La France et Haïti ont signé lundi un accord sur 5 ans devant permettre de renforcer leur coopération, notamment dans le domaine judiciaire et de la sécurité, à l'occasion de la visite du secrétaire d'Etat français à la Coopération, Jean-Marie Bockel. Ce document cadre, qui représente environ 30 millions d'euros d'aide annuelle sur cinq ans, a été signé par M. Bockel et son homologue haïtien, Jean-Max Bellerive. " L’objectif de ma visite était la signature du document cadre de partenariat qui fixe la coopération avec Haïti, pour les cinq années à venir. C’est un document qui a fait l’objet de longue discussion au préalable. Il porte sur l’ensemble des sujets de coopération " expliqué M. Bockel.Pour le ministre français, ce nouvel accord marque "le début d'une nouvelle coopération entre Haïti et la France".Le président haïtien, René Préval, a en particulier insisté sur la nécessité de renforcer la coopération dans le domaine de la police et de la justice, a expliqué M. Bockel, au cours d'un point de presse.Ce document doit également permettre de renforcer la coopération en termes d'éducation et de santé et de développer des infrastructures routières, dont Haïti a grandement besoin.Par ailleurs, le président français Nicolas Sarkozy s'est engagé, dans un courrier au président Préval, à venir en Haïti au cours de son mandat, mais aucune date n'a encore été arrêtée. " Nous avons eu un entretien très agréable, très studieux. Il était d’abord très heureux lorsque je lui ai remis, en main propre, la lettre en provenance du président français, Nicolas Sarkozy" a-t-il ajouté." La lettre contenait une acception très claire de répondre à l’invitation, déjà ancienne, au président français de venir en Haïti", dit-il précisant ; c’est un engagement clair qu’il a pris de répondre à cette invitation". Si la visite se concrétise, elle sera la première d'un président français depuis l'indépendance d'Haïti, le 1er janvier 1804.Lors de la conférence de presse, M. Bockel avait confirmé sa participation aux festivités marquant le 204e anniversaire de l'indépendance d'Haïti, aux côtés du président Préval. M. Bockel soutient que sa présence à une telle fête explique que la France a changé de visage, donc n’est plus le pays colonisateur qu’il était. " Je serai présent aux cérémonies marquant la fête nationale du 1er Janvier, c’est une manière aussi de dire qu’une page est en train de se tourner ", insiste t-il soulignant que la France assume la responsabilité de cette page noire dans l’histoire du peuple haïtien.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13365
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 2 janvier 2008
Wyclef Jean sort son sixième album
Carnival Vol. II : Memoirs of an Immigrant, est le titre du cet album sorti dix ans après le premier Carnival.Avec cet album Wyclef renforce son statut d’artiste engagé en traitant le thème de l’immigration. Le titre emblématique de ce album, à mi-chemin entre les musiques du monde et le hip-hop, est Hollywood Meets Bollywood, enregistré entre Inde et Californie. " Avec ce disque, je veux montrer que l’univers est construit sur l’immigration", déclare Wyclef, né à Haïti et arrivé aux Etats-Unis à 10 ans. " Il faut respecter les immigrants, car n’importe qui peut le devenir un jour. J’ai été ce gosse dans un village qui se promenait sur un âne. Mon père était clandestin en Amérique, il était venu d’abord avec un visa de travail de deux mois, après il a disparu dans la nature. Il se cachait dans des sous-sols d’immeubles pour fuir les services d’immigration. Puis, il a fait deux enfants aux Etats-Unis et m’a fait venir dans le cadre du regroupement familial. L’immigration locale n’a pas contrôlé mon ADN…", ajoute t-il.Dans une interview accordée au journal français, Le Monde, Wyclef Jean a précisé que sa fondation, Yéle Haïti continuera à financer des projets humanitaires en Haïti." L'idée de la Fondation Yéle m'est venue quand j'ai emmené les Fugees à Haïti, en 1997. J'y ai investi plusieurs millions, puis j'ai cherché à la rendre viable. Mieux vaut apprendre aux gens à pêcher que de leur donner du poisson", ajoute t-il.Wyclef Jean, nommé ambassadeur de bonne volonté se défend de vouloir concurrencer les politiques. " Sur place, c'est parfois un travail dangereux. Je me suis une fois retrouvé face à des tueurs en cagoule. L'un d'eux m'a dit : "Regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu n'as pas peur. Tu pourrais bien ne pas sortir d'ici." Je lui ai répondu : "Laisse-moi te dire qu'il n'a jamais été question de partir d'ici mais de venir ici, te dire de poser tes armes. J'ai besoin de toute la communauté." Les autres ont commencé à frapper leurs armes au sol en signe d'approbation".
204ème anniversaire de l’indépendance : appel à l’unité et à la patience du président René Préval au peuple haïtien
Commémoration en présence d’un haut responsable français
mercredi 2 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Le président René Préval a de nouveau appelé le peuple haïtien à l’unité et à la patience dans son discours du 1er janvier 2008 ramenant le 204ème anniversaire de l’indépendance nationale conquise au prix de hautes luttes contre l’armée expéditionnaire française.
Pour la circonstance, et dans le but de marquer une nouvelle ère dans les relations entre la France et Haïti, le secrétaire d’Etat français chargé de la coopération et de la francophonie, Jean Marie Bockel, a accompagné les officiels haïtiens aux Gonaïves (Artibonite, Nord) où l’indépendance avait été proclamée le 1er janvier 1804. Dans son allocution prononcée cependant entièrement en créole, le chef de l’Etat haïtien n’a pas mis l’accent sur ce fait particulier et les perspectives qu’il dégage.
« Il n’y aura pas de miracle, mais petit à petit l’oiseau fait son nid », a déclaré M. Préval, après avoir dressé le bilan des progrès accomplis dans divers domaines, des sérieuses difficultés rencontrées dans d’autres et proposé des pistes de solution pour la création d’emplois et la relance de la production nationale.
En dépit de l’augmentation des recettes publiques et de la disponibilité en ressources provenant de la communauté internationale, l’Etat n’arrive pas « à dépenser » en réalisant des projets importants dans divers domaines, notamment celui des infrastructures, a relevé le président René Préval. Il signale à ce sujet la faible capacité d’exécution des firmes privées de construction qui ne disposent pas des ressources indispensables à l’acquisition d’équipements essentiels et des contreparties financières exigées dans l’adjudication des contrats. De ce fait, les travaux ne peuvent avancer au rythme escompté. L’Etat, pour sa part, ne peut confier davantage de contrats à ces firmes, déclare le président Préval.
Soulignant les facteurs d’ordre étatique dans le faible niveau d’investissements publics, le chef d’Etat appelle le Ministère de la Planification et de la coopération externe, le Conseil National des Marchés Publics et la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif à dynamiser le processus d’analyse et de finalisation des dossiers.
Pour investir davantage en utilisant les ressources financières disponibles, René Préval propose la construction, dans les 140 communes de la république, en collaboration avec les collectivités territoriales, de complexes culturels et sportifs, dotés de systèmes informatiques. Cela faciliterait la création d’emplois autant, dit-il, que le programme de confection d’uniformes et de vêtements initié sous son premier mandat (1996-2001) en collaboration avec l’Institut National de Développement et de Promotion de la Couture (INDEPCO), qu’il dit vouloir relancer.
Le chef de l’Etat propose aussi le développement de l’agro-industrie, spécialement la production locale de jus de fruits. Il a donné en ce sens l’exemple de la production de jus dans sa ville natale de Marmelade (Artibonite, Nord) où il s’était établi au terme de son premier mandat. Dans un style que d’aucuns assimileraient aux techniques théâtrales de l’ancien président Jean Bertrand Aristide, M. Préval a invité à la tribune officielle des journalistes et des policiers pour la dégustation d’échantillons de ce jus de fruits.
Il en a fait de même en proposant la construction partout de lacs collinaires pour le développement dans le pays de la pisciculture, présentant à des journalistes des photos de poissons géants obtenus dans ce type de production.
Concernant la cherté de la vie, le chef de l’Etat a mis l’accent sur la nécessité de relancer la production agricole et artisanale. L’augmentation continue des ressources publiques pour des investissements aptes à dynamiser le progrès, fait également partie des priorités. Il souligne en ce sens la diminution prochaine des dépenses pour l’approvisionnement en carburant des usines électriques, par la substitution du mazout au diesel. A cette fin, des transformations au niveau des usines thermiques existantes sont en cours, tandis que les nouvelles usines en construction au Cap-Haïtien (Nord, 15 Mw), aux Gonaïves (Artibonite-Nord, 15 Mw) et à Port-au-Prince (Ouest, 30 Mw) seront entièrement au mazout, a-t-il annoncé.
Sur le plan de la sécurité, le chef de l’Etat a souligné la disparition en 2007 des groupes armés, grâce à l’effort conjugué de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH). Il a en ce cens publiquement félicité la mission onusienne et le commandant en chef de la PNH, Mario Andrésol.
Il a aussi fait état de résultats satisfaisants obtenus, selon lui, dans le domaine du désarmement, citant nommément le président de la Commission Nationale de Démantèlement, Désarmement et Réinsertion, Alix Fils-Aimé et un membre de cette commission, Jean Baptiste Jean Philippe (alias Samba Boukman), dont la présence au sein de celle-ci, en raison de ses prétendues accointances avec les groupes armés, avait suscité une vaste controverse dans le pays, notamment dans les secteurs politiques et des droits humains.
Il n’a pas omis « Les artistes pour la paix », rendant un hommage appuyé à Antonio Cheramy, alias « Don Kato » (lead-vocal du groupe de tendance Rap and Raga, Brothers Posse) qu’il a qualifié « d’homme vaillant ». Avant ses concerts publics en faveur de la paix dans les « zones de tension », « Don Kato » avait activement pris part en 2005-2006 à la campagne du candidat à la présidence d’alors René Préval. Suite à l’évocation de son nom dans un procès relatif à l’assassinat du poète et journaliste Jacques Roche (juillet 2005), « Don Kato », soutenus par des amis et supporters, s’était âprement défendu d’une quelconque appartenance au groupe armé « Base Cameroun » associé au crime.
Poursuivant sur la voie de la « personnalisation » des progrès accomplis, le chef de l’Etat, mettant l’accent sur l’augmentation des recettes, a adressé des félicitations publiques au directeur général des douanes, Jean Jacques Valentin, pour les efforts déployés dans la lutte contre la contrebande. Il en a fait autant à l’endroit du responsable de la Direction Générale des Impôts (DGI), Jean Frantz Richard. Il a toutefois noté l’absence d’un instrument capital pour le travail de ce dernier : une loi criminalisant l’évasion fiscale. Un avant-projet d’une telle loi est prêt et sera soumis incessamment au parlement, a-t-il annoncé.
René Préval a relevé des difficultés en ce qui concerne la lutte contre la corruption et la réforme judiciaire. Mais, il a toutefois félicité, pour leurs efforts, les doyens des tribunaux et les commissaires du gouvernement, en particulier Rock Cadet, doyen du Tribunal Civil de Port-au-Prince et Claudy Gassant, commissaire du gouvernement près ce tribunal, lui-même au milieu de maintes controverses, dont des conflits directs avec des haut gradés de la police.
Dans le même registre, il a nommé et félicité les membres de la Commission de journalistes chargée d’appuyer les enquêtes sur les cas de journalistes assassinés, dont le président, Guyler C. Delva, ne cesse depuis quelque temps de faire l’actualité, notamment dans les dossiers de la nationalité prétendument étrangère du sénateur du Nord-est, Rudolph Boulos, du procès réputé bâclé du journaliste Brignol Lindor (tué le 3 décembre 2001 par des sbires d’Aristide) et, plus récemment, dans des révélations faites depuis l’étranger par un inspecteur général de la police victime d’attentat en septembre 2007 à Port-au-Prince.
Comme pour afficher une certaine distance par rapport aux critiques émises ou les controverses concernant les personnes qu’il a publiquement félicitées, René Préval a estimé que des erreurs peuvent toujours être commises par les unes ou les autres, mais que l’essentiel est que l’on ne reste pas les bras croisés face aux défis à relever.
Le chef de l’Etat a adressé des remerciements au parlement, au secteur privé, aux syndicats, à la classe politique et au peuple haïtien en général pour l’unité qu’ils sont parvenus à préserver jusqu’ici, mettant ainsi en application, dit-il, l’un des facteurs qui avaient pu permettre aux ancêtres de proclamer l’indépendance. Il a enfin souhaité, non pas une bonne année, mais une « meilleure année 2008 » à ses compatriotes. [jmd/RK]http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4582
mercredi 2 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Le président René Préval a de nouveau appelé le peuple haïtien à l’unité et à la patience dans son discours du 1er janvier 2008 ramenant le 204ème anniversaire de l’indépendance nationale conquise au prix de hautes luttes contre l’armée expéditionnaire française.
Pour la circonstance, et dans le but de marquer une nouvelle ère dans les relations entre la France et Haïti, le secrétaire d’Etat français chargé de la coopération et de la francophonie, Jean Marie Bockel, a accompagné les officiels haïtiens aux Gonaïves (Artibonite, Nord) où l’indépendance avait été proclamée le 1er janvier 1804. Dans son allocution prononcée cependant entièrement en créole, le chef de l’Etat haïtien n’a pas mis l’accent sur ce fait particulier et les perspectives qu’il dégage.
« Il n’y aura pas de miracle, mais petit à petit l’oiseau fait son nid », a déclaré M. Préval, après avoir dressé le bilan des progrès accomplis dans divers domaines, des sérieuses difficultés rencontrées dans d’autres et proposé des pistes de solution pour la création d’emplois et la relance de la production nationale.
En dépit de l’augmentation des recettes publiques et de la disponibilité en ressources provenant de la communauté internationale, l’Etat n’arrive pas « à dépenser » en réalisant des projets importants dans divers domaines, notamment celui des infrastructures, a relevé le président René Préval. Il signale à ce sujet la faible capacité d’exécution des firmes privées de construction qui ne disposent pas des ressources indispensables à l’acquisition d’équipements essentiels et des contreparties financières exigées dans l’adjudication des contrats. De ce fait, les travaux ne peuvent avancer au rythme escompté. L’Etat, pour sa part, ne peut confier davantage de contrats à ces firmes, déclare le président Préval.
Soulignant les facteurs d’ordre étatique dans le faible niveau d’investissements publics, le chef d’Etat appelle le Ministère de la Planification et de la coopération externe, le Conseil National des Marchés Publics et la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif à dynamiser le processus d’analyse et de finalisation des dossiers.
Pour investir davantage en utilisant les ressources financières disponibles, René Préval propose la construction, dans les 140 communes de la république, en collaboration avec les collectivités territoriales, de complexes culturels et sportifs, dotés de systèmes informatiques. Cela faciliterait la création d’emplois autant, dit-il, que le programme de confection d’uniformes et de vêtements initié sous son premier mandat (1996-2001) en collaboration avec l’Institut National de Développement et de Promotion de la Couture (INDEPCO), qu’il dit vouloir relancer.
Le chef de l’Etat propose aussi le développement de l’agro-industrie, spécialement la production locale de jus de fruits. Il a donné en ce sens l’exemple de la production de jus dans sa ville natale de Marmelade (Artibonite, Nord) où il s’était établi au terme de son premier mandat. Dans un style que d’aucuns assimileraient aux techniques théâtrales de l’ancien président Jean Bertrand Aristide, M. Préval a invité à la tribune officielle des journalistes et des policiers pour la dégustation d’échantillons de ce jus de fruits.
Il en a fait de même en proposant la construction partout de lacs collinaires pour le développement dans le pays de la pisciculture, présentant à des journalistes des photos de poissons géants obtenus dans ce type de production.
Concernant la cherté de la vie, le chef de l’Etat a mis l’accent sur la nécessité de relancer la production agricole et artisanale. L’augmentation continue des ressources publiques pour des investissements aptes à dynamiser le progrès, fait également partie des priorités. Il souligne en ce sens la diminution prochaine des dépenses pour l’approvisionnement en carburant des usines électriques, par la substitution du mazout au diesel. A cette fin, des transformations au niveau des usines thermiques existantes sont en cours, tandis que les nouvelles usines en construction au Cap-Haïtien (Nord, 15 Mw), aux Gonaïves (Artibonite-Nord, 15 Mw) et à Port-au-Prince (Ouest, 30 Mw) seront entièrement au mazout, a-t-il annoncé.
Sur le plan de la sécurité, le chef de l’Etat a souligné la disparition en 2007 des groupes armés, grâce à l’effort conjugué de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH). Il a en ce cens publiquement félicité la mission onusienne et le commandant en chef de la PNH, Mario Andrésol.
Il a aussi fait état de résultats satisfaisants obtenus, selon lui, dans le domaine du désarmement, citant nommément le président de la Commission Nationale de Démantèlement, Désarmement et Réinsertion, Alix Fils-Aimé et un membre de cette commission, Jean Baptiste Jean Philippe (alias Samba Boukman), dont la présence au sein de celle-ci, en raison de ses prétendues accointances avec les groupes armés, avait suscité une vaste controverse dans le pays, notamment dans les secteurs politiques et des droits humains.
Il n’a pas omis « Les artistes pour la paix », rendant un hommage appuyé à Antonio Cheramy, alias « Don Kato » (lead-vocal du groupe de tendance Rap and Raga, Brothers Posse) qu’il a qualifié « d’homme vaillant ». Avant ses concerts publics en faveur de la paix dans les « zones de tension », « Don Kato » avait activement pris part en 2005-2006 à la campagne du candidat à la présidence d’alors René Préval. Suite à l’évocation de son nom dans un procès relatif à l’assassinat du poète et journaliste Jacques Roche (juillet 2005), « Don Kato », soutenus par des amis et supporters, s’était âprement défendu d’une quelconque appartenance au groupe armé « Base Cameroun » associé au crime.
Poursuivant sur la voie de la « personnalisation » des progrès accomplis, le chef de l’Etat, mettant l’accent sur l’augmentation des recettes, a adressé des félicitations publiques au directeur général des douanes, Jean Jacques Valentin, pour les efforts déployés dans la lutte contre la contrebande. Il en a fait autant à l’endroit du responsable de la Direction Générale des Impôts (DGI), Jean Frantz Richard. Il a toutefois noté l’absence d’un instrument capital pour le travail de ce dernier : une loi criminalisant l’évasion fiscale. Un avant-projet d’une telle loi est prêt et sera soumis incessamment au parlement, a-t-il annoncé.
René Préval a relevé des difficultés en ce qui concerne la lutte contre la corruption et la réforme judiciaire. Mais, il a toutefois félicité, pour leurs efforts, les doyens des tribunaux et les commissaires du gouvernement, en particulier Rock Cadet, doyen du Tribunal Civil de Port-au-Prince et Claudy Gassant, commissaire du gouvernement près ce tribunal, lui-même au milieu de maintes controverses, dont des conflits directs avec des haut gradés de la police.
Dans le même registre, il a nommé et félicité les membres de la Commission de journalistes chargée d’appuyer les enquêtes sur les cas de journalistes assassinés, dont le président, Guyler C. Delva, ne cesse depuis quelque temps de faire l’actualité, notamment dans les dossiers de la nationalité prétendument étrangère du sénateur du Nord-est, Rudolph Boulos, du procès réputé bâclé du journaliste Brignol Lindor (tué le 3 décembre 2001 par des sbires d’Aristide) et, plus récemment, dans des révélations faites depuis l’étranger par un inspecteur général de la police victime d’attentat en septembre 2007 à Port-au-Prince.
Comme pour afficher une certaine distance par rapport aux critiques émises ou les controverses concernant les personnes qu’il a publiquement félicitées, René Préval a estimé que des erreurs peuvent toujours être commises par les unes ou les autres, mais que l’essentiel est que l’on ne reste pas les bras croisés face aux défis à relever.
Le chef de l’Etat a adressé des remerciements au parlement, au secteur privé, aux syndicats, à la classe politique et au peuple haïtien en général pour l’unité qu’ils sont parvenus à préserver jusqu’ici, mettant ainsi en application, dit-il, l’un des facteurs qui avaient pu permettre aux ancêtres de proclamer l’indépendance. Il a enfin souhaité, non pas une bonne année, mais une « meilleure année 2008 » à ses compatriotes. [jmd/RK]http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4582
Voitures plutot à 1700 ou à 158.500 euros?
Je suis tombé par hasard sur cet article de Paris Match qui a tout de suite attiré mon attention. Je vous laisse donc le temps de le lire… »
« Renault invente la voiture à 1.700 Euros !
Qui dit moins ? Carlos Ghosn, le patron de Renault, a passé un accord avec le constructeur indien Bajaj pour fabriquer une voiture à 2.500 dollars, soit 1.700 euros environ – quatre fois moins chère que la Logan, déjà « low cost » !
Réaction à chaud de Louis Scweitzer, l’ancien P.-d.g. du constructeur : « Je ne mettrais pas ma mère dedans ».
Renault vise, en fait, les marchés indiens et chinois et le modèle ne sera pas aux normes européennes. Pour mettre au point ce modèle « plancher », Renault va devoir renouer avec l’esprit pionnier des créateurs d’automobiles du XIX ème siècle.
Si la Logan n’est rien d’autre qu’une voiture « normale » dépouillée de tous les éléments superflus –conduite assistée, vitres automatiques, climatisation etc. – Cette voiture à 1.700 euros sera élaborée selon le procédé inverse : on part de rien et on ajoute l’essentiel : moteur, transmission, quatre roues…Pour tenir les coûts, Carlos Ghosn explique avoir choisi un partenaire indien, car l’Inde dit-il, est le « pays de la frugalité »
Source : Match de la semaine économie par Axel de Tarlé »
Revue Paris Match Page 108
…Je me suis dit mince, pourquoi pas l’attribution d’une voiture de ce type dans le cadre d’un projet social touchant un groupe ciblé d’individus vulnérables responsables d’un secteur important de la vie nationale : les professeurs, les instituteurs , les juges et d’autres professionnels de l’administration de l’état.
Nous aurons pu citer des parlementaires et voire des ministres mais nous savons ceux-là se cacheront volontiers derrières l’alibi de l’état de nos routes pour justifier les dépenses de l’état pour procurer à ces dignes serviteurs les fameux 4x4 connus comme étèt bèf ».
Les adeptes du phénomène « moto-taxi » pourraient en bénéficier pour assurer un peu plus d’humanité et d’humanisme dans le transport d’êtres humains.
La compagnie qui est associée à Renault dans cette entreprise, la BAJAJ on la connaît bien car nos voisins utilisent un type de véhicule très populaire en Inde pour le transport public sur certains trajets déterminés. Je me rappelle encore ces voitures « drôles » à l’époque, qui rendaient un fier service aux étudiants de l’Université Autonome de Saint Domingue en sillonnant cette rue qui passait juste devant « el alma mater ».
Il est presque sur que l’on verra ces voitures destinées au marché indien et chinois dans les rues de la République Dominicaine. Ce qui ne sera pas le cas de ce côté de la frontière. Car ces voitures risqueraient d’être trop utiles…
Pour ne pas faire des envieux j’ai aussi lu sur la même page cette information qui doit vous intéresser davantage, amis lecteurs...Donc je vous laisse le temps de le lire. Il n’y aura pas de commentaires à la fin !
"Encore plus vite. Martin Winterkorn, patron de Volkswagen a réussi à accroître de près de moitié la production de sa marque italienne de voitures sportives Lamborghini, a plus de 2000 unités sur neuf mois. Un record pour des modèles qui se vendent surtout aux Etats-Unis et dont les prix démarrent à 158.500 euros.(Infoquick de Paris Match)"
« Renault invente la voiture à 1.700 Euros !
Qui dit moins ? Carlos Ghosn, le patron de Renault, a passé un accord avec le constructeur indien Bajaj pour fabriquer une voiture à 2.500 dollars, soit 1.700 euros environ – quatre fois moins chère que la Logan, déjà « low cost » !
Réaction à chaud de Louis Scweitzer, l’ancien P.-d.g. du constructeur : « Je ne mettrais pas ma mère dedans ».
Renault vise, en fait, les marchés indiens et chinois et le modèle ne sera pas aux normes européennes. Pour mettre au point ce modèle « plancher », Renault va devoir renouer avec l’esprit pionnier des créateurs d’automobiles du XIX ème siècle.
Si la Logan n’est rien d’autre qu’une voiture « normale » dépouillée de tous les éléments superflus –conduite assistée, vitres automatiques, climatisation etc. – Cette voiture à 1.700 euros sera élaborée selon le procédé inverse : on part de rien et on ajoute l’essentiel : moteur, transmission, quatre roues…Pour tenir les coûts, Carlos Ghosn explique avoir choisi un partenaire indien, car l’Inde dit-il, est le « pays de la frugalité »
Source : Match de la semaine économie par Axel de Tarlé »
Revue Paris Match Page 108
…Je me suis dit mince, pourquoi pas l’attribution d’une voiture de ce type dans le cadre d’un projet social touchant un groupe ciblé d’individus vulnérables responsables d’un secteur important de la vie nationale : les professeurs, les instituteurs , les juges et d’autres professionnels de l’administration de l’état.
Nous aurons pu citer des parlementaires et voire des ministres mais nous savons ceux-là se cacheront volontiers derrières l’alibi de l’état de nos routes pour justifier les dépenses de l’état pour procurer à ces dignes serviteurs les fameux 4x4 connus comme étèt bèf ».
Les adeptes du phénomène « moto-taxi » pourraient en bénéficier pour assurer un peu plus d’humanité et d’humanisme dans le transport d’êtres humains.
La compagnie qui est associée à Renault dans cette entreprise, la BAJAJ on la connaît bien car nos voisins utilisent un type de véhicule très populaire en Inde pour le transport public sur certains trajets déterminés. Je me rappelle encore ces voitures « drôles » à l’époque, qui rendaient un fier service aux étudiants de l’Université Autonome de Saint Domingue en sillonnant cette rue qui passait juste devant « el alma mater ».
Il est presque sur que l’on verra ces voitures destinées au marché indien et chinois dans les rues de la République Dominicaine. Ce qui ne sera pas le cas de ce côté de la frontière. Car ces voitures risqueraient d’être trop utiles…
Pour ne pas faire des envieux j’ai aussi lu sur la même page cette information qui doit vous intéresser davantage, amis lecteurs...Donc je vous laisse le temps de le lire. Il n’y aura pas de commentaires à la fin !
"Encore plus vite. Martin Winterkorn, patron de Volkswagen a réussi à accroître de près de moitié la production de sa marque italienne de voitures sportives Lamborghini, a plus de 2000 unités sur neuf mois. Un record pour des modèles qui se vendent surtout aux Etats-Unis et dont les prix démarrent à 158.500 euros.(Infoquick de Paris Match)"
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