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mercredi 26 mai 2010

Universités haïtiennes: beaucoup de volonté mais peu d'argent

Ariane Lacoursière,
La Presse
Les universités du monde entier veulent aider Haïti à reconstruire son réseau d'éducation supérieure, durement ébranlé lors du séisme du 12 janvier. Mais toutes manquent cruellement de moyens pour le faire, a-t-on appris lors de la première journée des Assises sur la reconstruction du système universitaire haïtien, qui se tiennent à l'Université de Montréal.
«L'argent n'est pas encore au rendez-vous. C'est pour cette raison que l'objectif de notre rencontre est de dresser un plan d'action concret qui permettra d'aller chercher du financement», explique la vice-rectrice aux relations internationales de l'Université de Montréal, Mireille Mathieu.
La gouverneure générale, Michaëlle Jean, présente aux Assises, a déclaré que «la possibilité la plus prometteuse pour Haïti de se rebâtir sur des bases solides passe par l'éducation (...) Certes, l'éducation est nécessaire à tout pays axé sur la croissance, mais elle l'est aussi et d'autant plus pour tout pays qui cherche à renaître de ses cendres.»
Mais comme l'a noté le président de la Conférence régionale des recteurs, présidents et directeurs d'institutions dans la Caraïbe (CORPUCA), Alain Arconte, «jusqu'à présent, Haïti n'a pas reçu les ressources minimales pour la reprise des activités».
La plupart des écoles et des universités sont toujours en ruine, et la reconstruction est loin d'avoir commencé. Mme Mathieu reconnaît que l'avenir de l'éducation en Haïti est intimement lié à la reconstruction matérielle du pays. Selon elle, les Assises, qui se terminent aujourd'hui, permettront d'établir un plan clair pour rebâtir rapidement un réseau d'éducation supérieure de qualité qui répondra aux attentes de la population haïtienne.

http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201005/26/01-4283805-universites-haitiennes-beaucoup-de-volonte-mais-peu-dargent.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_seisme-en-haiti_557239_section_POS2

Projet de loi pour des enfants haïtiens adoptés aux États-Unis

Publié le 26 mai 2010Washington

Agence France-Presse,
Trois sénateurs américains ont dévoilé mercredi un projet de loi destiné à lever les obstacles administratifs freinant l'obtention de la nationalité américaine d'environ 1 000 enfants haïtiens, dont les adoptions ont été accélérées à cause du séisme du 12 janvier.
Les autorités américaines et haïtiennes ont permis à ces enfants de rejoindre leurs parents adoptifs après la catastrophe qui a fait plus de 250 000 morts, sans l'ensemble des documents administratifs requis pour finaliser les adoptions, ce qui les a empêchés d'acquérir la nationalité américaine en entrant sur le territoire.
«Le désastre sans précédent a totalement bousculé le processus d'adoption, et cela pourrait prendre des années pour que ces enfants obtiennent un statut légal», a relevé la sénatrice démocrate Kirsten Gillibrand.
«Nous devons lever le blocage et garantir à ces enfants les protections légales qu'ils méritent», a ajouté l'élue qui a élaboré le projet de loi avec sa collègue démocrate Mary Landrieu et le républicain Jame Inhofe.
Les enfants avaient été autorisés à entrer aux États-Unis avec des visas à titre humanitaire et avaient formellement le statut d'orphelins pour les autorités haïtiennes, mais le fait que leurs documents d'adoption étaient incomplets pourrait retarder de plusieurs années leur obtention d'un statut de résident légal aux États-Unis.
Le projet de loi autoriserait la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure Janet Napolitano à permettre aux parents américains de faire immédiatement une demande, au nom de leur enfant, pour obtenir ce statut légal, en vue d'acquérir par la suite la citoyenneté.

Les jeunes Noirs deux fois plus susceptibles d'être arrêtés

La Presse Canadienne, Montréal
Une nouvelle étude affirme que les jeunes Noirs sont deux fois plus susceptibles d'être arrêtés par la police de Montréal que les adolescents blancs.
L'étude a été présentée lors de l'ouverture d'audiences publiques sur le profilage ethnique organisées par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec.
Le professeur Christopher McAll, de l'Université de Montréal, a expliqué que son étude permet de croire que les policiers portent une attention démesurée aux adolescents noirs.
Selon cette étude, en 2001, les jeunes Noirs étaient 2,24 fois plus susceptibles d'être arrêtés que les Blancs du même âge à Montréal.
Plusieurs autres villes canadiennes - et notamment Toronto - ont dû faire face à des allégations selon lesquelles la police discrimine à l'endroit des minorités visibles.
La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse a organisé ces audiences pour déterminer si le profilage ethnique est maintenant endémique dans la province. Elle dit avoir reçu une centaine de plaintes depuis 2005.
Les audiences se poursuivront ce mois-ci à Montréal et le mois prochain à Québec.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201005/26/01-4283981-les-jeunes-noirs-deux-fois-plus-susceptibles-detre-arretes.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1

Des sans abris sont victimes de l'altercation entre policiers et manifestants

Plusieurs centaines de personnes avaient pris part hier à la manifestation antigouvernementale dans la capitale. Une fois de plus la manifestation a été dispersée par les forces de l'ordre aux abords du Palais National. Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène pour repousser les manifestants qui tentaient de franchir le périmètre de sécurité. Les manifestants qui réclamaient le départ du président Préval et le retour d'Aristide ont pu s'enfuir contrairement aux sans abris regroupés dans les camps d'hébergement.
Plusieurs personnes dont des bébés se sont évanouies, a constaté un reporter de radio Métropole. Pour la eniemme fois, les déplacés, les riverains et les passants ont été les principales victimes de l'altercation entre policiers et manifestants.
Le champ de Mars qui compte 8 camps de fortune ne devrait pas faire partie du parcours de la manifestation s'exclame un sans abris estimant qu'on ne peut compter le nombre de bébés qui se sont évanouis. Une mère qui tentait de porter secours à son enfant dans une tente s'était elle aussi évanouie. Adultes et enfants ont versé involontairement d'abondantes larmes à l'issue de cette marche.
La manifestation a été marquée par un manque de coordination entre les groupes de Carrefour feuilles et Saint Jean Bosco. René Civile, un des organisateurs du mouvement, a soutenu que cette marche doit être considérée comme un prélude à la manifestation du jeudi 27 mai.
LLM/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17765

Sean Penn préoccupé par la saison cyclonique

L'acteur américain Sean Penn réclame davantage d'aide humanitaire pour les sans abris haïtiens à l'approche de la saison cyclonique. Il met l'accent sur la nécessité de fournir plus de moyens logistiques pour une aide plus humaine. Les équipements médicaux figurent parmi les principaux besoins estime M. Penn pour qui il faut apporter un meilleur confort aux malades et aux blessés meurtris depuis le terrible séisme du 12 janvier.
Très engagé dans l'effort humanitaire, l'acteur avait préféré faire l'impasse sur le festival de Cannes afin de répondre à une convocation de la commission sénatoriale des affaires étrangères autour de l'assistance humanitaire à Haïti.
Il est préoccupé par les éventuels conséquences de la saison cyclonique sur une population fragilisée, qui bénéficie de très peu de structures, alors que la menace guette à cette période de l'année.
Plus d'un million de personnes sont regroupés dans des camps de fortune depuis le 12 janvier. Sean Penn appelle à une réelle prise de conscience face a la menace d'un nouveau phénomène climatique dévastateur.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17767

Haïti-Intemperies: les récentes averses provoquent des inondations

L'alerte rouge a été décrétée dans les départements du Sud, Sud-est, Nippes et Grand Anse par les autorités haïtiennes inquiètes en raison des prévisions de fortes précipitations sur ces régions. Le directeur du Centre National de Météorologie (CNM), Ronald Semelfort, a indiqué à radio Métropole que le centre de basse pression était quasi stationnaire au Nord d'Haïti. Le mauvais temps durera jusqu'à jeudi, explique M. Semelfort ajoutant que des averses sont également prévues pour les autres départements.
Le Secrétariat Permanant pour la Gestion des Risques et Désastres (SPGRD) a maintenu l'alerte orange pour les autres départements. Les responsables du SPGRD et de la Direction de la Protection Civile (DPC) exhortent les citoyens à la vigilance en raison des risques d'inondations et de glissements de terrain.
La directrice de la DPC, Alta Jean Baptiste, informe qu'une centaine de maisons ont été inondées à Grande Rivière du Nord. Les autorités locales ont réalisé l'évacuation de 60 familles en raison du débordement de la rivière.
D'autres villes dans le Nord-Ouest, l'Ouest et les Nippes ont été également inondées partiellement. Petite Rivière de Nippes et Baradères figurent parmi les villes les plus touchées dans la péninsule du sud.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17766

La Minustah veut enterrer la hache de guerre

Les responsables de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah) déplorent l'intrusion des casques bleus dans l'enceinte de la Faculté d'Ethnologie le lundi 24 mai 2010. Même s'il dénonce la provocation des étudiants qui ont lancé des pierres en direction de la patrouille onusienne, le directeur de communication de la Minustah, David Wimhurst reconnaît que les soldats ne devraient pas pénétrer dans l'enceinte de la faculté.
Les casques bleus brésiliens avaient interpellé un étudiant identifié comme le principal auteur des jets de pierres. Ce n'est pas la bonne manière de procéder regrette M. Wimhurst qui veut tourner la page. Il admet que l'intrusion des casques bleus a été la cause des violences enregistrées plus tard.
Interrogé par radio Métropole sur le comportement des soldats onusiens, M. Wimhurst a soutenu que les nouveaux casques bleus ne comprennent pas les traditions haïtiennes. Les étudiants ne sont pas nos ennemis insiste t-il tout en reconnaissant que la mission onusienne n'est pas appréciée par les étudiants haïtiens.
La Minustah veut oublier cet incident afin de concentrer son attention sur l'effort de reconstruction. David Wimhurst estime que l'incident peut constituer une distraction pour la Minustah appelée à apporter une assistance aux victimes du séisme.
L'étudiant Frantz Mathieu Junior interpellé à la faculté d'Ethnologie a été rapidement remis en liberté.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17764

Croyances et tendances haïtiennes


Auteur : Quentin Allouard Rubrique : monde, zoom libre Haïti n’est sans doute pas le seul petit pays insulaire, dépendant des autres pour son développement. Apports extérieurs, urbanisation, modernisation, comment les traditions locales ne pourraient-elles pas s’émousser?

En arrivant, je m’attendais à trouver une culture haïtienne profondément ancrée à ses racines et ses traditions. Mais de surprises en désenchantements, c’est une autre génération qui se dessine, attirée par le modèle de son grand voisin. Américanisation outrancière des modes de vie et de pensée ?
L‘American attitude…
Un stand vante les mérites d’une méthode rapide d’apprentissage de l’anglais. Il y a indéniablement une fascination pour les Etats-Unis. Comment imaginer le contraire lorsqu’un membre de la famille ayant un poste dans ce pays fait vivre six autres personnes ici ?
Dans la rue on vous interpelle par un « hey you! » non plus par un « he blan! ». Depuis l’arrivée des troupes de la MINUSTAH, et celles de l’US Army, pour la gestion de la catastrophe, l’homme blanc est américain.
Envie d’exil? Pas si sûr. Un rapide tour d’horizon me fait comprendre que l’attachement à la terre et à la patrie sont les piliers de la culture locale. Klinson, cet assistant de 22ans, dit par exemple, souhaiter partir se perfectionner et revenir. Il me dit qu’il est « enfant du pays« .
La guerre du son.
Lors de la Fête du drapeau -Fête nationale-, le 18 Mai, à Fort Jacques, de jeunes gens sont habillés dans le style gangsta rap made in USA! RnB et Rap font un tabac; les groupes de Rap kreyol ont une ressemblance vulgaire avec leurs égaux étoilés. « Malgré la similitude de look, c’est la jeune culture haïtienne qui s’exprime » m’affirme Wesley, enquêteur et coordinateur de projet. Et justement, les chanteurs scandent en créole haïtien.
Rapide sondage, la musique traditionnelle, elle, ne fait plus trop d’émules parmi les moins de trente ans. Le twoubadou, musique du monde paysan -guitare, bandjo, percussions- s’est quelque peu effacé derrière le Konpa. Plus rythmé, répétitif et électronique grâce aux synthés et boîtes à rythmes, c’est LA musique d’ici, le terme étant très générique, on distinguera notamment les Konpa rara, love, racine…
C’est heureusement cette musique qui résiste le mieux. Contre un mur on vend Cds et DVDs copiés et on joue du Konpa à fond. Fréquemment, sans timidité, un passant exécute quelques mouvements sur la musique.
Les croyances vodou sont cantonnées à certaines terres
En Artibonite, à Léogan ou Gonaïves, il n’y a pas de problème pour trouver un peristil -lieu de culte- et son Ougan -prêtre vodou. A Pétion ville, il est plus facile de côtoyer adventistes ou baptistes, et autres protestants de nouvelle génération un brin prosélytistes.
Assis quelques minutes, assommé par la température, je côtoie une évangéliste pentecôtiste, un mormon, un évangéliste, un protestant baptiste, un adventiste qui observe le sabbat et un catholique non pratiquant! Jeunes comme vieux, c’est le Wal-Mart de la religion ! On me confesse d’ailleurs sans rougir qu’il est difficile de choisir. Dans la capitale, les produits spirituels d’origine US saturent le marché.
De manière générale, on ne se dit pas vodouisant, on se méfie, on n’aime pas, même si une partie de la famille l’est. Quand je demande, on me dit qu’on n’y croit pas, mais qu’on a peur. Wesley m’explique qu’à la campagne c’est plus ambigu : on peut être à la fois chrétien et vodouisant. Urbanisme, modernisation et influence bienveillante des sectes protestantes chassent cette viellent tradition qui mêle spiritualité et magie. Même si, à Pétion Ville, croyance, musique et attitude baignent toujours dans une joyeuse confusion.
http://zoomout.fr/2010/05/24/croyances-et-tendances-haitiennes/

 




Haïti: des manifestants exigent la démission de Préval

Publié le 25 mai 2010.- Port-au-Prince.-

Agence France-Presse,
Des centaines de manifestants ont défilé mardi devant le palais présidentiel haïtien pour exiger la démission du président René Préval, a constaté un journaliste de l'AFP.
La manifestation s'est déroulée sans incident dans plusieurs quartiers de la capitale haïtienne à l'appel des partis et organisations de l'oposition qui accusent le chef de l'Etat de vouloir rester au pouvoir au-delà de son mandat qui prend fin le 7 février 2011.
«Nous demandons le départ du président René Préval qui veut installer un dictature dans le pays», a lancé un jeune manifestant qui dit soutenir le retour en Haïti de l'ex-président Jean-Bertrand Aristide en exil en Afrique du sud.
Non loin du palais haïtien, des étudiants de l'Université publique d'Haïti ont également manifesté mardi contre les Casques bleus de l'ONU, lançant des pierres sur des véhicules frappés du logo des Nations unies.
«Nous avons essuyé des jets de pierre alors que notre voiture circulait aux abords du palais présidentiel, heureusement il n'y a pas eu de blessés», a déclaré à l'AFP un fonctionnaire onusien.
Lundi soir des échauffourées avaient éclaté entre des étudiants et une patrouille de l'ONU qui avait interpellé un étudiant dans l'enceinte de la Faculté d'ethnologie d'Haïti.
L'incident a déclenché la colère des étudiants qui ont érigé lundi et mardi des barricades et des pneus enflammés sur plusieurs rues de la capitale.
Le représentant en Haïti du secrétaire général de l'ONU Edmond Mulet a regretté les incidents qui «éloignent la Minustah de son véritable travail».
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201005/25/01-4283690-haiti-des-manifestants-exigent-la-demission-de-preval.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_seisme-en-haiti_557239_section_POS1