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jeudi 6 décembre 2012

Transat pense offrir des forfaits vacances en Haïti

MARTIN JOLICOEUR . les affaires.com . 05-12-2012 (modifié le 05-12-2012 à 15:54)
Le voyagiste Transat A.T. évalue la possibilité d’ajouter Haïti sur la liste de destinations pouvant offrir des forfaits vacances aux touristes en quête de repos, a appris LesAffaires.com.
Une équipe de dirigeants de Transat s’est rendue dans les régions de Port-au-Prince et Jacmel le mois dernier pour y effectuer une visite de prospection de quatre jours. Lieux historiques, infrastructures hôtelières, ateliers d’artisanat et plages ont, entre autres, été visités.
«Nous pouvons confirmer que nous avons des discussions ouvertes avec les représentants du pays et que nous ne fermons pas la porte à une collaboration future pour des forfaits vacances», a répondu par courriel la porte-parole de Transat, Debbie Cabana.
Transat offre à l’année une liaison aérienne par semaine à Montréal, en direction et en provenance d’Haïti. En changeant d’appareil, le voyagiste a récemment accru sa capacité d’accueil de ces voyages, passant de 249 passagers (Airbus A310) par voyage à 345 passagers (A330).
Mais le voyagiste montréalais pense maintenant accroître d’un cran sa présence dans ce pays en offrant à sa clientèle de nouveaux tout-compris haïtiens. La dernière fois que la québécoise a tenté l’aventure date d’il y a 23 ans. À l’époque, l’initiative avait été menée par Multitour, devenue Vacances Transat, et avait été vite abandonnée, faute de demande.
Les choses pourraient cette fois se dérouler autrement, croit Transat, qui insiste tout de même pour dire qu’il serait «prématuré» de parler du lancement d’un tel nouveau forfait.
Sa porte-parole ajoute, par contre, que Transat serait prête «à appuyer la relance d’Haïti en tant que destination voyage lorsque les infrastructures touristiques nécessaires seront en place». Transat n’aurait aucune intention d’y construire elle-même un hôtel.
Aux représentants de l'hebdomadaire Haïti Libre, les représentants de Transat ont déclaré avoir rapporté à Montréal toute la ferveur de ceux qu’ils ont rencontrés durant leur séjour et qu’ils comptaient soumettre un «rapport positif» à la direction afin que le projet, espéré de part et d’autre, puisse voir le jour.
L’action de Transat AT se négociait aujourd'hui à 5,41$ à la Bourse de Toronto. Depuis trois mois, son titre a progressé de 1,75$ ou de 47,81%.
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/tourisme/transat-pense-offrir-des-forfaits-vacances-en-haiti/552021/2

L’évêque de la Guadeloupe a visité Haïti

Mgr Jean-Yves Riocreux, nouvel évêque de Basse-Terre (Guadeloupe), s’est rendu à Haïti, du mardi 27 au jeudi 29 novembre, à l’invitation des évêques du pays. Le signe de « liens renforcés » entre ces deux îles des Antilles, selon le nouvel évêque, qui atteste des liens « anciens » avec Haïti.
« J’avais souhaité me rendre dans ce pays, en réponse aux messages reçus au moment de ma nomination en juin », explique Mgr Riocreux, sensible à la présence de Mgr Romelus, évêque émérite de Jérémie lors de son installation, le 30 septembre. Mgr Riocreux, ancien évêque de Pontoise, a été nommé le 15 juin en Guadeloupe, après une délicate période de vacance épiscopale de quatre ans.
Les liens entre Haïti et la Guadeloupe sont en effet historiques. Parmi les 62 prêtres que compte son diocèse, 20 sont d’origine haïtienne, envoyés par les diocèses de Jérémie et Jacmel. « 40 000 Haïtiens travaillent et vivent en Guadeloupe, essentiellement sur l’île Saint-Martin », souligne l’évêque. Ces Haïtiens, qui représentent 10 % de la population guadeloupéenne, « prennent bien leur place dans la société et participent activement à la vie de l’Église », poursuit-il.
Durant ces deux jours, il a pu rencontrer les dix évêques haïtiens, dont le président de la conférence, Mgr Chibly Langlois, et l’archevêque de Port-au-Prince, Mgr Guire Poulard, ainsi que les supérieurs des prêtres haïtiens travaillant dans le diocèse de Basse-Terre.

« CONTINUER LES EFFORTS » POUR PORTER SECOURS À L’ÉGLISE D’HAÏTI
Au retour de sa visite, l’évêque français a appelé à « continuer les efforts » pour porter secours à l’Église d’Haïti, « cette Église-sœur qui a grand besoin de notre soutien en cette période de reconstruction », bientôt deux ans après le séisme qui a ravagé l’île, le 12 janvier 2010.
Le diocèse de Basse-Terre s’est impliqué très tôt dans l’aide à Haïti. Dès mars 2010, avec l’envoi d’une mission technique afin d’évaluer les besoins des diocèses et des congrégations religieuses avec qui cette Église entretient des relations de partenariats – spiritains, montfortains, rédemptoristes, ainsi que l’institut d’origine canadienne Voluntas Dei . Un an après la catastrophe, le diocèse avait apporté 194 000 € pour la reconstruction.
Parmi les difficultés auxquelles l’Église en Haïti doit faire face, Mgr Riocreux cite « les nombreux problèmes pastoraux liés à la reconstruction de la cathédrale de Port-au-Prince, de 13 églises détruites, ainsi que des écoles et du séminaire national. »
« Depuis la destruction du séminaire, les 117 séminaristes de théologie sont accueillis dans des conditions sommaires à Lilavois, dans la banlieue de Port-au-Prince. Ce séminaire provisoire se situe dans une vaste et belle propriété appartenant à l’Église : siège de la conférence épiscopale avec des bungalows pour les évêques. »
200 000 personnes sont mortes à cause du séisme. Parmi eux, un évêque, des prêtres et 15 séminaristes.
ADRIEN BAIL
http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/France/L-eveque-de-la-Guadeloupe-a-visite-Haiti-_NP_-2012-12-05-883999

Haïti à la Conférence de Doha : II fallait agir hier, aujourd'hui il est tard


Allocution de Son Excellence Dr Jean Vilmond Hilaire Ministre de I'Environnement d'Haïti. 

" Depuis quelques années, nous assistons avec impuissance comment notre pays est victime d'évènements climatiques qui annulent nos efforts de développement. A titre d'exemple, l'espérance de croissance pour l'année 2012 était de l'ordre de 7% au début de l'année, les intempéries d'octobre dernier additionnées aux mois de sècheresse nous font croire que notre croissance sera de moins de 2%.

Les désastres naturels à répétition causent des pertes et des préjudices dont les effets sont incalculables. Ils constituent un véritable frein aux efforts de développement que des états comme le notre sont en train de déployer. Nos gouvernements doivent, chaque année consacrer leurs maigres ressources qui devaient aller à des secteurs sociaux comme l'éducation, la sante, le logement, l'eau potable, etc. à panser les plaies causées par ces désastres qui ne sont autres que des conséquences directes du dérèglement climatique. Nous n'avions pas attendu le Cyclone Sandy pour en sentir les pincements. Nous le vivons chaque jour à travers notre incapacité à faire face aux problèmes sociaux et, économiques de nos populations tels l'insécurité alimentaire et le manque d'accès au service de base. Nous vivons aussi à travers notre impatience de voir les promesses et engagements des pays amis se concrétiser, et quand ils se concrétisent les coûts d'opérationnalisation sont si élevés que la partie qui arrive véritablement dans nos communautés n'est que des miettes. "
[COP18-climat] 
Source : ONU 

Haïti-Investissement : Le Bret s’inscrit en faux contre les déclarations de Forst


P-au-P, 5 déc. 2012 [AlterPresse] --- L’ambassadeur de la France en Haïti, Didier Le Bret, remet en question les affirmations de son compatriote Michel Forst, expert indépendant des Nations Unies pour Haïti, qui avait soutenu le 30 novembre 2012 que le pays ne réunit pas les « préalables » pour attirer les investissements étrangers, notamment ceux des français.
Après une visite d’évaluation de la situation des droits humains à la fin du mois de novembre, Michel Forst s’est dit inquiet et a souligné que l’irrespect des droits des gouvernés et la caducité des lois en ce qui a trait aux affaires en Haïti sont sources de blocage aux investissements de masse.
« C’est aux investisseurs français de se déterminer on ne va pas parler à leur place », réplique Didier Le Bret à un pool de journalistes, dont un reporter d’AlterPresse le 4 décembre, en marge d’une cérémonie publique.
« Il n’est pas nécessaire de réunir toutes les conditions à la stabilité, à la bonne gouvernance, à l’Etat de droit pour que les investisseurs viennent », ajoute le diplomate.
« Je n’ai pas d’inquiétude … ce n’est pas un bilan arrêté qui soit réellement la situation », dit-il.
Toujours selon les déclarations de Le Bret les entreprises ne semblent pas chercher « le lieu idéal » mais plutôt une « dynamique qui est actuelle, réelle et forte (en Haïti) » consistant essentiellement à avoir la volonté politique.
Le haut fonctionnaire français considère les investissements étrangers ou nationaux comme un catalyseur vers une stabilisation et la croissance.
De son côté le gouvernement haïtien ne cesse de répéter son crédo « Haïti is open for business », alors que les réponses à cet appel aux investissements semblent timides et la situation socio-politique n’est pas de tout repos. [srh kft gp apr 5/12/2012 9 :10]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13782
Commentaires:
Quand les déclarations ne sont pas politiquement correctes elles perdent de l'importance pour certains ou certains secteurs. ceux qui savent lire et interpreter comprendront le positionnement de certains amis d'Haïti!

Haïti-Université : Marche étudiante pour le droit à la vie

Symbolisme du 5 décembre incompris à l’Ueh ?
P-au-P, 5 déc. 2012 [AlterPresse] --- A l’appel de la Commission provisoire interfacultaire (Cpi), quelques dizaines d’étudiants et d’étudiantes de l’Université d’Etat d’Haïti (Ueh) ont marché dans les rues de Port-au-Prince, ce 5 décembre 2012, date hautement symbolique à l’Ueh, en réclamant le respect du droit à la vie en Haïti et l’autopsie du corps de Damael D’Haïti, un étudiant assassiné.
Une grande banderole invite à « pote kole pou n batay kont enjistis, lavichè, ensekirite, move kondisyon etid ak kolera Minista (Appuyez la lutte contre l’injustice, la vie chère, l’insécurité, les mauvaises conditions d’études et le choléra de la Minustah) ».
Un étudiant, membre de la Cpi, précise au micro des journalistes que ce « paquet de revendications » renvoie au droit de vivre à côté des autres droits constamment bafoués au sein de la société haïtienne.
Sur certaines pancartes exhibées par les manifestants sont lus des slogans appelant à la reforme de l’Ueh, dénonçant « le kidnapping comme commerce des bourgeois » et exigeant justice pour des victimes, dont le professeur Jn Anil Louis-Juste, les étudiants Yourkens Leroy, Onald Auguste, Damael D’Haïti et le policier Walky Calixte.
Partie du campus de la Faculté de droit et des sciences économiques (Fdse) de Port-au-Prince, les étudiants et étudiantes ont recherché en vain le soutien de leurs collègues de l’Ecole Normale supérieure (Ens), de la Faculté des sciences (Fds) et de la Faculté de médecine.
« Les 18 000,00 gourdes roses (450,00 USD) de Martelly-Lamothe ont endormies l’université », soutien une étudiante-manifestante qui a ainsi tenté d’expliquer le manque d’intérêt pour le mouvement.
Selon elle, la distribution à l’Ueh des formulaires du programme gouvernemental de subvention appelé « Kore etidyan » (Soutenir les étudiants) fait partie d’une stratégie de l’administration en place pour casser l’élan de la mobilisation étudiante.
A la Faculté des sciences humaines (Fasch), les organisations étudiantes Asosyasyon Kominikatè ak Kominikatèz Popilè (Akp), Sèk Gramsci et le Cercle d’études et d’intervention en travail social (Ceits) voient dans « Kore etidyan » une tentative de fouler aux pieds l’autonomie de l’Ueh.
Poursuivant sa route, rue Oswald Durand, Champ de Mars, Lalue, la marche s’est transformée en sit-in devant les locaux du ministère de la justice, où les manifestants ont soulevé surtout la question de l’autopsie de l’étudiant Damael D’Haïti présumé assassiné par le policier Maccéus Pierre-Paul le 10 novembre 2012, à la fête d’intégration des nouveaux admis à la Fdse.
5 décembre : pas compris !
A la clôture de la manif, certains étudiants et étudiantes regrettent que le symbolisme de la date du 5 décembre, retenue comme celle de l’arrivée des premiers Européens sur l’ile, ne soit pas compris par beaucoup. Cette date rappelle également l’intervention violente des partisans du régime de Jean Bertrand Aristide en 2003 à la Fasch.
« On oublie déjà le massacre des premiers habitants de l’île par le capitalisme esclavagiste. Nos collègues semblent faire fi royalement du massacre du 5 décembre 2003 des étudiants et professeurs par des sbires proches du pouvoir de l’époque », estime Maccénat André, membre du Cpi et de Akp. Il estime que « beaucoup ont perdu leur capacité d’analyse sous le poids de la misère ». [efd gp apr 5/12/2012 16 :30]