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dimanche 25 janvier 2009

Elections : Divisions profondes au sein de Fanmi Lavalas

Deux listes de candidats en compétition au nom du même parti
samedi 24 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le parti Fanmi Lavalas de l’ex-Président Jean-Bertrand Aristide, dont l’unité est depuis un certain temps menacée par de profondes divergences entre factions rivales, faisait face samedi à un sérieux problème de leadership potentiellement préjudiciable à sa participation aux prochaines sénatoriales.
Au lendemain de la clôture de la période de dépôt des candidatures, deux listes étaient en compétition au nom du même parti pour les douze sièges en jeu. Une situation confuse qui a porté le Conseil électoral provisoire à solliciter du ministère de la justice des précisions sur les représentants légitimes de Fanmi Lavalas dûment enregistrés.
Des propositions de candidature divergentes opposaient principalement dans trois départements deux ailes conduites d’un côté par le Sénateur Rudy Hériveaux et le Dr Maryse Narcisse et de l’autre par l’ancien Premier ministre Yvon Neptune, Annette Auguste (Sò Ann) et l’ex-Député Yves Cristallin.
Le premier groupe avalise la candidature de l’ancien maire de Miragoâne, Serge Gaspard dans les Nippes (sud-ouest), de l’ex-directeur de la DCPJ, Schiller Alouidorl dans l’Ouest et de l’ex-Sénateur Louis Gérald Gilles, dans la Grand’Anse. A contrario, le second groupe soutient l’ancien ministre de l’intérieur Jocelerme Privert dans le département des Nippes, de même que l’ex-Député de Pétion-Ville, Phélito Doran, dans l’Ouest et Larousse Pléteau, dans la Grand’Anse.
Le Sénateur de l’Ouest, Rudy Hériveaux, qui se prévaut d’être le représentant de Fanmi Lavalas auprès du CEP, a écrit une lettre ouverte au président de l’institution électorale Frantz Gérard Verret pour lui confirmer les noms des candidats désignés lors des « primaires du parti ». Le parlementaire a aussi fustigé le comportement de certains qui ont choisi leurs alliés dans d’autres familles politiques.
Le premier tour des élections est fixé au 19 avril en vue de renouveler le tiers du Sénat. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5624
HRV commente :
Rien de rassurant que de voir le spectre du sinistre que présage l’arrivée de ces gens et de ce groupe.

Assassinat de Ricardo Ortega : Madrid n’entend pas lâcher prise

Le gouvernement espagnol vient de déclassifier un document crucial pour l’enquête sur la mort du journaliste espagnol, en 2004 à Port-au-Prince
samedi 24 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le gouvernement espagnol de José Luis Rodrìguez Zapatero a annoncé samedi son intention de ne ménager aucun effort en vue de faire le jour sur la mort par balle du journaliste de la télévision espagnole Antena 3, Ricardo Ortega, le 7 mars 2004 à Port-au-Prince, rapporte EFE.
Dans cette optique, le conseil des ministres a ordonné la déclassification d’un document du centre national d’intelligence (CNI) pour répondre à une requête de l’Audience Nationale, la plus haute instance judiciaire espagnole. Le 24 novembre dernier, le juge Eloy Velasco avait sollicité ce document jugé indispensable dans le cadre du processus judiciaire engagé sur le cas Ortega.
Il s’agit d’une note informative datée du 16 septembre 2005 contenant le rapport de toutes les enquêtes menées sur la mort du confrère espagnol au cours d’une fusillade qui avait éclaté dans la capitale haïtienne.
« La justice et le gouvernement espagnols doivent être aux côtés de Ricardo Ortega », a déclaré la vice-présidente du gouvernement social-démocrate, Marìa Teresa Fernàndez De la Vega, rappelant que le journalisme représentait l’un des fondamentaux de la démocratie et de la liberté.
En plein reportage, l’envoyé spécial d’Antena 3 avait reçu deux balles au thorax et à l’abdomen. Il couvrait dans les parages du Palais National (siège de la Présidence) une manifestation colossale de plusieurs dizaines de milliers de personnes qui célébraient la chute de Jean-Bertrand Aristide, le 29 février 2004. Cette disparition brutale a été attribuée aussi bien à des partisans armés de l’ex-Président Lavalas qu’à des militaires américains membres de la force multinationale qui était intervenue en Haïti au lendemain du départ précipité du régime Lavalas.
Outre Ricardo Ortega, six autres personnes avaient été tuées et plusieurs autres blessées lors de ces graves incidents qui n’ont toujours pas été élucidés cinq ans après. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5623

Signature de l’accord de financement des élections avec les bailleurs de fonds internationaux

20 millions de dollars, dont 5.5 millions de contrepartie haïtienne
samedi 24 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Un protocole d’accord a été signé vendredi à Port-au-Prince entre le gouvernement, le Conseil Electoral Provisoire (CEP) et les bailleurs de fonds internationaux pour le financement des élections du 19 avril à hauteur de 20 millions de dollars, dont 5 millions 500 mille de contrepartie haïtienne.
La gestion effective des fonds est à la charge du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). La part la plus importante du fonds, soit 12 millions, est apportée par cet organisme. Les autres contributeurs sont le Canada, les Etats-Unis, l’Union Européenne et le Brésil.
En visite de courtoisie à la Chambre basse vendredi matin, l’ambassadeur des Etats-Unis à Port-au-Prince, Janet Ann Sanderson, a évalué à 3.8 millions de dollars la contribution de son pays aux prochaines élections en Haïti.
Elle en a profité pour exprimer sa préoccupation par rapport au brûlant dossier de la drogue de Port-de-Paix (Nord-Ouest), renouvelant l’appui des Etats-Unis à la lutte contre le trafic illicite de la drogue en Haïti. Mme Sanderson a souhaité que la justice du pays sévisse contre les personnes impliquées dans le pillage des fonds découverts en novembre dernier à Port-de-Paix au domicile de l’oncle du trafiquant de drogue Alain Désir, incarcéré aux Etats-Unis.
Le nouveau président de la Chambre basse, Louis-Jeune Levaillant, informe avoir sollicité de la diplomate l’appui du gouvernement américain à une éventuelle audition du trafiquant de drogue Alain Désir par une délégation de parlementaires haïtiens.
Mme Sanderson n’aurait donné aucune garantie que son gouvernement puisse faciliter une telle démarche. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5622
HRV commente :
Ay !!! Comme ça fait mal ces 20.000.000 de dollars ! Les amis d’Haïti tiennent absolument à nous aider à construire notre démocratie. Une démocratie sur la crasse …Mais démocratie quand même…Une démocratie sur des décombres certes, mais démocratie quand même.
Quand on pense que ces élections risquent de favoriser le retour au sénat les chefs de file du parti lavalas dont le président élu a été éjecté par la main des bailleurs de fonds, on comprend que l’on ne peut pas comprendre sans être initié, les entrailles de cette politique de haut vol qui se joue chez nous pendant que nos citoyens vivotent en bouffant des galettes de boue.
Nous espérons être encore en vie pour savourer les fruits de cette démocratie prête-à- porter

Décès du commissaire Jean-Raymond Philippe : son épouse conteste la thèse du suicide

Au bord de la désolation, Jeannette Désir Philippe réclame la dépouille de son mari décédé mystérieusement
vendredi 23 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Jeannette Désir Philippe, épouse du directeur départemental adjoint de la police du Nord-Ouest, Jean-Raymond Philippe, a écarté vendredi la thèse d’un éventuel suicide de son mari, décédé de façon mystérieuse alors qu’il devait être interrogé sur le scandale des narcodollars de Port-de-Paix.
Dans une interview exclusive à Radio Kiskeya, Mme Philippe, qui se trouvait au parquet de Port-au-Prince, a fait peu de cas des informations selon lesquelles le commissaire de police se serait tué en absorbant de l’acide sulfurique destiné à la recharge de batteries. Aucune preuve ne peut étayer cet argument, a-t-elle répété. Avouant son désespoir, la veuve a indiqué que dans sa dernière conversation avec Jean-Raymond Philippe, quelques heures avant sa mort, le 12 janvier dernier, rien ne laissait présager ce scénario-catastrophe. Mais, le défunt ne cachait pas son étonnement de voir les autorités le placer sous investigation judiciaire dans le cadre de l’enquête ouverte sur le pillage présumé de narcodollars lors d’une perquisition chez l’oncle d’Alain Désir.
Lors d’un deuxième appel téléphonique effectué dans la même journée, Jeannette Désir Philippe n’avait pu parler à l’officier de police qui ne répondait que par des gémissements continus. Une autre personne qui s’était saisie du combiné avait obstinément refusé de s’identifier, a raconté l’épouse, désabusée.
La dame a aussi qualifié d’inexplicable l’état déplorable dans lequel se trouvaient les vêtements que portait son mari lorsque son décès a été constaté. Littéralement dévorés, un pantalon court et un t-shirt semblaient avoir été également la proie de l’acide sulfurique.
La veuve, qui s’est établie depuis plusieurs années aux Etats-Unis, souhaite pouvoir connaître les vraies causes de cette mort mystérieuse, mais, pour l’heure sa priorité est la récupération du corps retenu pour une analyse toxicologique qui n’a toujours pas été réalisée. Jeannette Désir Philippe espère, par ailleurs, pouvoir compter sur l’aide des autorités après la disparition brutale du commissaire qui la laisse avec cinq orphelins sur les bras.
Elle rappelle enfin que son époux, avec qui elle vivait depuis 22 ans, était un homme modeste et honnête qui a consacré 31 ans au service de son pays, au sein des Forces Armées d’Haïti, puis de la Police Nationale.
Présent au moment où la dame exprimait à la fois sa peine profonde et son désarroi, le chef du parquet de Port-au-Prince, Me Joseph Manès Louis, n’a pipé mot sur l’évolution de l’enquête.
Les autorités peinent à faire la lumière sur ce dossier comme sur celui du pillage du 12 novembre dernier chez Marc Frédéric, oncle du présumé trafiquant de drogue Alain Désir, emprisonné aux Etats-Unis. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5621

Les registres de personnel sont camouflés pour pouvoir embaucher des haïtiens.

Une étude réalisée au niveau de 60 constructions a révélé que seulement une minorité dispose des données complètes.
Auteur : Aleida Plasencia (
a.plasencia@hoy.com.do)
Un grand nombre d’entreprises cachent leurs vrais registres de personnel dans le but de violer les lois du travail et de migration en embauchant des étrangers, surtout des haïtiens, au-delà des limites acceptées par la loi.
Ceci a été dénoncé séparément par le président du Conseil National de l’Unité syndicale (CNSU) Rafael Abreu, et le député Pelegrin Castillo. Ils ont déclaré que la pratique qui consiste à dissimuler les vraies fiches de paie s’observe principalement dans le secteur de la construction privé et publique.
Castillo et Abreu ont réagi à une déclaration faite par le secrétaire d’état du travail, Max Puig, qui a promis avant-hier de faire tout ce qui est possible pour pousser les patrons à respecter les lois qui limitent à 20% la main d’œuvre étrangère dans le pays.
Le président du Conseil National de l’Unité syndicale (CNSU) Rafael Abreu, et le député Pelegrin Castillo ont exprimé leur inquiétude face à la violation de la loi du travail et du service de Migration de la part de nombreuses entreprises locales.
Ils ont déclaré que ces entreprises embauchent une proportion élevée de travailleurs étrangers et présentent à la secrétairerie du travail des registres comportant des données partielles qui cachent une partie du personnel.
Abreu et Castillo, à travers des déclarations produites séparément, ont coïncidé sur le fait que cette situation se produit principalement dans le secteur de la construction privé comme public.
Ils ont exhorté la Direction de Migration e t la Secrétairerie du Travail d’œuvrer d’un commun accord pour superviser et détecter les irrégularités qui seraient entrain de se produire.
Abreu et Castillo ont fiat référence au sujet quand ils ont été questionnés par ce journal à propos d’une information publiée dans son édition de samedi dans laquelle le Secrétaire d’état du travail, Docteur Max Puig, annonce vouloir faire tout ce qui est possible pour que les entreprises respectent les dispositions du code du travail, et que la participation de la main d’œuvre étrangère ne dépasse par le 20% du personnel.
Pelegrin Castillo et Rafael Abreu ont aussi coïncidé sur la recommandation de revaloriser les tarifs des travailleurs des secteurs ou abondent les étrangers de façon à intéresser les nationaux à faire des incursions dans des activités comme la construction et le travail des champs.
Ils se sont montrés aussi favorables à l’amélioration des conditions de travail dans le secteur de la construction ou la grande majorité des travailleurs haïtiens dorment à même les constructions dans des situations peu dignes d’êtres humains.
Ils affirment que ceux-ci finissent de travailler le jour et dans la nuit ils travaillent comme vigiles.
Abreu estime que près de 50% des travailleurs des champs est de nationalité haïtienne et 48% des ouvriers de la Construction sont des étrangers aussi. Ila estimé aussi que dans le secteur du tourisme la participation de travailleurs étrangers est de 10% environ
http://www.hoy.com.do/el-pais/2009/1/25/264123/Ocultannominas-para-emplear-haitianos