Google

dimanche 2 septembre 2007

Haïti-Coopération : Accord de 28 millions de gourdes avec l’Union européenne pour l’entretien routier national

samedi 1er septembre 2007
P-au-P, 1er sept. 07 [AlterPresse] --- Un nouvel accord d’un montant de 28 millions de gourdes, destiné à l’entretien routier national et conclu entre l’Union européenne et l’Etat haïtien, est entré en vigueur ce samedi 1er septembre 2007, annonce la délégation de la commission européenne dans un communiqué acheminé à l’agence en ligne AlterPresse.
Connaître plus en détails le niveau de trafic et la charge à l’essieu actuellement constatés sur les routes nationales ; dresser un inventaire routier précis, accompagné d’un système d’informations géographiques permettant son actualisation fréquente ; publier un nouveau cahier de spécifications techniques pour la construction de routes et ponts en Haïti, dont la version actuellement en vigueur date de 1983 ; définir et mettre en place une stratégie nationale d’entretien routier, en ligne avec la politique sectorielle de transports du gouvernement : tels sont, en priorité, les objectifs poursuivis avec l’exécution du programme annoncé, suivant le communiqué.
Financé par le fonds européen de développement pour une durée espérée de 10 mois, le programme de 28 millions de gourdes pour l’entretien routier national est mis en oeuvre avec l’appui des directions départementales du ministère des travaux publics, transports et communications (Mtptc). Les services du Mtptc devront, dans le cadre dudit programme, être dotés “d’outils plus performants en matière d’entretien des routes”, précise la note parvenue à AlterPresse.
Une première subvention de l’Union européenne (UE) de 12.5 millions de gourdes (soit 250,000 euros) a permis d’appuyer la mise en place du fonds d’entretien routier (Fer), pour lequel des taxes sont prélevées sur les contribuables haïtiens depuis quelques années.
Cette première subvention de l’UE, qui a précédé l’accord en vigueur à partir du 1er septembre 2007, a aussi financé deux séries de travaux d’entretien contractés localement avec des organisations communautaires de base, dont l’implantation géographique n’est pas indiquée dans le communiqué.
Cependant, en coordination avec le Mtptc et d’autres bailleurs de fonds internationaux, l’UE se trouve fortement impliquée, depuis plusieurs années, dans les infrastructures routières en Haïti, avec notamment l’octroi d’un support financier aux travaux actuels de réhabilitation des routes nationales # 6 Cap-Haïtien / Ouanaminthe (40 millions d’euros engagés pour les 75 kilomètres en direction de la frontière Nord avec la ville dominicaine Dajabon) et # 3 Port-au-Prince / Mirebalais (45 kilomètres).
La délégation européenne en Haïti devra bientôt lancer un nouvel appel d’offres pour la réhabilitation du tronçon de route de 50 kilomètres de la route nationale #3, de Mirebalais à Hinche (à 128 kilomètres au nord-est de Port-au-Prince).
La réhabilitation du tronçon Hinche / Cap-Haïtien, dont le mauvais état constitue un casse-tête pour les usagers depuis des dizaines d’années et dont un soutien conjoint avec la Banque interaméricaine de développement était envisagé, n’est pas mentionnée dans le communiqué de la délégation européenne.
En avril 2006, l’Union européenne s’était engagée à assurer le financement du tronçon routier Mirebalais / Hinche (Plateau Central, au nord-est de la capitale), après les apports financiers pour les axes Port-au-Prince / Mirebalais et Cap-Haïtien / Ouanaminthe (commune frontalière avec Dajabon, République dominicaine), dont les travaux ont respectivement démarré en avril et en mars 2006.
Les travaux entamés pour la réhabilitation de la route nationale No. 3, en direction du Centre d’Haïti, « s’inscrivent dans une stratégie de développement intégré de cette région qui bénéficie déjà , depuis 3 ans, de l’appui technique et financier européen ».
Pour l’UE, qui participait, le 4 avril 2006, au lancement officiel des activités de réaménagement, la construction de l’axe routier Port-au-Prince / Mirebalais représente une étape importante pour le désenclavement du Plateau Central crédité d’un potentiel agricole très élevé. Elle devrait également « permettre l’accès du marché métropolitain (plus de 3 millions de consommateurs) et du marché frontalier aux produits agricoles du Haut Plateau Central ».[rc apr 1er /09/ 2007 15:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6365

Aucun commentaire: