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vendredi 9 décembre 2011

Haiti leaders to begin talks on improving investment laws

By JACQUELINE CHARLES The Miami Herald
As business opportunities in post-earthquake Haiti yield enthusiasm and opportunity, the government commits to passing law to make country more business friendly.
By JACQUELINE CHARLES, Jcharles@miamiherald.com
The Haitian government plans to push several critical laws in coming weeks aimed at making the country more business-friendly and lure investments, a government official told hundreds of potential investors Thursday in Miami.
Karl Jean-Louis, executive director of Haiti’s Presidential Advisory Council for Economic Growth and Investment, said there are several laws pending for at least three years before the Haitian parliament that President Michel Martelly and Prime Minister Garry Conille hope to have voted into law.
Beginning next week, government representatives plan to meet key parliamentarians in hopes of getting their support as well as travel the country to promote investment opportunities, Jean-Louis said. The laws range from reducing the number of days it takes to incorporate a business to reducing permits for construction, to allowing the construction of condominiums.
“It makes no sense that it takes 75 days — used to be 150 days — to register a business in Haiti,” Jean-Louis said, speaking at the Haiti Reconstruction Forum 2011 sponsored by the Inter-American Development Bank (IDB) and Enterprise Florida. “The Martelly-Conille government wants to take action. We are taking action to improve business environment in Haiti.”
Later, Jean-Louis told The Miami Herald that he feels “there is a momentum” happening in Haiti, “now it’s up to us to make sure laws are being passed.”
For the second time in eight days, Haiti’s business opportunities were the focus among the country’s backers as more than 450 business people gathered at the Radisson Mart Convention Center in Miami-Dade County for an all day forum focused on Haiti reconstruction. The event was sponsored by Enterprise Florida, Miami-Dade County and the IDB.
Last week, the IDB sponsored a two-day Invest in Haiti forum that attracted 1,000 people in Port-au-Prince, half of them potential investors from 29 countries.
“Building a better future for Haiti requires confronting the problems that existed before the earthquake as well as the effects of it, which requires cooperation and coordination with the Government of Haiti, as well as all the countries and organizations that have pledged support, including the IDB,’’ said Gustave Arnavat, U.S. executive director for the IDB.
Arnavat said the goal of Thursday’s conference was to provide U.S. businesses interested in investing in Haiti with information on how to bid on contracts, and maneuver what can often be a frustrating terrain. Speakers provided a run-down of business opportunities from roads that need paving, expansion of the airport and port, and $500 million in hotel construction. They lamented the lack of U.S. firms currently participating.
Pierre Saliba, chairman of the Haitian-American Chamber, welcomed the updates, including information about a new industrial park in the north and more government support for a one-stop investment center.
“Key people need to come back and explain to Haitian-American businessmen what is going on in Haiti. They should be the prime target to go back to Haiti,” he said. “The dialogue needs to start.”
http://www.miamiherald.com/2011/12/08/2537908/haiti-leaders-to-begin-talks-on.html

Chorale Saint-Léger Concert de Noël pour les petits Haïtiens

 Publié le vendredi 09 décembre 2011
Haïti est loin d'avoir pansé ses plaies après le séisme du 12 janvier 2010.Ce dimanche 11 décembre, à 16 heures, en l'église Saint-Léger, les membres de la chorale Saint-Léger uniront leurs voix au profit du « Nid des enfants de Marie », crèche de Port au Prince.
Dévastée comme de nombreux bâtiments de la capitale, la crèche qui s'occupe de 18 enfants de 8 mois à 12 ans, et héberge aussi environ soixante mineurs de la rue pour les scolariser, a été partiellement reconstruite. « La structure est maintenant debout et le premier étage aménagé pour que les petits aient enfin un toit sur la tête », indique Karine Ponsart, présidente de l'association Parents des enfants du NDEM,basée à Lumes*. Mais beaucoup reste à faire : rétablir l'eau courante, reconstruire la toiture, remplacer les panneaux solaires pour remettre l'électricité. L'association aide également à couvrir les frais d'hospitalisation et de médicaments pour les enfants maladeset à régler tous les frais de fonctionnement.
Au programme de ce concert de l'Avant, des chants de Noël. L'occasion pour le public de joindre l'agréable à l'utile puisque tous les dons seront reversés au profit de la crèche. L'association lance également des projets de parrainages pour permettre à des familles d'aider plus particulièrement un enfant. L'entrée est gratuite, église chauffée.
* Les parents des enfants du NDEM, 27 allée des Troènes, 08440 Lumes. Tél. 03.24.56.32.69. Dons défiscalisés à 60 %.
http://www.lunion.presse.fr/article/noel/chorale-saint-leger-concert-de-noel-pour-les-petits-haitiens

Le regard d'un photographe d'ici sur Haïti

Dans la nuit du 12 au 13 janvier 2010, un tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti. Un an après, le photographe indépendant Corentin Fohlen retourne sur les lieux pour réaliser des clichés. Ceux-là même exposés actuellement à l'hôtel de ville de Bruay, dans le cadre du festival du journalisme.
Éric Gouillart, photographe professionnel du Rotary-club de Bruay installé à Annezin, s'est rendu cinq fois à Haïti depuis le tremblement de terre. Club qui aide depuis sa création l'association bruaysienne Parrainage Haïti. À travers l'exposition, il nous propose un autre regard sur la situation.
Éric Gouillart, photographe professionnel et membre
 du Rotary-club s'est rendu à Haïti plusieurs fois
depuis le séisme.
« On l'a vu et vécu »
Les camps provisoires, les ordures dans les rues... « Tout ce qu'on voit sur ces images, on l'a vu, vécu. C'est encore comme ça, ça bouge un peu mais pas beaucoup. » Pascale, sa femme l'a accompagnée là-bas. « Un an après, tout n'a pas été déblayé. Il n'y a pas de cadastre là-bas donc ils ne peuvent pas prouver que leur terrain leur appartenait. Ça ralentit les projets de construction. » Dans l'exposition, on voit également la cathédrale de Port-au-Prince en ruine où « tout le monde essaie de récupérer de la ferraille pour la revendre. » Tant et si bien que lors de leur dernier voyage, les immenses grilles qui entouraient la cathédrale avaient disparu... Quant à la Cité soleil, « bidonville de 500 000 personnes, qui existait déjà avant le séisme, est sans un seul point d'eau ! Toute l'eau utilisée là-bas est apportée en citerne. » Le couple s'y est rendu un mois après le séisme, accompagné de religieuses qui y sont respectées. « Si on n'est pas attendu, c'est dangereux.
Les prisons ayant été détruites, les prisonniers sont allés à Cité soleil se planquer. C'est assez coupe-gorge... mais il y a beaucoup d'enfants. »
Pour Pascale, le cliché représentant d'hommes, armés d'un seau devant un tas de gravats (voir ci-contre), « c'est représentatif de ce qui se passe pour le pays. Une tache immense et des petits moyens. » À en croire Éric Gouillart, Haïti, ce n'est pas seulement ça, ce sont aussi des visages qui sourient, absents des clichés de Corentin Fohlen.
« Un mois après le séisme, je me souviens qu'ils mettaient une sono dans une voiture et dansaient dans la rue. Ce sont des gens qui aiment la vie, courageux.
Alors qu'ils ont beaucoup de malheurs, ils ne baissent pas les bras. »
AL. T.
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Bethune/actualite/Autour_de_Bethune/Bruay_La_Buissiere/2011/12/09/article_le-regard-d-un-photographe-d-ici-sur-hai.shtml