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mercredi 5 décembre 2007

La valeur des études réalisées en Haïti.

Ca fait des jours que je cherche un titre pour présenter ces réflexions. Des réflexions qui font mal. Des réflexions sur des idées figées trop conçues. Bien ou mal mais conçues et moulées quand même. Des idées et des ont dit vomis comme de purs produits de l’imagination émaillée quelque fois de la mauvaise foi de ceux qui ont du mal à comprendre et à jauger les conséquences de certaines conduites ambigües tachetées d’égoïsme et de médiocrité.
Le communautarisme représente une façon de vivre dans certains pays, concept qui n’a rien à voir avec le communautarisme qui s’oppose et affronte l’intégration. Ce que je définis ici comme communautarisme n’est rien d ‘autre que l’expression de la solidarité la plus franche entre les membres d’un groupe d’immigrants.
Ce n’est pas étonnant de vois certaines activités dominées par une ethnie ou un groupe venant d’une même culture. C’est facile de trouver plusieurs iraniens occupant toute une spécialité médicale. Au lieu de parler d’iranien on aurait pu parler d’hindous ou de latins.
Quand on arrive d’Haïti avec un diplôme du baccalauréat deuxième partie en poche, la tendance est de vous entendre dire que : les études faites en Haïti ne valent rien. Une sorte d’invitation à oublier tout ce que vous avez comme « intellectualité dérangeante » dans vos bagages et vous mettre à la mode et faire comme tout le monde ; c'est-à-dire trouver un endroit pour faire le nine to five ! Vous voilà accueilli à froid par une communauté qui vous condamne à l’échec. Ignorance ou juste une façon de vous humilier ? Qui sait.
Cependant ceux qui ont osé prendre le temps d’investiguer ont compris qu’avec le baccalauréat deuxième partie, on pouvait avec peu de difficultés, rentrer au collège moyennant quelques crédits pour certaines matières. JE dois dire que je suis un peu arriéré certes mais je me replace dans le contexte d’avant 86
Là ou les choses deviennent carrément dramatiques c’est quand on se réfère aux études universitaires. Je pense plus particulièrement aux compatriotes qui débarquent aux USA avec des diplômes d’ingénieurs obtenus soit à la faculté des sciences ou la Faculté de Chacha Leconte. Là encore je parle d’avant les acquis de 1986.
Tout ceci a servi d’introduction pour vous raconter le drame qu’a vécu un proche. Arrivé aux USA en 1983 comme ancien directeur d’école et détenteur d’un vrai diplôme d’ingénieur civil décroché chez Leconte, il a été reçu a froid par des gens qui lui ont fait savoir que son diplôme n’était pas reconnu et qu’il fallait, si un jour il voulait travailler comme ingénieur, recommencer les études.
Il a du se plier à l’inclémence du milieu et en quelque sorte faire comme tout le monde. De petits boulots en petits boulot pour survivre il finit par retourner après quelques années à l’université. Là, il a compris qu’au moins ses diplômes du baccalauréat avaient une certaine valeur.
Après de nombreuses années il a pu se frayer un passage en force dans un qu’il a appris à connaître et à dominer sur le tas. Mais rien à vois avec son métier.
Quand il décida vingt cinq ans plus tard de s’approcher des entreprises capables de l’embaucher dans la construction il a appris qu’il existait – 25 ans plus tard – un bureau situé à Manhattan habilité à donner des équivalences aux diplômes d’ingénieurs.
Entre rage, haine et autres sentiments synonymes il se décide de se renseigner. Et c’était bien vrai. Après quelques jours contre la modique somme de 150 dollars il a reçu une équivalence. A noter que je parle d’équivalence pas un permis de travail.
Avec cette équivalence on vous dit quel complément il faut obtenir avant de tenter sa chance à l’examen d’état. Mais il faut savoir qu’avec cette équivalence vous avez des chances réelles de trouver un vrai boulot.
Quand ce proche m’a raconté cette mésaventure qui lui aura couté 25 ans de retard dans sa vie. J’ai pensé à plusieurs amis ingénieurs sortis de la faculté des sciences qui avaient abandonné leurs professions une fois arrivés aux USA, la réalité de la vie en famille faisant loi. Mais je m’étais dit que c’est con d’imaginer que les gens n’aient jamais été informés de cette possibilité.
J’ai fait comme a du faire bon nombre de citoyens. Je me suis tu. En fait j’avais ressenti une certaine honte d’en parler surtout pour ne pas faire ressortir la sottise de ce proche « manfouben ».
Deux ans se sont écoulés. Le proche continue à travailler dans une grande boîte avec des avantages énormes. Mais les affres du temps perdu remontent comme l’arome de ce mauvais repas non digéré qui jure de vous pourrir la vie. Et là, il me parle de ces amis qui n’ont jamais saisi cette occasion par ignorance. Il recherchait dans ces vieux papiers pour en retrouver les traces.
Tout récemment j’ai renoué des contacts avec un ancien condisciple, lui aussi ingénieur diplômé de la faculté des sciences depuis plus de 15 ans. J’ai appris qu’il faisait lui aussi de petits boulots malgré son diplôme encadré et bien gardé à la maison.
Avec un peu de gêne je lui ai demandé s’il savait qu’il existait un bureau à Manhattan habilité à délivrer des équivalences de son diplôme. Il est tombé des nuées en encaissant l’impact de ma question. En fait lui non plus il n’était pas au courant.
Ce texte se couvre de la parure de témoignage pour essayer d’informer à tous ceux qui se retrouvent dans une telle situation pour les inviter à se renseigner car si le temps perdu ne se rattrape jamais vaut mieux tard que jamais !

Dr JJ 06/12/07

Prison à vie pour plusieurs kidnappeurs dont Stanley Figaro

Le père du chef de gang, Fritz Figaro, condamné à trois ans de prison dans le cadre des assises criminelles sans assistance de jury
mercredi 5 décembre 2007,
Radio Kiskeya

Stanley Figaro et plusieurs autres kidnappeurs ont été condamnés aux travaux forcés à perpétuité mardi par le tribunal criminel de Port-au-Prince, lors des assises criminelles sans assistance de jury.
La peine maximale a été prononcée par le juge Patrique Métellus contre le redoutable chef de gang et ses principaux complices pour enlèvements, association de malfaiteurs et séquestrations.
En revanche, son père, Fritz Figaro, 79 ans, a été condamné à trois ans de réclusion en raison de son âge avancé.
Considéré comme un individu extrêmement dangereux ayant commis de nombreux actes criminels, Stanley Figaro avait été finalement arrêté le 16 novembre dernier par une patrouille policière après avoir trompé pendant longtemps la vigilance des forces de l’ordre.
Deux autres individus reconnus coupables de kidnapping avaient été condamnés la semaine dernière à une dizaine d’années d’emprisonnement chacun.
Régulièrement critiquée pour son inefficacité, la justice haïtienne s’est efforcée ces derniers mois de se mettre à la hauteur de ses responsabilités dans certains cas. Au mois de mars, la prison à vie avait été requise contre d’autres individus impliqués dans le kidnapping, parmi eux deux policiers, Prosper Altidor et Bithol Marlon ainsi que Jerry Narcius. Ce dernier était devenu célèbre lors de son arrestation en été 2005 qui avait constitué un événement.
Malgré les condamnations à répétition, les kidnappeurs ont brutalement intensifié leurs activités ces dernières semaines en s’attaquant particulièrement aux enfants. L’enlèvement suivi de l’exécution sauvage du petit Schneider Ervil, 7 ans, a profondément choqué l’opinion publique. Au moins cinq des présumés ravisseurs ont été appréhendés à Cabaret (environ 30 km au nord de Port-au-Prince).
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a énergiquement condamné les enlèvements d’enfants et appelé les autorités à mettre fin à ces atrocités qui menacent les fondements de la société. spp/Radio Kiskeya.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4491

Hausse de 25% des recettes douanières par rapport à novembre de l’année dernière

Renforcement du contrôle des douanes frontalières, annonce l’Administration Générale des Douanes
mardi 4 décembre 2007,
Radio Kiskeya
Le directeur général des douanes haïtiennes, M. Jean Jacques Valentin, a fait état mardi d’une augmentation de 25% des recettes douanières par rapport à celles de novembre de l’année dernière, soit un montant total de un milliard quatre cent millions (1.400.000.000.00) de gourdes.
Se félicitant ainsi des dernières mesures prises en vue de faire échec à la contrebande et à la corruption, M. Valentin a annoncé le renforcement de celles-ci à la frontière entre Haïti et la République dominicaine. Il en a profité pour annoncer la comparution ce mercredi par-devant la justice de la Croix-des-Bouquets (Nord de Port-au-Prince) d’un présumé contrebandier dominicain, Ruben Dario Peguerro Martinez, appréhendé le 13 octobre dernier dans la ville frontalière de Malpasse.
Au Lac Azuéï, à proximité de la frontière, des navires transportant illégalement de la farine dominicaine ont été arraisonnés, a fait savoir le directeur général des douanes. Dans la ville frontalière de Belladère, un trafic illégal de déodorants en provenance de la Turquie a été déjoué, a-t-il annoncé.
Concernant les retards enregistrés dans les opérations de dédouanement de marchandises importées, Jean Jacques Valentin a annoncé des mesures devant bientôt résoudre définitivement ce problème dont se plaignent de nombreux commerçants. [jmd/RK].

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4490
Dizon Pa-m!
Mezanmi, lé you moun pèdi zandyé-li epi-l tonbe nan li mod nouvèl malouk sa yo. Sa nou tandé ke gran zotobre ladwann yo ap rakonte la, se siman you mozo toupiti nan verité sa kap pase nan zafè kontrebann andedan peyi ya.
Se pa kounou ye ya non ke ayisyen lage tankou zannimo nan savann kote chak koukouy klere pou je yo kote moun pa respekte ni lalwa ni moun pa konnen ke yo genyen okenn responsabilite anvè pwochen yo, vwazen yo gouvelman yo e leta yo.
Se sak fè nou konprann poukisa ke chak fwa you neg ta vle mete men nan sitiyasyon malouk saa nou tande gen anpil moun ka rele anmwey gras la mizerikod.
Se konsa tout bagay ye andedan peyi saa. Pa gen lod pa gen dwa pa gen devwa. Nan sans sa nou poko wè kijan ni kilè ayiti ap mete jel deyor pou lap gade sa kap pase nan tren venteinyèm sièk la. Se pa etonan ke se kounouye ya ke lotorite yo panse ke se lè pou yal konstwi latri-n nan peyi ayiti toma...
Jan moun laqwann yo dekri bagay yo ou ta di ke ayiti sable you latrinn san pot kote nepot ki moun rantre fè sa ke li pito.
Nan men nouvel saa ke direktè ladwann anan bay,gen you moso ki pa parèt nan depèch sila-a. GEn you nom ke yo bara nan ladwann miragwa-n (si-m pa twonpe mwen!) ak you bwat minisyon sa vle di pwojektil, bal revolvè fizi, gwo za-m fanfwa. Nan you peyi, kote gen you ensekirite kap layite kor li e toupizi tout manm sosyete-a you nouvel konsa ta dwe jwenn anpil jarèt nan medya yo pou tout moun ta ka mande bon jan ankèt pou konnen kote minisyon sa yo soti e ki yès ki ta pral itilize yo.
Sepandan nouvel saa pase tankou you fè divè. Se you kontradisyon paske gen you komisyon dezameman andedna peyi ya kidonk pa dwe gen trafik ni zam fann fwa ni minisyon pou za-m sa yo. Mou kap trafike za-m koupab menm jan ak bandi kap touye e kidnape sitwayen andedan peyi ya!

Forum sur la sécurité communautaire à Martissant

Menaces du chef du gouvernement contre les bandits opérant encore dans la zone
mardi 4 décembre 2007,
Radio Kiskeya
Le premier ministre Jacques Edouard Alexis a inauguré mardi à Port-au-Prince un forum sur la sécurité communautaire à Martissant (banlieue sud de Port-au-Prince), une initiative conjointe de la Mairie de la capitale et de la Commission Nationale de Désarmement, Démantèlement et Réinsertion (CNDDR) supportée par le gouvernement canadien.
Le chef du gouvernement s’est réjoui du rétablissement de la paix et de la sécurité à Martissant tout en reconnaissant une certaine tendance à la recrudescence de certaines actions criminelles dans cette zone. Il a en ce sens menacé de sérieuses sanctions ceux qui se livrent à de tels actes.
Jacques Edouard Alexis s’est par ailleurs félicité de l’amélioration générale de la sécurité qui, dit-il, a permis la tenue à la capitale de certaines rencontres internationales, dont la conférence mondiale des maires. Il a souligné à ce sujet la décision des participants à cette conférence de désigner le ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales, Paul Antoine Bien-Aimé, au poste de président de l’Association internationale des maires francophones.
Jugeant véritablement difficile la situation économique et sociale de la population de Martissant, Jacques Edouard Alexis a annoncé la réalisation d’un ensemble de projets dans cette zone de la capitale à l’occasion des fêtes de fin d’année. Il a de plus formé le vœu que les participants au forum analysent en profondeur la problématique du chômage, de la misère et de la faim dans ses rapports avec l’insécurité, en vue de l’éradication définitive de ce phénomène.
Martissant fut l’une des zones de tension les plus dangereuses au cours de l’Opération Bagdad (campagne de terreur orchestrée par les partisans de l’ancien président Aristide de septembre 2004 à fin juillet 2005). De nombreux groupes armés y fonctionnaient à visière levée, notamment dans le quartier de « Grand Ravine », semant le deuil dans les familles et en leur propre sein, à l’occasion de fréquents accrochages pour la suprématie dans la zone.
En dépit des opérations d’envergure des casques bleus de l’ONU et de la police nationale qui ont fait plusieurs morts parmi les bandits tandis que d’autres ont été écroués, des foyers épars de bandits continuent encore d’opérer à Martissant où l’on a enregistré ces dernières semaines des cas de meurtre sur la personne de paisibles citoyens dont des policiers, des enlèvements, des viols et des cambriolages.
L’impression générale est que l’action de désarmement n’a pas pleinement porté ses fruits à Martissant où les gangs disposaient, à l’instar de ceux de Cité Soleil, d’un impressionnant arsenal. [jmd/RK]

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4489
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Dizon pa-m!
Eske gouvelman ki la jounen jodi-a ap resi ranje moso wout ki desann kote magazen Mouche Fedèb Giyom lan ye ya? Mwen pa sonje si se katriyèm ou prenmyè avni keli ye. Se pa jodi-a non gen you zafè dlo santi ak labou kap desann nan mitan lari saa e pa janmen gen aneyn ki fèt.