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jeudi 22 janvier 2009

Plus de cent haïtiens arrêtés à Puerto Plata

Ecrit par: ENRIQUE VARGAS, El Nacional
L’opération fut conduite par le Général Rafalel Arturo Calderon Efres, directeur de la Police de la région nord et représentants des services de migration
Les Haïtiens furent conduits au Quartier général de la Police de larégion et seront conduits vers la frontière pour être ensuite déportés vers leurs pays d’origine.
Les opérations ont touchés les secteurs de Torre Alta, Padre Las Casas, Padre Granero, Bello Costero, Colina del Sur, Agua Negra, Los Callejones, Villa Progreso, y Las Mercedes, entre autres. LA police et le bureau de Migration ont déclaré avoir pris en possession des sans papiers une camionnette et plus de 30 motocyclettes
Le général Calderon Efres a dit qu’entre les détenus se trouvent des haïtiens qui se dédient à braquer et à voler dans diverses localités de cette province

Le CEP ignore une nouvelle décision judiciaire dans le cadre de l'affaire Boulos

Le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Frantz Gérard Verret, annonce qu'il ne tiendra pas compte de l'ordonnance d'un juge des référés de Port-de-Paix dans le cadre de l'affaire Boulos.
Le juge Wilfrid Brutus dans une ordonnance en date du 19 janvier a demandé aux autorités électorale et gouvernementale de surseoir au processus d'élection d'un nouveau sénateur pour le siège occupé par Rudolph Boulos. Le juge souligne que l'état doit attendre l'arrêt de la Cour d'appel de Port-de-Paix saisie dans le cadre dudit dossier par l'exécutif. " L'état doit attendre le prononcé de la cour d'appel avant une quelconque décision " , stipule l'ordonnance.Cette décision a été accueillie avec joie par l'un des avocats du sénateur Boulos, Samuel Madistin qui y voit une décision logique qui peut contribuer au renforcement du pouvoir judiciaire. Selon le juriste l'état doit garantir le droit à la protection judiciaire. " Si les autorités ne tiennent pas compte de l'ordonnance on peut considérer que le pays est sous l'empire d'un régime arbitraire ", ajoute t-il. Ceci n'émeut pas trop le président du CEP qu a tenu a rappelé que la décision de l'organisme électoral répond à une résolution du sénat. M. Verret n'a pas voulu expliquer pourquoi le CEP n'a pas attendu une nouvelle décision du sénat dans ce dossier. " On ne traite pas les affaires d'état dans les media", a t-il fait valoir soulignant que le CEP est juge suprême en matière électorale. " Perfas et nefas le Conseil Electoral organisera les élections même s'il n'y a qu'un seul candidat dans un département", prévient M. Verret en guise de mise en garde aux candidats qui tardent à se faire inscrire.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14664
HRV commente :
En Haïti il se produit peu de situations inattendues. Les plus grandes crises sont pressenties. Après ces élections, une grande crise verra le jour dans le firmament politique haïtien. Après les contestations habituelles viendront les démarches demandant l’annulation des joutes qui seront boycottées par les partis politiques. Ceux-ci trouveront dans le fait de bouder les élections une manière de cacher leurs incapacités de trouver des candidats capables d’inspirer de la sympathie.
Le plus affolant dans l’histoire c’est de se rappeler que la communauté internationale les auras financées à hauteur de 11.000.000 d’euros.

En ce qui concerne l’affaire Boulos, on peut dire que c’est très mal engagé si on considère qu’il revient à la justice de Port-de-Paix d’émettre une décision. Depuis le 12 novembre, après la perquisition chez l’oncle du trafiquant de drogue écroué à Miami, l’appareil judiciaire de Port-de-Paix est sur la sellette et embarrée dans une salle affaire de narcodollars.
Toute décision prise par cette instance pourrait être entachée de l’utilisation des boulosdollars !
La justice aujourd’hui est de moins en moins crédible !

Grave incendie à la douane de Port-au-Prince

Cinq personnes interpellées, une enquête ouverte sur les causes du sinistre
mercredi 21 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Un incendie d’origine inconnue qui s’est déclaré peu avant l’aube à la douane de Port-au-Prince a ravagé plusieurs sections de l’administration comme les services de réception, de facturation et d’informatique et entraîné l’interpellation de cinq personnes.
Présent sur les lieux du sinistre, le directeur général des douanes, Jean-Jacques Valentin, n’était pas en mesure de faire une évaluation des dégâts enregistrés. Mais, il a reconnu que des documents sont partis en fumée, malgré l’intervention du corps des pompiers. M. Valentin qui laisse à la justice et à la police la responsabilité de déterminer les causes de cette catastrophe a ajouté que l’administration des douanes entendait continuer à s’acquitter de sa mission « au profit des importateurs et de l’économie de la république ».
Cependant, la gravité de l’incendie a provoqué la paralysie des activités des différents services du bureau des douanes situé dans le port de la capitale.
Pour sa part, le chef du parquet de Port-au-Prince, Me Joseph Manès Louis, a annoncé l’ouverture d’une enquête et confirmé l’interpellation de cinq individus. Ils avaient été témoins du début de l’incendie et avaient prévenu les sapeurs-pompiers. Se refusant à tout commentaire sur d’éventuelles pistes, le commissaire du gouvernement a souligné que le juge de paix de la section nord, Michel Casséus, a dressé un procès-verbal dans les formes prévues par la loi. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5612

Trois Députés officiellement candidats au Sénat

Lucas St-Vil, un des leaders de la CPP, se prévaut de la confiance de l’état-major de Lespwa
mercredi 21 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Au moins trois Députés ont décidé de partir à la conquête de sièges vacants au Sénat lors des prochaines législatives partielles du 19 avril, a appris Radio Kiskeya mercredi auprès des intéressés.
Lucas St-Vil (Lespwa/Port-de-Paix) se présentera dans le Nord-Ouest, Frantz Robert Mondé (Indépendant/Anse-à-Veau) dans les Nippes (sud-ouest) tandis que Willo Joseph (Alyans/Maïssade, ambitionne de se faire élire dans le Centre.
Coordonnateur de la Concertation des parlementaires progressistes (CPP), bloc majoritaire à la Chambre basse, Lucas St-Vil confirme avoir obtenu le feu vert de Lespwa pour se lancer dans la course au Sénat. Il assure que ses chances de succès jugées élevées ont porté les dirigeants de la plateforme présidentielle à valider sa candidature.
Le Conseil Electoral Provisoire a annoncé l’organisation le 19 avril d’élections pour renouveler le tiers du Sénat. 12 sièges seront mis en jeu. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5611

Double nationalité : la Chambre des Députés n’a toujours pas tranché

Elou Fleuriné Saint-Louis et Edmond Dorméus seraient de nationalité haïtienne et américaine
mercredi 21 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Les Députés ne sont pas parvenus à décider du sort de deux de leurs collègues, Elou Fleuriné Saint-Louis (Fusion/La Gonâve, Ouest) et Edmond Dorméus (RDNP/Terrier Rouge, Artibonite, nord) convaincus d’être détenteurs de la double nationalité, selon les conclusions du rapport de la commission qui devait enquêter sur ce dossier.
Le représentant de la circonscription de Carrefour (banlieue sud de Port-au-Prince), Esdras Fabien, a affirmé que l’assemblée n’était pas en mesure de prendre une décision. La majorité des deux tiers requise -soit la présence d’au moins 66 Députés- n’était pas atteinte lors de la séance de mardi soir.
Le Député précise qu’une nouvelle séance sera nécessaire pour que la Chambre basse prononce son verdict.
Contrairement aux prescrits de la constitution, Elou Fleuriné Saaint-Louis (démissionnaire pour cause de maladie) et Edmond Dorméus disposeraient de passeports haïtiens et américains.
Le même problème d’effectif a également porté l’assemblée à ajourner un autre dossier important qui était à l’ordre du jour, celui du grave incident au cours duquel, en juillet dernier, le Député Ysidor Mercier (RDNP/Jérémie, Grand’Anse, sud-ouest) avait sorti son arme pou régler un différend avec son collègue Anthony Dumont (RDNP/Léogâne, Ouest). Un coup de feu avait alors blessé un employé de la Chambre des Députés peu avant la tenue d’une séance.
Après avoir purgé quelques mois de suspension, le Député Mercier a récemment fait un retour controversé parmi ses pairs. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5610
Quand des députés violent impunément la Constitution il s'agit d'un crime contre la patrie. Nous devons commencer par respecter notre constitution puis exercer des pressions pour la faire amender. Ces députés et Boulos sont coupables de crimes de haute trahison...

HAITI EN CARNAVAL...

Un deuxième dimanche en dent de scie
Le deuxième jour des festivités précarnavalesques a débuté avec un retard considérable. Ces activités devraient se dérouler dans le respect de l'ordre établi, sans propos obscènes et sans violence, comme l'a souhaité le maire de Port-au-Prince, Jean-Yves Muscadin Jason. Hier, par contre, on a fait un tout autre constat en se qui a trait à la planification tant au niveau sécuritaire qu'au niveau organisationnel.
Il était 5h 30, au Champ de Mars, aucune bande à pied aucun dj n’est encore arrivé sur le macadam. Les véhicules des agents de la Police nationale et de la MINUSTHA sillonnaient les rues limitrophes de l'aire du Champ de Mars, le principal point de ralliement pour les défilés précarnavalesques, qui étonnamment maintiennent l'ancien itinéraire. Sur les bancs et les murs du Champ de Mars, dans la rue, des personnes, venues se défouler, attendent avec impatience l'arrivée des bandes à pied, qui devraient passer en premier, selon le règlement, devant le stand du comité exécutif du carnaval 2009 « Men nan men lavi ka bèl ». Car, à cause de la forte sonorité des décibels et des meringues entraînants et populaires que diffusent les chars des disc-jockeys, les bandes à pied risqueraient passer inaperçues. Entre-temps, des secouristes de la Croix-Rouge haïtienne gagne le Champ de Mars. Vers 6h 15, la bande "Grann Brigitte" longe la rue de la République avec un nouveau rythme, du rabòday ; c'est sûr, mais coloré d'une vaccine grave et ronflante. Il était suivi de Band One love, dont les musiciens portent tous des t-shirts aux couleurs des rastas. Ensuite la bande Tèt Kole Band, qui reprend le mouvement de la meringue « Zandolit » de Carimi. C'est un peu monotone, à y regarder de près, on décèle un mouvement similaire et récurrent des pieds. « On simule le mouvement de l'anolis. Mais, il y a une forte subjectivité », précise l'une des danseuses de la bande. Aussi la danse « Gaye pay » est toujours à la mode. Cette danse a pris naissance et a été popularisée à la suite du tube sorti en 2007 de la bande de Bel-Air, Raram qui, contrairement aux autres bandes à pied, sort, pour les périodes précarnavalesques, tous les samedis soir au Bel-Air. C'est un mouvement très flexible, chaque personne l'exécute comme elle le sent. Plusieurs bandes, comme Original Cash Band, Affection Band, Klere klere Band, Soul Rasta, reprennent ce mouvement adapté au rythme rabòday.
Loulou Parti Cool, 450 Band, 620 ans Band, Fashion Matté Band ont livré une prestation différente des autres. Accompagnées de leurs fans enthousiasmés, des battements de mains, des tumultes se mêlaient aux sons des instruments, le tout formait une musique entraînante et bruyante. Il faut signaler que presque toutes les bandes n'ont pas joué de leur meringue 2009, mais, surtout escortées des meringues populaires et des singles hip-hop qui font le hit sur les ondes des radios de la capitale.

Près d'une vingtaine ont défilé, pour ensuite fait place aux Djs.
Ils se sont présentés sur le parcours, bien que les pourparlers entre la Fédération des bandes à pied, fondé dans le but de défendre leurs intérêts qu'ils jugent lésés, et le maire de Port-au-Prince, Jean-Yves Muscadin Jason, coordonnateur du comité du carnaval 2009, n'ait eu pas porté grand fruit.

Selon un membre du comité exécutif du carnaval 2009, jusqu'à présent aucun crédit n'est encore débloqué par le gouvernement pour la période des festivités précarnavalesques; donc il leur serait difficile de payer les bandes à pied chaque dimanche.
Mais malgré cela, certains membres disent restés vigilants afin que leurs bandes ne connaissent pas le même sort que l'année dernière. « Nou p ap pran chat nan makout », a lâché un membre de ladite fédération. Néanmoins, selon une source sûre, le gouvernement aurait attribué une somme de cinquante milles (50 000,00) gourdes aux bandes à pied pour chaque sortie.
Et cela aurait pu bien se terminer, si vers les dix heures du soir, des inconnus n'avait pas ouvert le feu près du stand du comité et lancé des tessons de bouteilles. L'incident a occasionné près de quarante-huit blessés.
Par ailleurs, plusieurs innovations annoncées lors du lancement de la période précarnavalesque, ajoutées à celles de l'année dernière devaient voir le jour, notamment la foire du carnaval, Forum, Expo Carnaval, Espace de Concerts, Kiosque d'Informations au Champ de Mars, la revue Banda, la radio Carnaval, L'Oto-naval, etc. Jusqu'à présent rien n'est encore fait. En attendant, on se donne rendez-vous pour dimanche prochain !http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=66359&PubDate=2009-01-21