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lundi 11 février 2008

Greenpeace a découvert une île poubelle dans le Pacifique

L'organisation écologiste Greenpeace a découvert, au milieu du Pacifique, une île de déchets, poussés par les courants et regroupés sur une surface grande comme la France entre Hawaï et la Californie. Une nouvelle illustration de la pollution des océans qui, faute d'autorité compétente, n'est souvent que peu prise en charge.

Les spécialistes appellent ce phénomène "Vortex". Il s'agit en fait d'un grand tourbillon qui provoque, en raison de la pollution des océans, la concentration en un endroit de déchets qui ont été portés sur plusieurs milliers de kilomètres par des courants. Le navire Esperanza de l'organisation écologiste Greenpeace a découvert dernièrement dans le Pacifique, entre Hawaï et la Californie, une zone qui ressemble à une véritable île poubelle. Elle s'étend sur près de 600.000 km2, soit une surface presque aussi grande que la France.
Or cette immense poubelle flottante se trouve à quelques encablures de la plus grande réserve marine au monde. Ces déchets, souvent du plastique, risquent d'être ingérés par les oiseaux, tortues ou autres animaux marins. Ils affectent ensuite toute la chaîne alimentaire, jusqu'à l'homme.
Le phénomène est d'autant plus inquiétant qu'il est très difficile de lutter contre cette tendance naturelle à la concentration des déchets en un lieu. Le tourbillon maintient prisonnier les détritus dans une zone où il n'y a pas de vent. Une opération de nettoyage s'annonce très complexe, donc coûteuse. D'autant qu'elle se trouve en dehors des limites maritimes de tout Etat responsable.
Ecoutez le son Europe1

Source: Europe1.fr, Crédit photo: Gamma Michael Fridel
http://lachaineverte.fr.msn.com/actualites/article.aspx?cp-documentid=7482180

Le Sénateur Rudolph Boulos nie toute implication dans les sanctions contre la République Dominicaine

e vice-président du Sénat répond aux accusations portées contre lui par des aviculteurs dominicains
samedi 9 février 2008,
Radio Kiskeya

Le vice-président du Sénat haïtien, Rudolph Boulos, a rejeté ce week-end les accusations d’éleveurs dominicains selon lesquelles il ferait partie d’un groupe d’hommes d’affaires qui exercerait des pressions en vue du maintien de l’embargo frappant les exportations de produits avicoles dominicains vers Haïti.
Dans un communiqué publié dans le quotidien dominicain El Nacional et relayé par EFE, Boulos s’en est pris au président de l’association des vendeurs d’œufs et de poulets de Dajabòn (nord-ouest de la République Dominicaine), Freddy Morillo, qui a indiqué que le parlementaire se trouvait parmi les commerçants haïtiens favorables au maintien des sanctions.
Le premier Sénateur du Nord-Est a estimé que "les accusations de Morillo visaient à provoquer la désinformation, à lui causer des préjudices et pourraient être exploitées par ses adversaires politiques en Haïti". Il a assuré qu’il travaillait au Sénat en vue de faciliter la levée de l’embargo décrété depuis le début du mois de janvier à la suite de la découverte d’un foyer de grippe aviaire en République Dominicaine.
"Je suis partisan de l’entrée libre des produits et je prône le développement d’une politique de coopération et d’aide mutuelle entre nos deux pays", a affirmé Rudolph Boulos considéré comme un important homme d’affaires opérant dans des communes du Nord-Est situées à la frontière haïtiano-dominicaine. Dans la foulée, il s’est prononcé pour l’augmentation du volume des échanges commerciaux entre les deux pays et s’est montré confiant quant à la reprise totale des activités au marché binational de Dajabòn dont la fermeture ces derniers jours a affecté principalement des femmes et enfants haïtiens de condition modeste vivant dans la zone frontalière.
Résistant aux pressions croissantes des dominicains, les autorités haïtiennes ont réaffirmé vendredi le maintien jusqu’à nouvel ordre des sanctions en vigueur. Seule l’Organisation internationale de la santé animale (OIE) est autorisée à certifier l’éradication du virus H5N2 en République Dominicaine où les pertes économiques depuis l’arrêt des exportations d’œufs et de poulets vers Haïti sont estimées à au moins 15 millions de dollars. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4683

Les réfugiés haïtiens traités avec discrimination aux Etats-Unis, selon Human Rights Watch

L’organisation de défense des droits humains dénonce la violation de la Convention internationale contre les discriminations dont Washington est signataire
samedi 9 février 2008,
Radio Kiskeya

L’organisation américaine de défense des droits humains Human Rights Watch a accusé samedi les Etats-Unis d’avoir échoué à remplir leurs obligations en matière de lutte contre les discriminations, en particulier envers les haïtiens.
Selon une dépêche de l’agence américaine UPI, HRW a sévèrement critiqué la politique américaine vis-à-vis des réfugiés haïtiens en quête d’asile. "Un traitement discriminatoire est réservé aux haïtiens alors que les cubains sont accueillis favorablement", note l’organisation dans un rapport qui rappelle que les Etats-Unis ont pourtant souscrit à la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale.
Human Rights Watch a, par ailleurs, dénoncé les graves tortures infligées à de présumés terroristes emprisonnés sur la base américaine de Guantanamo à Cuba ainsi que les sévices corporels dont sont victimes dans les écoles publiques les élèves afro-américains beaucoup plus que leurs camarades blancs.
Chaque année, des milliers de boat people haïtiens arrivés aux Etats-Unis sont rapatriés sans aucune analyse de leurs dossiers. De nombreux autres compatriotes vivant dans le pays en situation irrégulière sont pourchassés par les services d’immigration américains et menacés de déportation. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4684

Le gouvernement dominicain préoccupé par le dossier de la grippe aviaire

Les autorités dominicaines sont dans l’attente d’une réponse du gouvernement haïtien en ce qui a trait à l’interdiction de l’importation des produits avicoles.
Le secrétaire d’état dominicain de l’agriculture, Salvador Jimenez a annoncé l’arrivée prochaine de techniciens de l’Organisation de la Santé Animale qui devra certifier les fermes avicoles. Il révèle avoir entrepris des contacts avec des officiels vénézuélien pour évaluer la possibilité d’exporter des produits avicoles vers des pays d’Amérique du sud.
En outre, le gouvernement dominicain compte acheter des producteurs dominicains un million de poulets afin de les revendre sur le marché. Entre temps les producteurs ont retiré du marché 400 000 pondeuses, afin d’éliminer les unités improductives et réduire les coûts a confirmé un entrepreneur agricole qui envisage un retrait 1 300 000 pondeuses en cas de persistance de la situation.
Selon les statistiques, les pertes dans le secteur avicole dominicain pourraient atteindre le niveau de un milliard 500 millions de pesos.
Tout en indiquant qu’il s’agirait de la pire situation dans l’histoire du secteur avicole dominicain, l’homme d’affaire déclare qu’il y a un surplus de 2 millions de poulets et 4 millions d’œufs sur le marché dominicain.
L’économiste Kesner Pharel souligne que le gouvernement a accordé des subventions de l’ordre de 300 milliards de pessos aux agriculteurs dominicain.Tout en faisant remarquer que les autorités dominicaines devront à court terme négocier avec le Fonds Monétaire Internationale, M. Pharel anticipe des ajustements dans l’économie dominicaine après les élections. " Un contraction de l’économie dominicaine aura des impacts sur Haiti", soutient Kesner Pharel.
Par ailleurs, l’ambassadeur d’Haïti à Santo Domingo, Fritz Cinéas, a indiqué que les autorités haïtiennes sont dans l’attente de la certification des fermes dominicaines afin de lever l’embargo. Il soutient que les conséquences de l’interdiction de l’importation des produits avicoles ont également ressentis en Haïti.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13470

Le gouvernement dénonce les négligences dominicaines et confirme l’interdiction

Le secrétaire d’état à l’agriculture, Joanas Gué, affirme que les dominicains ont procédé de manière tardive à l’abatage des volailles infectées soulignant que la circulation des personnes et des animaux était autorisée non loin des foyers d’infection.
De plus, il déplore que la sentinellisation, autre étape importante du processus, ait été lancée tardivement. " Ils ne peuvent pas avoir bouclé les étapes de sentinellisation et de vide sanitaire ", soutient M. Gué pour expliquer que les fermes ne sont pas certifiées.
Dans le cadre des recommandations, le gouvernement haïtien préconise un meilleur contrôle sanitaire à Higuey et la poursuite du dépistage dans les autres régions du pays. Selon lui, l’étape de sentinellisation peut effectivement débuter ce vendredi 8 février.
Le secrétaire d’état à l’agriculture déclare que le gouvernement haïtien attend la certification des fermes qui devra être vérifiée par une commission mixte. Cette commission mixte sera composée des représentants des secteurs privé et public dominicain et haïtien. " La certification doit être validée par l’Organisation Internationale des Epizooties (OIE)", dit-il précisant que les normes devront être respectées après la levée de l’interdiction. " Il y aura un renforcement de la structure de contrôle et de la quarantaine", annonce M. Gué qui critique la mauvaise gestion des dominicains.
Le système de surveillance épidémiologique sera renforcé soutient Joanas Gué qui émet des doutes sur la qualité des contrôles réalisés par les dominicains. Par ailleurs, Joanas Gué dément que l’Organisation Internationale des Epizooties (OIE) ait délégué des experts en république Dominicaine. " S’il y a une déclaration positive de l’OIE le gouvernement haïtien analysera la situation et prendra une décision", dit-il faisant remarquer que des groupes d’éleveurs dominicains font pression pour la levée de l’interdiction.
" Le gouvernement dominicain n’est pas en conflit avec Haïti et reconnaît qu’il y a des failles dans la gestion du problème", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13471

La Ministre québécoise des Relations internationales débute une mission de 4 jours en Haïti

La ministre québécoise des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie, Mme Monique Gagnon-Tremblay, effectuera à partir de ce samedi une visite officielle de 4 jours en Haïti.
Lors de son séjour, la ministre Mme Gagnon-Tremblay, l'ambassadeur canadien à Haiti, M. Claude Boucher, ainsi que le ministre haïtien de la Planification et de la Coopération externe, M. Jean Max Bellerive, présideront la première rencontre du Comité conjoint du Projet d'appui à la gouvernance de l'Etat (PAGE). " Ce projet quinquennal qui vise à renforcer la capacité d'action du gouvernement haïtien s'inscrit dans la Politique internationale du Québec dont l'un des objectifs est de contribuer à l'effort de solidarité internationale", indique un communiqué du ministère québécois des relations internationales.
La politique prévoit en effet l'établissement de nouveaux modes de collaboration avec l'ACDI afin de faciliter la mise à disposition de l'expertise publique québécoise, en collaboration avec le Centre de valorisation internationale de l'expertise québécoise de l'ENAP.
De plus, Monique Gagnon-Tremblay rencontrera également des membres du gouvernement haïtien et des représentants des organisations de coopération internationale appuyés par le Québec pour venir en aide à la population de diverses régions d'Haïti.
Des rencontres avec les représentants de la Chambre de commerce et d'industrie haitiano-canadienne, sont prévues sur les moyens de consolider et de dynamiser la relance économique du pays.En novembre dernier, la ministre canadienne de la Coopération internationale, Beverley J. Oda, la ministre québécoise des Relations internationales, Mme Monique Gagnon-Tremblay, et le ministre haïtien de la Planification et de la Coopération externe, M. Jean-Max Bellerive, avait signé un protocole d'entente visant à soutenir la gouvernance haïtienne.
Ce projet de 7,2 millions de dollars sera mis en œuvre par l'Ecole nationale d'administration publique (ENAP) et permettra le transfert d'expertise et de savoir faire de l'administration publique québécoise vers l'administration haïtienne.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13472

Le ministre de l’agriculture dans le collimateur des députés

Des parlementaires dénoncent l’inefficacité du ministre de l’agriculture, François Severin, qui selon eux fait montre d’un manque de vision pour relancer la production nationale.Certains députés ont confié aux journalistes vendredi que des tractations sont en cours en vue d’arriver à l’interpellation du ministre Severin. Les députés Levaillant Louis Jeune et Faustin Polly, qui sont en première ligne de la contestation des parlementaires, ne cachent pas leur désir de renvoyer le ministre Severin. " Il vaut mieux ne pas avoir de ministre que d’avoir un qui soit inefficace", affirme le député Louis Jeune pour qui le ministre de l’agriculture est le principal responsable de la vie chère. " La misère est le résultat des négligences du gouvernement dans le domaine agricole", ajoute t-il. Tout en faisant remarquer que de nombreux élus apportent leur appui à la démarche contre le ministre Severin, le député Faustin Paully explique que la mise en place des commissions permanentes à la chambre basse ouvrira la voie aux convocations. " L’action du ministère de l’agriculture est nulle dans toutes le communes", dit-il soulignant que la politique appliquée ne permettra pas d’améliorer les conditions de vies de la population. " Le ministre devait définir une nouvelle politique agricole", déclare M. Paully dénonçant l’inertie du MARNDR. De son coté, le député du Cap-Haïtien, Eddy Jean Pierre, estime que la misère est liée à l’insécurité. " Les prix des produits de premières nécessités ont augmenté de manière exponentielle", rappelle t-il. Dans le cadre d’une conférence de presse vendredi dernier, le secrétaire d’état à l’agriculture, Joanas Gué, avait indiqué que le gouvernement envisage de renforcer les structures de l’Organisme pour le Développement de la Vallée de l’Artibonite (ODVA). " A la fin du mois de février tout devrait être lancé", dit-il expliquant que l’ODVA devra s’impliquer dans d’autres secteurs tels l’eau potable, la santé et l’éducation.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13473
Commentaires:
Début du grand carnaval politique du parlement!
Coup d'envoi ou reprise?