Marc Henri et Marianne Bernard, qui étaient mariés, se trouvaient parmi les 13 immigrants abattus par le meurtrier d’origine asiatique ; le Congrès des Etats-Unis sur le point de leur accorder la nationalité américaine à titre posthume
jeudi 23 avril 2009, Radio Kiskeya
Une messe du souvenir a été chantée mardi à New York en mémoire d’un couple haïtien disparu en même temps que douze autres personnes dans une tuerie spectaculaire qu’avait commise, le 4 avril dernier, un immigrant d’origine vietnamienne dans une petite ville de l’Etat de New York.
Selon une dépêche de l’Associated Press, ce service religieux a suivi de quelques jours les funérailles des deux victimes haïtiennes chantées samedi dernier à Endwell (New York), en présence d’une trentaine de proches parents, dont cinq étaient venus spécialement d’Haïti.
Le révérend Clarence Thomas qui officiait à l’église La Sainte Famille a affirmé que la messe organisée en vue d’honorer la mémoire de Marc Henri Bernard et de son épouse Marianne Bernard, visait quelque chose d’impossible « tenter de donner un sens à des réalités qui en sont totalement dépourvues, de trouver des mots là où ils ne veulent plus rien dire ».
Le 4 avril, le forcené Jiverly Wong avait abattu 13 personnes et en avait blessé de nombreuses autres avant de suicider alors que des immigrants de diverses nationalités assistaient à un cours d’anglais dans les locaux de l’American Civic Association à Binghamton (nord-est de New York).
Cette tuerie avait provoqué une vive émotion aux Etats-Unis et porté le Sénateur démocrate de New York Charles Schumer à introduire au Congrès une proposition de loi visant à accorder à titre posthume la nationalité américaine aux victimes.
Les deux compatriotes, Marc Henri Bernard, 44 ans, et Marianne Bernard, 46 ans, laissent deux jeunes orphelins, un garçon de 12 ans et une fillette de six ans. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5856
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 24 avril 2009
Ultimes hommages aux deux victimes haïtiennes de la tragédie de Binghamton (USA)
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