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dimanche 2 septembre 2007

Arrivée en Haïti du navire-hôpital américain "USNS Confort"


Des soins médicaux offerts gratuitement pendant une semaine à des milliers d’haïtiens par 600 médecins, infirmières et techniciens américains et canadiens présents dans le cadre d’une mission humanitaire régionale
samedi 1er septembre 2007,
Radio Kiskeya

Le navire hôpital américain "USNS Confort" est arrivé samedi en Haïti pour une mission humanitaire d’une semaine au cours de laquelle son équipage prodiguera des soins médicaux gratuits à des haïtiens des couches défavorisées.
Dans un communiqué, l’ambassade des Etats-Unis en Haïti souligne que le navire restera jusqu’au 8 septembre dans la rade de Port-au-Prince, 8ème étape d’un périple régional de trois mois. Suivant les instructions de la Maison Blanche, au cours de son passage en Amérique Centrale, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes, plus de 85.000 personnes souffrant de diverses maladies devaient être soignées.
"Nous sommes ici pour faire la différence non seulement à court terme, mais aussi à long terme", a affirmé à son arrivée le capitaine Robert Kapcio, commandant du "USNS Confort". Il a insisté sur le fait que la mission humanitaire ayant conduit ce corps médical à Port-au-Prince a été "décidée par le président George W. Bush pour aider et renforcer les relations avec nos amis et nos voisins".
Depuis 1968, jamais un déploiement aussi important d’un navire-hôpital n’avait été enregistré dans la région.
L’Ambassadeur américain en Haïti, Janet Ann Sanderson, précise dans le communiqué rendu public à Port-au-Prince qu’en collaboration avec le ministère de la santé publique et de la population, l’équipage du bateau de la marine des Etats-Unis offrira des traitements médicaux à trois centres hospitaliers de la capitale. "600 médecins, infirmières et des techniciens médicaux travailleront avec leurs homologues haïtiens en vue de fournir des traitements préventifs et des consultations médicales générales. Les services de traitement médical offerts par le navire-hôpital incluent des spécialistes en chirurgie générale, en orthopédie, en chirurgie dentaire et maxillo-faciale, en chirurgie pédiatrique, en chirurgie oto-rhino-laryngologique et en gynécologie-obstétrique", a expliqué la diplomate.
Chaque jour, entre 700 et 800 personnes, enfants et adultes, n’ayant pas accès aux soins de santé devraient bénéficier de consultations et d’interventions chirurgicales, selon les cas.
"Les interventions seront pratiquées pour une vingtaine d’haïtiens à bord du navire ancré au large de la capitale haïtienne. Les patients y seront conduits par hélicoptère", a de son côté confié à l’AFP l’Hôpital de l’université d’Etat d’Haïti (HUEH). Des médecins résidents haïtiens seront admis dans les salles d’opération où ils pourront parfaire leur formation pratique.
Parallèlement, des techniciens militaires américains participeront aux travaux de rénovation d’un centre de santé à la Croix-des-Bouquets (nord-est de la capitale).
L’ambassadeur Sanderson estime qu’outre son caractère humanitaire, cette expédition représente une expérience professionnelle majeure pour des membres du personnel médical haïtien. "Il est impératif d’avoir des partenariats solides dans le secteur médical – les défis sont si énormes que, ni le gouvernement, ni la communauté internationale ne peuvent entièrement réussir de leurs propres moyens", a indiqué la diplomate américaine qui avait déjà annoncé en juin le passage en Haïti du "USNS Confort" qui doit séjourner dans douze ports d’Amérique latine et des Caraïbes.
Une sorte de réplique humanitaire de Bush au duo anti-américain Cuba-Vénézuéla qui a lancé avec succès l’opération "milagro" (miracle) grâce à laquelle des dizaines de milliers de personnes de la région ont pu recouvrer la vue ou améliorer leur santé visuelle gratuitement. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4055

Un an supplémentaire pour la MINUSTAH, le minimum réclamé de l’ONU par les pays latinoaméricains

En présence du chef de la diplomatie haïtienne, Jean Rénald Clérismé, les vice-ministres de la défense et des affaires étrangères du groupe "2x9" réunis au Guatémala ont décidé de solliciter l’aide du Conseil de sécurité en faveur de la surveillance des côtes haïtiennes
samedi 1er septembre 2007,
Radio Kiskeya

Les vice-ministres de la défense et des affaires étrangères des pays latinoaméricains contributeurs de troupes à la Mission de stabilisation de l’ONU pour Haïti ont réclamé le maintien pour au moins douze mois supplémentaires de la MINUSTAH, au cours d’une réunion d’évaluation organisée vendredi au Guatémala.
"Notre aspiration à tous est d’obtenir le maintien pour au moins du contingent des casques bleus en Haïti", a déclaré le vice-chancelier péruvien, Gonzalo Gutiérrez, selon une dépêche de Prensa Latina. Il s’exprimait lors d’une conférence de presse à l’issue de la rencontre du mécanisme de consultation sur Haïti intitulé "2x9".
A Ciudad de Guatemala, les représentants des neuf pays d’Amérique latine ont également sollicité la contribution des membres des Nations Unies au renforcement des garde-côtes haïtiens en vue d’assurer la surveillance des frontières maritimes du pays. "Dans ce sens, nous allons soumettre une proposition au Conseil de sécurité et nous espérons qu’elle sera mise en discussion durant la première quinzaine d’octobre", a poursuivi M. Gutiérrez.
Haïti est considérée comme l’un des principaux territoires de transit utilisés dans le cadre du narcotrafic international.
Le chancelier haïtien, Jean Rénald Clérismé, des représentants de la Communauté Caraïbe (CARICOM) et de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC) ont également assisté au mini-sommet qui réunissait l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, l’Equateur, le Guatémala, le Paraguay, le Pérou et l’Uruguay.
L’ambassadeur du Chili en Haïti, Marcel Young, avait aussi fait le déplacement.
Pays hôte de la rencontre, le Guatémala a déployé 105 soldats en Haïti. Cependant, des groupes de la société civile ont fermement désapprouvé sa présence au sein de la MINUSTAH, particulièrement depuis la mort en 2006 de huit casques bleus guatémaltèques qui étaient tombés dans une embuscade en République Démocratique du Congo (RDC).
Le mini-sommet des numéros deux de la défense et de la diplomatie latinoaméricaine a précédé de seulement quelques heures l’ouverture de la réunion ministérielle de Port-au-Prince. Mardi et mercredi prochains, les ministres de la défense des neuf pays susmentionnés doivent discuter avec les autorités haïtiennes du renouvellement et de la réorientation du mandat de la MINUSTAH.
La mission onusienne, dont l’actuel mandat expire le 15 octobre prochain, est composée de 9.000 militaires et policiers en majorité latinoaméricains. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4053

Visite au Chili du Secrétaire d’Etat à la sécurité publique

Eucher-Luc Joseph estime que l’expertise chilienne peut être très utile à Haïti dans le domaine de la sécurité et de la professionnalisation de la police
samedi 1er septembre 2007,
Radio Kiskeya

Le secrétaire d’Etat haïtien à la sécurité publique, Eucher-Luc Joseph, en visite officielle au Chili a estimé vendredi qu’Haïti pouvait beaucoup apprendre de l’Etat sud-américain dans une perspective de stabilisation de la situation sécuritaire du pays, rapporte l’agence espagnole EFE.
"Haïti espère pouvoir profiter de l’expérience chilienne sur le plan de la sécurité et de la formation policière", a affirmé à Santiago M. Joseph qui répondait à une invitation de la sous-secrétairerie d’Etat des carabiniers.
"Nous savons que c’est seulement si nous parvenons à consolider la sécurité publique que nous pourrons contribuer au développement économique de notre pays", a déclaré le secrétaire d’Etat à la sécurité publique devant des journalistes.
Les liens entre Port-au-Prince et Santiago se sont considérablement raffermis ces dernières années, mais essentiellement à travers la participation du Chili à la Mission de stabilisation des Nations Unies (MINUSTAH).
600 casques bleus chiliens font partie de la force internationale de paix dont les effectifs militaires et policiers se chiffrent à 9.000 hommes. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4054

Haiti : La Fondation Fabienne Colas rend hommage au réalisateur Raphaël Stines, récemment décédé

samedi 1er septembre 2007
La 3e édition du Festival International du Film Haïtien de Montréal (FIFHM) est entièrement dédiée à la mémoire de Raphaël Stines.
Communiqué de la Fondation Fabienne Colas
Soumis à AlterPresse le 1er septembre 2007
La Direction de la Fondation Fabienne Colas, société créatrice et organisatrice du Festival International du Film Haïtien de Montréal (FIFHM), a appris avec consternation le décès du réalisateur Raphaël Stines dans la matinée du samedi 25 août dernier. En hommage à sa grande vision, générosité et honnêteté, la 3e édition du FIFHM sera entièrement dédiée à sa mémoire.
Monsieur Stines était un cinéaste visionnaire qui a laissé sa marque à travers les premières fictions du cinéma haïtien telles que, « Map pale nèt », court métrage adapté de l’œuvre de Jean Cocteau « Le bel indifférent », mettant en vedette François Latour et Jocelyne Alphonse.
M. Stines s’était ensuite illustré au début des années 90 en mettant en scène l’une des comédies les plus populaires de son temps « Kraze Lanfè » du non moins populaire Jesifra. L’adaptation cinématographique de la pièce de Franck Fouché « Bouki nan Paradi » avec dans le rôle de Bouki le célèbre Roland Dorfeuille, dit Pyram, a démontré l’esprit d’innovation de Raphaël Stines. Il a collaboré pendant des années avec la Télévision Nationale d’Haïti (TNH) où il avait notamment réalisé plusieurs saisons de la très populaire série « Pè Toma ».
L’actrice et présidente du Festival International du Film Haïtien de Montréal (le FIFHM) Fabienne Colas le remercie publiquement de lui avoir donné son premier rôle dans cette série inoubliable qui a propulsé Mlle Colas vers d’autres cieux. Elle lui est à tout jamais reconnaissante de lui avoir également accordé son tout premier rôle au cinéma dans Bouki nan Paradi aux côtés de Roland Dorfeuille, alias Piram. Elle regrette profondément que M. Stines n’ait pas eu l’occasion de connaître le FIFHM et lui souhaite un doux repos auprès de notre Créateur.
La Direction de la Fondation Fabienne Colas et du FIFHM présente leurs profondes sympathies à la famille, aux amis, collaborateurs et admirateurs de Raphaël Stines.
La Direction de la Fondation Fabienne Colas et du Festival International du Film Haïtien de Montréal (FIFHM)
www.fondationfabiennecolas.org / www.festivalfilmhaitien.com
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6363

Haïti-Coopération : Accord de 28 millions de gourdes avec l’Union européenne pour l’entretien routier national

samedi 1er septembre 2007
P-au-P, 1er sept. 07 [AlterPresse] --- Un nouvel accord d’un montant de 28 millions de gourdes, destiné à l’entretien routier national et conclu entre l’Union européenne et l’Etat haïtien, est entré en vigueur ce samedi 1er septembre 2007, annonce la délégation de la commission européenne dans un communiqué acheminé à l’agence en ligne AlterPresse.
Connaître plus en détails le niveau de trafic et la charge à l’essieu actuellement constatés sur les routes nationales ; dresser un inventaire routier précis, accompagné d’un système d’informations géographiques permettant son actualisation fréquente ; publier un nouveau cahier de spécifications techniques pour la construction de routes et ponts en Haïti, dont la version actuellement en vigueur date de 1983 ; définir et mettre en place une stratégie nationale d’entretien routier, en ligne avec la politique sectorielle de transports du gouvernement : tels sont, en priorité, les objectifs poursuivis avec l’exécution du programme annoncé, suivant le communiqué.
Financé par le fonds européen de développement pour une durée espérée de 10 mois, le programme de 28 millions de gourdes pour l’entretien routier national est mis en oeuvre avec l’appui des directions départementales du ministère des travaux publics, transports et communications (Mtptc). Les services du Mtptc devront, dans le cadre dudit programme, être dotés “d’outils plus performants en matière d’entretien des routes”, précise la note parvenue à AlterPresse.
Une première subvention de l’Union européenne (UE) de 12.5 millions de gourdes (soit 250,000 euros) a permis d’appuyer la mise en place du fonds d’entretien routier (Fer), pour lequel des taxes sont prélevées sur les contribuables haïtiens depuis quelques années.
Cette première subvention de l’UE, qui a précédé l’accord en vigueur à partir du 1er septembre 2007, a aussi financé deux séries de travaux d’entretien contractés localement avec des organisations communautaires de base, dont l’implantation géographique n’est pas indiquée dans le communiqué.
Cependant, en coordination avec le Mtptc et d’autres bailleurs de fonds internationaux, l’UE se trouve fortement impliquée, depuis plusieurs années, dans les infrastructures routières en Haïti, avec notamment l’octroi d’un support financier aux travaux actuels de réhabilitation des routes nationales # 6 Cap-Haïtien / Ouanaminthe (40 millions d’euros engagés pour les 75 kilomètres en direction de la frontière Nord avec la ville dominicaine Dajabon) et # 3 Port-au-Prince / Mirebalais (45 kilomètres).
La délégation européenne en Haïti devra bientôt lancer un nouvel appel d’offres pour la réhabilitation du tronçon de route de 50 kilomètres de la route nationale #3, de Mirebalais à Hinche (à 128 kilomètres au nord-est de Port-au-Prince).
La réhabilitation du tronçon Hinche / Cap-Haïtien, dont le mauvais état constitue un casse-tête pour les usagers depuis des dizaines d’années et dont un soutien conjoint avec la Banque interaméricaine de développement était envisagé, n’est pas mentionnée dans le communiqué de la délégation européenne.
En avril 2006, l’Union européenne s’était engagée à assurer le financement du tronçon routier Mirebalais / Hinche (Plateau Central, au nord-est de la capitale), après les apports financiers pour les axes Port-au-Prince / Mirebalais et Cap-Haïtien / Ouanaminthe (commune frontalière avec Dajabon, République dominicaine), dont les travaux ont respectivement démarré en avril et en mars 2006.
Les travaux entamés pour la réhabilitation de la route nationale No. 3, en direction du Centre d’Haïti, « s’inscrivent dans une stratégie de développement intégré de cette région qui bénéficie déjà , depuis 3 ans, de l’appui technique et financier européen ».
Pour l’UE, qui participait, le 4 avril 2006, au lancement officiel des activités de réaménagement, la construction de l’axe routier Port-au-Prince / Mirebalais représente une étape importante pour le désenclavement du Plateau Central crédité d’un potentiel agricole très élevé. Elle devrait également « permettre l’accès du marché métropolitain (plus de 3 millions de consommateurs) et du marché frontalier aux produits agricoles du Haut Plateau Central ».[rc apr 1er /09/ 2007 15:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6365

Prochaine rencontre entre les sénateurs et les responsables de la BNC et de la BRH

L’économiste, Kesner Pharel, affirme que le chef de l’état a pris une bonne décision en nommant les nouveaux membres des conseils d’administration de la Banque de la République d’Haïti (BRH) et de la Banque Nationale de Crédit (BNC).
Toutefois il souligne que la décision peut être qualifiée de tardive parce que le mandat des conseils d’administration étaient arrivés à terme depuis mars 2007. Le chroniqueur économique de radio Métropole, indique que selon les procédures, les personnes nommées devront répondre à une invitation de la commission finance du sénat afin de présenter d’une part la politique monétaire (BRH) et d’autre part la politique en matière de crédit (BNC).
Tout en rappelant que ces deux banques sont des institutions importantes du système bancaire haïtien, M. Pharel précise que la banque centrale est responsable de la politique monétaire. Il soutient que la Banque Nationale de Crédit est l’une des plus anciennes banques commerciales du pays, qui avait dans le temps enregistré un passage a vide.
" Cependant depuis l’absorption de la Socabank, la BNC fait partie du trio de tête des banques commerciales haïtiennes en compagnie de la Sogebank et la Unibank", explique M. Pharel. " Sous le leadership de Guyto Toussaint un travail assez intéressant a été réalisé à la BNC", dit-il précisant qu’il y a quelques années la BNC était au bord de la faillite. Selon M. Pharel les responsables de la BNC devront expliquer comment ils vont appliquer leur politique de crédit car beaucoup de fonds obtenus par la BNC sont utilisés au niveau des bons BRH.
Kesner Pharel soutient qu’il n’y a pas de grand changement à la BRH parce que c’est l’actuel directeur général qui est promu gouverneur. " Il y a eu ces trois dernières années une nette amélioration du taux d’inflation", constate M. Pharel rappelant que ceci est le résultat de la politique monétaire de l’actuel équipe.
Enfin M. Pharel estime qu’il y aura des questions en ce qui a trait a la supervision bancaire puisqu’il y a eu deux absorptions ( Promobank et Socabank ont été absorbés par respectivement Sogebank et BNC) ces dernières années.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12995

Le ministère de l’agriculture annonce une campagne contre les fourmis dévastatrices

Le Ministère de l’agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural (Marndr) se prépare à entreprendre des actions en vue de combattre les fourmis dévastatrices ayant envahi les communes de Limbé, Plaisance et Pilate.
Le secrétaire d’état à l’agriculture, Joanas Gué, a indiqué que 100 millions de gourdes sont nécessaires pour réaliser cette campagne. Il affirme que le ministère avait délégué il y a un an des spécialistes dans la région en vue d’évaluer le niveau d’infestation et les caractéristiques de ces légions de fourmis. " Un document a été élaboré par les techniciens du ministère de l’agriculture", soutient M. Gué qui espère que les ressources seront disponibles dans le prochain budget pour réaliser la campagne.
" Nous avons dégagé une allocation de 50 millions de gourdes dans le budget de la république pour l’exercice 2007 2008 ", assure M. Gué précisant que la campagne devrait durer trois ans. Selon M. Gué les 50 millions de gourdes permettront de réaliser la première phase de la campagne contre les fourmis. Il estime qu’en raison du retard le problème des fourmis dévastatrices s’est aggravé soulignant qu’au début 100 millions de gourdes auraient été suffisants.
" Ces fourmis causent de graves ennuis à la population et a détruit une grande partie du bétail dans la région", martèle le secrétaire d’état a l’agriculture. Il souligne que l’état haïtien est en train de mettre en place les moyens nécessaires pour combattre les fourmis dévastatrices, espérant une aide technique de la communauté internationale.
Tout en évitant de répondre aux critiques relatives au retard dans le lancement de la campagne, M. Gué se réjouit que tous les secteurs y compris la presse aient pu jouer leur partition dans le cadre de ce dossier. " Les mairies de la région, la presse et le MARND ont joué leur rôle", dit-il précisant que c’est le devoir du ministère de servir la population.
Le maire de Plaisance, Jeanty Exalus, avait il y a deux semaines réclamé une intervention urgente du gouvernement qui avait dépêché des techniciens dans la région il y a quelques mois.
Selon le maire, les fourmis qui sont presque omni présents ont causé la mort d’une nonagénaire en décembre 2006. " Ces mystérieuses fourmis, qui tombent du ciel, ont entrepris de détruire les plantations et le bétail", indique le maire pour qui la présence des fourmis nuit à la vie sociale et aux activités économiques dans la région.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12994