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jeudi 10 mai 2012

Un riche sportif pour diriger Haïti

Le Sénat a accepté jeudi 3 mai au soir la nomination de Laurent Lamothe comme chef du gouvernement. Dès l’âge de 12 ans, Laurent Lamothe a servi son pays. Comme joueur de tennis. Dans les années 1990, il a ainsi participé à plusieurs Coupes Davis, au sein de l’équipe haïtienne. Âgé de 39 ans, ce sportif de haut niveau et entrepreneur en télécommunications est le nouveau premier ministre d’Haïti, cinq mois après la démission du dernier chef du gouvernement.
Très proche du président Michel Martelly, avec qui il est en relations d’affaires, Laurent Lamothe était le ministre des affaires étrangères sortant. Un portefeuille qu’il conservera. Les négociations avec le Parlement pour sa nomination ont duré plus de deux mois.
Avant même de décrocher ce poste, Laurent Lamothe était l’un des hommes les plus puissants d’Haïti. Décrit comme « énergique » et « ambitieux » par des observateurs, il a fait ses études de sciences politiques en Floride, aux États-Unis. Il a également vécu en Afrique du Sud, lieu d’implantation de son entreprise de télécommunications. Ces séjours prolongés à l’étranger nourrissent à son égard des accusations d’abandon de la nationalité haïtienne, un sujet très sensible dans son pays. Des accusations qu’il a toujours niées.

Crise politique en Haïti
De retour dans un pays en ruine, Laurent Lamothe se veut moderne et proche des gens. Ainsi, sur son blog, il se décrit comme un simple « citoyen haïtien ». Dans une interview à la Radio France internationale, il affirme vouloir « révolutionner la manière de faire des affaires en Haïti ». Cependant, il n’hésite pas à écrire de longs articles sur son expérience sportive, confiant à ses lecteurs que le sport a forgé son caractère.
Laurent Lamothe insiste également sur son passé de « self-made-man », qui a construit sa richesse à force de travail. « Je suis la preuve vivante qu’un Haïtien peut réussir dans le monde des affaires », déclare-t-il.
Un an après l’élection de Michel Martelly, le 14 mai 2011, Haïti traverse une crise politique qui oppose le président aux parlementaires. En un an, le pays n’a eu un gouvernement fonctionnel que pour quatre mois.
D’après des analystes, la tâche la plus difficile pour Laurent Lamothe sera donc de restaurer la stabilité politique. Une mission qui passe notamment par l’organisation d’élections sénatoriales. Laurent Lamothe promet qu’elles auront lieu « avant la fin de l’année ».
Pauline Curtet
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Un-riche-sportif-pour-diriger-Haiti-_EP_-2012-05-09-804172

Haiti – Economie : La Bière Prestige de nouveau primée au World Beer Cup


La Bière Prestige fabriquée en Haïti depuis plus de 30 ans a reçu un nouveau prix d’Or aux Etats-Unis lors d’un concours (World Beer Cup 2012) organisé au cours d’un gala à San Diego en Californie ce samedi, a confirmé à Port-au-Prince un responsable de la compagnie.
« Nous sommes très heureux de cette distinction qui est arrivé au bon moment pour la compagnie » rachetée récemment par Heineken. « L’équipe haïtienne est extrêmement fière. Ce prix obtenu en 2012 nous donne plus de crédibilité et cela prouve que nous sommes une bière de qualité », a déclaré Laurent Lilavois
M. Lilavois a rappelé que la bière prestige est vendue aux USA, plus précisement à New-York, Boston et Miami depuis 2005. Cette nouvelle distinction va permettre à la bière d’étendre ses ventes aux Etats-Unis.
En 1976, un peu plus de 2 ans après la création de la Brasserie nationale (Brana), son fondateur, Michael Madsen, avait lancé prestige, une bière légère sur le marché haïtien.
En 2000, prestige avait gagné la médaille d’or au World Beer Cup dans sa catégorie bière blonde allemande American-Style. En 2005, la bière Prestige a commencée à être exportée vers les États-Unis. Prestige demeure la première et jusqu’à présent la seule bière haïtienne et détient 98% de part du marché local.
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-economie-la-biere-prestige-de-nouveau-primee-au-world-beer-cup/

Mode : les grands galas du Festival de Cannes

Au coeur des nuits cannoises, les galas organisés pendant le festival sont aussi attendus par certains que les projections de films et la cérémonie de remise de prix. Pour l'édition 2012, la maison Armani annonce qu'elle organisera une soirée au profit de Haitian Relief Organization, l'association de Sean Penn. Gala Armani "Carnaval in Cannes" avec Sean Penn, le 18 mai à l'Agora du Festival de Cannes
La maison italienne organisera le 18 mai une soirée au profit de trois associations humanitaires : J/P HRO (Haitian Relief Organization), Artists for Peace and Justice créée par Paul Haggis et le Happy Hearts Fund du mannequin Petra Nemcova, toutes trois très investies dans la reconstruction d’Haïti depuis le séisme dévastateur de 2010.
"C'est pour moi un honneur de pouvoir m'associer à l'engagement de Sean Penn pour le peuple d’Haïti. Cet événement organisé dans le cadre du prestigieux Festival de Cannes est une étape importante de mon existence, qui démontre ce que l'on peut accomplir en travaillant avec cette incroyable force de la nature qu'est Sean", a déclaré Giorgio Armani.

Dîner Gucci, le 19 mai à l'Eden Roc
Cette année, d'autres maisons de couture seront associées au festival de Cannes, au jury duquel figurera le créateur français Jean Paul Gaultier. Parmi elles, Gucci organisera son dîner à l'Hôtel du Cap Eden Roc du Cap d'Antibes, le 19 mai. La soirée marquera la sortie d'une nouvelle version du film Il était une fois en Amérique (Once Upon a Time in America) de Sergio Leone, le 18 mai. La maison de couture s'est associée à la fondation de Martin Scorsese pour la restauration de ce classique du cinéma.
"Nous sommes heureux de contribuer au retour de ce film au festival, près de 30 ans après sa première cannoise - aujourd'hui enfin, il a retrouvé la longueur et la gloire que Sergio Leone entendait lui donner", a déclaré Frida Giannini, directrice artistique de Gucci.

Trophée Chopard, le 21 mai au Martinez
Partenaire officiel du festival, Chopard organisera son Trophée (qui récompense les artistes émergents) le 17 mai. L'événement sera suivi d'une soirée au salon Chopard de l'Hôtel Martinez. La marque a également prévu une soirée "mystère" avec la complicité du producteur Harvey Weinstein le 21 mai : l'adresse ne sera dévoilée aux invités qu'au dernier moment.

Gala AmfAR Cinema against AIDS , le 24 mai à l'Eden Roc
L'un des événements les plus glamours organisés pendant la quinzaine sera le gala Cinema Against AIDS, qui attire les plus grands noms de la mode, de la musique, des affaires et de la haute société internationale. La soirée se déroulera le 24 mai à l'Eden Roc.

Pour plus d'informations sur Cannes : festival-cannes.fr/en.html
http://www.leparisien.fr/laparisienne/mode/mode-les-grands-galas-du-festival-de-cannes-07-05-2012-1990441.php

L'ex-première ministre d'Haïti livre un message critique à Montréal

L'ancienne première ministre d'Haïti Michèle Pierre-Louis est critique lorsqu'elle parle des efforts de la communauté internationale pour reconstruire son pays. De passage à Montréal, mardi, pour une conférence sur la reconstruction d'Haïti, près de deux ans et demi après le terrible séisme qui a fait près de 300 000 morts, la chef de gouvernement sous la présidence de René Préval a reconnu qu'il était difficile de constater les efforts de reconstruction en se promenant à Port-au-Prince aujourd'hui.
Mme Pierre-Louis reproche à la communauté internationale de ne pas investir dans les institutions étatiques haïtiennes et de laisser le gouvernement du pays dans un état de faiblesse constant. Elle estime que l'organisation d'élections si tôt après le séisme était une erreur qui a détourné l'attention.
« J'étais au gouvernement et je me suis rendu compte que le gouvernement a énormément de difficultés à convaincre la coopération internationale qu'il faut aider le gouvernement. Alors j'expliquais aussi qu'on est dans un paradoxe, puisque très souvent les bâilleurs disent : "Oui, mais est-ce qu'il n'y a pas de corruption, est-ce qu'il y a une capacité d'absorption?"
Mais en même temps, ils ne prennent pas le risque avec nous de renforcer les structures publiques, sans lesquelles il est difficile de concevoir la refondation, la reconstruction et tout paradigme de changement dans ce pays », a expliqué l'ancienne première ministre.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/05/08/008-haiti-michele-pierre-louis.shtml

Haiti – Economie : Vers la construction d’une usine de transformation des déchets ménagers à Port-au-Prince

on mai10 L’Etat haïtien et la compagnie internationale E-Power ont signé jeudi 3 mai 2012 un protocole d’accord pour la construction d’une usine de transformation des déchets ménagers en énergie électrique dans les environs de Port-au-Prince. Ce projet, baptisé Phénix, coûtera 250 millions de dollars américains et devra permettre la production de 30 mégawatts de courant. Près de 2000 emplois sont aussi prévus pour les cadres moyens et supérieurs.

« Le Projet Phœnix revêt un caractère particulièrement important pour la reconstruction de notre pays. Il permettra, simultanément, d’exploiter une source d’énergie renouvelable et locale pour la production dʼélectricité, de nettoyer les rues de la capitale et ses environs, de créer plus dʼun millier dʼemplois et aussi dʼassainir lʼair ambiant, la nappe souterraine et les régions côtières contigües.

Le projet étant un partenariat public-privé, il permettra également à lʼÉtat de garantir une source continue de revenus, ce qui contribuera grandement à son progrès », a déclaré le Secrétaire d’Etat à l’Energie, René Jean-Jumeau.

HaitiNews509

http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-economie-vers-la-construction-dune-usine-de-transformation-des-dechets-menagers-a-port-au-prince/

Guadeloupe Le Haiti Compas Festival : développement et coopération culturelle


Gosier (Guadeloupe.) Mardi 8 mai 2012. CCN/CaribbeanMusicNews.com. 14 ans après Miami, la Guadeloupe a désormais son Haïti Compas Festival (HCF). Du 27 au 29 avril, a eu lieu la première édition du HCF971, au Palais Omnisport du Gosier, dans la banlieue de Pointe à Pitre. Pour l’occasion, la Guadeloupe , les amateurs de konpa nouvelle génération et old school ont été servis. Retour sur trois jours, pleins de succès, sur « le tempo du konpa » et qui ont confirmé les affinités culturelles entre la Guadeloupe et Haïti.
Un nouvel âge d’or du konpa en Guadeloupe serait-il à venir ?
Si durant les années 70 à 80, les groupes de konpa old school avaient conquis la Guadeloupe, au point parfois de s’y installer en « résidence artistique » durant de longs mois, depuis l’arrivée du konpa nouvelle génération, l’engouement, bien que jamais éteint, semblait tout de même moindre. Seuls quelques groupes tels que Top-Vice de Robert-Charlot, T-Vice, Carimi, avaient tiré leur épingle du jeu et repris le flambeau depuis le milieu des années 90, en termes de régularité et de fortes fréquences de prestations live en Guadeloupe. Et, plus récemment, de nouveaux champions du konpa, comme Ti Kabzy, Djakout #1, Kréyol La ou encore Nu-Look, trustent le haut des affiches des concerts internationaux –encore assez communautaires – et des charts konpa.
Et, comme auparavant, les amateurs et organisateurs de spectacles de Guadeloupe ont largement contribué à ce succès renouvelé. C’était donc un juste retour des choses que la Guadeloupe ait, enfin, son propre festival de konpa. Car, nul n’ignore qu’outre ce support sans cesse réitéré, la Guadeloupe a aussi joué un rôle non négligeable dans l’évolution du genre lui-même. En effet, si, aujourd’hui, existent les groupes dits de « konpa nouvelle génération », ou encore « l’électro konpa » de Ti Kabzy, c’est bien parce qu’il y a eu, au milieu des années 70, « Les Aiglons » de Basse-Terre, avec notamment le célébre titre-culte « Cuisse la ». Un momentum musical guadeloupéen crucial qui a marqué le konpa à tout jamais. Après le génial coup de synthétiseur de Patrick Nuissier sur « Cuisse la », le konpa direk a résolument pris cette tournure plus électronique qu’on lui connaît aujourd’hui, et avec l’arrivée des nouvelles technologies, et la boîte à rythmes, est né le « konpa digital » ou « konpa nouvelle génération ».
Logique donc que la Guadeloupe ait, enfin, son propre festival. Car, au fond, après Port-au-Prince et Miami, il ne serait pas prétentieux de dire que notre pays est aussi une capitale – si ce n’est l’une des plus importantes – du konpa.
Et, c’est à l’initiative de François Yrius, Reda Adjouba, Laure Zafra et Robert Hubert, entre autres, que ce tout premier HCF a vu le jour.
Pendant 3 jours , de nombreux mélomanes ont pu apprécier, en live, Ti Kabzy, T-Vice, Mass Konpa, Djakout #1, Chris Bazile de Volo Volo, Robert Martino et Nu-Vice de Robert-Charlot. Contrairement au Festival de Miami, qui se déroule – à l’occasion de la fête du drapeau haïtien le second week-end de mai – celui de Guadeloupe a duré un week-end entier. C’est dire l’engouement que suscite encore, le konpa.
Une preuve de plus, s’il en fallait, que la Guadeloupe est une terre résolument et naturellement caribéenne. Reste à traduire cette coopération musicale et culturelle en des expressions politiques et économiques profitables à la Guadeloupe dans la région.
Durant ces trois jours « sou konpa », c’est le groupe Ti Kabzy qui a retenu particulièrement l’attention de CCN. Le groupe, que nous avions rencontré il y a quelques semaines (voir notre interview « La créolité est l’essence de notre électro konpa »), développe et exécute magistralement un « électro konpa » qui reprend les codes du konpa old school et nouvelle génération, tout en poussant à fond l’utilisation des nouvelles technologies. Et, Ti Kabzy se distingue des autres ténors en proposant un show complet : musique live toujours à point, des animations et des interactions avec le public bien vues, et un jeu d’ensemble qui ne cesse de s’améliorer.
La Guadeloupe aura surtout apprécié l’hommage appuyé aux musicos du pays tels que Patrick St Éloi, repris, tout en finesse et justesse par Alain Lanoue, le chanteur charismatique de Ti Kabzy, et chouchou de ces dames. Les fans de la gente féminine ne s’y sont pas trompées, au premier rang. De là où il nous regarde, St Éloi a dû apprécier « Darling » et « West Indies » version électro konpa.
L’on notera aussi la reconnaissance des Aiglons, avec l’incorporation du refrain de « Cuisse la » dans la séquence animation durant le méga hit « Relax ». Une preuve de plus que la Guadeloupe est bien une capitale konpa ! Vivement le nouvel album du groupe annoncé pour bientôt, avec des collaborations guadeloupéennes tout aussi intéressantes que ce spectacle.
http://www.caraibcreolenews.com/news/guadeloupe/1,3810,08-05-2012-guadeloupe-le-haiti-compas-festivala-da-veloppement-et-coopa-ration-culturelle.html

Du poids et de la mesure

Doute, incertitude, méfiance et suspicion sont autant de sensations qui animent celui qui ne s’y connait pas et qui s’aventure à faire ses courses dans les rues haïtiennes. Il faut dire que le marchandage est une pratique courante chez nous ou le vendeur ou la vendeuse fait valoir sa marchandise que le client tente a tous prix de se procurer. Il n’y aurait rien de mal a cela, d’autant que c’est un exercice qui peut s’avérer intéressant dans la mesure où ca permet des échanges et sort du cadre froid, anonyme des supermarchés. En tout cas tant que le respect et la cordialité sont au rendez vous, ce qui n’est pas souvent le cas.
La pomme de terre, le citron se vendent par marmite, les oranges, par lot ou par douzaines. Rien qu’en palpant une volaille, le prix est fixe. Nos marchandes n’ont pas la notion de la mesure, livre, kilo, elles ne connaissent pas.
Souvent, leur produit est sous évaluer. A force de vouloir en tirer un trop grand profit pendant longtemps, ils sont a un moment obliges de les céder a un vil prix au risque même d’être décapitalisé.
J’ai rencontre un touriste français qui m’a fait comprendre sa déception devant l’incohérence de notre marche. Il voulait se procurer des objets de notre bel artisanat qu’il trouvait bien travaillés et d’une grande originalité. Le prix de départ l’a choqué, c’était faramineux, ne voulant pas se faire arnaquer, il était sur le point d’abandonner. Quelques minutes plus tard, il avait cet objet en sa possession a un cout qu’il estimait honnêtement dérisoire et il fut attriste de voir que ce qu’il a paye était loin de la valeur réel de cet article qui visiblement était le fruit d’un travail laborieux et minutieux.
Approximatif, nous le sommes culturellement il parait, le temps, c’est tout a l’heure, la distance yon bon ti mache ou tou pré a laa, c’est jamais en mètre ou en minutes de marche. La quantité, un peu ti goutte ti tak, ce n’est pas une tasse, une cuillerée ou une livre .C’est au pif.
La notion de mesure devra encore attendre si elle veut compter pour quelque chose chez nous.
Je me dis pourtant que cela ne devrait pas être difficile, pourquoi, le ministère du commerce n’encourage t-il pas l’intégration de cette notion de poids et de mesure.
Vous le savez vous ?
Carlie 10/05/2012
Source : NOS BAN EN HAUT
AFHES
http://www.afhes.org/