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jeudi 12 mars 2009

Un véhicule onusien incendié devant une faculté de Port-au-Prince

Un véhicule onusien incendié devant une faculté de Port-au-Prince
Cet incident est attribué par certains aux étudiants de la faculté des sciences humaines ;
condamnation de la MINUSTAH qui réclame une enquête de la PNH

Mercredi 11 mars 2009, Radio Kiskeya
Un véhicule civil de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) a été incendié mercredi matin par des inconnus à l’entrée de la faculté des sciences humaines, mais ses occupants s’en sont sortis sains et saufs. Selon certaines informations non encore confirmées, cet acte serait l’œuvre d’étudiants de cette entité de l’Université d’Etat d’Haïti qui voulaient empêcher le véhicule, une Toyota Prado, de pénétrer dans l’enceinte de la faculté.
Cependant, aucun des étudiants contactés n’a voulu commenter cet incident. Interrogé sur les lieux, un inspecteur principal du corps des pompiers, Jean Ronald Joasil, a indiqué que les présumés auteurs de l’incendie ont eu le temps de prendre la fuite avant même l’arrivée des forces de l’ordre. Selon l’officier de police, quatre femmes, membres du personnel civil de la mission onusienne, se trouvaient à bord du véhicule complètement calciné.
La porte-parole de la MINUSTAH, Sophie Boutaud de la Combe, a énergiquement condamné cet acte de violence et réclamé au nom de la mission une enquête de la police haïtienne en vue de déterminer les circonstances dans lesquelles le véhicule a été incendié. Cet incident coïncide avec l’arrivée le même jour à Port-au-Prince d’une mission du Conseil de sécurité des Nations Unies venue exprimer le soutien de la communauté internationale aux autorités haïtiennes et évaluer la situation du pays. Déployée en Haïti depuis 2004, la force de stabilisation de l’ONU qui compte 9.000 militaires et policiers internationaux, fait face de manière sporadique à l’hostilité de certains segments de la population. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5746

Le torchon brûle entre la Primature et la chambre des députés

Le torchon brûle entre la Primature et la chambre des députés

La Première Ministre Michèle Pierre Louis n'a pas répondu à la convocation des députés hier mercredi arguant qu'elle n'avait pas compris le sens de la convocation Dans une lettre au bureau de la chambre basse, la Première Ministre a fait état de requête d'information sur des travaux de curage alors que les élus réclamaient des explications sur l'utilisation des 197 millions de dollars alloués au Programme d'urgence.

Alors que des députés expriment haut et fort leurs souhaits de voir partir la Première Ministre, Michèle Pierre Louis évoque la possibilité de démissionner . Lors d'une visite à Cerca Cavajal, Mme Pierre Louis s'est élevée contre les critiques de ses détracteurs expliquant qu'elle ne pourrait changer le pays en 4 mois. " Je ne peux pas faire sortir du sang des rochers ", argue Mme Pierre Louis.

Elle déplore le comportement de certains élus qui veulent changer de gouvernement chaque fois que leurs intérêts personnels ne sont pas satisfaits. Faisant remarquer que le pays est confronté à une grave crise financière, la Première Ministre a révélé qu'un milliard de gourdes dans le budget seront consacrés au paiement d'arriérés de salaire.

Tout en réitérant sa détermination à œuvrer pour l'amélioration des conditions de vies de la population, Michèle Pierre Louis rappelle qu'elle a accédé à la Primature dans une conjoncture économique très difficile. Elle croit que pour compenser la réduction de l'aide internationale (en raison de la crise financière mondiale) il faudra lutter contre la corruption et augmenter les recettes de l'état. " Si les élus veulent renvoyer le gouvernement je partirai la tête haute", dit-elle faisant remarquer que les multiples changements de gouvernement accentueront la détérioration de la situation.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14892

Haiti-Rép. Dominicaine : Un médecin haïtien assassiné à Bonao-Vega

Haiti-Rép. Dominicaine : Un médecin haïtien assassiné à Bonao-Vega
P-au-P., 11 mars 09 [AlterPresse] --- Un médecin haïtien, Milot Lapointe, 35 ans, a été assassiné par balles, le 8 mars 2009 dans la région de Bonao-Vega en République Dominicaine, annonce le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR). La victime se rendait à Dajabon en compagnie de son filleul et d’un ami. Atteint de 5 projectiles, Dr Lapointe a été transporté d’urgence à l’Hôpital Juan Bosch de la Vega où il a succombé à ses blessures. Son véhicule était suivi par une camionnette. Voulant s’assurer s’il s’agissait de connaissances, le médecin a observé un arrêt. Quatre (4) occupants de la Nissan ont alors fait feu en sa direction, indique le GARR.
Les malfaiteurs ont ensuite extrait la victime du véhicule et l’ont abandonnée sur la chaussée après l’avoir dépouillée de 40000 pesos et de $US 500. Le véhicule, incendié, a été retrouvé par la police quelques heures plus tard à San Francisco de Marcoris. Présents au moment du constat, les représentants de l’Ambassade d’Haïti à Santo Domingo et de la Fondation Zile ont exhorté les autorités dominicaines à diligenter une enquête sérieuse en vue de retrouver les auteurs du crime.
Dr Milot Lapointe laisse un enfant de 2 ans, Milot Emmanuel, et une veuve également médecin, Dr Juana Martinez, originaire de San Francisco de Macoris, ville où ont été chantées les funérailles du professionnel haïtien, dans l’après-midi du 11 mars 2009. Professeur à l’Université Autonome de Santo Domingo (UASD) où il a étudié la médecine, Dr Milot Lapointe s’était taillé une excellente réputation dans les milieux universitaires dominicains, souligne le GARR. [gp apr 11/03/09 18 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8160

Le CEP lance la campagne de sensibilisation pour les élections

Le CEP lance la campagne de sensibilisation pour les élections

Les autorités électorales annoncent qu'elles ne tiendront pas compte de l'ordonnance du juge des référés qui réclame la réintégration de Fanmi Lavalas dans le processus électoral. Dans un communiqué les conseillers électoraux expliquent que les contestations relatives aux opérations électorales ne peuvent être traitées par un tribunal ordinaire.
Dans le même temps, le porte parole de l'organisme électoral, Frantz Bernardin, informe que la campagne de sensibilisation a été lancée hier mercredi alors que la campagne électorale débutera le 16 mars.
Parallèlement l'installation des membres des BEC a débuté hier dans plusieurs communes. 426 membres de BEC pour les 140 communes (dont 9 pour les 3 circonscriptions de Port-au-Prince) recevront l'investiture au cours des prochaines 72 heures.
D'autres activités liées au processus électoral sont en cours révèle M. Bernardin qui cite entre autres les maquettes des bulletins de vote, la mise à jour des données pour les cartes électorales, l'appel d'offre pour les imprimeurs, la livraison des certificats aux candidats et la production des listes électorales.
Par ailleurs, les autorités électorales envisagent de livrer les kits électoraux au cours du mois de mars. Le porte parole du CEP indique que l'organisme électoral et les partenaires locaux et internationaux plancheront ensuite sur la définition d'un plan logistique pour la distribution des matériels sensibles et non sensibles.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14891

Le Juge Douyon confirme l'impartialité de son verdict

Le Juge Douyon confirme l'impartialité de son verdict
Le juge des référés, Jean Claude Douyon assure que son verdict dans l'affaire Fanmi Lavalas – Cep est impartial et repose uniquement sur les sources du droit que sont la jurisprudence et la législation.
Le magistrat fait référence aux articles 1748 et 1749 du code civil pour expliquer que le mandat accordé à Maryse Narcisse est valable.
Refusant de commenter son verdict, rendu il y a trois jours, le juge soutient que le dossier de Fanmi Lavalas n'a pas été traité par le bureau du contentieux du Conseil Electoral Provisoire (CEP). " Le problème se situe au niveau personnel parce que les responsables du CEP ont refusé de soumettre le dossier au bureau du Contentieux", insiste le juge Douyon.
Interrogé sur son refus d'accepter l'intervention des avocats du Cep, le magistrat précise qu'en matière de comparution personnelle la personne concernée n'a d'autre choix que de se présenter avec son avocat.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole le juge Jean Claude Douyon a soutenu qu'il n'avait en aucun cas été l'objet de pression de la part de l'exécutif. " Le ministre de la justice ou aucun autre membre du gouvernement ne m'ont contacté", ajoute t-il soulignant qu'il n'a pas été contacté par le chef de Fanmi Lavalas. " J'ai pris ma décision en mon âme et conscience, je n'ai pas de rapport avec Jean Bertrand Aristide", argue t-il.
Jean Claude Douyon qui avait occupé le poste de directeur de l'école de la magistrature sous le gouvernement d'Aristide soutient que son verdict permet au CEP d'accepter ou de rejeter des dossiers de candidats en tenant compte de la loi électorale.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14890

Une délégation du Conseil de sécurité débute une visite en Haïti

Une délégation du Conseil de sécurité débute une visite en Haïti

Une délégation de 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies est arrivée mercredi à Port-au-Prince pour une mission d'évaluation en Haïti. "Nous sommes venus pour exprimer au gouvernement et au peuple haïtiens le soutien de la communauté internationale, celui du Conseil de sécurité, et pour évaluer le mandat confié à la Minustah", la mission de stabilisation des Nations unies en Haïti, a déclaré l'ambassadeur du Costa Rica, Jorge Urbina, président de la délégation onusienne.
Durant leur séjour, les membres de la délégation du Conseil de sécurité, dont l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU Susan Rice et des diplomates français, russe, chinois et britannique, doivent s'entretenir avec le président haïtien René Préval, des membres du gouvernement et des leaders du parlement ainsi qu'avec des chefs de partis et des membres du secteur privé.
"Nous voulons par cette visite réaffirmer les engagements de la communauté internationale, les engagements mutuels avec la république d'Haïti pour, à la fin de cette mission, pouvoir laisser un pays stabilisé, vivant dans la paix et dans la sécurité et poursuivant le développement économique et social pour le bien-être de ses habitants", a déclaré M. Urbina.
Cette visite intervient après une mission de 24 heures effectuée lundi et mardi par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui a promis de mettre Haïti en tête des priorités de la communauté internationale.
Alors que cette délégation se trouvait à Port-au-Prince, un véhicule des Nations unies a été incendié par des jeunes dans la capitale dans des circonstances qui n'ont pas encore été déterminées, mais sans faire de blessé, a indiqué un responsable de l'ONU.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14889