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vendredi 24 avril 2009

La Police, la Minustah et la CNDDR condamnent les violences dans le Plateau Central

La Police, la Minustah et la CNDDR condamnent les violences dans le Plateau Central

Les incidents violents enregistrés au cours de la journée électorale dans le département du Centre sont dénoncés par plusieurs institutions et organismes dont la PNH, la Minustah, la Commission Nationale de Désarmement et de Démantèlement et Réinsertion (CNDDR) et le Conseil National d'Observation (CNO).

Le porte parole de la police, Gary Desrosiers, a déclaré que les violences et attaques contre les Centres de vote dans le Plateau central ont été orchestrées par des députés et des sénateurs. Sans citer de nom, l'officier a ainsi corroboré les dénonciations de plusieurs dirigeants de partis politiques. Il a soutenu que les policiers se sont acquittés convenablement de leur tache et ne saurait être considérés comme les responsables de l'annulation du scrutin.

De son coté, le président de la Commission Nationale de Désarmement de démantèlement et Réinsertion (CNDDR), Alix Fils Aimé, condamne les violences enregistrées dans les départements du Centre, de l'Artibonite et du sud-est lors des joutes du 19 avril. Dénonçant le port et l'usage d'armes détenues illégalement par des partisans de certains candidats, M. Fils Aimé rappelle qu'aucune personne, peu importe son statut politique, n'est autorisée à utiliser des armes de gros calibre.

Dans le même temps, la porte parole de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah), Sophie Bouteau de Lacombe, a révélé que les incidents violents ont été enregistrés dans des régions réputées calme. Mirebalais et ses environs se trouvant des les zones " vert et jaune" de la PNH.

Mme de Lacombe précise que les patrouilles de la Minustah se sont rendues sur place dès que l'alerte avait été donnée par les autorités. Toutefois elle rappelle que la sécurité dans les centres de vote était assurée par des gardes électoraux et les policiers haïtiens.

Par ailleurs, le directeur exécutif du Conseil National d'Observation, Noël Laguerre, déplore de nombreuses irrégularités dont des bourrages d'urnes, et des attaques armées contre des centres de vote dans l'artibonite, le Centre et le Nord Est. Il dénonce également des manifestations intempestives de groupes qui s'autoproclament vainqueurs dans les départements du sud, de l'ouest, du Nord et du Nord-ouest.

LLM

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15113

HRV commente :

A une semaine de l’annulation des élections dans le plateau central, suite à des incidents provoqués par des gens qui ont été pointés du doigt et qui ont avoué avoir été les fauteurs de troubles, on ne voit arriver que des déclarations déplorant ou condamnant les actions barbares des gens qui jouissent d’une certaine immunité. On a l’impression que quand on est député ou sénateur dans ce pays on est définitivement au-dessus de toutes les lois.

Pourquoi jusqu’à présent il n’y a aucune voix s’élevant pour annoncer des sanctions contre les fautifs ?

Pourquoi au niveau du pouvoir législatif si friand d’enquêtes et d’interpellation il transpire ce mutisme caricatural et nauséabond ?

Ou sont les forces de l’ordre ?

Pourquoi appliquer l’impunité contre celui qui enfreint les lois ?

« TI MOUN MANDE GONBO CHO ? OU BA LI SA NANPLA MENL »

Et la communauté internationale qui voulait les élections à tout prix, qu’en dit-elle ?

La route Jérémie – Cayes bientôt en chantier

La route Jérémie – Cayes bientôt en chantier

Un accord a été signé hier entre le gouvernement haïtien, la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et l'Agence Canadienne pour le Développement International (ACDI) en vue de la construction de la route Jérémie – Cayes.

Le ministre des Travaux Publics Transport et Communication (MPTC), Jacques Gabriel, indique que les trois entités financeront les travaux évalués à 94 millions de dollars et qui s'échelonnent sur 30 mois. Selon le ministre Gabriel, cette route identifiée comme National # 7 comporte des spécificités puisqu'elle est tracée dans les montagnes.

La route Jérémie – Cayes sera réalisée par une firme brésilienne sous la supervision de deux entreprises panaméenne et canadienne.

Jacques Gabriel soutient que la construction de cette route favorisera le désenclavement des départements du sud et de la Grand Anse. Les travaux de construction débuteront au cours du mois de juillet 2009.

De son coté, la Première Ministre Michèle Pierre Louis, s'est réjouie du lancement du projet rappelant que les infrastructures font partie des priorités du gouvernement. Elle fait remarquer que la construction des routes facilitera la circulation des personnes et des marchandises. Originaire de Jérémie, Mme Pierre Louis se dit enthousiaste à l'idée qu'un pont sera enfin jeté sur la rivière Glace.

En été 2008, un terrible accident sur la rivière Glace avait causé la mort d'environ 50 personnes.

Les officiels du gouvernement et les représentants des bailleurs de fonds ont également mis l'accent sur la nécessité pour que les TPTC et le ministère de l'environnement adoptent des dispositions en vue de protéger l'environnement du département de la Grand Anse.

Au début du mois, plusieurs manifestations avaient été organisées à Jérémie en vue de réclamer la construction de cette route.

LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15115
HRV commente :
A mettre dans la rubrique bonne nouvelle. Espérons que d’ici là il n’y aura pas d’interpellation du ministre des travaux publics, ou du premier ministre. Pas de renvoi du gouvernement par le Sénat. Qu’il y ait une velléité de suite et de continuité dans la gestion des affaires de l’état et du pays.

Nouvelle interdiction de vol de la Tortug’air à destination de la République dominicaine


La ligne régionale haïtienne appelle l’Office National de l’Aviation Civile (OFNAC) à ne pas céder aux « chantages » des dominicains



L’aviation civile dominicaine a de nouveau interdit la desserte de Santo Domingo par la ligne régionale haïtienne Tortug’air.


La mesure a pris effet le 20 avril avec la suspension effective des vols, annonce un communiqué de la Tortug’air remis jeudi à la presse.


Dénonçant le caractère unilatéral de la décision, la Tortug’air explique qu’elle a été prise sous prétexte que les autorités haïtiennes refusent de délivrer des permis à d’autres compagnies dominicaines en plus de la PAWA Dominicana et de la ACSA. Ces compagnies détiennent, respectivement, un permis régulier et un permis charter délivrés par l’Office National de l’Aviation Civile (OFNAC).


Pour la Tortug’air, la République dominicaine cherche à accaparer le marché au profit des lignes dominicaines et à marginaliser les opérateurs haïtiens qui, pourtant, ont toujours satisfait aux exigences des autorités compétentes dominicaines.


Remerciant l’OFNAC pour son implication dans la gestion du dossier, la Tortug’air l’appelle à ne pas céder « aux chantages » des autorités dominicaines.


Les autorités dominicaines ne sont pas à leur première mesure de la sorte. La question avait déjà fait l’objet d’une audition au Sénat de la République avec les responsables de la Tortug’air. L’OFNAC avait été pris à partie à l’occasion. Ce qui avait porté le directeur général de l’institution, M. Lemerque Pierre, à réagir dans la presse en apportant des explications sur ses différentes interventions dans le dossier.


Un contentieux similaire existe dans le secteur du transport terrestre entre la République dominicaine et Haïti. Des transporteurs dominicains ont en effet tenté à maintes reprises d’accaparer le marché du transport transfrontalier, au détriment de leurs homologues haïtiens. Un accord intervenu après maints soubresauts permet actuellement le libre fonctionnement des lignes haïtiennes de transport terrestre. [jmd/RK]


http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5859


HRV commente :


Nous avons noté cette tendance de nos voisins à jouer les gros bras sur certaines administrations haïtiennes. Ils oublient souvent, qu’en dépit de certaines apparences, Haïti continuent à exister comme pays et nation. Le déséquilibre de la balance entre les deux pays n’est pas une raison ni un argumentaire pour enlever à nos citoyens l’ensemble de leurs droits. Le secteur des affaires là-bas, de connivence avec certains hommes d’affaires haïtiens veulent occuper l’ensemble des activités du pays. Quand pour une raison quelconque l’administration haïtienne prend des mesures, les ripostes dominicaines frisent souvent le ridicule.


On se rappelle quand ils ont interdit l’exportation d’une boisson produite en Haïti en réaction à l’interdiction à l’importation des produits avicoles suite à la découverte du virus de la grippe aviaire. La raison évoquée à l’époque ne tenait pas debout. Le produit s’était tout de suite vu décerné une certaine pathogénicité que les autorités sanitaires ont découverte juste après l’histoire de l’interdiction de l’exportation des œufs et des poulets.


Cette dépêche parle des incidents provoqués autour des franchises pour l’exploitation du transport transfrontalier. Les syndicats dominicains ne veulent pas que les transporteurs haïtiens exploitent cette route.


Haïti doit se reprendre en main pour pouvoir taper du pied et reprendre ses droits !


Sénatoriales 09 : la CNDDR dénonce le port et l’usage d’armes illégales

La CNDDR réaffirme aux autorités sa disponibilité pour la "poursuite du désarmement"
vendredi 24 avril 2009, Radio Kiskeya
Suite aux graves incidents ayant marqué la journée électorale du 19 avril dernier dans le pays, la Commission Nationale de Désarmement de Démantèlement et de Réinsertion (CNDDR), a condamné sans réserve le port et l’usage d’armes détenues illégalement par des partisans de candidats, avec l’aval de ces derniers.
« Le port de certains types d’armes pour lesquels la Police Nationale d’Haïti ne délivre aucun permis est complètement illégal », souligne la CNDDR. Nul n’est autorisé à utiliser de telles armes, peu importe son statut politique, ajoute la commission.
Sans préciser de façon explicite si une quelconque opération de récupération de ces armes est envisagée, la CNDDR réaffirme son engagement de continuer à travailler avec les forces légales de maintien d’ordre pour un désarmement effectif.
Le bilan de la CNDDR dans ce domaine reste toutefois à établir. D’autant que des représentants de divers secteurs de la vie nationale ont, à maintes reorises, exprimé leur réserve sur le désarmement réel des groupes armés qui ont terrorisé le pays au départ du président Jean Bertrand Aristide, en 2004.
Des individus portant des armes lourdes avaient perturbé les élections dans le Plateau central, dimanche dernier. La 1ère sénatrice du département du Centre, Edmonde Supplice Beauzile (élue sous la bannière de la Fusion) a dénoncé à maintes reprises le fait que le député Willo Joseph, candidat au Sénat dans son département, circulait ostensiblement avec un fusil de marque israélienne Galil.
Des incidents armés avaient également été enregistrés dans le Bas-Artibonite le jour du vote. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5860
HRV commente :
Tiens, un revenant ! Ca fait belle lurette que l’on avait point entendu parler de la super commission de désarmement et de réinsertion. C’est bien d’en parler et surtout de savoir que la commission est disponible pour continuer le désarmement. Disponible…donc elle était …en veilleuse ?...En retrait ? Ahhhh, les choses de chez nous ! Pourtant il y a encore des gens qui circulent avec des armes. Il y a eu cette semaine deux cas d’assassinat crapuleux. C’est dommage que nos parlementaires-interpellateurs ne se soient jamais montrés intéressés à ce dossier. Quid du bilan de cette commission ?

Un sergent de La police Touristique Dominicaine tue un citoyen haïtien à Puerto-Plata

Un sergent de La police Touristique Dominicaine tue un citoyen haïtien à Puerto-Plata

Auteur : Enrique Vargas, El Nacional

Traduction DL pou Haïti Recto Verso

Puerto-Plata.- Un sergent de la Police Touristique (Politur) a tué hier soir un citoyen haïtien de deux bales au cours d’un incident confus survenu dans le secteur Callejon (Corridor) du district municipal de Cabarete.

Ramon Noel, âgé de 23 ans, reçut deux coups de feu du sergent Pablo Jaquez Lama, qui utilisa son arme légale, un pistolet calibre neuf millimètres, marque Hipower. Le médecin légiste affirma que Noel reçut les impacts à la tête et au thorax

Selon les sources policières, l’incident s’est produit quand le sous officier aurait attiré l’attention d’un groupe d’haïtiens réunis dans la rue principale du secteur mentionné. Loin de faire attention a sa mise en garde le groupe se serait dirigé vers li avec l’intention de l’agresser. Les autorités cependant mènent une enquête, tandis que le cadavre a été remis aux parents pour les funérailles.

http://www.elnacional.com.do/nacional/2009/4/23/13816/Sargento-Politur-mata-haitiano-PP

Ultimes hommages aux deux victimes haïtiennes de la tragédie de Binghamton (USA)

Marc Henri et Marianne Bernard, qui étaient mariés, se trouvaient parmi les 13 immigrants abattus par le meurtrier d’origine asiatique ; le Congrès des Etats-Unis sur le point de leur accorder la nationalité américaine à titre posthume
jeudi 23 avril 2009, Radio Kiskeya
Une messe du souvenir a été chantée mardi à New York en mémoire d’un couple haïtien disparu en même temps que douze autres personnes dans une tuerie spectaculaire qu’avait commise, le 4 avril dernier, un immigrant d’origine vietnamienne dans une petite ville de l’Etat de New York.
Selon une dépêche de l’Associated Press, ce service religieux a suivi de quelques jours les funérailles des deux victimes haïtiennes chantées samedi dernier à Endwell (New York), en présence d’une trentaine de proches parents, dont cinq étaient venus spécialement d’Haïti.
Le révérend Clarence Thomas qui officiait à l’église La Sainte Famille a affirmé que la messe organisée en vue d’honorer la mémoire de Marc Henri Bernard et de son épouse Marianne Bernard, visait quelque chose d’impossible « tenter de donner un sens à des réalités qui en sont totalement dépourvues, de trouver des mots là où ils ne veulent plus rien dire ».
Le 4 avril, le forcené Jiverly Wong avait abattu 13 personnes et en avait blessé de nombreuses autres avant de suicider alors que des immigrants de diverses nationalités assistaient à un cours d’anglais dans les locaux de l’American Civic Association à Binghamton (nord-est de New York).
Cette tuerie avait provoqué une vive émotion aux Etats-Unis et porté le Sénateur démocrate de New York Charles Schumer à introduire au Congrès une proposition de loi visant à accorder à titre posthume la nationalité américaine aux victimes.
Les deux compatriotes, Marc Henri Bernard, 44 ans, et Marianne Bernard, 46 ans, laissent deux jeunes orphelins, un garçon de 12 ans et une fillette de six ans. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5856

Un syndicaliste abattu à Portail Léogâne

Un syndicaliste abattu à Portail Léogâne

L’association des propriétaires et chauffeurs d’Haïti (APCH), attristée par la disparition d’un de ses membres, Jésifort Louis, dénonce le laxisme de la police face à la recrudescence de l’insécurité dans un quartier sensible

jeudi 23 avril 2009, Radio Kiskeya

Un membre de l’association des propriétaires et chauffeurs d’Haïti (APCH), Jésifort Louis, 36 ans, a été tué d’une balle jeudi matin par des inconnus armés à Portail Léogâne (sud de Port-au-Prince), a annoncé le président du syndicat, Changeux Méhu.

Responsable de la gare Port-au-Prince/Miragoâne au sein de l’APCH, le syndicaliste a été touché mortellement à l’œil.

Selon M. Méhu, loin d’être fortuit, ce meurtre traduit une recrudescence de l’insécurité dans une zone sensible extrêmement fréquentée où sont placées des gares routières. Il rappelle que l’APCH a maintes fois, mais sans succès, tenté d’attirer l’attention de la police sur la nécessité d’un renforcement de la sécurité dans ce secteur.

La mort de Jésifort Louis a été précédée de plusieurs autres actes odieux commis ces derniers jours à la capitale par des bandes criminelles opérant le plus souvent à moto. Mardi, William Cambronne, un ancien ambassadeur haïtien de 77 ans, avait été abattu non loin de son domicile à Delmas 33 (nord de Port-au-Prince) parce qu’il résistait à deux motards qui lui avaient intimé l’ordre de remettre son sac à main. Laissant derrière eux le cadavre de leur victime comme celui d’un chien, les meurtriers étaient repartis tranquillement avec le butin convoité. Un sac contenant des médicaments et quelque 400 gourdes que le diplomate venait de tirer sur son compte dans une banque commerciale.

Le même jour, un ingénieur civil a été atteint de trois balles lorsqu’il a été attaqué au volant de sa voiture dans le quartier de Turgeau (centre-est). Heureusement, la victime avait pu se rendre seule à l’hôpital où des soins lui ont été prodigués.

Quant à l’agresseur, il avait pu s’échapper. Sa fuite a été d’autant plus facile qu’un point fixe de la Police Nationale, dont la présence est régulièrement remarquée à Turgeau, avait dû être déplacé pour répondre, dit-on, à une urgence. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5857