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mercredi 18 juillet 2007

Reprise des exportations de mangues francis vers les Etats Unis

Le secrétaire d’état de l’agriculture, Joanas Gué, annonce la reprise à partir 19 juillet des exportations de mangues francis vers les Etats-Unis.
L’exportation de mangues haïtiennes vers les Etats-Unis a été suspendue le 2 juillet suite à la découverte de larves vivantes de mouches des fruits dans au moins trois containers de mangues francis exportées par des entreprises haïtiennes.
M. Gué confie que les responsables de la U S Department of Agriculture (USDA) ont délivré des certifications aux 6 usines de traitement de mangues non concernées par les containers contaminés. " Nous avons les autorisations de traitement et le 19 juillet il y aura les premières expéditions ", déclare Joanas Gué visiblement soulagé par la fin de cette épisode douloureuse. Nous devons recevoir ce mardi les autorisations de la County Border Protection et de la Homeland Security affirme M. Gué qui assure que les inspecteurs de la USDA sont présents dans les usines pour superviser le traitement des mangues.
Alors que les usines ont recommencé à fonctionner hier mardi, le secrétaire d’état a l’agriculture attend les rapports des constats en ce qui a trait aux larves retrouvés dans les mangues.
La suspension des exportations de mangues francis a causé des pertes énormes pour les exportateurs, les transporteurs et les agriculteurs. " D’ici à la fin de cette semaine je me rendrai à Gros Mornes afin de rencontrer les responsables des coopératives de mangues pour évaluer les pertes", ajoute t-il.
Le ministère entend dresser un état des lieux afin de savoir comment soulager les paysans, les producteurs de mangues et les coopératives touchés par l’interdiction d’exportation.Après deux semaines de grosses nuages les activités ont repris dans la région de Gros Mormes où, selon le secrétaire d’état, les camions sont en pistes pour transporter les mangues vers les usines de traitement à la capitale.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12842

Visite prochaine d’une délégation de parlementaires québécois

Une délégation de parlementaires québécois effectuera une visite en Haïti en octobre prochain a révélé hier le député de Viau, Emmanuel Dubourg.
Le parlementaire d’origine haïtienne a indiqué que la délégation se rendra en Haïti suite a la visite à l’assemblée nationale du Quebec d’une délégation du parlement haïtien, dirigée par Joseph Lambert.
Emmanuel Dubourg qui souhaite intégrer la délégation rappelle que les parlementaires haïtiens avaient eu des rencontres avec le président du parlement Québécois et le premier ministre du Québec, Jean Charest.
" J’aimerais visiter mon pays", déclare Emmanuel Dubourg, vice président de la commission culture et adjoint parlementaire du ministre de l’emploi et de la solidarité sociale.
Le député québécois d’origine haïtienne se réjouit des résultats probants obtenus par les autorités haïtiennes sur le plan sécuritaire. " Nous sommes sur la bonne voie et nous devons nous coller les coudes pour avancer dans cette direction", dit-il rappelant la visite prochaine du premier ministre canadien Stephen Harper en Haïti.
A Montréal des membres de la communauté haïtienne critiquent la décision des autorités fédérales canadiennes d’interdire l’entrée du premier ministre Alexis au Canada.
Le député de Viau concède qu’au niveau régional on ne peut rien contre cette décision de l’immigration canadienne.
Selon le journal Montréalais, le Devoir, le dossier de Jacques Édouard Alexis, déclaré persona non grata au Canada depuis 2003, " sera à l'ordre du jour" de la visite du premier ministre Stephen Harper en Haïti le 20 juillet 2007.
Hugues Langlais, avocat du premier ministre haïtien, qui a été joint au téléphone par les journalistes du quotidien a confirmé l’information. Au cours de son séjour en Haïti, le premier ministre canadien, aura un entretien avec le président René Préval et visitera un hôpital dans le bidonville de Cité-Soleil.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12841

Guy Philippe est en cavale selon un député du FRN

Le leader du Front pour la Reconstruction Nationale (FRN), Guy Philippe, est depuis hier un maquisard puisqu’il a pu s’échapper alors que des commandos de la Drug Enforcement Administration (DEA) et de la Brigade de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants (BLTS) avaient fait irruption à son domicile lundi dernier.
L’ex-rebelle, qui avait contraint Aristide à l’exile n’a pas été capturé a révélé l’unique député du Front pour la Reconstruction Nationale, Ronald Etienne. On ignore comment Guy Philippe a pu passer entre les mailles du filet tendu par des militaires arrivés à bord de 5 hélicoptères et deux véhicules.
Guy Philippe est en cavale déclare le député de Pestel – Beaumont, Ronald Etienne qui dénonce les agressions physiques contre l’épouse et les enfants de l’ancien candidat a la présidence lors de la perquisition de son domicile.
Le parlementaire critique le comportement du chef de l’état qui selon lui a autorisé cette agression alors qu’il n’a pas voulu " donner suite à un mandat d’arrêt international contre Jean Bertrand Aristide"." L’agression contre Guy Philippe prouve que nous sommes totalement dépendants des Etats-Unis ", dit-il rappelant que M. Philippe vivait paisiblement dans le quartier de Bergeo. Interrogé sur les accusations de trafic de drogue, le député Etienne rappelle les propos du chef de file du FRN réclamant des preuves de ses détracteurs. L’ancien candidat à la présidence envisagerait d’organiser prochainement une conférence de presse afin de faire le point sur sa situation.

Des agents de la Brigade de Lutte contre les Stupéfiants (BLTS), unité spécialisée de la Police haïtienne et de la Drug Enforcement Administration (DEA) ont réalisé lundi deux importantes opérations aux Gonaives et aux Cayes en vue d’appréhender des personnes accusees d’être impliquées dans le trafic de la drogue.

Aux Gonaives, l’homme d’affaires Lavaud François, a été appréhendé par des agents de la DEA et de la BLTS alors que des incertitudes persistent en ce qui a trait, Guy Philippe, chef de file du Front pour la Reconstruction Nationale (FRN).

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12840

Himler Rébu, affirme que les opérations de la DEA sont normales

Le chef de file du Grand Rassemblement pour l’évolution d’Haïti (GREH), Himler Rébu, estime que le gouvernement doit fournir des informations à la population sur les opérations réalisées par les agents de la Drug Enforcement Administration aux Gonaïves et aux Cayes.
Tout en reconnaissant que ces informations ne seront pas communiquées pendant le déroulement de l’offensive, M. Rébu indique que ces actions ne bénéficient pas de la couverture de secret d’état. Les gouvernements américains et haïtiens ont intérêts à informer sur les faits qui sont reprochés à ces individus parce qu’un gouvernement n’organise pas des enlèvements souligne t-il.
Himler Rébu, ancien haut gradé des forces armées d’Haïti dit ne détenir aucune information sur l’offensive contre les trafiquants de drogue lancée par les agents de la Drug Enforcement Administration et de la Brigade de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants (BLTS), unité spécialisée de la Police Haïtienne.
Toutefois il soutient que les opérations de la DEA sur le territoire haïtien sont normales parce qu’elles s’inscrivent dans le cadre d’un accord entre les gouvernements haïtiens et américains. " Sous la présidence de Jean Bertrand Aristide un accord a été signé entre les deux pays, ce qui explique qu’en dépit de leurs anomalies ces opérations soient normales", ajoute t-il. S’il faut critiquer ces opérations il faut critiquer l’accord martèle t-il.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole, M. Rébu a indiqué que le gouvernement a le devoir de dire au peuple quelles sont les accusations retenues contre les personnes concernées.


Des agents de la Brigade de Lutte contre les Stupéfiants (BLTS) et de la Drug Enforcement Administration (DEA) ont réalisé deux importantes opérations en vue d’appréhender des personnes impliquées dans le trafic de la drogue. Aux Gonaives, l’homme d’affaires Lavaud François, a été appréhendé par des agents de la DEA et de la BLTS alors que des incertitudes persistent en ce qui a trait, Guy Philippe, chef de file du Front pour la Reconstruction Nationale (FRN).

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12839

L’ancien candidat à la présidence Guy Philippe recherché par des agents de la DEA

Des agents de la Brigade de Lutte contre les Stupéfiants (BLTS) et de la Drug Enforcement Administration (DEA) ont réalisé une importante opération dans le quartier de Bergeo, hier dans le but d’appréhender le chef de file du Front pour la Reconstruction Nationale (FRN), Guy Philippe.
On ignore si l’ancien chef des rebelles a été appréhendé lors de la perquisition de sa résidence privée à Bergeo, aux Cayes
L’ancien candidat à la présidence, accusé d’implication dans le trafic de drogue, était l’objet des recherchés des membres d’un important commando arrivés sur place a bord de 5 hélicoptères. " Nous avons vu plusieurs hélicoptères l’un d’entre eux s’est posé sur le toit de la résidence de M. Philippe", déclare un témoin de la scène qui affirme que sa maison a été endommagé par les membres du commando.

Des rumeurs circulaient dans la capitale sur le sort de M. Philippe qui pour certains aurait eu le temps de prendre la fuite et pour d’autres a été transféré dans l’après midi du lundi 16 juillet vers un centre de détention aux Etats-Unis. L’épouse de M. Philippe, qui se trouvait dans la maison, a déclaré aux journalistes avoir subi des adressions physiques de la part des policiers haïtiens qui prenaient part à l’opération.
L’opération visant l’arrestation de Guy Philippe s’inscrit dans le cadre d’une offensive réalisée par la DEA en vue d’appréhender des trafiquants de drogue se trouvant sur le territoire haïtien.
Dans le même temps aux Gonaives, l’homme d’affaires Lavaud François, a été appréhendé par des agents de la DEA et de la BLTS Propriétaire d’une station de radio, d’un hôtel et d’un supermarché, Lavaud François, était l’objet d’un mandat d’arrêt international indiquent les autorités policières de la région.
Le porte parole de la police des Gonaives, Wesmane Demangles, affirme que les policiers du commissariat des Gonaives ont reçu ce matin l’appui de la Drug Enforcement Administration afin d’exécuter le mandat d’arrêt contre M. François.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12838

L’ambassade de France annonce de nouvelles activités économiques et culturelles

L’ambassadeur français, Christian Conan, annonce un renforcement de la coopération avec les membres du secteur privé haïtien. Des experts de la Proparco, filiale de l’Agence Française de Développement (AFD) s’occupant de l’appui au secteur privé ont effectué récemment une visite en Haïti afin d’apporter un support aux entreprises haïtiennes." Je crois qu’il y a des possibilités d’aide sous forme de prêt au secteur privé qui apporte un appui à l’une des plus belles réussites économiques en Haïti, la Digicel", ajoute t-il. Par ailleurs, le diplomate français annonce l’arrivée, vers novembre 2007, de plusieurs journalistes de media audiovisuels français en vue de réaliser des reportages sur les activités socioculturelles en Haïti. De plus, l’ambassade de France à Port-au-Prince organisera de concert avec le ministère de la culture un festival du livre en décembre. " C’est un festival de France qui sera déconcentré en Haïti, et nous attendons des écrivains d’une vingtaine de pays ainsi que des journalistes culturels afin de faire parler d’Haïti autrement ", explique t-il. D’autre part, le diplomate français annonce la construction d’un nouvel édifice pour loger l’institut Français. " Nous voulons faire un échange de terrain, parce que nos amis qui fréquentent l’institut ne veulent plus se rendre au Bicentenaire", soutient M. Conan. L’ambassadeur de France annonce également la création d’un centre pour les études en France, organisme chargé de mieux informer sur les possibilités d’études en France. Notons que le chancelier haïtien, Jean Renald Clerismé estime qu’un climat de confiance s’est établi entre les autorités françaises et haïtiennes depuis l’arrivée au pouvoir de René Préval. Tout en se réjouissant de l’aide française dans le domaine des infrastructures, M. Clerismé a indiqué que l’Agence Française de Développement (AFD) se prépare à lancer les travaux de construction de la route Hinche- Saint Raphaël. D’autre part, la coopération française est impliquée dans la réalisation du plan directeur de l’aéroport Toussaint Louverture et de certains aéroports de province.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12837

Mutisme des autorités haïtiennes et américaines sur l’éventuelle arrestation de Guy Philippe

Sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour son implication présumée dans le narcotrafic, l’ex-chef rebelle serait encore traqué par le BLTS et la DEA ; un responsable de son parti aux Cayes appelle à un "soulèvement général" contre l’ingérence étrangère
mardi 17 juillet 2007,
Radio Kiskeya

Les autorités haïtiennes et américaines observaient mardi la plus grande discrétion sur l’éventuelle arrestation et extradition aux Etats-Unis de l’ancien chef rebelle Guy Philippe dans le cadre d’une vaste opération lancée conjointement par le Bureau de lutte contre le trafic des stupéfiants (BLTS) et l’agence américaine anti-drogue (DEA).
Des informations disponibles à Port-au-Prince indiquaient que l’ex-militaire et commissaire de police restait introuvable après une perquisition domiciliaire infructueuse. Les agents haïtiens et américains poursuivaient la traque de Philippe en vue d’exécuter un mandat d’arrêt international décerné contre lui.
Le porte-parole du bureau de la DEA à Miami, Oscar Negron, n’a voulu fournir aucune précision sur les opérations en cours, lors d’une conversation téléphonique avec l’Associated Press.
L’ambassade américaine à Port-au-Prince est restée également muette sur les intenses rumeurs circulant dans différents milieux. Joint par AP, un fonctionnaire a esquivé toutes les questions tandis que le porte-parole n’était pas disponible.
Pour sa part, le chef de la diplomatie haïtienne, Jean Rénald Clérismé, a indiqué qu’il n’était pas au courant de l’intervention conjointe lundi d’agents du BLTS et de la DEA dans la résidence de Guy Philippe à Bergeau, une localité située à l’entrée de la ville des Cayes (196 km au sud de Port-au-Prince).
Des élémnents lourdement armés étaient entrés dans la maison où ils avaient constaté l’absence de Guy Philippe. Son épouse, de nationalité équatorienne, a été brièvement interpellée. Elle s’est plainte d’avoir été victime de brutalités policières.
Les bourrasques ayant accompagné l’atterissage d’hélicoptères et le survol de la région à basse altitude par des avions auraient endommagé des habitations.
La logistique de l’opération a été fournie par la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), selon le commissaire Frantz Lerebours, porte-parole de la PNH.
Mardi matin, un responsable local du Front pour la reconstruction nationale (FRN), le parti de Guy Philippe, a appelé à un soulèvement de la population haïtienne en général, des partis politiques et du secteur privé en particulier, contre l’intervention armée d’agents étrangers sur le sol national. "Guy Philippe est un patriote qui a consenti beaucoup de sacrifices pour le pays. C’est un ancien candidat à la Présidence qui vivait paisiblement avec sa famille", a fait savoir Bernard lors d’une intervention sur les ondes de Radiotélédiffusion Cayenne, une station privée.
Il s’est toutefois gardé de faire la moindre révélation sur le sort de son leader.
Guy Philippe, 39 ans, s’était installé aux Cayes ces derniers mois à la suite de sa défaite aux élections présidentielles de février 2006. Il dirige le FRN, un parti politique composé en grande partie d’anciens rebelles dont il était le principal leader dans le cadre d’une insurrection armée qui avait été déclenchée peu avant la chute de Jean-Bertrand Aristide, en février 2004.
Exilé en Equateur et en République Dominicaine, Philippe était alors revenu quatre ans après son départ précipité consécutif à une présumée opération commando qui visait l’Académie de Police Nationale, le 28 juillet 2000.
La nouvelle offensive lancée lundi a également conduit à l’arrestation aux Gonaïves (171 km au nord de la capitale) de l’homme d’affaires Lavaud François, très probablement extradé en Floride. Déporté des Etats-Unis, il y a quelques années, il est propriétaire des entreprises Chachou, un complexe comprenant une station de radio, Chachou FM, un hôtel, Chachou Hôtel et un supermarché, Chachou Market.
Depuis plusieurs mois, le Président René Préval a déclaré la guerre aux narcotrafiquants, mais, il s’est vu reproché de n’avoir pas facilité l’extradition et le jugement aux Etats-Unis d’individus visiblement impliqués dans le blanchiment d’argent.
Au cours de ces dernières années, une dizaine de hauts responsables haïtiens dont l’ancien Président du Sénat, Fourel Célestin et l’ex-commandant en chef de la Police Nationale sous le régime Lavalas, Jean Nesly Lucien, ont été arrêtés en Haïti et conduits aux Etats-Unis où ils ont été condamnés comme dealers de drogue ou sont en attente de jugement. Deux autres barons locaux réputés proches d’Aristide, Jacques Baudouin Kétan et Eliobert Jasmé alias "Ed One", ont été également extradés et ont fait d’importantes révélations au cours de leur procès.
Haïti et la République Dominicaine figurent sur la liste des principaux pays de transit qui facilitent l’acheminement aux Etats-Unis et en Europe de tonnes de cocaïne en provenance de l’Amérique du Sud. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3866

165 casques bleus philippins attendus incessamment en Haïti

Manille s’engage à poursuivre son action dans le pays sous le drapeau onusien
mardi 17 juillet 2007,
Radio Kiskeya

165 nouveaux casques bleus philippins étaient attendus mercredi à Port-au-Prince dans le cadre de la rotation des troupes de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), selon un article publié dans l’édition de mardi du quotidien Asian Journal à Manille.
Les soldats avaient fait leurs adieux à leurs proches et à leurs supérieurs hiérarchiques lors d’une cérémonie qui s’était déroulée lundi au camp Aguinaldo à Quezon City.
Le lieutenant-général Antonio Romero, commandant adjoint des Forces Armées philippines, a affirmé, à cette occasion, que le gouvernement de l’archipel entendait maintenir ses troupes au sein des missions onusiennes déployées en Haïti et au Libéria.
"Nous allons continuer à envoyer des soldats de la paix. Cela est conforme à nos engagements envers les Nations Unies", a déclaré le haut gradé avant d’ajouter en s’adressant aux soldats "portez vos uniformes avec fierté".
Au cours de la même cérémonie, 155 autres casques bleus philippins ont quitté leur pays à destination du Libéria.
Les Philippines, qui en sont à leur sixième contingent en Haïti, avaient perdu un de leurs soldats, en avril 2005. Il avait été abattu par des inconnus dans le bidonville de Cité Soleil (nord de Port-au-Prince).
Déployée depuis juin 2004, la MINUSTAH compte plus de 8.000 militaires et policiers internationaux. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3867

Haïti-Drogue : Les narcotrafiquants, à nouveau, dans l’œil de l’administration états-unienne

Mardi 17 juillet 2007
Dossier
P-au-P, 17 juil. 07 [AlterPresse] --- Les agents de l’agence fédérale américaine de lutte contre le trafic de drogue (Dea) semblent intensifier leurs activités en Haïti en vue de la capture de trafiquants de drogue qui opèrent dans ce pays caribéen, suivant un dossier rassemblé par l’agence en ligne AlterPresse.
La Dea parait de plus en plus déterminée à poursuivre ces trafiquants qui ont fait d’Haïti une plaque tournante pour acheminer de la drogue aux Etats-Unis d’Amérique.
Sur la longue liste des dealers de drogue déjà épinglés par les agents de la Dea, s’ajoute l’homme d’affaires Lavaud François, propriétaire du groupe Chachou (hôtel, station de radio, supermarché) aux Gonaïves, à 171 kilomètres au nord de Port-au-Prince.
Lavaud François a été arrêté, le lundi 16 juillet 2007, lors d’une opération conduite par des agents de la Brigade de lutte contre le trafic des stupéfiants (Blts), de concert avec des agents de la Dea. Un mandat d’arrêt international, pour son implication présumée dans le narcotrafic, était lancé contre sa personne, selon les informations disponibles.
Le même jour, des hommes armés, montés à bord d’avions, d’hélicoptères et de véhicules tout-terrain, ont perquisitionné la résidence de Guy Philippe (ancien commissaire de police et ancien candidat à la présidence) à Bergeau à l’entrée de la ville des Cayes, troisième ville d’Haïti à environ 200 kilomètres au sud de la capitale.
L’objectif de cette importante opération armée serait d’appréhender le coordonnateur du parti nommé Front pour la reconstruction nationale (Frn).
Jusque dans l’après-midi du 17 juillet 2007, la presse ignorait si Guy Philippe était poursuivi par la police haïtienne et les agents anti-drogue américains. Les autorités haïtiennes et américaines demeurent silencieuses sur une éventuelle opération anti-drogue visant l’arrestation de Guy Philippe.
Mobilisation gouvernementale anti-drogue en 2007
A rappeler que le 31 mai 2007, les forces coalisées de la police haïtienne et des soldats onusiens ont confisqué, à Léogâne (à une trentaine de kilomètres au sud de la capitale), 14 paquets de cocaïne pesant au total 420 kilogrammes évaluée à plusieurs millions de dollars.
5 policiers haïtiens, 3 civils haïtiens et 2 civils colombiens ont été interpellés au moment de la saisie de ces stupéfiants. Ces personnes circulaient à bord d’une Nissan Patrol de couleur blanche de plaque officielle immatriculée 00669 en provenance de Côtes de Fer (Sud).
Dans ses multiples déclarations, le président haïtien René Garcia Préval identifie le commerce de la drogue comme l’un des principaux fléaux qui fragilisent la situation du pays. Le chef de l’Etat haïtien a été jusqu’à solliciter l’aide des Etats-Unis d’Amérique pour lutter contre les narcotrafiquants.
« Haïti et la Jamaïque ne produisent pas de drogue, nous ne produisons pas d’armes. Ensemble, nous devons aller auprès du gouvernement des Etats-Unis pour qu’il renforce ses patrouilles et surveillances des côtes haïtiennes et jamaïcaines », a déclaré Préval, le 8 janvier 2007, de retour d’une visite de 72 heures à Kingston, en Jamaïque.

Suivant des statistiques de la Drug Enforcement Agency (Dea), un cinquième de la poudre blanche consommée aux Etats-Unis d’Amérique, en provenance des cartels colombiens, transitait par Haïti.
La République Dominicaine qui se partage l’Île avec Haïti est, elle aussi, utilisée par les narcotrafiquants.
Feu vert d’interventions en Haïti, accordé en 1997 à la Dea
Les interventions incessantes de l’agence fédérale américaine de lutte contre le trafic de drogue, sur le territoire national d’Haïti, semblent entrer dans le cadre d’un accord bilatéral, conclu entre le président René Préval (au cours de son premier mandat) et la secrétaire d’Etat états-unienne Madeleine Albright, le 17 octobre 1997, et ratifié par le parlement en décembre 2000.
Cet accord autorise la Dea à mener des opérations avec ou sans l’aide de la Police nationale d’Haïti (Pnh) sur le territoire haïtien.
Plusieurs opérations ont été déclenchées depuis lors.
On retient notamment les opérations « Columbus » (octobre 1999), « Ouragan I » (septembre 2001) et « Ouragan II » (octobre 2002). Hommes d’affaires, autorités policières, policiers, hauts fonctionnaires de l’Etat ont, depuis, été mis aux arrêts ; certains ont été extradés vers les Etats-Unis.
En juin 2003, Jacques Baudouin Kétant, considéré comme l’homme clé de ce trafic en Haïti et présenté comme le compère de l’ex-président Jean-Bertrand Aristide, a été arrêté à Port-au-Prince, puis transféré aux Etats-Unis d’Amérique. Son frère, Hector, a, entre-temps, été abattu le 25 février de la même année. Eliobert Jasmin, alias Ed One, a été livré aux autorités américaines la même année.
« Ceux qui ne sont pas éliminés physiquement sont livrés à la Dea. Le trafic de la drogue est l’une des sources de financement occulte du pouvoir Lavalas. Ce trafic est toléré au plus haut niveau. Cependant, pour acheter du temps des américains, Aristide ne recule devant aucune manœuvre. Il a livré personnellement son compère Jacques Kétant et son ami Eliobert Jasmin. Hector Kétant n’a pas eu cette chance. Il l’a fait exécuter », analysait un spécialiste à la fin de 2003.
Le Chef du bureau de lutte contre le trafic de stupéfiants, Evens Brillant, a été arrêté à la même période, puis relâché. Appréhendé à nouveau en mai 2004 par la force multinationale intérimaire (États-Unis, France, Canada, Chili) et expulsé aux Etats-Unis d’Amérique, Brillant est inculpé en juin 2004, puis innocenté en octobre 2005.
En 2004, une vague d’incarcérations d’anciennes autorités pour drogue a suivi la chute de l’ancien président Jean Bertrand Aristide.
On a particulièrement noté celles de Jean Nesly Lucien (ancien directeur général de la Pnh), Rudy Thérassan (ancien commissaire de Police), Romane Lestin (ancien responsable d’un commissariat de police situé à l’Aéroport International Toussaint Louverture), Hermione Léonard (ancienne directrice départementale de la police de l’Ouest), Oriel Jean (ancien chef de sécurité du président Aristide) et Jean-Marie Fourel Célestin (ancien président de l’Assemblée nationale).
Ces hauts fonctionnaires haïtiens avaient l’habitude, selon la Dea, de fermer les yeux sur la circulation de la cocaïne dans le pays en échange de pots-de-vin, et certains officiers de police couvraient les manœuvres des trafiquants.
D’autres narcotrafiquants, comme Serge Édouard, alias Sergot Persévérance, Eliobert Jasmin, alias Ed One, sont écroués et font des révélations fracassantes concernant l’implication d’autres dignitaires dans ce trafic.
Cependant, en novembre 2006, le Consulat général d’Haïti en Floride a formellement refusé une demande formulée par les autorités américaines pour la déportation vers Haïti d’un trafiquant de drogue d’origine haïtienne, rapportait le 9 novembre 2006 le quotidien Miami Herald.
Âgé de 58 ans en 2006, Lionel Jean-Baptiste [dont il s’agit] avait, en 1996, renoncé à sa nationalité haïtienne en acceptant de prendre la nationalité américaine. Six mois plus tard, il a été soupçonné de participation au trafic des stupéfiants. En janvier 1997, il avait plaidé coupable, puis a été condamné à sept ans de prison. En 2002, il a été déchu de sa nationalité américaine. [do gp rc apr 17/07/2007 18:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6206

Arrestation d’un frère d’Evens Jeune

Mardi 17 juillet 2007
Un présumé bandit de Cité Soleil (banlieue nord de Port-au-Prince), Claude Jeune, frère de l’ancien redoutable chef de gang du bidonville, a été arrêté lundi au Cap-Haïtien (274 km au nord de la capitale), a annoncé la police.
Il est le troisième membre de la famille à tomber dans l’escarcelle des forces de l’ordre.
Evens Jeune est en prison depuis mars dernier, tandis que son frère aîné, Willo, a été appréhendé récemment dans une gare routière à Port-au-Prince,

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?breve1446

ÉTATS-UNIS / HAÏTI / TRAFIC DE STUPÉFIANTS / L’ex-chef rebelle Guy Philippe aurait été arrêté

Une importante opération armée a eu lieu le lundi 16 juillet à Bergeau (Sud) pour appréhender l’ex-chef rebelle et candidat à la présidence, Guy Philippe, selon des correspondants de presse établis dans la région.
L’opération a été effectuée avec la participation de nombreux hommes armés montés à bord d’avions, d’hélicoptères et de véhicules tout-terrain, ont constaté des témoins.
Selon Radio Métropole, Guy Philippe, qui n’était pas sur place au moment de l’opération, aurait été arrêté quelques heures après et conduit aux Etats-Unis. Des agents de la Drug Enforcement Administration (DEA) et ceux du Bureau de lutte contre le trafic des stupéfiants (BLTS) de la Police nationale ont participé à l’opération. Tard dans la soirée, la nouvelle de l’arrestation et du transfert de Philippe dans une prison américaine n’a pas été confirmée.
Selon une source de l’ambassade des Etats-Unis à Port-au-Prince, consultée par AlterPresse, la représentation diplomatique américaine pourrait produire sous peu une communication sur cette affaire.
Ancien militaire et haut gradé de la Police nationale, Guy Philippe a été le chef de la rébellion armée contre l’ex-président Jean-Bertrand Aristide jusqu’à la chute de ce dernier en février 2004.
Par ailleurs, aux Gonaïves, des agents du BLTS ont procédé, très tôt dans la matinée du lundi 16 juillet, à l’arrestation de François Lavaud dit Chachou pour implication présumée dans le trafic de stupéfiants.

Selon le porte-parole de la police dans le département de l’Artibonite, François Lavaud , qui faisait l’objet d’un mandat international de la DEA, a été arrêté à la cité de l’Indépendance « sans la moindre difficulté » et transféré à Port-auPrince.
mardi 17 juillet 2007
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=7156

Haïti/Tourisme : Préparatifs pour la troisième édition du festival de la rivière à Cavaillon

Mardi 17 juillet 2007
P-au-P, 17 juil. 07 [AlterPresse] --- La ville de Cavaillon (Sud d’Haïti) se prépare à accueillir, du 17 au 19 août 2007, la troisième édition de son festival de la rivière visant la promotion des éléments constitutifs culturels de la région ainsi que la création d’un lieu écotouristique afin de valoriser le potentiel culturel et les sites naturels, historiques et culturels de la commune, selon les informations communiquées à l’agence en ligne AlterPresse.
Organisée sous le thème « La Rivière de Cavaillon, un patrimoine à sauvegarder », la troisième édition de ce festival offrira l’occasion de sensibiliser les habitants et originaires de cette commune du département du Sud sur la nécessité de protéger l’environnement de la rivière, de faire renaître la culture du bambou, de motiver et d’encadrer les pêcheurs d’écrevisses (l’écrevisse constitue une des spécialités de la zone depuis plusieurs années) pour une exploitation rationnelle de la rivière.
Initiatrice de cet événement socioculturel, l’Association des étudiantes / étudiants et universitaires de Cavaillon (Aeucah), espère recevoir plus de 100 000 visiteuses et visiteurs à cette fête de la rivière durant les trois jours d’août 2007.
« Nous souhaitons aussi que la fête de la rivière 2007 à Cavaillon ait des retombées économiques significatives dans la région », indique à AlterPresse Patrick Jean-Juste, secrétaire général de l’Aeucah.
Exposition d’œuvres artistiques, de produits gastronomiques, activités sportives au bord de la rivière, animations musicales sont, entre autres, prévues à l’occasion.
Au programme, figurent également : des projections de films naturalistes avec pour thèmes l’eau et la rivière ; des concours de tambours, shows de Bikini Girls, coins d’amusement pour les enfants ; des conférences-débats sur l’écotourisme et le développement local, des activités de sensibilisation sur les méfaits du Sida, de la drogue et de la délinquance juvénile.
« Toute la population du Sud est déjà mobilisée pour soutenir et jouir de cet événement qui constitue désormais un rendez-vous culturel annuel pour tous les amants de la culture et du plaisir sécurisé », fait savoir le comité organisateur.
Par ce festival, les initiateurs veulent aussi instituer une tradition de la fête de la rivière à Cavaillon, tout en valorisant ce site patrimonial naturel le plus visible de la commune qui, selon eux, représente un atout majeur pour la promotion de l’écotourisme en Haïti.
Située entre St Louis du Sud et les Cayes, la commune de Cavaillon possède un charme particulier et apparaît assez privilégiée dans le contexte global du pays. Essentiellement rural et agricole, le bourg de Cavaillon semble être réduit à une petite agglomération de maisons basses cernant la masse immaculée de l’église catholique romaine, l’une des plus anciennes constructions du pays.
Communément appelée Cité Sylvio Cator, du nom d’une ancienne gloire haïtienne en matière d’athlétisme aux jeux olympiques mondiaux de 1928 [médaille d’argent 7.58 m / saut en longueur, à l’âge de 27 ans], la ville de Cavaillon se trouve dans le département du Sud, à 170 kilomètres de Port-au-Prince. Elevée au rang de commune en 1796, elle est, aujourd’hui, habitée par quelques 46 000 personnes. [do rc apr 17/07/2007 10 :20]
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