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jeudi 12 novembre 2009

Un haïtien décède suite à des confrontations avec la Police Dominicaine.

Santiago, République Dominicaine.- 11/11/09. Un haïtien a trouvé la mort après une avoir attaqué avec révolver au poing  une patrouille de la Police Dominicaine dans une communauté de santiago, dans le nord du pays, a informé l'institution policière. Le porte-parole de la Police dans le nord, colonel Jesus Cordero Paredes, a identifié l'haïtien tué comme Charles Jimmy, qui a été atteint par des projectiles à la tête et d'autres parties du corps.

Paredes Cordero a dit que l'immigré était un des membres importants de la bande que dirige le dominicain José Vasquez Marte, qui se dédie à commettre des vols dans la localité de Monte Adentro, dans la province de Santiago.

L'officier a rapporté qu'à l'aube, les agents de la police ont essayé de perquisitionner  une maison ou selon les informations, se trouvaient cachés des délinquants haïtiens et dominicains.

Il expliqua qu'en ouvrant la porte, l'haïtien les aurait  attaqués avec un pistolet, tandis qu'une autre personne se trouvant à la maison avait pris la fuite.

Selon les déclarations de l'officier, un sac de  vêtements volé par l'haïtien a un commerçant aurait été retrouvé à la maison.

Durant « l'échange de tirs », les agents de la Police sortirent sains et saufs, selon Paredes Cordero, qui a assuré que la participation d'haïtiens sans papiers dans les activités criminelles est de plus en plus fréquente dans la région.

http://www.elnuevodiario.com.do/app/article.aspx?id=175302

Une mission haïtienne se réunira avec les autorités Dominicaines

Le conflit sur la frontière après la mort d'un haïtien par un militaire à Perdernales au programme.

Auteur Julio Gomez

Pedernales.- Le gouvernement haïtien  a disposé une investigation afin d'apporter une solution au conflit qui met aux prises haïtiens et dominicains de cette zone frontalière, qui a vu le jour à cause de la mort d'un militaire haïtien d'un tir de fusil samedi dernier au cours d'un incident dans lequel participèrent des civils haïtiens et des militaires dominicains qui surveillent la frontière.

La Mission haïtienne composée de 13 membres est dirigée le délégué du Département du Sud Est, Zidor Fednel, se réunira à la frontière avec des représentant du pouvoir exécutif dominicain, professeur Francisco Jimenez Sena et des autorités civiles, militaires et législatives.

En plus du délégué départemental la rencontre comptera sur la participation de Max Antoine, du directeur de la Police Militaire d'Haïti, des ministres de tourisme et d'autres départements du gouvernement a informé le délégué départemental lui-même.

La Mission travaillera sur le conflit avec les autorités dominicaines afin d'obtenir une solution car ces derniers temps les actions ont dépassé les limites de l'agression contre les forces de sécurité frontalière quand ce lundi, un groupe d'haïtiens lancèrent des pierres contre les locaux du CESFRONT, des douanes et Migration.

CE lundi, les autorités haïtiennes ont interdit que les commerçants haïtiens ne pénétrassent en territoire dominicain pour participer au marché binational qui se développe le lundi et le vendredi, ce qui créa de la confusion chez les haïtiens qui n'ont pas eu d'information correcte sur la mesure adoptée par le maire Benjamin Permission.
Traduction : Decky Lakyel pour Haïti Recto Verso

Le premier Ministre Haïtien Jean Max Bellerive prévoit de réguler la migration haïtienne.

EFE 12/11/09

Port-au-Prince.- LE nouveau Premier Ministre haïtien, Jean Max Bellerive, a plaidé pour une responsabilité nationale  et diplomatique face à la migration haïtienne vers la République Dominicaine et d'autres pays de la région.

« Tandis que les instances du gouvernement assurent une coordination dans le but de prendre des initiatives au niveau de al frontière, il faut réactiver la commission mixte haïtiano-dominicaine pour aborder les problèmes de fond avec nos voisins », a-t-il déclaré hier au cours d'une session à la Chambre des députés.

Après que le Sénat eut approuvé hier le programme de gouvernement de Bellerive, les députés participent à une session pour statuer sur le programme politique du nouveau premier ministre. Bellerive a souligné qu'il est nécessaire de « dialoguer avec sérénité (avec les dirigeants dominicains) pour trouver des solutions institutionnelles ».

Au niveau interne, le nouveau premier ministre a fait savoir que « créer des emplois est un début dans l'optique de résoudre le problème haïtiano-dominicain, comme l'est aussi l'établissement d'un climat sécuritaire dans le pays ».

« Tout le monde est parti du pays, parce qu'il n'y a plus de perspective » a-t-il souligné. «  Il faut rétablir  les perspectives pour que les gens puissent savoir qu'ils peuvent rester au pays et trouver du travail », a-t-il ajouté.

Il aborda aussi l'aspect de l'identification des haïtiens qui complique la migration. "Tous les haïtiens doivent  avoir un document d'identification pour ne pas voyager comme des clandestins », a-t-il déclaré.

Programme

Le Sénat haïtien a ratifié hier le programme politique du Nouveau premier ministre haïtien, Bellerive, qui a mis l'accent sur la nécessité de travailler en faveur de la croissance économique.

22 sénateurs ont voté en faveur du plan du premier ministre et 4 se sont abstenus à la fin d'une session à laquelle ont assisté les membres de l'équipe gouvernemental dont la formation a été annoncée hier.

Traduction: Decky Lakyel pour Haïti Recto Verso

http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=121252

 

Un citoyen haïtien meurt électrocuté à San Pedro de Macoris, République Dominicaine

Auteur Manuel Antonio Ozoria (manuel_ozoria@hotmail.com)
Traduction: Decky Lakyel pour Haïti Recto Verso

San Pedro De Macoris.- Un citoyen haïtien mourut électrocuté en touchant un câble de haute tension pendant qu'il réalisait des travaux de construction, dans le batey Guayabal, d'ici.

La victime répondait au nom de Santos Lopez Diaz, de 34 ans, qui avait son domicile dans le batey mentionné, a informé la Police.

Le décès de l'étranger s'est produit à l'hôpital Docteur Antonio Musa, ou il a été conduit par les membres de sa famille.

Le rapport de l'institution de l'ordre n'a pas précisé le lieu du drame qui a consterné d'autres citoyens haïtiens qui résident dans le batey….

Le Secrétaire d’état des forces armées dominicaines : Peña Antonio : Des secteurs essaient de faire du tort aux relations entre Haïti et République Dominicaine.

Auteur : Ramon Perez Reyes

Traduction Decky Lakyel pour Haïti Recto Verso

Santo Domingo.- Le Secrétaire des Forces Armées Dominicaines a considéré hier que l'on doit garder son sang froid et ne pas accorder de l'attention aux secteurs qui essaient de provoquer une confrontation entre Haïti et la République Dominicaine.

Le Lieutenant Général Pierre Rafael Peña Antonio a été interrogé dans les locaux de la Marine de Guerre, ou  il dit au revoir à la Croisière d'Instruction internationale pour des marins militaires version Hiver 2009, à travers une cérémonie réalisée sur la base navale de Sans souci.

« Il existe des secteurs externes qui essaies de naviguer en eaux troubles  avec la ferme intention de causer du tort aux relations  qui existent entre Haïtiens et Dominicains », a soutenu Peña Antonio, qui ajoute que les relations entre les deux nations se trouvent dans leur meilleur  moment. Il révéla avoir intimé l'ordre aux organismes  d'intelligence de cette institution de réaliser des investigations permettant d'identifier les auteurs des attaques perpétrées contre plusieurs locaux militaires de la ville frontières de Pedernales, des attaques attribuées à des haïtiens qui résistaient au moment de leur déportation.

« De toute manière face à ces cas il faut agir avec la tête froide » répondit Peña Antonio aux journalistes quand il a été questionné sur les incidents et il ajouta que les auteurs seront soumis à l'action de la justice.

http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=121254

 

Accrochage entre des casques bleus et des paysans à Petit Goave

Un accrochage entre des casques bleus et des paysans a été enregistré lundi matin dans la localité de Papette non loin de Petit Goave. Les résidents s'étaient rassemblés vers 1 heure du matin lorsque deux hélicoptères de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah) avaient atterri sur le rivage.
Selon des résidents les casques bleus Sri lankais ont ouvert le feu afin d'empêcher à la foule de prendre possession de l'appareil. Une personne a été légèrement blessé au cours de l'accrochage a confirmé la porte parole de la Mission Onusienne, Sophie Bouteau de Lacombe.
Interrogé par radio Métropole la victime a expliqué qu'il a été effleuré par un projectile au moment de l'incident. " Je me suis rendu sur place afin voir ce qui se passait", a soutenu le jeune homme.
La porte parole de la Minustah informe qu'un hélicoptère qui effectuait un vol d'essai nocturne avait contrait de réaliser un atterrissage forcé dans la région. Le second hélicoptère transportait les techniciens qui ont pu résoudre la panne mécanique du premier appareil assure Madame de Lacombe.
Les résidents de Papette étaient préoccupés par les sachets blancs que les casques bleus cachaient dans leurs poches rapportent des témoins.
Il s'agissait de nourriture de réserve explique la porte parole de la Minustah. Elle informe que les casques bleus avaient du décharger le premier appareil afin de pouvoir rentrer sans problème à Port-au-Prince.
LLM

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16052

Toujours pas de solution à La crise à la faculté de Médecine et de Pharmacie

Les étudiants contestataires de la faculté de Médecine et de Pharmacie (FMP) annoncent la poursuite de leur mouvement de mobilisation afin, disent-ils, d'obtenir satisfaction et trouver une « solution démocratique à la crise »
Les revendications des protestataires n'ont pas changé, ils continuent de réclamer la démission des membres du décanat, la réintégration des étudiants exclus et/ou suspendus et de meilleures conditions de formation.
Depuis plusieurs mois, les locaux de la FMP sont gardés par différentes unités de la PNH dont la Brigade d'Intervention Motorisée (BIM), le Corps d'Intervention et de Maintien d'Ordre (CIMO) et des membres de l'équipe des SWAT Team.
Les différentes tentatives de reprise des activités académiques ont toutes été soldées par des échecs.
Un Comité de facilitation formé par le président René Préval pour favoriser une reprise harmonieuse des activités à l'université d'Etat d'Haïti (UEH) a remis son rapport le mois dernier au chef de l'Etat et formulé un ensemble de 7 recommandations.
RHD

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16053

Le gouvernement de Jean Max Bellerive entre officiellement en fonction

La cérémonie d'investiture du nouveau gouvernement de Jean Max Bellerive a eu lieu ce 11 novembre, au palais présidentiel
Cette cérémonie s'est déroulée en présence du président de la république René Préval et de Michèle Duvivier Pierre Louis le premier ministre destitué par le Sénat de la république
Dans son discours de circonstance Jean Max Bellerive appelle les membres de son cabinet ministériel à se mettre au travail rapidement afin de parvenir à des résultats conformes aux revendications de la population.
Le nouveau premier ministre qualifie de « mission exigeante » le travail qui lui a été confié après le vote favorable des deux chambres (sénat et chambre des députés).
Il dit attendre de chacun de ses ministres une action exemplaire. Il a aussi remercié le président de la république pour la confiance placé en lui
Pour sa part, Michèle Duvivier Pierre-Louis prenant la parole à cette cérémonie d'investiture dit souhaiter bonne chance à la nouvelle équipe gouvernementale tout en rappelant les changements positifs que son bref passage à la tête du gouvernement a apportés au pays,
Mme Pierre-Louis affirme partir avec les leçons de l'exercice du pouvoir en Haïti.
11 ministres sortants de l'ancien gouvernement de Michèle Duvivier Pierre-Louis et 7 nouvelles personnalités composent le cabinet ministériel.
RD

Un cadre de la Dinassa tué à Port-au-Prince

Jean-Bernard Faubert a été la cible d'inconnus armés

Jean Bernard Faubert, un haut cadre du consortium pétrolier haïtien Dinassa, a été abattu de plusieurs balles par des inconnus mercredi matin dans le quartier de Thor, zone de la route des rails, à Carrefour (banlieue sud de Port-au-Prince).

Aucune précision n'était encore disponible sur les circonstances de ce meurtre qui a provoqué une onde de choc tant dans les milieux pétroliers que dans la communauté de Pétion-Ville (banlieue est de la capitale) d'où était originaire la victime.

M. Faubert avait sous sa responsabilité les camions-citernes qui approvisionnent les stations-service en produits pétroliers.

Le terminal pétrolier de Port-au-Prince se trouve à Thor, le quartier où le crime a été commis.
Les autorités policières de Carrefour, qui ont annoncé l'ouverture d'une enquête sur l'incident, sont à la recherche des meurtriers qui se sont enfuis. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6318

Investiture du nouveau gouvernement Préval/Bellerive

Mercredi 11 novembre 2009, Radio Kiskeya

Le Président René Préval a mis l'emphase mercredi sur la "maturation du processus démocratique" et la nécessité de trouver des réponses appropriées aux besoins énormes de la population, lors de la cérémonie d'investiture de son nouveau Premier ministre, Jean-Max Bellerive.

"D'importants progrès politiques ont été accomplis au cours des derniers mois sur la voie de la démocratie", a répété le chef de l'Etat dans un message en créole délivré au Palais National (siège de la présidence) devant une assistance composée des membres du cabinet ministériel, du gouvernement sortant, des grands commis de l'Etat et du corps diplomatique.

"Un changement de gouvernement ne constitue pas nécessairement une crise", a estimé M. Préval pour qui Dieu, les parlementaires et le peuple haïtien ont évité au pays des jours difficiles. Il n'a pu s'empêcher de faire un parallèle entre les cinq mois qu'avait nécessité la succession du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis en 2008 et la rapidité avec laquelle un nouveau gouvernement a été installé environ une semaine après la destitution de Michèle Pierre-Louis, le 30 octobre dernier. spp/Radio Kiskeya

Les Premiers ministres haïtiens en un coup d’oeil

Mercredi 11 novembre 2009, Radio Kiskeya

Les débuts mercredi du 15e Premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive, marquent un nouveau tournant dans la vie tumultueuse de la Primature, une institution politique, au rôle rarement bien compris, introduite par la constitution de 1987.

En principe, centre stratégique des activités gouvernementales, il est l'expression de la représentation bicéphale de l'Exécutif et de la volonté des constituants de limiter les pouvoirs du chef de l'Etat dans un pays trop longtemps marqué par les dérives de l'hyperprésidentialisation du pouvoir.

Avant l'arrivée supersonique de Bellerive, nommé, ratifié et installé en moins de deux semaines, quatorze autres Premiers ministres avaient conduit la politique de la nation aux côtés d'un chef d'Etat.

Du premier et plus éphémère, Me Martial Célestin (trois mois en 1988) aux recordmen de la longévité, Gérard Latortue (plus de deux ans, mars 2004-mai 2006) et Jacques Edouard Alexis (près de quatre ans cumulés), le poste de Premier ministre a été souvent symptomatique d'un pays dépourvu de culture démocratique, en mal de modernité, trop habitué au déséquilibre des pouvoirs et au leadership absolu des solistes. Légitimes ou de facto, démocrates convaincus ou apprentis-sorciers, les occupants de ce siège éjectable ont été rares à laisser un bilan relativement acceptable ou des souvenirs heureux à leurs gouvernés.

Déjà Premier ministre et deux fois ministre, Jacques-Edouard Alexis, devenu triomphalement le 9 juin 2006 le treizième chef de la Primature, devait quitter sans gloire la Villa d'Accueil au lendemain de sa destitution par le Sénat dans la foulée des émeutes de la faim ayant déstabilisé le pays et écorné l'image du gouverment.

Voici la liste complète des Premiers ministres haïtiens :

1. Martial Célestin (fév.1988-juin 1988), sous la Présidence de Leslie F. Manigat, renversé en même temps que lui par un coup d'Etat militaire fomenté par le général Henry Namphy.

2. René Préval (mars 1991-septembre 1991), sous la Présidence de Jean-Bertrand Aristide. Les deux hommes sont éjectés, le 30 septembre 1991, lors d'un putsch sanglant téléguidé par un du duo de choc composé du général Raoul Cédras et du capitaine Michel François.

3. Jean-Jacques Honorat (octobre 1991-juin 1992), sous le régime du Président de facto Joseph Nérette (décédé). Le jeu de doublure n'aura pas duré, ils sont lâchés en juin 1992 par les Forces Armées d'Haïti (Fad'H).

4. Marc Bazin (juin 1992-juin 1993), Premier ministre et occupant de facto de la Présidence. Comme les deux autres, un beau matin, il se fait virer par les putschistes alors en quête d'une alternative politique plus consistante après avoir presqu'épuisé toutes leurs cartes.

5. Robert Malval (septembre 1993-octobre 1994), sous la Présidence constitutionnelle de Jean-Bertrand Aristide, après l'échec du protocole d'accord de Washington qui faisait du leader du Mouvement pour la Reconstruction Nationale (MRN), René Théodore, le Premier ministre pressenti. Démissionnaire depuis décembre 1993 en raison de profonds désaccords avec Aristide, sans avoir jamais pu gouverner, il resta à son poste jusqu'au retour au pouvoir de ce dernier, le 15 octobre 1994, grâce à une intervention militaire américaine. Un membre du gouvernement Malval, Me Guy Malary, ministre de la justice, sera abattu en pleine rue par des tueurs à gage de l'armée, le 14 octobre 1993.

6. Smark Michel (novembre 1994-novembre 1995), ancien ministre sous Aristide en 1991, il devient son Premier ministre après l'opération retour menée par 20.000 soldats d'une force multinationale à dominante américaine. Poussé vers la sortie par Aristide à l'élection de qui il fut pourtant l'un des rares hommes d'affaires à avoir contribué, en 1990, Michel jette l'éponge en novembre 1994.

7. Claudette Werleigh (novembre 1995-février 1996). Première femme de l'histoire d'Haïti à devenir chef de gouvernement, elle a été également ministre des affaires sociales et des affaires étrangères. Locataire très effacée de la Villa d'Accueil où elle resta en fonction jusqu'à la fin du mandat d'Aristide, le 7 février 1996, Madame Werleigh a depuis abandonné la vie politique pour s'installer à l'étranger.

8. Rosny Smarth (mars 1996-juin 1997). Membre de la coordination nationale de l'Organisation Politique lavalas, devenue après sa rupture avec Aristide Organisation du Peuple en Lutte, le premier Premier ministre de René Préval est progressivement mis en difficulté et ne parvient pas à gérer les divergences politiques existant entre son parti et le chef de l'Etat, resté fidèle à son mentor ...Jean-Bertrand Aristide. Les élections législatives partielles très contestées de 1997 et largement favorables au nouveau parti d'Aristide, Fanmi Lavalas, marquent la rupture définitive au sommet de l'Etat et Rosny Smarth démissionne le 9 juin 1997.

Mais, son remplaçant tarde à arriver. Pendant près de deux ans, René Préval porte pratiquement la double casquette de Président et de Premier ministre.

9. Jacques-Edouard Alexis (mars 1999-février 2001). Le ministre de l'éducation nationale est promu Premier ministre après les échecs successifs de deux autres candidats, Eric Pierre et Hervé Denis (décédé). Alexis s'aligne totalement sur son Président, René Préval, et n'hésite pas à décocher des flèches contre différents secteurs de l'opposition. Son administration est marquée par l'assassinat du directeur de Radio Haïti Inter et proche conseiller du chef de l'Etat, Jean Dominique et les législatives et municipales contestées du 21 mai 2000 suivies d'une présidentielle conçue sur mesure pour Jean-Bertrand Aristide, le 26 novembre de la même année. Des événements à l'origine de quatre longues années de crise et d'une nouvelle occupation étrangère, en 2004.

10. Jean-Marie Chéréstal (mars 2003-mars 2004). Après avoir beaucoup contribué à la victoire du 21 mai 2000, il obtient de l'homme fort d'Haïti la récompense suprême. Mais, très vite les nuages s'accumulent et Chéréstal déchante. Son gouvernement sombre dans l'immobilisme et fait les frais de l'appétit vorace des parlementaires Lavalas et des agitations intempestives des fameuses OP (organisations populaires) qui se considèrent comme les chiens de garde du régime. Un bras de fer avec son ministre de l'intérieur, Henri-Claude Ménard, au service d'immigration, confirme la perte d'autorité de Chéréstal. Le Premier ministre s'en va à la cloche de bois et passera surtout à la postérité comme le premier locataire de la "Ashton Villa", du nom de Mark Ashton, l'ancien propriétaire américain de cette résidence luxueuse où le chef du gouvernement avait élu domicile. Acquise par l'Etat haïtien pour la coquette somme de plus d'un million de dollars américains, cette maison est aujourd'hui la résidence du Président Préval.

11. Yvon Neptune (mars 2002-mars 2004). L'ancien chef du gouvernement Lavalas, emprisonné en juin 2004, puis inculpé dans le dossier du massacre de La Scirie (St-Marc), sortira de prison sans avoir été jugé. Dernier Premier ministre d'Aristide après avoir présidé un Sénat monocolore contesté, il a été à la fois acteur et témoin privilégié des dérives totalitaires ayant conduit à la chute du dirigeant Lavalas, le 29 février 2004. L'on retiendra très peu de choses de la gestion de Neptune si ce n'est son discours au vitriol contre le secteur privé des affaires et la société civile- et une fidélité sans faille au "grand leader". Resté toutefois au pouvoir de longs jours après le renversement de Jean-Bertrand Aristide, Neptune avait promis d'être un "éternel opposant" au nouveau gouvernement intérimaire (2004-2006).

12.-Gérard Latortue (mars 2004-mai 2006). Bizarrement préféré à des candidats bien enracinés dans le pays, Latortue a malgré un CV impressionnant assorti d'une longue expérience de haut fonctionnaire dans les institutions onusiennes, échoué sur bien des plans, selon une idée largement répandue dans l'opinion publique. Tout puissant aux côtés du Président provisoire, Boniface Alexandre, à qui il n'avait cessé de faire de l'ombre, sa vision et sa faible capacité d'écoute devaient contribuer à compliquer davantage l'équation politique que le gouvernement de transition avait à résoudre.

13.-Jacques Edouard Alexis (deuxième version) 9 juin 2006-12 avril 2008

14.-Michèle Duvivier Pierre-Louis (septembre 2008-30 octobre 2009)

15.-Jean-Max Bellerive (11 novembre 2009- ?) spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article2198