Un véhicule onusien incendié devant une faculté de Port-au-Prince
Cet incident est attribué par certains aux étudiants de la faculté des sciences humaines ;
condamnation de la MINUSTAH qui réclame une enquête de la PNH
Mercredi 11 mars 2009, Radio Kiskeya
Un véhicule civil de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) a été incendié mercredi matin par des inconnus à l’entrée de la faculté des sciences humaines, mais ses occupants s’en sont sortis sains et saufs. Selon certaines informations non encore confirmées, cet acte serait l’œuvre d’étudiants de cette entité de l’Université d’Etat d’Haïti qui voulaient empêcher le véhicule, une Toyota Prado, de pénétrer dans l’enceinte de la faculté.
Cependant, aucun des étudiants contactés n’a voulu commenter cet incident. Interrogé sur les lieux, un inspecteur principal du corps des pompiers, Jean Ronald Joasil, a indiqué que les présumés auteurs de l’incendie ont eu le temps de prendre la fuite avant même l’arrivée des forces de l’ordre. Selon l’officier de police, quatre femmes, membres du personnel civil de la mission onusienne, se trouvaient à bord du véhicule complètement calciné.
La porte-parole de la MINUSTAH, Sophie Boutaud de la Combe, a énergiquement condamné cet acte de violence et réclamé au nom de la mission une enquête de la police haïtienne en vue de déterminer les circonstances dans lesquelles le véhicule a été incendié. Cet incident coïncide avec l’arrivée le même jour à Port-au-Prince d’une mission du Conseil de sécurité des Nations Unies venue exprimer le soutien de la communauté internationale aux autorités haïtiennes et évaluer la situation du pays. Déployée en Haïti depuis 2004, la force de stabilisation de l’ONU qui compte 9.000 militaires et policiers internationaux, fait face de manière sporadique à l’hostilité de certains segments de la population. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5746
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire