Council Report, an independent, nonprofit group.
U.N. peacekeeping, which grew rapidly during the Bush administration, has stalled. Not a single new U.N. peacekeeping mission has been authorized since Obama came into office, though the council has authorized additional troops to ensure order in Haiti after the January earthquake.
The United States and its European allies, meanwhile, have opposed calls by African governments to send the United Nations back into Somalia. And the council mounted a largely anemic effort to prevent mass atrocities of civilians in Sri Lanka. Russia, meanwhile, blocked any discussion of a peacekeeping force for Kyrgyzstan to halt violence against ethnic Uzbeks earlier this year. In Congo, the United Nations has admitted failing to provide adequate protections for victims of mass rape.
"The feeling that I get watching the [Obama] administration is that their heart is certainly there," said John Ruggie, a professor at Harvard's John F. Kennedy School of Government and an adviser to Ban. "The willingness to be supportive is certainly there, but with so many other issues to juggle and deal with I don't think [the U.N.] has become a real focus of attention."
In perhaps its most important challenge at the moment, the United Nations is leading the effort to oversee a referendum on independence for southern Sudan - a ballot that threatens to reignite one of Africa's bloodiest civil wars if it's not seen as credible.
In a bid to bolster the U.N. effort, Obama will participate in a high-level meeting this week to prod Sudan's rival camps to commit to a peaceful vote.
Edward Luck, a historian at the International Peace Institute who acts as an informal adviser to Ban, said the U.N. effort to find its way has been complicated by a "geopolitical strategic situation that is very, very murky."
"The U.N. reflects that," he said. "The world is muddling through as the U.N. is muddling through."
Luck said that situation will only become more difficult in the coming year as key emerging powers - including Brazil, India, South Africa, Turkey and Nigeria - get their turns as members on the Security Council for two-year terms. Brazil and Turkey, who are also serving, have used their position to challenge the existing order on the council, mounting a campaign, for instance, to thwart the U.S. push for sanctions on Iran.
But Luck said he was confident that the United Nations would remain a key player, noting that there are no other international institutions with the capacity to implement their policies on the ground or with the same kind of political legitimacy that comes with being an organization with universal membership.
"The U.N. is not the sun of the international solar system; everything doesn't revolve around it," he said. "But it is the final reference point on most issues, which have to come to the U.N. for legitimacy."
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/09/19/AR2010091904173_2.html?sub=AR

Feed the Children locked in dispute with founder

BY SEAN MURPHY, ASSOCIATED PRESS WRITER OKLAHOMA CITY -- Larry Jones, a traveling preacher from Oklahoma, gave 20 cents to a hungry child on the streets in Haiti in 1979 and felt more could be done to help starving children.
Over the next 30 years, Jones and his family embraced that ideal. They created Feed the Children, one of the world's largest charities, and it became known for Jones' heart-wrenching televised pleas for donations as a hungry child with sad eyes sat by his side.
But now Jones has been fired from his own charity and is in a legal fight to get his job back from the $1 billion organization that's striving to push forward amid lawsuits, a state attorney general's investigation and watchdog groups warning people not to give it money. All of this comes as competition among nonprofits is fierce for dwindling donations in a tough economy.
Jones said he's heartbroken to see the charity he built moving along without him, especially when so many people are in need of Feed the Children's assistance.
"America is in a mess right now. It's a tough time for just about everybody. This is a time we should really be reaching out to people," he said.
The charity fired Jones in November 2009 after learning he secretly had "bugging" devices installed in executives' offices. Its board claims he also accepted tens of thousands of dollars in kickbacks from charity vendors, operated the organization with little or no oversight and misspent charity funds, including giving him and his wife secret raises.
Jones, who earned about $235,000 as president, has acknowledged placing listening devices in agency
offices. But he contends he didn't do anything wrong and that he was fired out of "personal malice and spite" by a board of directors eager to expand their power.
"All of a sudden, somebody thought they could run it better than my wife and I," Jones said. "They have accused me of doing everything. It blows my mind. It's a nightmare."
The allegations against Jones that emerged in court filings prompted the state attorney general's office to launch a massive investigation into Feed the Children that could result in criminal charges, said Assistant Attorney General Julie Bays.
"This is a charity that, no matter what the personalities are, has always done good work," said Bays. "Whether or not they did it efficiently or not, or whether there was some wrongdoing, that's still up in the air."
State investigators could recommend the charity replace its board, be placed into receivership, or reach an agreement with the state to fix its problems. Bays said it's also possible no action will be taken against the charity.
For its part, the charity is moving on without Jones.
Board Chairman Rick England said board members removed Jones because they thought it was the best for the organization and are searching for a new leader. Meanwhile, the nonprofit plans to continue its mission of helping underprivileged children.
"We're going to be able to feed more kids and more families than what we have ever done before," he said, "because every penny is being utilized more effectively."
Jones wife, Frances, still works for the organization, but Jones says he worries she too will be fired. The couple's daughter, Larri Sue, was fired as the nonprofit's general counsel in July and the charity has refused to disclose why she was let go. She had sided with the board in its dispute with her father, but now has also sued the group.
Feed the Children has filed a federal lawsuit against the Jones' son, Allen Jones, alleging he and others stripped a charity-owned warehouse of equipment and materials. Allen Jones has denied any wrongdoing.
Meanwhile, the board has hired a New York-based charities expert, attorney Seth Perlman, to help it move forward without its charismatic leader, something he said is not uncommon in the philanthropy community.
The founders of Mothers Against Drunk Driving and Habitat for Humanity each had tense departures from the agencies they founded, but Perlman said the split between Jones and Feed the Children is the most acrimonious he's seen in his 25 years of work in philanthropy litigation.
"It's not that Feed the Children lost its way, but it became too founder-focused," Perlman said. "And the founder, once you've been running an organization for decades, you begin to think you own it and can do what you want with it."
Perlman said the charity has since adopted reforms that require the board to approve all the organization's operations. There's also new conflict-of-interest procedures and policies and a system to protect whistleblowers who report wrongdoing.
Ken Berger, president and CEO of Charity Navigator, which evaluates charities, said the nonprofit remains financially healthy.
But the conflict between the charity and its founder is leading to a perception problem for Feed the Children. Charity Navigator and the Better Business Bureau both have issued warnings to potential donors about problems at the charity.
Berger said that while the group's financial statements show it is in good shape, the pending lawsuits and well-publicized battle with Jones can easily hurt the nonprofit.
"The most precious thing that a charity has is public trust," Berger said. "And when that goes, so goes the charity."
Feed the Children officials predict a slight decline in revenue this year and that it's largely because of the harsh economy.
An analysis of the charity's reports to the IRS show contributions have steadily increased over the last three years, reaching nearly $1.2 billion in fiscal year 2009, the most recent for which data is available.
Meanwhile, the American Institute of Philanthropy, another charity watchdog, this year gave Feed the Children its "Most Outrageous Charity Award," and President Daniel Borochoff said the charity has a long way to go to ease the concerns of potential donors.
"I don't think any other charity of their size has had this much outrageous behavior," Borochoff said, citing the lawsuits, firings and allegations against Jones. "If there wasn't so much money involved and all the resources that are being wasted, it's a comedy. It could be a soap opera."
Read more: http://www.miamiherald.com/2010/09/18/v-fullstory/1831046/feed-the-children-locked-in-dispute.html#ixzz103xS03yz
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Les États-Unis accueilleraient 100 000 réfugiés palestiniens

Publié le 19 septembre 2010 Agence France-Presse,Jerusalem
L'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert a affirmé dimanche que les États-Unis avaient accepté d'accueillir 100 000 réfugiés palestiniens dans le cadre d'un éventuel accord de paix au Proche-Orient, a rapporté le site d'information israélien Ynet.
Les États-Unis ont accepté de donner la nationalité américaine à environ 100 000 réfugiés, alors qu'Israël en accepterait moins de 20 000, a indiqué M. Olmert lors d'une conférence à Tel-Aviv, selon Ynet.
«Les chiffres débattus étaient en-deçà de 20 000, mais cela impliquerait la fin du conflit armé et l'assurance des Palestiniens qu'ils ne réclameront plus rien,» selon des propos rapportés par le site.
M. Olmert s'exprimait dans le cadre d'une conférence organisée par l'Initiative de Genève, une ONG qui rassemble des responsables et intellectuels des deux camps pour définir les contours d'un accord de paix.
M. Olmert a participé aux pourparlers de paix avec les Palestiniens de novembre 2007 jusqu'à leur arrêt un an plus tard, lorsque Israël a lancé une opération militaire dévastatrice contre Gaza.
«Si nous étions parvenus à un accord, cela aurait changé la face du monde et tout le Proche-Orient. Ce n'est pas de notre faute. S'il n'y a pas eu d'accord, c'est parce que les Palestiniens n'étaient pas prêts à franchir le pas que nous avons franchi», a-t-il estimé, selon les propos cités.
La question des réfugiés palestiniens s'annonce comme l'une des plus délicates dans les négociations de paix directes en cours depuis début septembre.
Les Palestiniens souhaitent qu'Israël reconnaissent le «droit au retour» des Palestiniens qui ont fui ou ont été expulsés lors de la création de l'État hébreu en 1948. Avec leurs descendants, cela représente 4,7 millions de personnes.
Israël rejette cette demande, estimant qu'ils doivent être accueillis au sein du futur État palestinien.
http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201009/19/01-4317107-les-etats-unis-accueilleraient-100-000-refugies-palestiniens.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_moyen-orient_291_section_POS1