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dimanche 25 janvier 2009

Assassinat de Ricardo Ortega : Madrid n’entend pas lâcher prise

Le gouvernement espagnol vient de déclassifier un document crucial pour l’enquête sur la mort du journaliste espagnol, en 2004 à Port-au-Prince
samedi 24 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le gouvernement espagnol de José Luis Rodrìguez Zapatero a annoncé samedi son intention de ne ménager aucun effort en vue de faire le jour sur la mort par balle du journaliste de la télévision espagnole Antena 3, Ricardo Ortega, le 7 mars 2004 à Port-au-Prince, rapporte EFE.
Dans cette optique, le conseil des ministres a ordonné la déclassification d’un document du centre national d’intelligence (CNI) pour répondre à une requête de l’Audience Nationale, la plus haute instance judiciaire espagnole. Le 24 novembre dernier, le juge Eloy Velasco avait sollicité ce document jugé indispensable dans le cadre du processus judiciaire engagé sur le cas Ortega.
Il s’agit d’une note informative datée du 16 septembre 2005 contenant le rapport de toutes les enquêtes menées sur la mort du confrère espagnol au cours d’une fusillade qui avait éclaté dans la capitale haïtienne.
« La justice et le gouvernement espagnols doivent être aux côtés de Ricardo Ortega », a déclaré la vice-présidente du gouvernement social-démocrate, Marìa Teresa Fernàndez De la Vega, rappelant que le journalisme représentait l’un des fondamentaux de la démocratie et de la liberté.
En plein reportage, l’envoyé spécial d’Antena 3 avait reçu deux balles au thorax et à l’abdomen. Il couvrait dans les parages du Palais National (siège de la Présidence) une manifestation colossale de plusieurs dizaines de milliers de personnes qui célébraient la chute de Jean-Bertrand Aristide, le 29 février 2004. Cette disparition brutale a été attribuée aussi bien à des partisans armés de l’ex-Président Lavalas qu’à des militaires américains membres de la force multinationale qui était intervenue en Haïti au lendemain du départ précipité du régime Lavalas.
Outre Ricardo Ortega, six autres personnes avaient été tuées et plusieurs autres blessées lors de ces graves incidents qui n’ont toujours pas été élucidés cinq ans après. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5623

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