Google

jeudi 28 février 2013

Haïti: "qu'avez-vous fait de mon pays ?", lance Duvalier devant la justice

"Qu'avez-vous fait de mon pays ?", a lancé l'ex-président haïtien Jean-Claude Duvalier, en se présentant jeudi devant la justice à Port-au-Prince, faisant face pour la première fois à ses anciennes victimes, après avoir refusé de comparaître à trois reprises.
Les propos de l'ancien dictateur, inaudibles, étaient répétés par un greffier. Ils ont provoqué les applaudissements de ses partisans présents dans la salle, quand le juge Jean-Joseph Lebrun lui a demandé s'il assumait ses responsabilités pour ses années au pouvoir, de 1971 à 1986.
"Je crois avoir fait le maximum pour assurer une vie décente à mes compatriotes", a affirmé Baby Doc.
'A l'époque, le gouvernement gérait la misère mais les entreprises publiques fonctionnaient bien (...) et les Haïtiens envoyaient leurs enfants à l'école. Je ne peux pas dire que la vie était rose mais les gens vivaient décemment", a-t-il fait valoir.
"A mon retour (en janvier 2011, ndlr), j'ai trouvé un pays effrondré et rongé par la corruption. (...) C'est à mon tour de demander: qu'avez-vous fait de mon pays ?", s'est-il exclamé.
Les victimes n'ont pas encore témoigné, mais un ancien prisonnier politique, le joueur de football Robert Bobby Duval, a affirmé à l'AFP que Jean-Claude Duvalier était "un vrai dictateur, qui a révélé son vrai tempérament".
Costume sombre, chemise blanche, Jean-Claude Duvalier s'était assis peu avant 11H00 (16H00 GMT) avec sa compagne Véronique Roy face à une salle comble, où étaient également présentes d'anciennes victimes et des organisations de défense des droits de l'Homme.
Le 21 février dernier, suite à sa troisième absence, le juge avait ordonné que "Baby Doc" Duvalier soit "amené" devant la justice, pour répondre à plusieurs plaintes pour arrestations arbitraires, tortures et détentions illégales.
A l'extérieur du bâtiment, plusieurs dizaines de personnes vêtues aux couleurs noir et rouge de l'ancien régime ont manifesté en faveur de l'ancien dictateur.
Tortures et assassinats politiques
"Il vous est reproché des arrestations illégales, des tortures et des assasinats politiques. Que répondez-vous ?" a encore demandé le juge. "A chaque fois que des cas étaient signalés, j'intervenais pour que justice soit faite", a répondu Duvalier.
Les associations de défense des droits de l'homme se sont réjoui pour leur part de la présence de l'ancien dictateur.
"Les victimes de M. Duvalier sont à quelques mètres de lui pour la première fois... et regardent s'ils peuvent espérer obtenir justice", a noté sur Twitter, au nom de HRW, Amanda M. Klashing, présente dans la salle.
"Les temps changent, les dictateurs ne peuvent plus (tous) échapper à la justice", a renchéri l'avocat de l'association, Reed Brody.
Fils de l'ancien dictateur François "Papa Doc" Duvalier, Jean-Claude Duvalier avait pris le pouvoir en 1971 à 19 ans. Chassé du pouvoir en 1986 par une révolte populaire, il avait effectué un retour spectaculaire en Haïti en janvier 2011 après 25 ans d'exil en France.
Un an plus tard, un juge d'instruction avait ordonné son renvoi devant un tribunal correctionnel pour détournements de fonds, mais n'avait pas retenu les poursuites pour crimes contre l'humanité, estimant les faits prescrits.
Cette décision avait provoqué l'indignation des organisations de défense des droits de l'homme et des victimes qui avaient fait appel.
Mais les défenseurs de "Baby Doc", âgé de 61 ans, ont formé un pourvoi en cassation et estiment que la cour d'appel devant laquelle comparait Duvalier jeudi est par conséquent "dessaisie" du dossier.
http://fr.news.yahoo.com/ha%C3%AFti-lex-dictateur-duvalier-%C3%A0-nouveau-convoqu%C3%A9-justice-141718721.html

Haiti : Duvalier devant la justice

L'ancien dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier a finalement comparu, jeudi, devant un tribunal de Port-au-Prince après avoir fait faux bond à la justice haïtienne à trois reprises. Duvalier, qui fait face à plusieurs plaintes d'anciens opposants, avait jusque-là refusé de se présenter en cour. Pendant ce temps, à l'extérieur du tribunal, des militants vêtus de noir et de rouge - les couleurs de l'ancien régime - manifestaient leur soutien à Jean-Claude Duvalier. L'ancien homme fort d'Haïti a carrément refusé jeudi dernier de se présenter devant cette cour chargée de déterminer s'il doit être jugé pour crimes contre l'humanité. Jean-Claude Duvalier pouvait dfficilement ignorer, cette fois, la sommation à comparaître que le tribunal avait émise contre lui. Jeudi dernier, après avoir attendu en vain l'ex-dictateur, le juge Jean-Joseph Lebrun a ordonné que M. Duvalier soit « amené » devant le tribunal pour y être entendu. L'ancien dictateur haïtien, surnommé « Bébé Doc », avait expliqué qu'une décision antérieure de la justice haïtienne disqualifie la Cour d'appel dans ce dossier. Jean-Claude Duvalier avait aussi fait faux bond à la Cour le 7 février dernier en arguant que l'audience avait lieu le jour du 27e anniversaire de la chute de son régime, ce qui, selon lui, aurait pu provoquer des heurts et de l'agitation dans le pays. En janvier 2012, un juge d'instruction avait ordonné que l'ex-dictateur soit jugé devant un tribunal correctionnel pour détournement de fonds. Le magistrat n'avait cependant pas retenu les plaintes portées contre lui pour crimes contre l'humanité, estimant que les faits reprochés à Jean-Claude Duvalier étaient prescrits. Cette décision a provoqué l'indignation des victimes du régime Duvalier et des mouvements de défense des droits de la personne, qui ont porté la décision en Cour d'appel. Le clan Duvalier s'appuie sur la décision du tribunal de première instance pour prétendre que la Cour d'appel ne peut être saisie de l'affaire. L'ex-dictateur, qui a régné sur Haïti de 1971 à 1986, est accusé par de nombreuses personnes d'avoir ordonné des arrestations arbitraires et d'avoir fait torturer et assassiner des opposants politiques sous son régime tenu d'une main de fer par sa police, les « tontons macoutes ». Fils du dictateur François Duvalier, Jean-Claude Duvalier, aujourd'hui âgé de 61 ans, a été chassé du pouvoir en 1986 à la suite d'une révolte populaire. Évacué du pays par l'US Air Force, il avait trouvé refuge en France. 120 millions de dollars de fonds détournés Jean-Claude Duvalier a été arrêté en janvier 2011 à son retour en Haïti après 25 ans d'exil. Il a déclaré être rentré en Haïti « pour aider » à la suite du tremblement de terre qui avait dévasté le pays un an plus tôt. En 2007, il est intervenu sur les ondes pour demander pardon au peuple haïtien pour les erreurs commises pendant sa dictature, qui s'est amorcée alors qu'il n'avait que 19 ans. Le président sortant René Préval avait assuré à l'époque que Jean-Claude Duvalier, accusé de détournements de fonds pendant l'exercice de son pouvoir, n'échapperait pas à la justice. Les fonds que l'on présume avoir été détournés par Jean-Claude Duvalier sous le couvert d'oeuvres sociales sont estimés à environ 120 millions de dollars.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/02/28/005-duvalier-troisieme-comparution.shtml

Haïti: l’ancien dictateur Duvalier s’est présenté devant la justice

Par AFP L’ancien dictateur d’Haïti Jean-Claude Duvalier, visé par plusieurs plaintes d’anciens opposants, et qui avait refusé à trois reprises de comparaître devant la justice, s’est présenté jeudi devant une cour d’appel de Port-au-Prince, a constaté un correspondant de l’AFP. Costume sombre, chemise blanche, Jean-Claude Duvalier s’est assis dans la salle du tribunal avec sa compagne Véronique Roy. A l’extérieur du bâtiment, plusieurs dizaines de personnes qui portaient des vêtements aux couleurs noir et rouge de l’ancien régime manifestaient en faveur de l’ancien dictateur, criant «Vive Duvalier». La salle d’audience était remplie, avec notamment des anciennes victimes venues pour témoigner. M. Duvalier est visé par plusieurs plaintes pour arrestations arbitraires, tortures et détentions illégales. Le 21 février dernier, suite à sa troisième absence, le juge Jean-Joseph Lebrun avait délivré un mandat d’amener à l’encontre de «Baby Doc» Duvalier. En janvier 2012, un an après son retour en Haïti suite à 25 ans d’exil en France, un juge d’instruction avait ordonné son renvoi devant un tribunal correctionnel pour détournements de fonds mais n’avait en revanche pas retenu les poursuites pour crimes contre l’humanité, estimant que les faits étaient prescrits. Cette décision avait provoqué l’indignation des organisations de défense des droits de l’homme et des victimes qui avaient fait appel. Mais les défenseurs de «Baby Doc», âgé de 61 ans, ont formé un pourvoi en cassation et estiment que la cour d’appel devant laquelle comparaissait «Baby Doc» jeudi est par conséquent «dessaisie» du dossier. Le Collectif contre l’impunité, composé d’anciennes victimes de la dictature des Duvalier père et fils (1957-1986), a rappelé dans un communiqué qu’il avait demandé de «rouvrir une instruction digne de ce nom». «Sans cela, il n’y aura plus de cas Duvalier, vu que l’Etat pourrait agréer à l’abandon des poursuites pour délits financiers. Duvalier pourrait alors accéder aux fonds bloqués en Suisse», a-t-il prévenu. http://www.liberation.fr/monde/2013/02/28/haiti-l-ex-dictateur-duvalier-a-nouveau-convoque-par-la-justice_885325

Haïti-Justice : Human Rights Watch exige la comparution de Duvalier en appel le 28 février

P-au-P, 27 févr. 2013[AlterPresse] --- « Les autorités haïtiennes doivent s’assurer » de la comparution de l’ex-dictateur en appel face à ses victimes à l’audience prévue ce 28 février 2013, souhaite l’institution internationale de droits humains, Human Rights Watch, apprend AlterPresse. « On ne devrait pas permettre à Jean-Claude Duvalier de faire un pied-de-nez à la justice », espère la chercheuse à la division des droits des femmes à Human Rights Watch, Amanda Klasing qui assistera à cette audience. Le conseiller senior à Human Rights Watch, Reed Brody, qui a assisté à l’audience en date du 21 février 2013, sera lui présent. Amanda Klasing et Reed Brody sont les co-auteurs d’un rapport publié en 2011 par Human Rights Watch, qui s’intitule : « Haïti, un rendez-vous avec l’Histoire : Les poursuites contre Jean-Claude Duvalier ». Duvalier avait refusé de comparaître devant la justice haïtienne comme prévu lors de l’audience du 21 février 2013. A cet effet, un mandat d’amener a été émis par la cour d’appel contre l’ex-dictateur dit « Bébé Doc » à l’intention du procureur pour le contraindre de se présenter en personne à la prochaine audience. Cette décision a été vivement saluée par plusieurs organisations nationales et internationales comme Amnesty Internationale, le Collectif contre l’impunité, le Collectif pour juger Jean Claude Duvalier (sigle créole Kosyjid) et le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh). La Cour d’appel sera, à nouveau, réunie pour examiner l’appel des victimes contre l’ordonnance de non-lieu rendue en janvier 2012 par un juge d’instruction, Carvès Jean, selon laquelle Jean-Claude Duvalier ne pouvait être poursuivi pour les crimes contre les droits humains. Les avocats de Duvalier avaient fait un pourvoi en cassation, le lundi 18 février 2013, dans l’espoir de mettre hors jeu la cour d’appel et, du même coup, les victimes qui ont pu obtenir la reconnaissance de certaines de leurs revendications par les juges. Ces derniers ont fait savoir que le pourvoi en cassation n’invalide pas la procédure suivie au niveau de la cour d’appel contre Duvalier. [emb kft gp apr 27/02/2013 15 :55] http://www.alterpresse.org/spip.php?article14162

Le quotidien chaotique d’Haïti dans une exposition

Lorsque le Montréalais Benoit Aquin a foulé le sol haïtien en janvier 2010, quelques jours après le tremblement de terre, cela faisait 15 ans qu’il n’y avait pas mis les pieds. Le photographe a immortalisé plusieurs moments, certains assez crus, témoignant de l’état des lieux après le dévastateur tremblement de terre d’une magnitude de 7,3, qui a fait plus de 220 000 morts. Il y est depuis retourné quelques fois, et le fruit de ses voyages se retrouve dans une exposition au Musée McCord, qui débute jeudi. Haïti. Chaos et quotidien se veut un hommage à ce pays et à son peuple, raconte Benoit Aquin, qui admet que ses images sont teintées d’un certain attachement au pays. Il faut dire que le photographe montréalais a déjà vécu en Haïti, lorsqu’il avait quatre ans. Il y est par la suite retourné périodiquement et a même été marié à une Haïtienne. Mais il n’y était pas allé depuis 1995. http://journalmetro.com/actualites/montreal/265360/le-quotidien-chaotique-dhaiti-dans-une-exposition/

Expo photo…Au Musée McCord : chaos et espoir en Haïti

Agnès Chapsal / Agence QMI Publié le: mercredi 27 février 2013, 17H49 | Mise à jour: mercredi 27 février 2013, 17H56 L’exposition Haïti, chaos et quotidien au musée McCord présente, à travers les photographies de Benoit Aquin, un portrait de la perle des Antilles qui s’articule autour de trois thématiques : le séisme de 2010, le carnaval et les cérémonies vaudou. «Haïti a toujours été présente dans mes souvenirs», a raconté le photographe Benoit Aquin qui a découvert ce pays à l’âge de 4 ans. En janvier 2010, il y est revenu pour couvrir les désastres du séisme, qui a entraîné la mort de 220 000 personnes. «J’y suis retourné plusieurs fois parce que je ne voulais pas que mon travail soit fixé seulement sur les images de la catastrophe, a-t-il expliqué. C’est un travail émotionnel que j’ai essayé de faire le plus intuitivement possible.» Encore affecté par «l’ambiance apocalyptique» au lendemain du séisme, le photographe a qualifié son voyage d’«éprouvant». «Je n’ai pas voulu censurer ce que j’ai vu, mais en même temps j’ai de la retenue, car il y avait des choses plus difficiles à voir», a-t-il assuré, devant la photo d’un cadavre entouré de mouches, victime d’un règlement de compte ou de pilleurs. Critères esthétiques L’exposition s’ouvre sur les ravages provoqués par le séisme : une femme hagarde dans les rues désertes de Port-au-Prince, un corps enseveli sous les décombres, des blessés, l’aide internationale et des édifices en ruine. Le chaos de la catastrophe s’oppose diamétralement à l’exubérance des séries Carnaval et Cérémonie. Dans la première, le visiteur découvre des enfants recouverts d’un maquillage jaune et des adultes déguisés en animaux sauvages dans les villes de Jacmel et Les Cayes. Dans la seconde, ce sont des transes dans une foule bariolée. Aux tonalités bleutées du début de l’exposition s’opposent les couleurs vives de la fin. Pour la commissaire de l’exposition, Hélène Samson, le choix des photos a été longuement réfléchi. «Le photographe a répondu à des critères esthétiques, comme la composition des lignes et des formes, les relations entre les couleurs, la tension que crée le cadrage sur l’image, la poésie qui ressort de certains contrastes et les textures.» «Inspiré par les surréalistes et le cinéma italien, comme les films de Passolini, Benoit Aquin travaille dans le souci du documentaire, mais n’en a pas nécessairement le style», a-t-elle conclu. Des citations de l’écrivain montréalais d’origine haïtienne Dany Laferrière, dont des extraits de son roman Tout bouge autour de moi, viennent aussi ponctuer l’exposition. L’exposition Haïti, chaos et quotidien est présentée au Musée McCord jusqu’au 12 mai. http://www.journaldemontreal.com/2013/02/27/au-musee-mccord--chaos-et-espoir-en-haiti

Haïti-Insécurité : Terreur à Delmas 2 et ses environs, où les bandits de la "base 117" ont repris du service

P-au-P, 27 févr. 2013 [AlterPresse] ---- Plusieurs bandits, lourdement armés, de la base 117 ont rançonné et terrorisé la population, notamment des chauffeurs de voitures et des passagers à Delmas 2 et ses environs, ce mercredi 27 février 2013, selon plusieurs habitantes et habitants de la zone interrogés par AlterPresse. Suite à cette opération de terreur, les voitures venant de Carrefour Péan (vers la direction nord-est / nord-ouest de la capitale) ont été bloquées, rapporte une habitante de la zone sous couvert d’anonymat. Ce matin 27 février, les activités du commerce formel et informel ont été totalement paralysées à Delmas 2 par ces bandits, indique-t-elle, rappelant que ce phénomène de blocage persiste depuis des semaines. Depuis quelques temps, Delmas 2, 4 et 6, Rue Saint Martin, Carrefour Péan et d’autres zones sont pratiquement contrôlées par ces bandits qui terrorisent en permanence la population. Sur leur passage, même les chiens qui aboient sont automatiquement exécutés, selon des témoignages obtenus par AlterPresse. Des exécutions systématiques, des vols et viols font partie des actes déjà commis par les membres de ce gang. Récemment, des viols auraient été perpétrés par la base 117 contre des fillettes et des jeunes filles qui participaient à une veille de nuit à l’église méthodiste de Delmas 2. Un acte, qui avait soulevé la colère de la population. Suite à un coup de filet, plus d’une soixantaine de présumés bandits de la base 117 ont été arrêtés par la Police nationale d’Haïti (Pnh) en janvier 2013. Cette opération n’a pas résolu, pour autant, la situation d’insécurité dans la zone, parce que la solution n’est pas seulement une affaire de répression, reconnaît le porte-parole de la Pnh, Frantz Lerebours, dans une interview accordée à AlterPresse. Le problème est plus profond, ajoute-t-il. En dépit de la présence permanente de la police dans ces endroits instables, l’éparpillement de ces bandits - qui ne se fixent pas dans un bâtiment, ni aucun lieu précis - complique la tâche de la police, fait-il remarquer. « La situation n’est pas vraiment différente de celle d’avant » l’opération de janvier 2013, indique le porte-parole, sans donner d’autres détails. Le mardi 26 février 2013, les bandits de la base 117 ont perturbé les activités scolaires au lycée Daniel Fignolé, situé à Delmas 2, par des tirs nourris, déplore une habitante de la zone. Dimanche dernier 24 février 2013, un jeune aurait été tué par ces bandits, rapporte-t-elle. En janvier 2013, un pasteur de l’église par la foi aurait été, entre autres, victime de la Base 117. Par suite de représailles, les gens de la zone ont peur de manifester contre ces bandits qui sèment le deuil dans la population, reconnaît cette habitante. Ces bandits refont surface pour de plus belle, continuent de se plaindre des habitantes et habitants de la zone appelant au secours de la Pnh et des autres autorités concernées. Inquiétude dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince L’activité des gangs armés dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince reste sporadique et incontrôlable. En plus de Delmas, les bandits font la loi dans les zones sud de la capitale, à Carrefour Feuilles, comme à Martissant, puis retombent d’eux-mêmes dans une brève léthargie, avant de reprendre du service. Cette réalité n’enraye toutefois pas la crainte permanente des habitantes et habitants de ces quartiers, qui, pour la plupart, déménagent un temps chez un proche, comme pour attendre la fin d’un cyclone. Il faut dire que les crimes commis marquent souvent intensément les esprits. Les corps découverts sont parfois dépecés par endroits, voire mutilés, ravivant des imaginaires empreints de rituels d’un autre temps. [apr 27/02/2013 14:30] http://www.alterpresse.org/spip.php?article14160

Haïti-Santé : Pour l’éradication du choléra en Haïti dans les dix prochaines années

Le ministère de la santé publique et de la population (MSPP), a procédé mercredi, au lancement national du plan d’élimination du choléra 2013-2022 en Haïti et à la campagne de vaccination dans les zones vulnérables, en présence du représentant des Nations-Unies M. Nigel Fisher, a constaté Haiti Press Network. « Je veux que cette question d’élimination du choléra en Haïti soit axée sur des résultats concrets », a déclaré d’entrée de jeu la ministre du MSPP, Mme Florence Duperval Guillaume avant d’indiquer que la lutte contre le choléra n’est pas seulement une affaire du MSPP. Mme Guillaume a également mis l’accent sur la nécessité de continuer à vacciner les enfants et d’assurer une bonne surveillance épidémiologique. Elle a indiqué que 2 milliards de dollars devraient être disponibles dans les dix prochaines années pour l’éradication totale du choléra. La Directrice générale du MSPP Dr Marie Guirlaine Raymond Charité a, de son côté, souligné trois grands points pour éradiquer le choléra dans le pays : faire la promotion de la santé en Haïti, renforcer la surveillance épidémiologique du pays et renforcer les séances de formation et de sensibilisation. Pour sa part, le représentant des Nations-Unies en Haïti, M. Nigel Fisher a salué la détermination du gouvernement haïtien dans la lutte contre le choléra. Il a réaffirmé l’engagement des Nations-Unies pour éradiquer définitivement le choléra sur l’Ile, en Haïti en particulier. « Je suis convaincu qu’ensemble nous pouvons relever ce défi qu’est l’élimination complète du choléra en Haïti », a-t-il laissé entendre. Mackendy Emmanuel Alexis alexismackendyemmanuel@yahoo.fr http://hpnhaiti.com/site/index.php/nouvelles/19-haiti--cholera/8808-haiti-sante-pour-leradication-du-cholera-en-haiti-dans-les-dix-prochaines-annees

Haïti-Bahamas : 100 illégaux haïtiens arrêtés au Bahamas

Les autorités bahaméennes ont annoncé mercredi avoir procédé à l’arrestation de 100 illégaux haïtiens qui tentaient d’entrer illégalement aux Bahamas. Ces sans papiers ont été appréhendés dans la région de Crooked Island, située au sud-est du Bahamas, a appris Haïti Press Network. Déjà plus d’une semaine que l’ambassadeur d’Haïti aux Bahamas Antonio Rodrigue s’était entretenu avec le ministre du Grand Bahama Michael Darville, autour des plusieurs questions relatives à la question migratoire et la politique de déportation du gouvernement bahaméen, avons-nous appris. Au début du mois de février, les autorités jamaïcaines ont rapatrié environ 25 illégaux haïtiens qui étaient arrivés à Portland au nord de la Jamaïque. http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/politique/8804-haiti-bahamas-100-illegaux-haitiens-arretes-au-bahamas

Haïti-Amériques : Le Mexique préside le conseil des ministres de l’Association des États des Caraïbes

P-au-P, 27 févr. 2013 [AlterPresse] --- A la suite de la réunion ordinaire des 24 et 25 février 2013 à Panama City, les États-Unis du Mexique ont pris la présidence du conseil des ministres de l’association des États des Caraïbes (Aec) pour 2013, informe un communiqué de l’ambassade du Mexique en Haïti daté du 25 février 2013. Le Mexique assure cette présidence alors qu’Haïti - membre de l’Aec, qui réunit 25 pays - doit accueillir le sommet des chefs d’État et de gouvernement du groupe interrégional en avril 2013, selon l’annonce (faite en janvier dernier) par Pierre Richard Casimir, ministre haïtien des affaires étrangères. Le ministre des affaires étrangères du Mexique, José Antonio Meade, a mis en exergue « la haute priorité que le Mexique accorde à cette région [les Caraïbes], entre autres raisons, pour les étroits liens historiques et pour constituer [sa] troisième frontière », souligne le communiqué. Meade considère la Mer des Caraïbes comme « un élément de l’identité partagée ». La mer, pouvant être utilisée en tant que ressource dans le développement des nations, le Mexique plaide pour « son utilisation durable en vue d’assurer la jouissance pour les générations futures ». La région caribéenne détient un potentiel pouvant favoriser son insertion « comme un ensemble » dans les marchés et les chaînes mondiales de production, avance le chancelier mexicain, L’Aec a été créée le 24 juillet 1994 à Carthagène (Colombie) sous l’impulsion du Mexique. Elle intègre les Caraïbes, l’Amérique centrale, les États-Unis du Mexique, la Colombie et le Venezuela. L’Aec se donne, pour domaines prioritaires, le développement du commerce intrarégional et extrarégional, le tourisme durable, les transports, la réduction des risques de catastrophes et l’utilisation durable de la Mer des Caraïbes. [efd kft rc apr 27/02/2013 11:45] http://www.alterpresse.org/spip.php?article14157