Google

dimanche 28 février 2010

Haïti sous les eaux

A Belladères, ville située dans le département du Centre de fortes pluies ont provoqué des inondations. La Protection civile haïtienne a rapporté citant les propos du maire qu'il y a eu au moins 1,5 mètre d'eau dans le centre de Belladères et qu'au moins une personne a été tuée.
Selon le sénateur Francky Exius cinq personnes sont mortes quand un véhicule s'est renversé à Gelée, près de la ville des Cayes, et deux autres ont été emportées par une rivière en crue à Pont l'Ilet.
Les autorités ont également fait état d'éboulements et de nombreuses rivières en crue dans toute la région du sud-ouest d'Haïti.
La ville côtière des Cayes est également sous les eaux, certains résidents ont dû quitter leurs maisons, la prison des Cayes est sous 50 centimètres d'eau, ce qui a forcé la Police Nationale d'Haïti (PNH) et les Casques bleus à évacuer près de 500 détenus. L'hôpital des Cayes a également été évacué.
Aux Cayes la pluie est tombée pendant trois heures. La ville avait été épargnée par le séisme du 12 janvier, maintenant "des maisons sont détruites, beaucoup d'autres sont remplies d'eau et les gens sont en train d'abandonner leurs résidences" a indiqué un habitant de la ville.

N/ Radio Métropole Haïti
Commentaires  dHaïti Recto Verso:
On va accepter d’abord que le journaliste ne s’est pas trompé sur la durée des pluies et on assume avec lui que la ville des Cayes, troisième ville du pays, a subi l’effet de trois heures de pluies et s’est retrouvée inondée. Voilà encore une fois l’étalage de tout notre savoir faire en matière d’urbanisme et d’aménagement du territoire. Il faut surtout nous laisser, nous les haïtiens, nous occuper de la construction d’Haïti. Nous savons le faire et nous avons de vrais et éloquents modèles. N’est-ce pas ? Ce n’est pas étonnant que certains citoyens de cette ville, en dénonçant l’incapacité réelle des autorités haïtiennes à gérer le pays, voudraient l’annexer aux USA.

Haiti : Le bilan de Lassègue

La Ministre de la Culture et de la Communication, Marie-Laurence Jocelyn Lassègue a présenté hier vendredi un bilan des activités réalisées au cours de son récent voyage en France autour de la coordination d'un comité culturel à l'échelle internationale.
En effet selon Mme Lassègue cette rencontre à Paris apporte déjà certains fruits puisque selon elle plusieurs experts spécialisés dans les domaines de la culture et de la peinture sont déjà dans le pays pour réaliser des travaux de réparation sur certaines œuvres endommagées lors du séisme du 12 janvier et d'un autre coté contribuer à la formation de quelques jeunes en ce sens.
La ministre Lassègue a aussi fait savoir que les ministères de la culture Français et Haïtien étudient les possibilités entre autre d'élargir le cadre des bourses d'étude à moyen et long terme. Elle a aussi précisé au cours de ce point de presse hier vendredi que des responsables belges prévoyaient de constituer un fond de soutien aux étudiants en art et aussi favoriser la participation des groupes musicaux haïtiens au carnaval de la Belgique cette année.

N/ Radio Métropole Haïti
Commentaires  de « Haïti Recto Verso »:
Tenant compte justement du contexte, quand une ministre part à l’étranger et revient avec des informations aussi ridicules, il serait bien qu’elle les partage le soir en famille avec son mari et ses enfants. Les gens qui veulent s’informer sur le devenir d’Haïti et des haïtiens attendent autre chose. Dans la nouvelle Haïti qui doit se reconstruire, un ministre doit savoir ce qui est primordial de ce quoi ne l’est pas.( JJ)

Haiti : Ils ont regardé le soleil

Le service d'ophtalmologie de l'hôpital général dit enregistrer plusieurs cas de maladie des yeux après les trois journées de jeûne, selon le docteur Jean-Claude Cadet le responsable de ce service, ces cas sont survenus après que la population eût tenté de fixer le soleil qui était en pleine transformation pendant les trois journées de jeûne organisées les 12,13 et 14 février dernier.
Actuellement l'hôpital reçoit environ cinq nouveaux cas par jours, surtout des jeunes. A l'heure actuelle l'hôpital général a pu inventorier une centaine de cas. Le Dr. Cadet a lancé un appel aux personnes qui ont regardé le soleil pendant les jours de jeûnes et qui ont constatées une baisse de vision, ils doivent se rendre à l'hôpital général le plus vite possible car il y a des traitements possibles. Il souligne que plus la personne attend avant de se faire soigner plus les dégâts seront définitifs.
Les effets du soleil sur l'œil peuvent provoquer : photokératite, conjonctivite... Les ultraviolets contribueraient également à accélérer la formation de la cataracte. Quelques 20 millions de personnes sont aveugles du fait de la cataracte dans le monde et l'OMS estime que pour 20 % d'entre eux, elle pourrait être due à une exposition aux UV. L'observation directe du soleil peut provoquer de graves lésions notamment de la rétine.
N/ Radio Métropole Haïti

Haiti : Bientôt une usine à Petit-Goâve

La société française Techni Group, basée à Torcy dans le département de Saône-et-Loire, va monter une usine en Haïti. Elle fabriquera des habitats modulaires à partir de containers maritimes. Philippe Marras, le PDG du groupe qui revient d'une visite en Haïti avec son épouse a déclaré :
"Techni Group va créer une unité de production d'habitats modulaires et une école de formation professionnelle"
"Les contacts que nous avons pu établir en Haïti se sont très bien passés et j'ai décidé de créer deux sociétés. Je vais créer une usine de production d'habitats modulaires. Elle sera implantée à Petit-Goâve, une ville côtière d'Haïti, située à un peu plus de 60 kilomètres de Port-au-Prince"
L'idée est de récupérer des containers maritimes sur place (en Haïti) ou dans les ports des États-Unis pour les transformer en logements d'urgence, bâtiments administratifs, maisons individuelles et immeubles collectifs. M. Marras affirme que "Le concept de Techni Group répond aux normes antisismisques et anticyclonique". Il pense également que les acheteurs de ces habitats modulaires seront des ONG, la diaspora haïtienne et les organismes chargés de gérer l'aide internationale.
L'usine qui représente un investissement total de 2 millions d'euros soit 2.72 millions de dollars sera implantée dans la région de Petit-Goâve, emploiera une cinquantaine de personnes encadrées par des techniciens français. Très rapidement, compte tenu des besoins, M. Marras pense que le nombre d'employé va monter à 200, puis à 300 personnes. La production devrait pouvoir commencer en mai.
"Mon objectif est bien évidemment de subvenir le plus rapidement possible aux besoins de Haïtiens, qu'il s'agisse d'habitations ou de bureaux" et ajoute "Mais compte tenu de l'extrême urgence des besoins, nous allons aussi réaliser des logements d'urgence, qui se présenteront comme les mobiles home de chantier qui étaient notre première spécialité"
M. Marras affirme avoir reçu des assurances des Pouvoirs Publics haïtiens que les procédures pour enregistrer la société de production et la société de distribution, dans lequelle des Haïtiens détiendraient 30% du capital, seraient accélérées.
Techni Group en France c'est 14 millions d'euros de Chiffre d'affaire en 2009 et 80 employés, la société est spécialisée dans la réalisation d'habitats modulaires à partir de containers maritimes réformés.
N/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17080

Haiti : Le Bureau Caraïbe de l'AUF réouvre

Hier M. M. Abderrahmane Lellou, Vice-recteur à la politique scientifique de l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) a présidé la réouverture officielle du Bureau Caraïbe. Il sera logé temporairement sur le campus de l'Université Quisqueya et sera ouvert de 9ham à 3hpm du lundi au vendredi. L'ensemble du personnel du Bureau veillera à rétablir au plus vite ses activités. Prochainement, une structure numérique sera mise en place, elle hébergera les ordinateurs du campus numérique francophone et servira temporairement à accueillir les étudiants de nos universités membres.
L'AUF a été fortement touchée lors du séisme du 12 janvier, le bâtiment de l'Institut de formation à la gestion pour la Caraïbe inauguré en avril, a été en partie détruit. Un professeur et plusieurs de ses étudiants sont morts écrasés.



N/ Radio Métropole Haïti

Au moins une douzaine de morts dans des inondations

Plus de 400 détenus évacués de la prison civile des Cayes ; des pluies diluviennes s’abattent sur plusieurs régions quelques heures après la levée d’une alerte
samedi 27 février 2010, Radio Kiskeya

Au moins une douzaine de personnes ont été tuées samedi en Haïti dans des inondations provoquées par des pluies torrentielles à l’origine de l’évacuation de plus de 400 prisonniers aux Cayes (196 km au sud de la capitale), la première grande détérioration des conditions météo un mois et demi après le séisme du 12 janvier qui avait dévasté Port-au-Prince et plusieurs autres villes du pays.
Sans être en mesure d’établir samedi soir un bilan officiel, la protection civile avait confirmé plusieurs décès dans le Sud et les Nippes (sud-ouest), les deux départements les plus affectés et où des rivières étaient en crue.
Joint au téléphone par l’AFP, le Sénateur du Sud, Pierre Francky Exius (Inite, parti officiel), a indiqué que cinq personnes ont trouvé la mort à Gelée, une localité proche de la ville des Cayes, quand les eaux en furie ont emporté le véhicule à bord duquel elles se trouvaient.
A Cavaillon, une autre commune du département, au moins trois morts ont été enregistrés, selon le correspondant régional de Radio Kiskeya. En fin d’après-midi, un corps avait pu être récupéré tandis que les recherches se poursuivaient en vue de retrouver les deux autres.
Trois autres cadavres ont été découverts à Torbeck, a fait savoir le Député de cette circonscription, Guy Gérard Georges (Inite).
Exius et Georges ont mis l’accent sur la gravité de la situation dans le Sud où des zones entières étaient inondées et leurs habitants contraints de se réfugier sur les toits des maisons.
Pour sa part, le délégué départemental du Sud (représentant de l’Exécutif), Joseph Yves Marie Aubourg, a déclaré au micro de Radio Kiskeya que des mesures ont dû être prises, de concert avec la police, pour procéder à l’évacuation de 420 détenus incarcérés à la prison civile des Cayes. Les premières à être déplacées ont été les 18 prisonnières du centre carcéral où l’eau atteignait 50 centimètres de hauteur.
Les rivières Ilet et la Ravine du Sud étaient littéralement sorties de leur lit après 24 heures de fortes précipitations continues.
Le constat était à peu près le même dans les Nippes. Le délégué Jamil Vincent a confié à notre station que des inondations ont touché six communes dont Miragoâne, chef-lieu du département.
Au moins une personne était portée disparue.
Outre le Sud et les Nippes, il pleuvait dru samedi soir sur les départements de l’Ouest et de l’Artibonite (nord).
Ces brusques intempéries surviennent au lendemain de la décision des autorités de lever l’alerte orange qui avait été décrétée mercredi en raison de la présence dans les Caraïbes d’un front froid venu de Cuba.
Ces prémices de la saison pluvieuse qui ont endeuillé des familles viennent renforcer l’angoisse d’une population déjà fortement éprouvée par le séisme dévastateur du mois dernier qui a fait officiellement au moins
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6577

Une journée dans la vie d'un jeune amputé

Publié le 27 février 2010 à 15h34 | Mis à jour le 27 février 2010 à 15h40
Associated Press

C'est l'une des conséquences du séisme en Haïti: dans le paysage apocalyptique et dévasté de Port-au-Prince, il y a désormais des légions de jeunes amputés. Plus de 4 000 Haïtiens ont subi une amputation depuis le 12 janvier, des centaines d'entre eux dans des conditions sanitaires précaires, sans anesthésie, et parfois plus que nécessaire.
















http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201002/27/01-4255997-une-journee-dans-la-vie-dun-jeune-ampute.php

Si la guérison d'Hilan se passe bien, il est encore trop tôt, pour lui comme pour les autres, de commencer à appareiller ces nouveaux amputés. D'autant que leur sous-alimentation ralentit la guérison.
Pendant qu'Hilan attend son tour pour faire nettoyer son moignon, un homme refuse toujours l'amputation. Dans ces cas-là, «on leur donne des antibiotiques et on espère qu'ils ne meurent pas», explique le Dr Crowley.
La chirurgienne américaine Justine Crowley, spécialiste des amputations, explique qu'il n'y a toujours pas suffisamment de personnel pour tenir le rythme des quelque 70 patients quotidiens, dont beaucoup doivent être amputés. Il y a quelques semaines, ils en recevaient 150 à 200.
Le personnel hospitalier dit avoir rarement vu des patients aussi stoïques face à une adversité pareille. Il en a fait une nouvelle expression: prendre les choses «à l'haïtienne».
En fin de matinée, Hilan part pour l'hôpital, circulant avec difficulté sur ses béquilles. Dans cette clinique autrefois privée, c'est désormais la surpopulation des blessés. Une jeune fille lui cède sa chaise et Hilan se crispe: «Je déteste devoir demander aux gens de faire des choses pour moi».
«On était dans la rue et un petit garçon a couru vers nous en hurlant: 'Bout pyé'!» («demi-jambe», en créole), raconte Denise, la mère d'Hilan. «Ca m'a choquée, j'ai eu l'impression de mourir à l'intérieur, mais Hilan l'a ignoré et a continué à avancer».
Si la vie d'après-séisme est déjà difficile pour tous, elle est une torture pour les handicapés. Nombre de familles les ont mis à la rue ou envoyés vivre ailleurs, parce qu'ils ne peuvent plus les assumer.
Désormais, devant la télévision donnée par des voisins, et si la pluie de la nuit n'a pas fait tout disjoncter, il joue à des jeux vidéo, massacrant des ennemis virtuels. «L'une des pires choses dans tout ça, c'est que je ne peux pas me défendre», soupire Hilan.
Aujourd'hui, Hilan se réveille dans un campement de fortune. Dans cette nouvelle vie, il a renoncé à ce qu'il aimait le plus, jouer au foot et danser avec les filles, et à ses tâches quotidiennes, s'occuper de sa fratrie, faire les courses...
Quelques heures plus tard, la rumeur d'un tsunami devait les chasser vers les hauteurs, sur le Champ-de-Mars. Là, pendant six jours, la famille d'Hilan a tenté en vain de le faire soigner. Chaque réplique aggravait sa douleur, la gangrène avançait, et la puanteur de sa blessure croissait. Il fut enfin emmené vers un hôpital proche de l'aéroport, où un médecin américain l'examina: «Il s'est excusé et m'a dit que s'il ne m'amputait pas, je serai mort dans deux jours».
Dans leur minuscule cuisine, quand des blocs de béton ont commencé à tomber, Hilan a attrapé Carmel, sa petite soeur de quatre ans, et l'a poussée dehors. Mais son pied à lui a été écrasé, il ne pouvait plus bouger. Un ami l'a extrait et allongé dans la rue, aux côtés d'autres blessés.
Lorsque la terre a tremblé, Hilan était à six mois de son baccalauréat, après plusieurs interruptions à cause des troubles ou des grèves. Il vivait avec sa mère et sept autres personnes à dix rues du Champ-de-Mars, le centre de Port-au-Prince.
Hilan estime que dans un autre pays, il n'aurait pas perdu sa jambe. Et il a probablement raison, disent les médecins. «Il y aura peut-être un nouvel Haïti», dit-il. «Malheureusement, j'ai perdu ma jambe dans le vieil Haïti».
Chaque matin au réveil, il se souvient de cet instant, juste avant l'amputation: «le liquide s'est répandu dans mon bras, et tout ce que j'ai pensé, c'est que la mort est certainement tout aussi douce».
Petersen Hilan, 21 ans, a été amputé de sa jambe droite il y a trois semaines. Depuis, il refuse la pitié et bataille pour ne pas être un fardeau pour les siens.
Et ce n'est pas fini, notent les médecins. Certains blessés se traînent sur des membres brisés depuis des semaines. D'autres n'ont pas reçu le moindre traitement pour lutter contre les infections.

Au moins dix morts dans des inondations en Haïti

Publié le 27 février 2010 à 14h49 | Mis à jour le 27 février 2010 à 17h46
Agence France-Presse Port-au-Prince
Au moins dix personnes ont trouvé la mort samedi, victimes d'inondations provoquées par de fortes pluies dans le sud-ouest d'Haïti, selon deux parlementaires interrogés par l'AFP qui ont évoqué une «situation grave».

Cinq personnes sont mortes quand un véhicule s'est renversé à Gelée, près de la ville des Cayes (160 km au sud de Port-au-Prince), et deux autres ont été emportées par une rivière en crue à Pont l'Ilet, a indiqué le sénateur Francky Exius.
Un journaliste local contacté par l'AFP avait déjà fait état de deux morts emportés par une rivière en crue, qui pourraient être les mêmes personnes.
«La situation est grave dans toute la région, la plupart des maisons sont inondées et les gens sont forcés de les abandonner ou de grimper sur les toits», a témoigné le parlementaire des Cayes.
M. Exius a expliqué que l'hopital de la ville, la troisième d'Haïti par la population, était inondé et que les malades avaient dû être déplacés.
«J'ai dû moi-même abandonner la ville recouverte d'eau», a témoigné le parlementaire.
Un député de la région, Guy Gérard George, a signalé de son côté trois morts dans la région de Torbeck, une localité proche des Cayes.
«La route du sud est très endommagée par les eaux qui ont soulevé l'asphalte par endroits. La plupart des maisons sont abandonnées», a-t-il décrit.
«C'est seulement après la pluie qu'on pourra chercher à compter les victimes de ces intempéries», a déclaré M. George.
La direction de la protection civile de Port-au-Prince avait auparavant fait état d'un mort à Baradères, près des Cayes, où l'eau est montée jusqu'à 1,5 m, sans qu'on sache si cette victime fait partie de celles comptabilisées par les parlementaires.
De nombreux quartiers de la ville des Cayes, troisième agglomération du pays qui avait été épargnée par le séisme du 12 janvier, sont également sous les eaux, avait indiqué la Protection civile haïtienne.
«La prison de la ville des Cayes est sous 50 cm d'eau. La police haïtienne et des Casques bleus de l'ONU sont forcés d'évacuer près de 500 détenus parmi lesquels 18 femmes», selon la même source.
Ces inondations viennent s'ajouter aux conséquences du séisme dévastateur qui a fait 222 500 morts et plus d'un million de sans-abri dans la capitale et ses environs.
Elles pourraient présager des épreuves qui attendent Port-au-Prince avec le début de la saison des pluies dans quelques semaines, laissant une grande partie de la population à la merci des intempéries.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201002/27/01-4255993-au-moins-dix-morts-dans-des-inondations-en-haiti.php

samedi 27 février 2010

Face à la pluie, les rescapés du séisme invités à rejoindre leurs quartiers

Publié le 26 février 2010 à 12h15 | Mis à jour le 26 février 2010 à 12h17
Associated Press
Les travailleurs humanitaires présents en Haïti ont décidé de changer de tactique avec l'arrivée des fortes pluies sur la capitale, invitant les rescapés à regagner leurs quartiers détruits par le séisme de janvier dernier.
La stratégie d'origine était de construire de grands camps à l'extérieur de Port-au-Prince avant la saison des pluies. Si les ONG envisagent toujours d'installer des camps pour les réfugiés, elles ont opté cette semaine pour un retour des rescapés dans leur ancien quartier. Mais pour ce faire, les autorités doivent encore démolir des milliers de bâtiments et dégager les montagnes de débris.
Des pluies torrentielles de plus de 20 minutes jeudi soir ont donné un aperçu des difficultés que va entraîner la saison des pluies: les gens se ruaient dans les rues pour trouver un abri, dans des rues où l'eau drainait les saletés et créait des mini-mares.
Si la saison des pluies ne commence officiellement que dans un mois, les prévisionnistes préviennent que le week-end orageux annoncé pourrait créer des inondations et glissements de terrain à Port-au-Prince en particulier.
Le service de météorologie du gouvernement haïtien a toutefois levé son alerte aux fortes pluies vendredi matin, mais a conseillé à la population de rester vigilante.
http://www.cyberpresse.ca/le-droit/dossiers/seisme-en-haiti/201002/26/01-4255658-face-a-la-pluie-les-rescapes-du-seisme-invites-a-rejoindre-leurs-quartiers.php

Avec la pluie, les humanitaires changent de stratégie

Publié le 26 février 2010 à 08h36 | Mis à jour le 26 février 2010 à 08h39

Associated Press

Les travailleurs humanitaires présents en Haïti ont décidé de changer de tactique avec l'arrivée des fortes pluies sur la capitale, invitant les rescapés à regagner leurs quartiers détruits par le séisme de janvier dernier.
La stratégie d'origine était de construire de grands camps à l'extérieur de Port-au-Prince avant la saison des pluies. Si les ONG envisagent toujours d'installer des camps pour les réfugiés, elles ont opté cette semaine pour un retour des rescapés dans leur ancien quartier. Mais pour ce faire, les autorités doivent encore démolir des milliers de bâtiments et dégager les montagnes de débris.
Des pluies torrentielles de plus de 20 minutes jeudi soir ont donné un aperçu des difficultés que va entraîner la saison des pluies: les gens se ruaient dans les rues pour trouver un abri, dans des rues où l'eau drainait les saletés et créait des mini-mares.
Si la saison des pluies ne commence officiellement que dans un mois, les prévisionnistes préviennent que le week-end orageux annoncé pourrait créer des inondations et glissements de terrain à Port-au-Prince en particulier.

Haïti: 22 000 tentes pour les sans-abri

Agence France-Presse Port-au-Prince
Quelque 22 000 tentes fournies par la communauté internationale seront bientôt distribuées en Haïti aux familles sinistrées à la suite du séisme du 12 janvier, a annoncé vendredi le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).
Le président haïtien René Préval avait récemment annoncé qu'Haïti avait acheté 50 000 tentes à la Chine pour une valeur de 5 millions de dollars. Ces tentes devraient être livrées sous peu à Port-au-Prince, a-t-il indiqué.
L'approvisionnement en abris d'urgence est également l'une des principales priorités de la communauté internationale pour venir en aide aux victimes du séisme qui a fait plus de 222 000 morts et 1,5 million de sinistrés, souligne l'OCHA.
«Jusqu'à présent, on a distribué des matériaux pour les abris d'urgence à peu près à un tiers de la population (sinistrée), c'est-à-dire à 425 750 personnes», a indiqué l'Ocha, ajoutant que 232 000 bâches étaient en cours d'acheminement.
L'OCHA a d'autre part indiqué qu'elle aidait les Haïtiens ayant trouvé refuge dans des campements spontanés rapidement surchargés à identifier d'autres endroits plus sûrs où ils pourront se déplacer s'ils le souhaitent.
Au total, 415 sites spontanés ont été identifiés à Port-au-Prince et dans les autres villes affectées par le tremblement de terre. Plus de 550 000 personnes vivent sur ces sites, pour la plupart érigés dans des zones inondables et dont 21 sont surpeuplés, selon l'OCHA.
L'organisation a par ailleurs indiqué avoir distribué de l'eau à plus de 1,3 million d'Haïtiens dans plus de 300 sites d'hébergement. Elle s'apprête à installer 12 000 latrines en mars et 20 000 en juin dans les camps de déplacés.
De son côté, le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué avoir distribué de l'aide alimentaire à plus de 4 millions d'Haïtiens depuis le tremblement de terre.
Le PAM va aussi relancer la distribution de repas dans près de 150 écoles de la région de Port-au-Prince pour 72 000 écoliers âgés de 5 à 16 ans.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201002/26/01-4255763-haiti-22-000-tentes-pour-les-sans-abri.php

Haïti doit envisager un nouveau séisme, selon un sismologue

Publié le 26 février 2010 à 21h27 | Mis à jour le 26 février 2010 à 21h34

Agence France-Presse Port-au-Prince

Le sismologue français Éric Calais a recommandé vendredi aux autorités haïtiennes de préparer le pays à faire face à de nouveaux tremblements de terre, Haïti se trouvant dans une zone d'activités sismiques, afin de limiter les éventuels dégâts et pertes humaines.
«La menace sismique a existé avant le 12 janvier, elle continue d'exister après, il faut se préparer à y faire face», a déclaré le professeur Calais au terme d'une mission d'observation en Haïti.
En présentant son rapport à un groupe de fonctionnaires haïtiens, le sismologue, qui enseigne à l'Université américaine de Purdue dans l'Indiana, a estimé que le nombre de victimes d'un prochain séisme pourrait être limité «si le pays est préparé».
Le Professeur Calais a présenté une liste de recommandations aux responsables du pays, suggérant «le développement de normes parasismiques et de les faire respecter en vue de réduire la vulnérabilité du pays».
Il a également conseillé aux autorités d'établir une surveillance sismique, de former des cadres scientifiques et techniques et d'intégrer la menace sismique dans l'aménagement du territoire haïtien afin de minimiser l'impact d'éventuels tremblements de terre.
La violente secousse du 12 janvier qui a coûté la vie à plus de 222 000 Haïtiens et fait plus 200 000 blessés est la plus forte qui a frappé la capitale haïtienne en 240 ans et est considérée comme le phénomène le plus meurtrier ayant frappé une métropole caribéenne.
Publié le 26 février 2010 à 15h54 | Mis à jour le 26 février 2010 à 16h00
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201002/26/01-4255860-haiti-doit-envisager-un-nouveau-seisme-selon-un-sismologue.php

HAÏTI NE COÛTERA PAS CHER AUX ASSUREURS

GHISLAIN DE MONTALEMBERT
26/02/2010 | Mise à jour : 14:20
Plus de 200 000 morts, peut-être 300 000 selon les dernières estimations du président René Préval. Le bilan macabre du séisme d'Haïti se précise. Son coût, pour les sociétés d'assurances, également. Selon une note interne du groupe Scor (cinquième réassureur mondial) que nous nous sommes procurée, il se situe aux alentours de 200 millions de dollars (environ 148 millions d'euros). Un chiffre dérisoire au regard des dégâts matériels, estimés à près de 14 milliards de dollars (10,7 milliards d'euros) par la Banque interaméricaine de développement. L'explication ? Seulement 0,28 % de la population haïtienne était assurée, révèle Scor, pour des biens principalement situés dans les environs de Port-au-Prince et sur les plages dans le nord du pays. «Dans un pays comme Haïti, la nourriture et le logement concentrent l'essentiel des revenus. L'assurance est un luxe que seuls peuvent s'offrir quelques groupes industriels, et la population la plus aisée», commente Jean-Paul Conoscente, responsable de la zone Amériques chez Scor Global P&, à New York. Le gouvernement haïtien participe par ailleurs au Caribbean Catastrophe Risk Insurance Facility (CCRIF), un pool sponsorisé par la Banque mondiale permettant aux Etats des Caraïbes d'acheter une couverture d'assurance « catastrophes ». Mais les sommes versées par le CCRIF à Haïti ne devraient pas dépasser 8 millions de dollars (5,9 millions d'euros).
Comment se prémunir du pire dans les pays les plus pauvres de la planète ? C'est une question sur laquelle planchent les assureurs. Certains voient dans la micro-assurance une solution d'avenir, d'autant qu'elle permet par la même occasion de créer une demande nouvelle sur des marchés au potentiel colossal. Le principe : offrir aux populations déshéritées des formules d'assurances adaptées à leurs moyens. Fin 2009, Scor a par exemple investi dans LeapFrog, le premier fonds de micro-assurance au monde, lancé par Bill Clinton en 2008. Ce fonds compte déjà 25 millions de bénéficiaires en Afrique et en Asie...

En Haïti, Lula da Silva réaffirme l'engagement du Brésil

LE MONDE | 26.02.10 | 14h21  •  Mis à jour le 26.02.10 | 14h21
A la tête de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) et fort du plus gros contingent de casques bleus (2 200 hommes), le Brésil exerce dans ce pays depuis 2004, et à la satisfaction générale, ses prérogatives de puissance émergente aspirant à un grand rôle international.
La catastrophe du 12 janvier l'a conforté dans sa volonté de rester en Haïti le principal "faiseur de paix" dans une société trop longtemps politiquement déchirée, mais aussi de devenir un maître d'oeuvre ambitieux et généreux de la reconstruction. Tel est le message qu'a transmis le président Luiz Inacio Lula da Silva à son homologue René Préval, jeudi 25 février, lors d'une visite officielle (la troisième depuis l'engagement brésilien) de quelques heures, à Port-au-Prince.
Le président Lula a assuré "le camarade Préval" que le Brésil ferait tout ce qui est en son pouvoir pour aider Haïti "en accord avec le gouvernement légitime" de ce pays qu'il "faut renforcer". Et surtout qu'il modulerait son assistance : "C'est à Haïti de dire ce qu'on doit faire, où le faire, et comment."
Il a également exhorté les créditeurs internationaux d'Haïti, notamment la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, à annuler leur dette, estimée à 1,3 milliard de dollars (958 millions d'euros) : "Ce pardon de la dette ne suffira pas à satisfaire tous les besoins d'Haïti, mais il lui permettra de recevoir de nouvelles lignes de crédit."
En attendant, il y a les urgences, que M. Lula da Silva a pu mesurer lors de la visite d'un quartier en ruines et du survol en hélicoptère de la capitale : "La situation est bien plus grave que je ne l'imaginais." Il faut déblayer les montagnes de décombres, tâche qui équivaut, selon les experts, à remplir un millier de camions pendant mille jours.
Centrale hydroélectrique
Il faut surtout trouver un abri pour les quelque 2 millions de personnes sans toit ou qui n'osent pas réintégrer un domicile jugé peu sûr. Pour l'instant, 1,2 million d'habitants ont récupéré un abri précaire, sous une tente ou des bâches. Pour les autres, le temps presse à l'approche de la saison des pluies. Le gouvernement haïtien, avec l'accord du Brésil, privilégie, conformément aux voeux de la population, la création de campements abritant de 50 à 100 familles.
Aucun des deux présidents n'a évoqué publiquement le différend qui se profile quant à l'avenir de la Minustah. Le Brésil souhaite que cette force, amenée à durer sous son autorité accrue, obtienne pour mission de "reconstruire" le pays, et non plus seulement de le "stabiliser", objectif un peu périmé depuis le 12 janvier. Le chef de la Minustah, le Guatémaltèque Eduardo Mulet, s'oppose à cette transformation.
Le Brésil et Haïti ont signé jeudi plusieurs accords concernant l'agriculture, l'éducation, la formation professionnelle et la capture des eaux de pluie. Avant sa visite, M. Lula avait confirmé que des entreprises brésiliennes construiraient à Haïti une centrale hydroélectrique dont l'étude est en cours, à 60 km de Port-au-Prince, et qui satisfera les besoins en énergie de 600 000 personnes. Un projet durable, typique de la reconstruction que le président brésilien souhaite pour ce pays meurtri.
Jean-Pierre Langellier

Bill Clinton et George Bush demandent "plus d’aide pour Haïti" à leurs concitoyens

Un message télévisé conjoint des deux ex-Présidents a été diffusé jeudi sur les grandes chaînes publiques américaines afin de porter les américains à se montrer encore plus généreux envers notre pays dévasté
Les anciens Présidents américains Bill Clinton et George W. Bush, chargés par l’actuel locataire de la Maison Blanche, Barack Obama, de recueillir des fonds au profit d’Haïti, ont lancé jeudi un appel conjoint à la télévision invitant leurs compatriotes à accorder "plus d’aide immédiate et à long terme" pour la reconstruction du pays, victime en janvier d’un séisme destructeur.
"Il reste encore beaucoup à faire", a assuré M. Clinton, également responsable au sein de l’ONU de la coordination de l’aide à Haïti et de sa reconstruction, dans un enregistrement réalisé pour le compte de l’organisation Ad Council et diffusé sur toutes les chaînes publiques américaines.
Insistant au cours de cette heure d’antenne gracieusement accordée sur la situation d’urgence qui continue à sévir en Haïti, Bill Clinton et George Bush ont encouragé les américains à faire des dons en utilisant leurs cellulaires ou à travers le site www.ClintonBushHaitiFund.org.
L’ex-Président républicain a exprimé sa gratitude envers tous les donateurs "grands et petits" ajoutant "au cours des prochains mois et des prochaines années, nous continuerons à travailler sérieusement pour consacrer l’argent récolté à des plans effectifs de reconstruction capables d’assurer un avenir meilleur aux haïtiens".
"Nous venons à peine de nous engager sur la voie de la reconstruction d’Haïti", a, de son côté, prévenu Clinton pour qui l’enregistrement diffusé jeudi soir visait à conscientiser davantage les américains sur la nécessité de continuer à alimenter "la pluie des dons" qui s’était déversée au cours du mois de janvier.
Dans un communiqué Ad Council souligne que le "Fonds Clinton-Bush" créé en faveur d’Haïti à l’initiative du Président Barack Obama dirigera les fonds récoltés vers des organisations non gouvernementales jouissant d’une solide réputation et vers les fondations des deux anciens Présidents, la Fondation William Jefferson Clinton et la Fondation des communautés du Texas.
L’implication tous azimuts de l’administration Obama dans la gestion de la crise sévère provoquée en Haïti par le séisme meurtrier du 12 janvier demeure sans précédent dans l’histoire récente des Etats-Unis. spp/Radio Kiskeya

Emouvante cérémonie en mémoire de huit membres d’une famille cruellement touchée

Quatre anciens ministres de la justice et d’autres personnalités ont rendu un ultime hommage à l’ex-commissaire divisionnaire de la PNH, Carlo Lochard, décédé en compagnie de trois de ses enfants et de sa mère ; un frère du disparu, Me Jacques Lochard, critique l’absence du haut commandement de la police à la cérémonie
En présence de proches et d’amis plongés dans la désolation, une messe a été chantée vendredi à la mémoire de huit membres de la famille Lochard, dont l’ancien directeur départemental de l’ouest de la Police Nationale, Carlo Lochard, tous tués dans le séisme du mois dernier.
Devant la résidence rasée des disparus située à la rue St-Gérard, dans le quartier de Carrefour-Feuilles (banlieue sud-est de Port-au-Prince), où l’émotion était à son comble, s’était réunie une assistance nombreuse dans laquelle on distinguait quatre anciens ministres de la justice, Mes Jean Vandal, Henry Marge Dorléans, Gary Lissade et Jean Joseph Exumé.
Etaient également présents, la mairesse de Pétion-Ville, Claire Lydie Parent, l’inspecteur divisionnaire Jean Marc Edvard, représentant du haut commandement de la PNH et l’ex-directeur général de la police sous Aristide, Jean Nesly Lucien.
Prenant la parole au nom de la famille, Me Jacques Lochard, avocat du barreau de Port-au-Prince, a rendu un vibrant hommage posthume aux victimes, particulièrement à sa mère Ysméda Lochard et à son frère Carlo.
Décrite comme un "modèle de bonté et de piété", la maman a été retrouvée morte sur sa bible et son chapelet. Assise dans un fauteuil à bascule, elle ne pouvait, en raison de son état de santé, se rendre à une réunion de prière lorsque le tremblement de terre l’avait terrassée.
Parlant de Carlo Lochard, son frère a loué sa "générosité vécue souvent jusqu’à l’excès au détriment de la sécurité économique de sa propre famille". Quoique au chômage depuis son renvoi en 2005 de la Police Nationale, il continuait à financer la scolarité de certains élèves et à assurer le loyer d’amis en difficulté, a révélé Me Lochard.
Sur un ton amer, il a, par ailleurs, vivement déploré l’absence à la cérémonie du haut commandement de la PNH qui, contrairement aux pratiques instaurées dans les institutions hiérarchisées telles l’armée et la police, n’a pas daigné saluer le départ de l’ancien commissaire divisionnaire et DDO.
Me Jacques Lochard en a profité pour souligner la bravoure dont avait fait montre le disparu en affrontant les bandes armées qui avaient fait basculer Port-au-Prince dans l’horreur de la violence criminelle durant la période de "l’Opération Bagdad" (mai 2004-juillet 2005).
Emprisonné avant d’être expulsé de l’institution policière pour sa responsabilité présumée dans une tuerie lors d’une opération anti-gang à Martissant (banlieue sud de la capitale), en août 2005, (à l’issue d’un match de football réalisé sous les auspices de l’Organisation internationale de la Migration (OIM) et financé par l’USAID), Carlo Lochard était candidat à la députation aux élections avortées de ce mois-ci. Il s’était présenté sous la bannière du parti Konbit de la mairesse Claire Lydie Parent et de son frère, l’ancien Sénateur Clark Parent.
Dans la tragédie du 12 janvier, l’ancien haut responsable de la police est décédé en compagnie de trois de ses enfants et de sa mère Ysméda Lochard. Sa belle-sœur et ses deux enfants y ont également péri.
La violente secousse sismique de 7 degrés a fait au moins 222.000 morts, 300.000 blessés et 1,2 million de sans-abri, selon des statistiques officielles. spp/Radio Kiskeya

Haiti : Entre tentes et bâches

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a annoncé que quelque 22.000 tentes fournies par la communauté internationale seront bientôt distribuées en Haïti aux familles sinistrées.
René Préval a tant qu'à lui annoncé qu'Haïti avait acheté 50.000 tentes à la Chine pour une valeur de 5 millions de dollars, soit 100 dollars l'unité. Ces tentes devraient être livrées cette semaine.
L'Ocha a soulignée que mettre des abris d'urgence à disposition des quelques 1.5 millions de sinistrés demeure l'une des principales priorités de la communauté internationale et indique également que "Jusqu'à présent, on a distribué des matériaux pour les abris d'urgence à peu près à un tiers de la population (sinistrée), c'est-à-dire à 425.750 personnes", puis l'organisme a ajouté que 232.000 bâches étaient en cours d'acheminement. L'Ocha aide également les Haïtiens ayant trouvé refuge dans des campements spontanés rapidement surchargés à identifier d'autres endroits plus sûrs où ils pourront se déplacer s'ils le souhaitent.

N/ Radio Métropole Haïti

194 boat-people de retour en Haïti

Ce mardi, 194 ressortissants haïtiens ont été rapatriés par les autorités cubaines. Ce groupe été incarcéré depuis plusieurs mois à Cuba. Révoltés contre les conditions exécrables dans lesquelles les autorités cubaines les enfermaient, le groupe de "boat-people" aurait demandé à être rapatrié en Haïti.
A leur arrivée à l'aéroport du Cap-Haïtien, ils ont été accueillis par des représentants de l'Office National de la Migration (ONM). L'ONM a remis une modique somme de 10 dollars américains (390 gourdes) à chacun des rapatriés.
Les familles de ces rapatriés n'avaient plus de nouvelles et croyaient qu'ils avaient péri durant la traversée.
N/ Radio Métropole Haïti

22.000 tentes seront bientôt distribuées en Haïti

Quelque 22.000 tentes fournies par la communauté internationale seront bientôt distribuées en Haïti aux familles sinistrées à la suite du séisme du 12 janvier, a annoncé le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).
Le président haïtien René Préval avait récemment annoncé qu'Haïti avait acheté 50.000 tentes à la Chine pour une valeur de 5 millions de dollars. Ces tentes devraient être livrées sous peu à Port-au-Prince, a-t-il indiqué.
L'approvisionnement en abris d'urgence est également l'une des principales priorités de la communauté internationale pour venir en aide aux victimes du séisme qui a fait plus de 222.000 morts et 1,5 millions de sinistrés, souligne l'Ocha.
"Jusqu'à présent, on a distribué des matériaux pour les abris d'urgence à peu près à un tiers de la population (sinistrée), c'est-à-dire à 425.750 personnes", a indiqué l'Ocha, ajoutant que 232.000 bâches étaient en cours d'acheminement.
L'Ocha a d'autre part indiqué qu'elle aidait les Haïtiens ayant trouvé refuge dans des campements spontanés rapidement surchargés à identifier d'autres endroits plus sûrs où ils pourront se déplacer s'ils le souhaitent

L'ONU appelle à reprendre d'urgence la lutte contre le sida en Haïti

Dans un rapport publié vendredi, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) lance un appel pour rétablir d'urgence le système de prévention et de prise en charge des personnes atteintes du VIH/Sida en Haïti, alors que le séisme du 12 janvier dernier a détruit le peu d'infrastructures dont disposait le pays.
Haïti est le pays des Caraïbes le plus durement touché par le VIH, pointe le rapport. Avant le tremblement de terre, le taux de prévalence du VIH chez les adultes était de 2,2 % et on estimait à 120.000 le nombre de séropositifs.
« C'est la première fois qu'il y a une catastrophe naturelle d'une telle ampleur dans un pays où la prévalence du VIH est élevée », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
« Aujourd'hui, plus d'un million de personnes vivent dans des abris temporaires, ce qui les expose à des risques de violence accrus, notamment les violences sexuelles » a-t-il ajouté.
Actuellement, les services et les programmes de prise en charge du VIH sont interrompus. Il s'avère prioritaire de reconstruire des centres de prise en charge, notamment les services de traitement antirétroviral et de prévention de la transmission de la mère à l'enfant, ainsi que de recréer une coordination nationale de lutte contre le VIH.
« Il faut de toute urgence mettre en œuvre des programmes pour réduire les vulnérabilités au VIH et garantir la protection des personnes », a conclu M. Sidibé.
Le budget national annuel consacré à la lutte contre le sida en Haïti s'élevait à 132 millions de dollars avant le tremblement de terre. L'ONUSIDA estime que 70 millions de dollars seront nécessaires dans les six prochains mois pour répondre d'urgence aux besoins de la population haïtienne.
ONU

L'OEA mobilise la diaspora haïtienne en vue de la reconstruction d'Haïti

A l'initiative d'Albert Ramdin, secrétaire général adjoint de l'Organisation des Etats Américains, une rencontre entre les membres de la diaspora haïtienne, sera organisée au siège de l'OEA à Washington, les 22 et 23 mars prochain.
Selon le communiqué daté du 24 février, il est surtout question de promouvoir le dialogue sur la reconstruction d'Haïti dans la perspective de la conférence internationale des donateurs du 31 mars à New York.
"Cet effort de l'OEA, des autorités haïtiennes et de la diaspora constituait une étape importante dans l'élaboration d'un plan relatif à l'aide pouvant faciliter la reconstruction d'Haïti" ,a précisé l'organisation régional dans ce communiqué.
Au nombre des participants figurent des représentants des pays amis d'Haïti.
"La décision de l'OEA de faciliter cette rencontre marque la volonté de l'organisation à fournir et coordonner l'assistance internationale au peuple et au gouvernement d'Haïti après le séisme du 12 janvier", peut -on lire dans le texte
EJ
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17076

L'amiral Mullen, chef d'état-major américain, en visite en Haïti

L'un des principaux conseillers militaires du président américain Barack Obama, l'amiral Michael Glenn "Mike" Mullen, s'est rendu en Haïti vendredi pour évaluer la situation un mois et demi après le séisme qui a ravagé sa capitale, Port-au-Prince, et ses environs.
Il s'agit de la première visite de l'amiral Mullen, chef d'état-major interarmées américain, depuis le séisme du 12 janvier qui a fait plus de 222.500 victimes et 1,2 million de sans-abri, selon les autorités haïtiennes.
L'amiral Mullen "est venu pour rencontrer les troupes (américaines), les remercier pour ce qu'elles font et s'entretenir avec les dirigeants haïtiens", a indiqué à l'AFP le porte-parole de M. Mullen, le capitaine John Kirby. "Il a rencontré le Premier ministre (haïtien Jean-Max Bellerive) et le président René Préval", a-t-il ajouté.
Il est également descendu dans les rues de Port-au-Prince pour "voir l'étendue des dégâts et l'effort de reconstruction", et a déjeuné avec des soldats de la 82e division aéroportée de l'armée de Terre américaine, avant de se rendre dans le port de la ville et de discuter avec des ingénieurs militaires américains, a ajouté le capitaine Kirby.
L'amiral Mullen devait quitter le pays dans la journée, avait indiqué un peu plus tôt David Johnson, un porte-parole du ministère américain de la Défense en Haïti.
Les Etats-Unis ont réduit de moitié environ leur présence militaire en Haïti et au large de ses côtes par rapport aux quelque 20.000 militaires américains envoyés sur place juste après la catastrophe. Selon des sources officielles américaines, ce nombre devrait continuer à diminuer régulièrement.
AFP

DES HAITIENS RECLAMENT UN PROTECTORAT AMERICAIN

iReport —
After the earthquake, the challenge to rebuilt the Nation. The citizen of Haiti on feb. 12th 2010, walk in the streets to claim Haiti a USA Territory as did Puerto Ricans in 1917. They urge the Senators of Haiti to contact the American Congress to present their case.

In this video, your are about to view what happen in the south, at Les Cayes City, the third in the Island, were 20000 express their will and ask the whole world to stand with them to get their only chance to survive. This is the first time such an event happen in the history of the Island. They claim the support of all the haitians living in the USA.


Après le tremblement de terre, le défi pour reconstruire la Nation. Des citoyens haïtiens ont manifesté le 12 février  dans les rues pour demander  de faire d’Haïti un territoire américain comme l’ont fait les portoricains en 1917. Ils exigent que les sénateurs américains prennent contact immédiatement avec le Congrès Américain pour présenter le sujet.
A travers cette vidéo que vous êtes sur le point de voir ce qui s’est passé dans le sud du pays, dans la ville des Cayes, la troisième ville du pays, ou 20.000 citoyens ont exprimé leur volonté et ont demandé au monde de se tenir à leur côté pour concrétiser leur unique chance  de survie. C’est la première fois qu’un tel évènement a lieu dans toute l’histoire du pays. Ils ont demandé le support de tous les haïtiens résident au USA

LA PRESSE N’EN A PAS PARLE

vendredi 26 février 2010

Lula apporte 100 millions dans cadre de la coopération bilatérale

Au cours de sa visite le président brésilien, Luiz Inacio Lula Da Silva, n'a pas voulu mettre l'accent sur l'aide humanitaire après le séisme mais sur le renforcement de la coopération haïtiano-brésilienne.
Cette coopération est réalisée directement avec le gouvernement haïtien qui bénéficiera d'un appui de 100 millions de dollars. Lula soutient qu'il revient aux autorités haïtiennes d'identifier les besoins et d'orienter les projets dans le cadre de la coopération.
Dans le but de concrétiser les efforts dans le meilleur délai, 3 accords ont été signés entre des ministres brésiliens et haïtiens.
Deux accords ont été signés avec le ministre de l'Agriculture afin de renforcer la production nationale. Le premier concerne l'achat de denrées agricoles dans le département des Nippes. Les aliments pourront ensuite être distribués dans le cadre de l'aide humanitaire.
Un troisième accord de 4 millions de dollars permettra de renforcer le système de formation professionnelle. Le ministre de l'éducation, Joël Desrosiers Jean Pierre, explique que cet accord s'étend sur une période de deux ans.
Par ailleurs, les présidents brésilien et haïtien ont fait état de la poursuite du projet de construction d'une centrale électrique de 32 mégawatts dans l'artibonite. En plus de la production d'énergie électrique, le président Préval assure que le projet permettra l'irrigation de plus d'un millier d'hectares de terre.
Au cours de sa troisième visite à Port-au-Prince, Lula a survolé la capitale en hélicoptère afin de l'ampleur des dégâts causés par le violent séisme du 12 janvier.
LLM

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17066

Préval se réjouit du renforcement de la coopération brésilienne

Le chef de l'Etat haïtien, René Préval, a une nouvelle fois renouvelé sa détermination à profiter du projet de reconstruction pour refonder Haïti. Dans son discours à l'occasion de la visite de son homologue brésilien, le président Préval a soutenu qu'il veut construire une Haïti plus juste et plus sociale.
Il entend réaliser des projets d'infrastructures qui permettront aux habitants des villes de province d'avoir accès aux services sociaux de base. Le chef de l'Etat haïtien assure que la décentralisation sera le moteur de l'action de son gouvernement dans le cadre de la reconstruction.
Préval dit compter sur la coopération brésilienne pour affronter les nouveaux défis. " Nous sommes certains que le Brésil continuera à nous apporter un appui à la hauteur des nouveaux défis qui sont devant nous", insiste t-il.
Le président haïtien s'est réjoui de l'approche adoptée par son homologue brésilien. Lula apportera un appui direct au gouvernement et non par le biais des ONG et contribuera au renforcement de la production agricole nationale.
" L'accord que nous venons de signer dans le domaine agricole va dans le bons sens. Car, Il faudra progressivement remplacer les aides alimentaires par la création d'emplois à haute intensité de main-d'½uvre afin que les haïtiens puissent s'approvisionner sur le marché local », a-t-il expliqué.
LLM

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17068

Le gouvernement souhaite une reprise des activités commerciales

Six semaines après le violent séisme les activités commerciales peinent à reprendre un rythme normale.
Le chef de l'Etat haïtien René Préval en plusieurs occasions a tiré la sonnette d'alarme en vue de favoriser une reprise rapide des activités commerciales dans la région métropolitaine. Il a révélé que seulement 20 % des recettes prévues avaient pu être collectées au cours de ces 5 dernières semaines.
De nombreuses entreprises au centre commercial de Port-au-Prince avaient été détruites ou fortement endommagées lors du séisme. Entre temps les pillards s'évertuent à mettre a sac les entrepôts qui avaient pu résister au tremblement de terre. Les bandits veulent contrôler les quartiers en ruine ce qui provoque des affrontements avec des agents de sécurité et des commerçants. Un des propriétaires d'entreprise a été tué mercredi lors d'une attaque d'un groupe de bandits.
Toutefois les autorités fiscales et monétaires ne désespèrent pas et s'évertuent à encourager la reprise des activités économiques du secteur privé. Le ministre des finances et le gouverneur de la Banque Centrale ont indiqué qu'un fonds de garantie partielle du Crédit doit permettre la création d'emploi tout en préservant la solidité du système financier.
La Banque Interaméricaine de Développement (BID) envisage d'apporter un appui financier dans la mise en place de ce fonds de 100 millions de dollars.
Outre l'appui des institutions financières, de nombreux commerçants réclament un renforcement du dispositif sécuritaire au centre commercial de la capitale
LLM

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17067

Haiti : 1.200 jeunes ont trouvés du travail

Des centaines de jeunes ont trouvé du travail grâce à l'Unicef. Ils travaillent dans un projet de construction de latrines et d'adduction d'eau. L'agence des Nations Unies estime que la priorité pour les 1,1 million de personnes déplacées par le séisme est d'avoir accès à des équipements d'eau et d'assainissement.
Se sont donc 1.200 jeunes qui ont été engagés par l'UNICEF en partenariat avec l'organisation non gouvernementale Initiative pour le développement des jeunes en dehors du milieu scolaire (IDEJEN) pour construire 1.000 blocs sanitaires comprenant des latrines, des douches et des lavabos. De plus participer à la reconstruction d'Haïti est une fierté pour ces jeunes.
Guerda Previlon, animatrice à l'IDEJEN affirme que "Cette opération est en train de changer la façon dont la population considère les jeunes. Aujourd'hui, nous voulons montrer qu'ils ont la capacité et les connaissances pour faire quelque chose de bien qui peut être utile à la communauté"
L'Unicef compte installer près de 10.000 latrines d'ici avril et plus de 20.000 autres dans les six prochains mois. L'unicef souligne que les infrastructures d'eau et d'assainissement sont primordiales pour limiter les risques de propagations d'épidémies et de maladies infectieuses car l'eau insalubre favorise la transmission des maladies diarrhéiques, spécifiquement chez les enfants qui sont plus vulnérables. La diarrhée constitue le second facteur de mortalité infantile dans le monde et tue au moins 1,5 million d'enfants chaque année.
N/ Radio Métropole Haïti

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17065

Commenatires :

Elle sera vraiment moderne la Capitale de la République d’Haïti avec ses milliers de latrines !