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dimanche 28 février 2010

Haïti sous les eaux

A Belladères, ville située dans le département du Centre de fortes pluies ont provoqué des inondations. La Protection civile haïtienne a rapporté citant les propos du maire qu'il y a eu au moins 1,5 mètre d'eau dans le centre de Belladères et qu'au moins une personne a été tuée.
Selon le sénateur Francky Exius cinq personnes sont mortes quand un véhicule s'est renversé à Gelée, près de la ville des Cayes, et deux autres ont été emportées par une rivière en crue à Pont l'Ilet.
Les autorités ont également fait état d'éboulements et de nombreuses rivières en crue dans toute la région du sud-ouest d'Haïti.
La ville côtière des Cayes est également sous les eaux, certains résidents ont dû quitter leurs maisons, la prison des Cayes est sous 50 centimètres d'eau, ce qui a forcé la Police Nationale d'Haïti (PNH) et les Casques bleus à évacuer près de 500 détenus. L'hôpital des Cayes a également été évacué.
Aux Cayes la pluie est tombée pendant trois heures. La ville avait été épargnée par le séisme du 12 janvier, maintenant "des maisons sont détruites, beaucoup d'autres sont remplies d'eau et les gens sont en train d'abandonner leurs résidences" a indiqué un habitant de la ville.

N/ Radio Métropole Haïti
Commentaires  dHaïti Recto Verso:
On va accepter d’abord que le journaliste ne s’est pas trompé sur la durée des pluies et on assume avec lui que la ville des Cayes, troisième ville du pays, a subi l’effet de trois heures de pluies et s’est retrouvée inondée. Voilà encore une fois l’étalage de tout notre savoir faire en matière d’urbanisme et d’aménagement du territoire. Il faut surtout nous laisser, nous les haïtiens, nous occuper de la construction d’Haïti. Nous savons le faire et nous avons de vrais et éloquents modèles. N’est-ce pas ? Ce n’est pas étonnant que certains citoyens de cette ville, en dénonçant l’incapacité réelle des autorités haïtiennes à gérer le pays, voudraient l’annexer aux USA.

Haiti : Le bilan de Lassègue

La Ministre de la Culture et de la Communication, Marie-Laurence Jocelyn Lassègue a présenté hier vendredi un bilan des activités réalisées au cours de son récent voyage en France autour de la coordination d'un comité culturel à l'échelle internationale.
En effet selon Mme Lassègue cette rencontre à Paris apporte déjà certains fruits puisque selon elle plusieurs experts spécialisés dans les domaines de la culture et de la peinture sont déjà dans le pays pour réaliser des travaux de réparation sur certaines œuvres endommagées lors du séisme du 12 janvier et d'un autre coté contribuer à la formation de quelques jeunes en ce sens.
La ministre Lassègue a aussi fait savoir que les ministères de la culture Français et Haïtien étudient les possibilités entre autre d'élargir le cadre des bourses d'étude à moyen et long terme. Elle a aussi précisé au cours de ce point de presse hier vendredi que des responsables belges prévoyaient de constituer un fond de soutien aux étudiants en art et aussi favoriser la participation des groupes musicaux haïtiens au carnaval de la Belgique cette année.

N/ Radio Métropole Haïti
Commentaires  de « Haïti Recto Verso »:
Tenant compte justement du contexte, quand une ministre part à l’étranger et revient avec des informations aussi ridicules, il serait bien qu’elle les partage le soir en famille avec son mari et ses enfants. Les gens qui veulent s’informer sur le devenir d’Haïti et des haïtiens attendent autre chose. Dans la nouvelle Haïti qui doit se reconstruire, un ministre doit savoir ce qui est primordial de ce quoi ne l’est pas.( JJ)

Haiti : Ils ont regardé le soleil

Le service d'ophtalmologie de l'hôpital général dit enregistrer plusieurs cas de maladie des yeux après les trois journées de jeûne, selon le docteur Jean-Claude Cadet le responsable de ce service, ces cas sont survenus après que la population eût tenté de fixer le soleil qui était en pleine transformation pendant les trois journées de jeûne organisées les 12,13 et 14 février dernier.
Actuellement l'hôpital reçoit environ cinq nouveaux cas par jours, surtout des jeunes. A l'heure actuelle l'hôpital général a pu inventorier une centaine de cas. Le Dr. Cadet a lancé un appel aux personnes qui ont regardé le soleil pendant les jours de jeûnes et qui ont constatées une baisse de vision, ils doivent se rendre à l'hôpital général le plus vite possible car il y a des traitements possibles. Il souligne que plus la personne attend avant de se faire soigner plus les dégâts seront définitifs.
Les effets du soleil sur l'œil peuvent provoquer : photokératite, conjonctivite... Les ultraviolets contribueraient également à accélérer la formation de la cataracte. Quelques 20 millions de personnes sont aveugles du fait de la cataracte dans le monde et l'OMS estime que pour 20 % d'entre eux, elle pourrait être due à une exposition aux UV. L'observation directe du soleil peut provoquer de graves lésions notamment de la rétine.
N/ Radio Métropole Haïti

Haiti : Bientôt une usine à Petit-Goâve

La société française Techni Group, basée à Torcy dans le département de Saône-et-Loire, va monter une usine en Haïti. Elle fabriquera des habitats modulaires à partir de containers maritimes. Philippe Marras, le PDG du groupe qui revient d'une visite en Haïti avec son épouse a déclaré :
"Techni Group va créer une unité de production d'habitats modulaires et une école de formation professionnelle"
"Les contacts que nous avons pu établir en Haïti se sont très bien passés et j'ai décidé de créer deux sociétés. Je vais créer une usine de production d'habitats modulaires. Elle sera implantée à Petit-Goâve, une ville côtière d'Haïti, située à un peu plus de 60 kilomètres de Port-au-Prince"
L'idée est de récupérer des containers maritimes sur place (en Haïti) ou dans les ports des États-Unis pour les transformer en logements d'urgence, bâtiments administratifs, maisons individuelles et immeubles collectifs. M. Marras affirme que "Le concept de Techni Group répond aux normes antisismisques et anticyclonique". Il pense également que les acheteurs de ces habitats modulaires seront des ONG, la diaspora haïtienne et les organismes chargés de gérer l'aide internationale.
L'usine qui représente un investissement total de 2 millions d'euros soit 2.72 millions de dollars sera implantée dans la région de Petit-Goâve, emploiera une cinquantaine de personnes encadrées par des techniciens français. Très rapidement, compte tenu des besoins, M. Marras pense que le nombre d'employé va monter à 200, puis à 300 personnes. La production devrait pouvoir commencer en mai.
"Mon objectif est bien évidemment de subvenir le plus rapidement possible aux besoins de Haïtiens, qu'il s'agisse d'habitations ou de bureaux" et ajoute "Mais compte tenu de l'extrême urgence des besoins, nous allons aussi réaliser des logements d'urgence, qui se présenteront comme les mobiles home de chantier qui étaient notre première spécialité"
M. Marras affirme avoir reçu des assurances des Pouvoirs Publics haïtiens que les procédures pour enregistrer la société de production et la société de distribution, dans lequelle des Haïtiens détiendraient 30% du capital, seraient accélérées.
Techni Group en France c'est 14 millions d'euros de Chiffre d'affaire en 2009 et 80 employés, la société est spécialisée dans la réalisation d'habitats modulaires à partir de containers maritimes réformés.
N/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17080

Haiti : Le Bureau Caraïbe de l'AUF réouvre

Hier M. M. Abderrahmane Lellou, Vice-recteur à la politique scientifique de l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) a présidé la réouverture officielle du Bureau Caraïbe. Il sera logé temporairement sur le campus de l'Université Quisqueya et sera ouvert de 9ham à 3hpm du lundi au vendredi. L'ensemble du personnel du Bureau veillera à rétablir au plus vite ses activités. Prochainement, une structure numérique sera mise en place, elle hébergera les ordinateurs du campus numérique francophone et servira temporairement à accueillir les étudiants de nos universités membres.
L'AUF a été fortement touchée lors du séisme du 12 janvier, le bâtiment de l'Institut de formation à la gestion pour la Caraïbe inauguré en avril, a été en partie détruit. Un professeur et plusieurs de ses étudiants sont morts écrasés.



N/ Radio Métropole Haïti

Au moins une douzaine de morts dans des inondations

Plus de 400 détenus évacués de la prison civile des Cayes ; des pluies diluviennes s’abattent sur plusieurs régions quelques heures après la levée d’une alerte
samedi 27 février 2010, Radio Kiskeya

Au moins une douzaine de personnes ont été tuées samedi en Haïti dans des inondations provoquées par des pluies torrentielles à l’origine de l’évacuation de plus de 400 prisonniers aux Cayes (196 km au sud de la capitale), la première grande détérioration des conditions météo un mois et demi après le séisme du 12 janvier qui avait dévasté Port-au-Prince et plusieurs autres villes du pays.
Sans être en mesure d’établir samedi soir un bilan officiel, la protection civile avait confirmé plusieurs décès dans le Sud et les Nippes (sud-ouest), les deux départements les plus affectés et où des rivières étaient en crue.
Joint au téléphone par l’AFP, le Sénateur du Sud, Pierre Francky Exius (Inite, parti officiel), a indiqué que cinq personnes ont trouvé la mort à Gelée, une localité proche de la ville des Cayes, quand les eaux en furie ont emporté le véhicule à bord duquel elles se trouvaient.
A Cavaillon, une autre commune du département, au moins trois morts ont été enregistrés, selon le correspondant régional de Radio Kiskeya. En fin d’après-midi, un corps avait pu être récupéré tandis que les recherches se poursuivaient en vue de retrouver les deux autres.
Trois autres cadavres ont été découverts à Torbeck, a fait savoir le Député de cette circonscription, Guy Gérard Georges (Inite).
Exius et Georges ont mis l’accent sur la gravité de la situation dans le Sud où des zones entières étaient inondées et leurs habitants contraints de se réfugier sur les toits des maisons.
Pour sa part, le délégué départemental du Sud (représentant de l’Exécutif), Joseph Yves Marie Aubourg, a déclaré au micro de Radio Kiskeya que des mesures ont dû être prises, de concert avec la police, pour procéder à l’évacuation de 420 détenus incarcérés à la prison civile des Cayes. Les premières à être déplacées ont été les 18 prisonnières du centre carcéral où l’eau atteignait 50 centimètres de hauteur.
Les rivières Ilet et la Ravine du Sud étaient littéralement sorties de leur lit après 24 heures de fortes précipitations continues.
Le constat était à peu près le même dans les Nippes. Le délégué Jamil Vincent a confié à notre station que des inondations ont touché six communes dont Miragoâne, chef-lieu du département.
Au moins une personne était portée disparue.
Outre le Sud et les Nippes, il pleuvait dru samedi soir sur les départements de l’Ouest et de l’Artibonite (nord).
Ces brusques intempéries surviennent au lendemain de la décision des autorités de lever l’alerte orange qui avait été décrétée mercredi en raison de la présence dans les Caraïbes d’un front froid venu de Cuba.
Ces prémices de la saison pluvieuse qui ont endeuillé des familles viennent renforcer l’angoisse d’une population déjà fortement éprouvée par le séisme dévastateur du mois dernier qui a fait officiellement au moins
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6577

Une journée dans la vie d'un jeune amputé

Publié le 27 février 2010 à 15h34 | Mis à jour le 27 février 2010 à 15h40
Associated Press

C'est l'une des conséquences du séisme en Haïti: dans le paysage apocalyptique et dévasté de Port-au-Prince, il y a désormais des légions de jeunes amputés. Plus de 4 000 Haïtiens ont subi une amputation depuis le 12 janvier, des centaines d'entre eux dans des conditions sanitaires précaires, sans anesthésie, et parfois plus que nécessaire.
















http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201002/27/01-4255997-une-journee-dans-la-vie-dun-jeune-ampute.php

Si la guérison d'Hilan se passe bien, il est encore trop tôt, pour lui comme pour les autres, de commencer à appareiller ces nouveaux amputés. D'autant que leur sous-alimentation ralentit la guérison.
Pendant qu'Hilan attend son tour pour faire nettoyer son moignon, un homme refuse toujours l'amputation. Dans ces cas-là, «on leur donne des antibiotiques et on espère qu'ils ne meurent pas», explique le Dr Crowley.
La chirurgienne américaine Justine Crowley, spécialiste des amputations, explique qu'il n'y a toujours pas suffisamment de personnel pour tenir le rythme des quelque 70 patients quotidiens, dont beaucoup doivent être amputés. Il y a quelques semaines, ils en recevaient 150 à 200.
Le personnel hospitalier dit avoir rarement vu des patients aussi stoïques face à une adversité pareille. Il en a fait une nouvelle expression: prendre les choses «à l'haïtienne».
En fin de matinée, Hilan part pour l'hôpital, circulant avec difficulté sur ses béquilles. Dans cette clinique autrefois privée, c'est désormais la surpopulation des blessés. Une jeune fille lui cède sa chaise et Hilan se crispe: «Je déteste devoir demander aux gens de faire des choses pour moi».
«On était dans la rue et un petit garçon a couru vers nous en hurlant: 'Bout pyé'!» («demi-jambe», en créole), raconte Denise, la mère d'Hilan. «Ca m'a choquée, j'ai eu l'impression de mourir à l'intérieur, mais Hilan l'a ignoré et a continué à avancer».
Si la vie d'après-séisme est déjà difficile pour tous, elle est une torture pour les handicapés. Nombre de familles les ont mis à la rue ou envoyés vivre ailleurs, parce qu'ils ne peuvent plus les assumer.
Désormais, devant la télévision donnée par des voisins, et si la pluie de la nuit n'a pas fait tout disjoncter, il joue à des jeux vidéo, massacrant des ennemis virtuels. «L'une des pires choses dans tout ça, c'est que je ne peux pas me défendre», soupire Hilan.
Aujourd'hui, Hilan se réveille dans un campement de fortune. Dans cette nouvelle vie, il a renoncé à ce qu'il aimait le plus, jouer au foot et danser avec les filles, et à ses tâches quotidiennes, s'occuper de sa fratrie, faire les courses...
Quelques heures plus tard, la rumeur d'un tsunami devait les chasser vers les hauteurs, sur le Champ-de-Mars. Là, pendant six jours, la famille d'Hilan a tenté en vain de le faire soigner. Chaque réplique aggravait sa douleur, la gangrène avançait, et la puanteur de sa blessure croissait. Il fut enfin emmené vers un hôpital proche de l'aéroport, où un médecin américain l'examina: «Il s'est excusé et m'a dit que s'il ne m'amputait pas, je serai mort dans deux jours».
Dans leur minuscule cuisine, quand des blocs de béton ont commencé à tomber, Hilan a attrapé Carmel, sa petite soeur de quatre ans, et l'a poussée dehors. Mais son pied à lui a été écrasé, il ne pouvait plus bouger. Un ami l'a extrait et allongé dans la rue, aux côtés d'autres blessés.
Lorsque la terre a tremblé, Hilan était à six mois de son baccalauréat, après plusieurs interruptions à cause des troubles ou des grèves. Il vivait avec sa mère et sept autres personnes à dix rues du Champ-de-Mars, le centre de Port-au-Prince.
Hilan estime que dans un autre pays, il n'aurait pas perdu sa jambe. Et il a probablement raison, disent les médecins. «Il y aura peut-être un nouvel Haïti», dit-il. «Malheureusement, j'ai perdu ma jambe dans le vieil Haïti».
Chaque matin au réveil, il se souvient de cet instant, juste avant l'amputation: «le liquide s'est répandu dans mon bras, et tout ce que j'ai pensé, c'est que la mort est certainement tout aussi douce».
Petersen Hilan, 21 ans, a été amputé de sa jambe droite il y a trois semaines. Depuis, il refuse la pitié et bataille pour ne pas être un fardeau pour les siens.
Et ce n'est pas fini, notent les médecins. Certains blessés se traînent sur des membres brisés depuis des semaines. D'autres n'ont pas reçu le moindre traitement pour lutter contre les infections.

Au moins dix morts dans des inondations en Haïti

Publié le 27 février 2010 à 14h49 | Mis à jour le 27 février 2010 à 17h46
Agence France-Presse Port-au-Prince
Au moins dix personnes ont trouvé la mort samedi, victimes d'inondations provoquées par de fortes pluies dans le sud-ouest d'Haïti, selon deux parlementaires interrogés par l'AFP qui ont évoqué une «situation grave».

Cinq personnes sont mortes quand un véhicule s'est renversé à Gelée, près de la ville des Cayes (160 km au sud de Port-au-Prince), et deux autres ont été emportées par une rivière en crue à Pont l'Ilet, a indiqué le sénateur Francky Exius.
Un journaliste local contacté par l'AFP avait déjà fait état de deux morts emportés par une rivière en crue, qui pourraient être les mêmes personnes.
«La situation est grave dans toute la région, la plupart des maisons sont inondées et les gens sont forcés de les abandonner ou de grimper sur les toits», a témoigné le parlementaire des Cayes.
M. Exius a expliqué que l'hopital de la ville, la troisième d'Haïti par la population, était inondé et que les malades avaient dû être déplacés.
«J'ai dû moi-même abandonner la ville recouverte d'eau», a témoigné le parlementaire.
Un député de la région, Guy Gérard George, a signalé de son côté trois morts dans la région de Torbeck, une localité proche des Cayes.
«La route du sud est très endommagée par les eaux qui ont soulevé l'asphalte par endroits. La plupart des maisons sont abandonnées», a-t-il décrit.
«C'est seulement après la pluie qu'on pourra chercher à compter les victimes de ces intempéries», a déclaré M. George.
La direction de la protection civile de Port-au-Prince avait auparavant fait état d'un mort à Baradères, près des Cayes, où l'eau est montée jusqu'à 1,5 m, sans qu'on sache si cette victime fait partie de celles comptabilisées par les parlementaires.
De nombreux quartiers de la ville des Cayes, troisième agglomération du pays qui avait été épargnée par le séisme du 12 janvier, sont également sous les eaux, avait indiqué la Protection civile haïtienne.
«La prison de la ville des Cayes est sous 50 cm d'eau. La police haïtienne et des Casques bleus de l'ONU sont forcés d'évacuer près de 500 détenus parmi lesquels 18 femmes», selon la même source.
Ces inondations viennent s'ajouter aux conséquences du séisme dévastateur qui a fait 222 500 morts et plus d'un million de sans-abri dans la capitale et ses environs.
Elles pourraient présager des épreuves qui attendent Port-au-Prince avec le début de la saison des pluies dans quelques semaines, laissant une grande partie de la population à la merci des intempéries.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201002/27/01-4255993-au-moins-dix-morts-dans-des-inondations-en-haiti.php