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mercredi 23 mai 2012

Haïti: les camps de réfugiés se vident

Étienne Côté-Paluck, collaboration spéciale La Presse
(Port-au-Prince) Les sinistrés du séisme haïtien verraient-ils enfin la lumière au bout du tunnel? Une statistique de l'Organisation internationale de la migration suggère que les choses s'améliorent rapidement. En moins de trois mois, environ 14% des déplacés de Port-au-Prince ont quitté leur abri de fortune pour une habitation permanente. Les deux tiers de ces transferts seraient attribuables à un seul projet-pilote: le 16/6.
«Ils ont mis trop de temps pour vider la place de ses tentes», raconte Yanick Gédéon, assise devant son petit dépanneur, visiblement heureuse que le quartier qui l'a vue grandir retrouve enfin un semblant de normalité. Signe de renouveau, la peinture aux couleurs pastel est encore fraîche dans l'hémicycle au coeur de la place Canapé-Vert de Port-au-Prince.
C'est la première fois depuis deux ans qu'on y voit les arbres fleuris jaune et rouge, auparavant cachés par la mer de tôle, de bois et de bâches mis en place par les sinistrés du séisme.
«On respire mieux quand l'espace est libre», poursuit-elle, tout en avouant que son chiffre d'affaires en a néanmoins souffert. Situé sur un terrain adjacent à la place, le commerce de la famille Gédéon a prospéré quand des milliers de sinistrés sont venus s'y installer en janvier 2010. À la fin de l'année dernière, ils étaient encore près de 1500.

16 quartiers, 6 places publiques
Le programme 16/6, premier grand projet de transfert des sinistrés de Port-au-Prince, est vite venu changer tout cela. Lancée à l'automne, la phase initiale de ce projet géré par le gouvernement haïtien et quatre agences onusiennes est terminée: six places publiques sont maintenant vidées de leurs habitants. Famille par famille, 51 000 personnes ont ainsi été relogées dans des appartements existants des quartiers limitrophes. La première année de loyer a été payée par le programme, jusqu'à 500$ par famille. La deuxième phase du projet vient de débuter avec la revitalisation et la planification urbaine des 16 quartiers d'origine des ex-sinistrés des places publiques.

Vers les maisons jaunes
Dans les semaines après le séisme de 2010, chaque bâtiment de toute la région a été marqué au sigle des travaux publics: rouge (à démolir), vert (en bon état), jaune (endommagé). «La réparation des maisons identifiées comme réparables va commencer la semaine prochaine dans tout le quartier», a fièrement annoncé la semaine dernière Jean Arnaud Vixama, un des coordonnateurs du programme 16/6. À l'entrée de l'immense église Saint-Augustin, une réunion regroupe les représentants des organisations communautaires et religieuses du quartier populaire de Morne Lazarre, d'où sont originaires les anciens occupants de deux places publiques.
Des entrepreneurs qui doivent engager 75% de leur main-d'oeuvre sur place s'attaquent dès cette semaine aux maisons dites «jaunes» du quartier. En plus de la rénovation de certains bâtiments, le programme tente de répondre à un ensemble de problèmes d'infrastructures: réparation des routes, récupération et assainissement des eaux de pluie, collecte des matières résiduelles, approvisionnement en eau et en électricité, évaluation des sols et formation des employés de construction aux nouvelles normes parasismiques.

Projet-pilote
Même s'il semble ambitieux, le programme 16/6 est un projet-pilote qui pourrait être reproduit dans les plus grands camps de sinistrés et dans d'autres quartiers, dit à La Presse l'urbaniste montréalais d'origine haïtienne Théodore Achille, revenu en Haïti depuis 6 mois après 25 ans d'exil. Des dizaines de milliers de sinistrés habitent toujours dans les plus grands camps de la capitale, en particulier celui du parc Jean-Marie Vincent.
Sur les 16 quartiers prévus, seulement 8 sont visés pour l'instant puisque seuls 30 millions de dollars sur les 78 millions nécessaires ont été recueillis, et ce, même si plus de 5 milliards de dollars ont été promis par les pays donateurs dans la seule réunion extraordinaire de mars 2010.
En juillet de la même année, ils étaient 1,5 million à vivre dans des camps de déplacés. Environ 421 000 personnes y habitent toujours, réparties dans 602 camps.
421 000: Haïtiens vivent toujours dans 602 camps de réfugiés.
http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201205/22/01-4527319-haiti-les-camps-de-refugies-se-vident.php

Les relations haitiano- dominicaines vont se renforcer avec Medina au pouvoir


L'ambassadeur dominicain en Haïti, Ruben Silié Valdez estime que le renforcement des relations entre Haïti et la République dominicaine va se poursuivre durant le mandat du nouveau président dominicain, Danilo Medina Sánchez.
Intervenant à la rubrique le point de Radio et Tele metropole, le diplomate entrevoit un renforcement des relations institutionnelles entre les deux pays, notamment en ce qui concerne la frontière et la sécurité commune.
Monsieur Valdez a fait remarquer que l'arrivée de Danilo Medina à la tête du pouvoir en République voisine sera l'occasion pour les deux pays de créer de nouveaux liens.
L'économiste libéral Danilo Medina, élu dimanche président de la République dominicaine à l'âge de 60 ans, est considéré comme un fin stratège affichant une image de technocrate pondéré soucieux de poursuivre le travail économique et social de son prédécesseur.
Membre du Parti de la libération dominicaine (PLD, au pouvoir) M. Medina a remporté l'élection au premier tour avec 51,21% des suffrages, contre 46,95% pour son principal adversaire, le candidat de l'opposition du Parti révolutionnaire dominicain (PRD, social-démocrate) Hipolito Mejia, un entrepreneur agricole charismatique de 71 ans au pouvoir de 2000 à 2004, selon les résultats définitifs communiqués lundi soir par la commission électorale.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20852

Poursuite de l'audition des hommes en treillis militaires arrêtés le 18 mai dernier

La justice haïtienne poursuit, ce lundi, l'audition des personnes arrêtées vendredi lors de la parade des anciens militaires à l'occasion de la fête du drapeau. Interrogé peu avant le début de ces auditions, le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince Jean Renel Senatus a exprimé son étonnement de constater la présence d'au moins deux étrangers au sein de ce groupe.
Le Chef du parquet donne la garantie que toutes les personnes impliquées dans ce dossier, seront punies conformément à la loi.
Usurpation de titre, association de malfaiteur, détention illégale d'arme à feu, complot contre la sureté de l'état, ce sont certains des chefs d'accusation retenus contre ses derniers.
Monsieur Senatus a fait savoir que c'est le premier signal clair, envoyé par les autorités aux anciens militaires qui prétendaient remettre sur pied les forces armées d'Haïti démantelées depuis 1995.
Rappelons que ces hommes qui se présentent comme des anciens militaires ont été arrêtés le 18 mai dernier alors qu'ils organisaient une parade dans les rues de la capitale.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20856

Des anciens hauts gradés condamnent l'action des hommes en treillis militaires.

Des anciens hauts gradés invitent les militaires démobilisés et les jeunes qu'ils ont recruté, à se mettre en contact avec le ministère de la défense, afin de ne pas entraver la remise sur pied des Forces armée d'Haïti. Intervenant à la rubrique le point de Radio et Télé Métropole, L'ancien Secrétaire d'Etat à la Sécurité Publique, David Bazile, l'ancien colonel Rébu et l'ex sénateur de l'Artibonite Youri Latortue, sont tous unanimes à condamner les méthodes utilisées par des hommes qui se réclament de l'ex forces armées d'Haïti.
Selon le sénateur Latortue, les anciens militaires bien que de bonne foi était manipulé.
Même son de cloche du côté du colonel David Bazile, ancien secrétaire d'état à la sécurité publique. Il a indiqué que le mouvement de ces hommes en uniformes se faisait de manière désordonnée.
De son côté, le colonel Rébu a indiqué que la PNH doit se préparer à affronter des problèmes découlant de l'action des anciens militaires démobilisés, dans les prochains jours.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20855

Des militaires démobilisés abandonnent un site au Cap Haïtien


Des hommes en treillis militaires et armés qui se réclament de l'ex FADH ont également abandonné samedi dernier le local de la direction départementale nord qu'ils occupaient depuis plusieurs moi .
Ces militaires dits démobilisés disent attendre que le nouveau ministre de la défense, Jean Rodolphe Joazile, se prononce sur le dossier des forces armées d'Haïti.
Tout en affirmant qu'ils n'ont pas mis un terme à leur mouvement ces hommes en uniformes ont fait remarquer qu'ils se sont retirés provisoirement en attendant une décision finale du gouvernement.
Rappelons que la police nationale a procédé, le samedi 19 mai, au délogement des prétendus militaires qui s'étaient basés depuis quelques mois à Lamentin et à bon repos.
Une opération qui fait suite à la marche qu'avait organisée des hommes en treillis militaires et armés en vue de marquer la date du 18 mai 2012 : 209eme anniversaire du bicolore haïtien.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20854

Haiti – Politique : Des nominations dans l’Administration Publique


Le président Michel Joseph Martelly a nommé des directeurs généraux dans l’Administration Publique. Bernier Sylvain qui dirige la Radio Nationale d’Haïti depuis Octobre 2011 va être installé à la Télévision Nationale d’Haïti en remplacement de Pradel Henriquez. Il sera secondé par Jamal Augustin, un proche de la Première Dame de la République, comme directeur général adjoint.
Par arrêté présidentiel, Emmanuel Piard est devenu directeur du Centre National de l’Information Géo-spécial. Alix Célestin est nommé à la Direction Générale de l’Autorité Portuaire National (APN), Lionel Duvelsaint à la Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement (Dinepa), Luckner Remarais, au Bureau des Mines et de l’Energie et Fresnel Jean-Baptiste, à l’Administration Générale des Douanes (AGD), avec Clovis Noel comme adjoint.
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-politique-des-nominations-dans-ladministration-publique/

Haïti-Insécurité : Le Rnddh dénonce le laxisme des autorités judiciaires

P-au-P, 22 mai 2012 [AlterPresse] ---Le réseau national de défense des droits humains (Rnddh) s’insurge contre une tendance au laisser-aller, dénoté chez les autorités judiciaires quant au suivi des enquêtes sur les cas d’assassinats et d’agressions perpétrés à l’encontre de policiers nationaux, dans un rapport en date de mai 2012 dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse. « Les autorités concernées ne mettent [aucune] ardeur en vue de faire aboutir les enquêtes, ouvertes sur les cas d’agressions perpétrées à l’encontre des agents de la force publique », regrette le Rnddh dans ce rapport sur le contexte sécuritaire du pays.
Une pratique qui met en danger la vie des policiers nationaux eux-mêmes, appelés à protéger les vies et les biens de la population, fait remarquer le réseau, critiquant les interventions d’autorités politiques auprès de la justice et de la police nationale d’Haïti (Pnh) en vue de parvenir à la libération immédiate de leurs amis, en dehors de toutes normes judiciaires.
Au moins huit (8) agents de la police nationale d’Haïti (Pnh) ont été assassinés et au moins deux (2) autres blessés par balles, au cours de la période allant du 1er janvier au 7 mai 2012, d’après les informations réunies dans le rapport de mai 2012 du Rnddh.
Parmi les policiers nationaux, victimes d’assassinats, figurent Wilhem Philippe, Angélo Pierre-Louis, Serge Casséus, Arnold Pierre-Louis, Upasse Pierre, Jean Hilaire Milot, Jean Ernest René et Walky Calixte.
Ce dernier, affecté à la direction centrale de la police routière (Dcpr), a été assassiné à Martissant (périphérie sud de la capitale), le 17 avril 2012, alors qu’il rentrait chez lui.
Le lundi 23 avril 2012, toute la zone métropolitaine de Port-au-Prince a vécu une journée de tension, provoquée par un vaste mouvement de protestations, conduit par des policiers et des proches de l’agent assassiné, Walky Calixte, lequel mouvement de grève a paralysé la commune de Carrefour (municipalité au sud de la capitale), où résidait la victime.
Le député Rodriguez Séjour a été accusé dans la mort de Walky Calixte qui, selon les informations recueillies par le Rnddh, aurait été abattu pour n’avoir pas voulu donner suite à l’injonction du parlementaire consistant à procéder à la relaxation de Marc Arthur Junior Charles, arrêté dans la matinée pour détention illégale d’arme à feu et de munitions.
Cette arme à feu de marque « Fredericksburg VA de calibre 5.7X28 et de série 386219035 » appartenait au député de la 49e législature, Rodriguez Séjour, selon Charles.
Ce dernier a été conduit au commissariat de Port-au-Prince et mis en garde à vue.
Le député Séjour est personnellement intervenu au commissariat de Port-au-Prince pour exiger, en brandissant des menaces orientées vers les policiers, la relaxation immédiate de Charles.
Mais ce fut en vain, rapporte le réseau.
Après d’autres démarches entreprises par le député, Marc Arthur Junior Charles a été libéré finalement sur recommandation expresse du ministre d’alors de la justice et de la sécurité publique, Pierre Michel Brunache, d’après le Rnddh.
« Dans l’après-midi même, le policier Walky Calixte est spectaculairement criblé de balles », rappelle l’organisme.
« Lorsque des individus dangereux sont relâchés sur ordre des autorités politiques, ils s’en prennent toujours aux agents qui les ont préalablement arrêtés », signale le Rnddh.
L’’ingérence politique, dans le traitement des dossiers judiciaires, entraine des vices de procédures, constate le Rnddh déclarant que « cet état de fait relève d’un État d’impunité généralisée et non d’un État de droit ».
« La relaxation de Marc Arthur Junior Charles souligne encore plus la dépendance de l’appareil judiciaire haïtien vis-à-vis des autres pouvoirs », estime l’organisme.
Déplorant les attaques en série, perpétrées sur des policiers nationaux, le Rnddh indique que « les autorités policières et judiciaires n’accordent pas aux membres de familles des policiers, victimes dans l’exercice de leurs fonctions, l’aide à laquelle ils ont droit ».
Dans certains cas, les frais de funérailles sont assurés par les familles elles-mêmes, alors que, dans d’autres cas, la modique somme de soixante-quinze mille gourdes (G. 75,000.00 / US $ 1.00 = 42.50 gourdes ; 1 euro = 61.00 gourdes aujourd’hui) est donnée directement aux pompes funèbres pour procéder aux funérailles des policiers.
« Les conjointes et les parents des policiers victimes ne savent pas quelles sont les charges prises en compte par l’institution policière », relève le Rnddh, affirmant que ces familles vivent dans l’incertitude la plus totale, en dépit des règlements de la Pnh qui prévoient des aides et allocations pour les agents victimes et leurs ayants-droit.
« Les frais d’obsèques proprement dits et éventuellement les frais de transport du corps au lieu de sépulture, demandés par la famille, sont intégralement pris en charge par l’administration », stipule l’article 41 du statut spécial, fixant les dispositions communes applicables aux fonctionnaires actifs.
Ce statut a été approuvé par le conseil supérieur de la police nationale (Cspn) d’Haïti, le 25 août 1995.
Par ailleurs, « la police d’assurance, qui couvre actuellement les policiers, n’est aucunement efficace », avance le réseau, dénonçant l’absence de prise en charge des frais médicaux des policiers blessés dans l’exercice de leur fonction.
Le réseau national de défense des droits humains (Rnddh) recommande aux autorités concernées de réviser la police d’assurance des policières et policiers nationaux, en vue de leur offrir une police d’assurance-vie et maladie efficace, et mettre en pratique les dispositions règlementant les cas de policiers victimes dans l’exercice de leurs fonctions.
Mener des enquêtes sérieuses sur les cas d’assassinats des policiers nationaux, traduire, par-devant les juridictions de répression, tous les individus impliqués dans les assassinats des policiers et rompre avec la pratique des immixtions et des ingérences dans le traitement des dossiers judiciaires, sont les exigences faites par le Rnddh. [emb kft rc apr 22/05/2012 9:36]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12885

Haïti/Archives nationales : La livraison d’extraits à l’étranger enfin une réalité

Mardi 22 mai 2012 à 16:14 Lancement ce mardi du service de livraisons d’extraits à l’étranger. Une initiative de la direction des archives nationales d’Haïti. Ce nouveau service permettra aux haïtiens de la diaspora d’obtenir leurs documents sans difficultés, se félicite Bertrand Wilfrid, DG des Archives nationales.
Le calvaire des haïtiens vivant à l’étranger qui ont toujours eu toutes les peines du monde pour obtenir un document d’archives est terminé grâce à ce nouveau service. Désormais, nos compatriotes qui s’établissent particulièrement en Guadeloupe, Cayenne, République Dominicaine, Bahamas, Etats-Unis, Canada et la France, pourront, sans se déplacer, recevoir notamment leurs extraits d’archives, actes de mariage ou de divorce et tout autre document délivré par les Archives Nationales, se félicite le Directeur Wilfrid Bertrand.
Pour obtenir leurs documents, ces haïtiens n’auront qu’à produire leur demande dans l’un des bureaux des différents partenaires des Archives Nationales. Il s’agit notamment des consulats et Ambassades d’Haïti à l’étranger et certaines maisons de transfert, précise le Directeur Wilfride Bertrand.
Présent à la cérémonie, le président Michel Martelly a tenu à féliciter le Directeur des Archives nationales Wilfride Bertrand et son équipe pour ce service o combien important mis en place en faveur de nos compatriotes vivant en terre étrangère.

Michel Martelly
Le chef de l’état s’est, par la suite, décerné un satisfecit pour l’implantation de ce service qu’il considère comme étant une victoire de plus liée à sa vision politique.
Le programme de livraison d’extraits archives à l’étranger, lancé officiellement ce mardi à l’auditorium Excelsior est déjà disponible pour les membres de la diaspora.
http://radiovision2000haiti.net/home/?p=15634

Haiti – Sécurité : Des parlementaires réagissent à l’intervention policière sur les anciens militaires


Le problème qui se pose avec les militaires démobilisés ne fait que commencer, de l’avis du député Patrick Joseph qui critique l’intervention policière ayant abouti au déguerpissement samedi des hommes en treillis militaires qui s’étaient établis dans un ancien camp des Forces Armées d’Haïti à Lamantin.
Le fait que les occupants du camp sont partis avec leurs armes ne peut qu’empirer la situation, indique le parlementaire, pointant du doigt un secteur qui, par l’armement de ces groupes, se prépare, selon lui, à contrôler les prochaines élections.
Patrick Joseph prédit que ces hommes et femmes qui se réclament des Forces Armées d’Haïti s’établiront sur d’autres sites.
Le président Michel Martelly s’est laissé prendre dans son propre piège : en armant ces individus, il voulait faire mainmise sur les élections pour renouveler le tiers du Sénat et les conseils municipaux, déclare le sénateur Jean-Baptiste Bien-aimé.
L’élu du Nord-est qui accuse les individus en treillis militaires se réclamant des FAD’H de toutes sortes d’exactions, demande au chef de l’Etat de s’associer avec tous les secteurs de la vie haïtienne pour redresser la situation. Jean-Baptiste Bien-aimé est d’avis que la présence de ces hommes armés à travers le pays affectera négativement la sécurité dans les rues.
De son côté, le sénateur Andrice Riché salue l’intervention policière qui a abouti à la désoccupation du camp de Lamantin le week-end écoulé, même s’il la qualifie de mise en scène. L’élu de la Grand-Anse croit toutefois qu’une force armée est indispensable dans le pays demeure inquiet.
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-securite-des-parlementaires-reagissent-a-lintervention-policiere-sur-les-anciens-militaires/

Haïti/Politique : -”L’organisation des élections- un défi majeur pour le tendem Martelly-Lamothe”, dixit Francener Dénius

mardi 22 mai 2012 à 17:07 « L’organisation des prochaines élections dans le contexte politique actuel est un défi majeur pour le gouvernement Martelly-Conille », a laissé entendre le député Francener Dénius.
Le parlementaire pense que, pour éviter que ces élections ne débouchent sur de nouvelles crises qui vont certainement aggraver la situation, l’exécutif doit s’atteler à un apaisement politique.
Ainsi, le député Francener Dénius s’est félicité de l’appel à l’unité entre les trois pouvoirs lancé le 18 mai dernière par le président Michel Martelly, à l’Arcahaie.
Mettant en avant certains points positifs de cet amendement, Rosny Desroches croit que le président Martelly à une responsabilité devant la nation par rapport à son accord avec le bureau de l’Assemblée Nationale et sa promesse de publier l’amendement constitutionnel sitôt que le choix et la politique général du Premier ministre Laurent Lamothe, était ratifié.
Par contre, le député Sadrac Dieudonné, pense que Michel Martelly ne devrait pas publier l’amendement en raison du fait que, « le processus a été manifestement manipulé et réalisé sans la participation de toute la population. ».
Cependant, le parlementaire se dit prêt à accepter la décision du chef de l’Etat quelle qu’elle soit.
Concernant les pressions qu’exercerait la communauté internationale sur le président Michel Martelly pour publier l’amendement, le représentant des Gonaïves, nord d’Haïti, à la chambre basse dit ne pas comprendre l’intérêt de la communauté internationale dans ce dossier interne et d’ordre national.
http://radiovision2000haiti.net/home/?p=15646

Haïti-Université : La Fasch rouvre sa bibliothèque 2 ans après le séisme

P-au-P, 22 mai 2012 [AlterPresse] --- La bibliothèque de la faculté des sciences humaines (Fasch) une entité de l’université d’État d’Haïti (Ueh) a rouvert ses portes, le lundi 21 mai 2012, après deux années de dysfonctionnement, constate AlterPresse. La bibliothèque est actuellement logée dans un espace faisant 102 mètres carrés.
Pour l’occasion, ont été exposés plusieurs nouveaux ouvrages, fraîchement acquis, dont des livres écrits par d’anciens étudiants de la faculté dans le cadre de leurs études doctorales à l’étranger.
« Avec cette nouvelle structure et avec les formations que nous avons reçues, tant ici qu’en France et en Belgique, nous serons en mesure d’offrir un meilleur service à nos usagères et usagers », anticipe la responsable de la bibliothèque, Anne Marie Cyrius, dans une allocution de circonstance.
Avant le tremblement de terre du 12 janvier 2010, la bibliothèque de la Fasch était placée au bâtiment académique gravement endommagé dans les secousses telluriques enregistrées.
Par la suite, les 6 mille livres de la bibliothèque ont été mis dans des boites ou dans d’autres espaces inappropriés, où ils étaient exposés à l’humidité et à la poussière.
Cette initiative devra permettre aux étudiantes et étudiants de bien mener leurs recherches, car il n’y a « pas de recherche sans livre et, en ce sens, nous avons fait un grand pas », avance, pour sa par,t le secrétaire général de la faculté des sciences humaines, le professeur Yves Barthelemy
« Nous sommes en voie de remettre la faculté à la place qu’elle occupait, bien avant (le tremblement de terre) », ajoute Barthelemy.
Les étudiantes et étudiants ne pourront plus se plaindre du manque d’ouvrages pour réaliser leurs différents travaux, se réjouit le bibliothécaire et responsable du département de travail social à la Fasch, Jérôme Paul Eddy Lacoste.
Hancy Pierre, coordonnateur de la Fasch, salue l’initiative et annonce d’autres démarches administratives, telles : la climatisation de la bibliothèque, la mise sur pied d’une grande bibliothèque de sciences sociales (selon une promesse du professeur Jean Casimir), la réutilisation de l’ancien bâtiment administratif endommagé par le séisme, le renforcement du laboratoire informatique et le réaménagement du terrain de jeu de la Fasch.
Le tremblement de terre de janvier 2010 n’avait pas épargné les 11 facultés composant l’Université d’Haïti.
Celles-ci ont subi de grands dommages, d’autres sont complètement détruites, sans oublier la perte de professeurs émérites, d’étudiantes et d’étudiants. [srh kft rc apr 22/05/2012 9:43]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12886

Cap-Haïtien : la médaille de l’ONU décernée à 354 soldats chiliens

22 mai 2012 354 soldats chiliens du XVIIe Bataillon (CHIBATT XVII) de la MINUSTAH, ont été décorés de la Médaille des Nations Unies, le 17 mai 2012, au Cap-Haïtien (département du Nord), lors d’une cérémonie solennelle en présence du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti et Chef de la MINUSTAH, Mariano Fernandez Amunátegui, le représentant du Commandant de la Force militaire, Steve Charpentier, et de nombreuses autorités locales, dont des représentants de la Police Nationale d’Haïti (PNH).
« Comme Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, j’aimerais exprimer mon profond respect et mon remerciement pour le professionnalisme et l’esprit de sacrifice avec lesquels vous avez contribué à la consolidation de la paix et de la sécurité en Haïti », a souligné M. Amunátegui à l’intention des récipiendaires.
Présent en Haïti depuis juin 2004, le contingent chilien, fort de 500 Casques bleus et policiers des Nations Unies (UNPol), est actif dans trois différentes entités de la Force : la compagnie de Génie, l’aviation et l’infanterie de laquelle sont issus les 354 militaires. En vue de maintenir un environnement stable et sécuritaire dans les départements du Nord et du Nord-ouest où ils sont déployés, ces soldats de la paix réalisent quotidiennement des patrouilles -motorisées, pédestres et de longues distances-, érigent des points de contrôle et mènent des opérations d’insertion, d’extraction et de reconnaissance aérienne, en appui à la PNH.
A l’actif des militaires chiliens figurent également la réparation et l’électrification, en décembre dernier, du Pont neuf, principal pont du Cap-Haitien, construit en 1980 et reliant le centre ville du Cap-Haïtien à la partie Est du pays. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de proximité, les Casques bleus chiliens ont formé deux promotions de jeunes, issus des communes de Limonade, de Milot et du Cap-Haïtien, en cuisine et hôtellerie, en électricité domestique, en mécanique et en techniques de premiers soins, entre octobre et décembre 2011.
La participation du Chili aux efforts de maintien de la paix de l’ONU remonte à 1991, au Koweït et en Iraq. Aujourd’hui, ils sont près de 600 hommes et femmes du Chili à œuvrer en faveur de la paix à travers le monde sous la bannière de l’ONU.
http://minustah.org/?p=35571

Haïti: des centaines de familles du "Grace Village" menacées d'expulsion


21 Mai 2012 13h59
Mélanie a écrit à notre rédaction, nous invitant à relayer une action d'Amnesty International en Haïti. L'ONG tente de protéger plusieurs centaines de familles installées dans un camp, depuis le séisme du 12 janvier 2010, et menacées d'expulsion par le propriétaire des lieux. Plusieurs médias haïtiens sur internet dénoncent la situation dans le camp Grace Village érigé dans la commune de Carrefour à Port-au-Prince, la capitale. Les familles seraient victimes d'intimidations et de pressions. La police aurait même procédé à des tentatives d'expulsion, non sans violence, en novembre 2011, selon le site web de Reporters Haïti (école de journalisme) (lire l'article).
Le 14 mai, une délégation d'Amnesty a pénétré dans le camp et constaté que plusieurs dizaines d'abris semblaient sur le point d'être détruits, ceci en dehors de toute procédure légale et sans que les familles n'aient été informées, selon l'ONG. Rappelons que ces familles ont perdu tout ce qu'elles avaient lors du tremblement de terre et qu'aujourd'hui, elles risquent de se retrouver une fois de plus, du jour au lendemain, à la rue, aucune solution de logement n'existant pour elles.
Plusieurs centaines de familles auraient déjà quitté les lieux. Alors qu'elles étaient 1800 (chiffres fournis par GARR, le Groupe d'Appui aux Rapatriés et Réfugiés) à l'origine, elles ne seraient plus que 1300 aujourd'hui. Amnesty International évoquait pour sa part au moins 30 familles expulsées récemment, le 28 avril dernier. L'organisation non-gouvernementale demande d'envoyer des appels au gouvernement, à la police ou au maire de la commune de Carrefour où est planté le camp (cliquez ici pour transmettre un appel).
http://www.rtl.be/info/monde/international/879562/haiti-des-centaines-de-familles-du-grace-village-menacees-d-expulsion

Haïti : un nouveau centre pour les personnes handicapées fait renaître l'espoir


Port-au-Prince / Genève (CICR) – Aujourd'hui le Fonds Spécial du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en faveur des Handicapés inaugure officiellement un nouveau centre de réadaptation physique, au terme d'une année de travaux de reconstruction et de réhabilitation de l'ancienne structure, détruite par le séisme du 12 janvier 2010.
Selon des chiffres du gouvernement, un Haïtien sur dix vit actuellement avec un handicap physique. Le nouveau centre, géré par l’ONG "Healing Hands for Haiti", permettra de traiter environ 1 000 patients par an en mettant à leur disposition des prothèses et orthèses légères, des aides à la marche et des services de physiothérapie. Il dispose également d'un atelier équipé de matériel à la pointe de la technique.
"Il était urgent de rouvrir un centre construit selon les normes parasismiques, afin de pouvoir travailler dans de meilleures conditions et offrir des services de qualité aux nombreux patients", affirme François Blaise, orthopédiste du Fonds Spécial en charge du projet.
"Peu d'endroits offrent des services pouvant répondre à autant de besoins en Haïti. Les personnes vivant avec un handicap ont besoin d’un suivi et de soins tout au long de leur vie", poursuit M. Blaise. "Elles pourront ainsi avoir accès à des services de réadaptation physique qui leur permettront retrouver une certaine indépendance et de reprendre une vie normale."
Au cours des cinq prochaines années, le Fonds Spécial du CICR en faveur des Handicapés continuera à soutenir la production des membres artificiels et de matériel adapté aux besoins des patients, ainsi que la formation du personnel. "Ce centre constitue le plus grand projet du Fonds," dit M. Blaise. "D'une superficie de plus de 1 300 m2, il dispose d’une plus grande capacité d'accueil que le précédent. Les travaux de reconstruction ont duré plus d’un an."
La construction et l'équipement du centre ont été rendus possibles grâce au soutien financier des Croix-Rouge américaine, australienne et norvégienne.
Fondée en 1999, l’ONG "Healing Hands for Haiti" s’emploie à mettre en place des services et programmes de médecine et réadaptation physique dans le pays. L'objectif est de promouvoir une gestion, à terme, par des compétences locales.
Le Fonds Spécial en faveur des Handicapés a été fondé en 1983 par le CICR. Il soutient les services de réadaptation physique dans plus de 30 pays, en fournissant essentiellement du matériel et des formations aux experts locaux pour la fabrication de prothèses et autres aides à la mobilité grâce à des techniques peu coûteuses.

For further information, please contact:
Jean Jacob Charles, CICR Haïti, tél. : +509 34 15 98 17
Alexis Heeb, CICR Genève, tél. : +41 22 730 3772 ou +41 79 218 7610
http://www.cicr.org/fre/resources/documents/news-release/2012/haiti-news-2012-05-22.htm