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lundi 16 mars 2009

Paul Collier met l'accent sur la nécessité d'une création massive d'emploi

Paul Collier met l'accent sur la nécessité d'une création massive d'emploi
Le professeur Paul Collier soutient que la création massive d'emploi est l'une des actions urgentes à entreprendre en Haïti. " Le gouvernement et le secteur privé doivent comprendre la nécessité de créer beaucoup d'emploi pour les jeunes ", déclare M. Collier dans une interview exclusive à Nancy Roc.
" Non seulement il y a là une chance réelle de développer l'emploi mais en outre l'on ne la saisit pas, alors l'investissement politique important qu'a représenté l'effort consenti pour obtenir un vote du Congrès américain en faveur de HOPE II sera regardé comme ayant été inutile et les partisans d'Haïti se démobiliseront", explique t-il.
M. Collier espère que les investisseurs s'engageront à créer de nouvelles entreprises manufacturières soulignant la nécessité d'élaborer de nouvelles législations.
Selon Paul Collier la prochaine conférence des bailleurs sera une occasion de cristalliser les engagements des différents secteurs. " C'est une opportunité pour tous les acteurs de s'engager sur les efforts à entreprendre au cours des deux prochaines années ", ajoute t-il.
Dans son rapport M. Collier soutient qu'il faut " définir des objectifs simples, visibles politiquement et réalisables; d'énoncer des mesures claires en précisant le rôle dévolu à chaque acteur; de tendre vers des résultats rapides; et de faire en sorte que tant les mesures prises que les résultats obtenus soient tangibles et se prêtent par conséquent à un contrôle régulier".
Parmi les objectifs simples et immédiats M. Collier affirme qu'il faut asseoir la sécurité sur des emplois, des services de base, la sécurité alimentaire et la sauvegarde de l'environnement. Dans ses propositions pour créer des emplois M. Collier estime que la reconstruction des infrastructures et l'établissement de zones franches doivent être considérés comme des priorités.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14900
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Jean Max Bellerive estime que le rapport Collier est réalisable
Le ministre de la Planification et de la coopération externe Jean Max Bellerive soutient que le rapport collier a créé une nouvelle dynamique même s'il est limité. " C'est un plan peut être trop simple mais un document faisable que la communauté internationale est prêt à suive", dit-il.
Même s'il estime que les propositions sont correctes, M. Bellerive fait remarquer que la sous traitance ne pourra pas sauver le pays. Il faut créer une nouvelle dynamique ", lance le ministre de la planification faisant référence à la loi Hope.
Soulignant que le pays peut obtenir 20 000 nouveaux emplois par an dans le cadre de la loi Hope, M. Bellerive attire l'attention sur l'importance de l'éducation. " Il faut créer une masse critique de jeune pouvant avoir accès à des emplois de qualité", précise t-il.
Outre l'éducation, le ministre Bellerive déplore que le rapport Collier ne prévoit rien pour la consommation interne et dans le même temps encourage la centralisation des soins de santé.
Réagissant aux critiques du Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP), Jean Max Bellerive a révélé qu'un plan d'action a été récemment élaboré. " Le gouvernement haïtien propose 7 piliers cohérents aux bailleurs de fonds dans la stratégie des projets", martèle M. Bellerive. " A Washington a ne va pas solliciter un montant spécifique mais des financements pour des projets prioritaires", explique M. Bellerive.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14901

Le chef du gouvernement attendu mardi au parlement

Le chef du gouvernement attendu mardi au parlement

Le premier ministre Michelle Duvivier Pierre Louis doit se présenter mardi 17 mars 09 au parlement .Le chef du gouvernement doit fournir des explications aux parlementaires sur le décaissement de fonds d'urgence mis à la disposition du gouvernement dans l e cadre du programme d'urgence après le passage de quatre cyclones l'année dernière sur Haïti.
Madame pierre louis doit se faire accompagner des ministres des affaires sociales et du travail, de l'éducation nationale et de la formation professionnelle, de la santé publique et de la population selon la correspondance adressée en date du 4mars au chef du gouvernement.
Dans cette correspondance, le président de la chambre basse précise que l'assemblée des député entend s'informer sur les réalisations indiquées dans le rapport soumis au parlement par le gouvernement et sur l'utilisation des fonds mis a la disposition de ce dernier dans le cadre de la loi sur l'état d'urgence votée par le parlement en septembre 2008.
Les ministres convoqués sont donc priés de se présenter avec tout document écrits ; audio, vidéo, photos ou autres utiles à éclairer les démonstrations des travaux entrepris et a la justification des dépenses effectuées.
Des voix continuent de s'élever au niveau du parlement pour dénoncer l'inefficacité du gouvernement. Certains élus sont même allés à réclamer la démission de certains ministres.
Le premier ministre se dit disposer à répondre aux questions des parlementaires, toutefois Madame Pierre Louis s'est montrée agacée par ces multiples convocations, des membres du gouvernement, tout en faisant remarquer qu'en six mois elle ne pourrait pas relever tous les défis auxquels le pays est confronté. Pendant que des ministres essaient de trouver des fonds nous sommes constamment interpellés par le parlement s'est plainte madame PIERRE LOUIS .Une autre convocation est prévue pour le mardi 23 mars prochain.
RD

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14904

Des policiers haïtiens bientôt casques bleus de l'ONU

Des policiers haïtiens bientôt casques bleus de l'ONU

Le secrétariat des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix a sollicité des autorités haïtiennes la participation de policiers à des missions de maintien de paix en République Centre Africaine et au Tchad. Cette annonce a été chaleureusement accueillie par les autorités policières haïtiennes qui se préparent à lancer le processus de sélection des futurs casques bleus.

Le chef de la police, Mario Andrésol interprète cette invitation comme une reconnaissance des progrès accomplis par la PNH au cours de ces dernières années. Fier d'avoir pu obtenir tant de résultats probants, M. Andrésol promet de réaliser un processus de sélection impartial.

Assurant que la Minustah aidera dans le recrutement des meilleurs éléments de la PNH, Mario Andrésol insiste sur la lourde tache du premier contingent. " Ils doivent être performants pour que d'autres policiers haïtiens puissent intégrer des opérations de maintien de la paix", ajoute t-il.

Même si la date de départ et le nombre de policiers qui seront recrutés sont encore inconnus, le chef de la police fait remarquer que ces policiers devront participer à des séances de formation avant leur affectation. " Il s'agit d'une grande nouvelle pour la PNH et pour le pays", lance M. Andrésol pour qui cette invitation est le résultat du processus d'épuration de la PNH.

" Il nous faut des hommes sains pour intégrer honorablement les casques bleus", martèle t-il soulignant que ces policiers ne doivent pas avoir été impliqués dans le trafic de la drogue, les violations des droits humains ou des actes de banditisme. " Nous avions atteint aujourd'hui un niveau de professionnalisation qui est reconnu par l'ONU", dit-il tout en assurant de la poursuite des efforts dans ce domaine.

Cette invitation est donc un motif de satisfaction pour Mario Andrésol qui est aux commandes de la PNH depuis 2005.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14903

Haïti : Distribution symbolique de matériels de pêche à des membres d’organisations

Haïti : Distribution symbolique de matériels de pêche à des membres d’organisations P-au-P, 13 mars 09 [AlterPresse] --- Des matériels de pêche (filets, hameçons, canots) ont symboliquement été remis, ce vendredi 13 mars 2009, à des représentants d’associations de pêcheurs haïtiens, a observé l’agence en ligne AlterPresse.

Certes, ce geste est une « goutte d’eau dans un océan », mais elle servira à « moderniser le secteur de la pêche » en Haïti, considère Lionel Valbrun, directeur général du ministère de l’agriculture, des ressources naturelles et du développement rural (Marndr), qui a assuré la distribution de ces matériels de pêche. Vingt-trois millions de gourdes (560.975.60 dollars US) ont été consacrées au secteur de la pêche dans le cadre du programme d’urgence post-cyclonique mis en place en automne 2008 par le gouvernement de la Première ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis, indique Valbrun.

Le secteur de la pêche a été, à 60%, touché par les quatre ouragans successifs (Fay, Gustav, Hanna et Ike) qui ont frappé le pays fin août et début septembre 2008, indique le directeur général du Marndr, précisant que le niveau de production dans ce secteur est fortement diminué. La grande région du Sud - incluant les départements géographiques du Sud, des Nippes, de la Grande Anse (Sud-Ouest) et du Sud-Est - est la plus concernée par la distribution du 13 mars 2009.

Parmi les représentants d’organisations de pêcheurs ayant reçu ces matériels, figurent l’écrivain Jean-Claude Fignolé, maire de la commune des Abricots, ainsi que le responsable d’une organisation de pêcheurs venant de Cité Soleil, grande agglomération populaire au nord de la capitale. Jean-Claude Fignolé n’a pas caché sa déception face à cette « distribution tardive ».

Les autorités haïtiennes ont failli à leur responsabilité de résoudre les problèmes qui affectent le secteur de la pêche en Haïti, estime le délégué de l’Association des pêcheurs des Abricots. Certaines variétés de poissons sont en voie de disparition dans le pays, à cause de l’érosion des mornes, entraînant ainsi la pollution des côtes par les eaux de pluie, informe l’édile des Abricots.

Les petits bateaux, remis à de rares organisations de pêcheurs, ne permettront nullement de moderniser le secteur de la pêche, selon Jean-Claude Fignolé qui conseille aux autorités compétentes d’attaquer les problèmes sur d’autres fronts. Pour l’heure, Jean-Claude Fignolé indique que la pêche côtière n’existe plus dans sa commune à cause de cette situation.

Cependant, l’association, dont il est le représentant, dispose de 12 canots motorisés qui leur permet, malgré le coût élevé du carburant, de s’investir dans la pêche, ajoute le maire des Abricots. Par ailleurs, certaines municipalités haïtiennes entreprennent des démarches auprès de la communauté internationale en vue de redynamiser le secteur de la pêche. Jean-Claude Fignolé a profité de la distribution symbolique du 13 mars 2009 pour dénoncer la présence, dans les eaux haïtiennes, d’un bateau japonais qui effectuerait des opérations de pêche.

Les occupants de ce bateau très sophistiqué disposeraient de tous les accessoires indispensables à la transformation des poissons, révèle le maire des Abricots. Cette information est confirmée par l’ingénieur-agronome Jean-Paul Duperval qui parle de la présence d’une trentaine de bateaux étrangers mouillant au large des côtes haïtiennes. [do rc apr 13/03/2009 14 :30]

http://www.alterpresse.org/spip.php?article8166

Le Conseil de sécurité de l’ONU réclame une forte mobilisation internationale en faveur d’Haïti

Le Conseil de sécurité de l’ONU réclame une forte mobilisation internationale en faveur d’Haïti
Au terme d’une tournée d’évaluation de quatre jours, les quinze membres de la délégation mettent également le pays en garde contre "toute nouvelle crise politique" et prônent le "consensus" parmi les haïtiens
dimanche 15 mars 2009, Radio Kiskeya
Le Conseil de sécurité de l’ONU a renouvelé son soutien à Haïti et appelé à une mobilisation de la communauté internationale en faveur du pays, à l’issue d’une mission d’évaluation de quatre jours qui s’est achevée samedi.
Les quinze membres de la plus haute instance des Nations Unies, parmi eux la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis, Susan Rice, ont estimé qu’Haïti avait besoin d’un appui international sans faille pour poursuivre le processus de stabilisation de sa très faible économie et la consolidation des acquis sur le plan sécuritaire parallèlement au renforcement institutionnel.
« Ce qui importe maintenant est que la communauté internationale s’engage vis-à-vis du peuple et du gouvernement haïtiens et qu’elle continue à manifester son appui. De leur côté, les haïtiens doivent jouer leur partition », a martelé Jorge Urbina, président de la délégation et ambassadeur du Costa Rica à l’ONU, lors d’une conférence de presse à l’aéroport international Toussaint Louverture.
« Haïti ne doit plus connaître de nouvelles crises politiques », a poursuivi le diplomate centraméricain invitant les différentes composantes de la société à s’orienter vers le compromis. « La société haïtienne a aujourd’hui une opportunité historique d’aller vers un avenir meilleur et de laisser derrière elle les problèmes du passé », a fait remarquer M. Urbina.
Le Conseil de sécurité a, par ailleurs, souligné l’importance du travail accompli par la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) depuis le début de son déploiement en 2004. « Dans quelques mois, le Conseil va réexaminer le mandat de la mission en vue de l’améliorer », a affirmé la délégation qui précise qu’en dépit des progrès réalisés, des défis restaient à relever sur le plan de la sécurité, du renforcement institutionnel et du développement économique et social.
« Il y a des progrès, mais des efforts s’avèrent nécessaires pour combattre la corruption et convaincre la communauté internationale, particulièrement les bailleurs de fonds », a indiqué l’ambassadeur Jorge Urbina. Il a rappelé à ce propos que les pays donateurs participeront à une nouvelle conférence internationale sur Haïti les 13 et 14 avril prochains à Washington.
« Les efforts visant le renforcement de la police, de la justice et de l’administration des frontières doivent continuer afin que les résultats que nous recherchons tous soient obtenus », a enfin répété le président de la délégation.
Durant leur séjour, les membres de la mission ont eu des entretiens notamment avec le Président René Préval, la Première ministre Michèle Pierre-Louis, les présidents du Sénat, Kély Bastien et de la Chambre des Députés Louis-Jeune Levaillant, les représentants de la classe politique et de la société civile. Ils ont également rencontré le chef de la MINUSTAH, Hédi Annabi, les diplomates représentant les principaux « pays amis » d’Haïti ainsi que les représentants de la Banque mondiale, de la Banque interaméricaine de développement (BID) et de la Communauté Caraïbe (CARICOM).
Outre Port-au-Prince, leurs déplacements dans les villes des Gonaïves (Artibonite, nord), de Fort-Liberté et de Ouanaminthe (Nord-Est) ont permis aux diplomates de faire le point sur différents thèmes essentiels de l’agenda de cette visite, tels la sécurité, la stabilité politique, la réforme judiciaire, les droits humains, le développement économique et social et la gestion frontalière.
La visite du Conseil de sécurité est intervenue après celle de 24 heures à Port-au-Prince du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon et de l’ancien Président américain Bill Clinton qui ont aussi plaidé pour un soutien international accru à Haïti.
Environ 9.000 militaires et policiers internationaux font partie de la mission onusienne déployée à travers le pays. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5754

Ouverture officielle de la campagne électorale

Ouverture officielle de la campagne électorale

78 candidats issus pour la plupart d’une quinzaine de partis politiques se jettent à l’eau pour conquérir les douze sièges à pourvoir au Sénat ; la Police Nationale s’engage à sécuriser la campagne dans une conjoncture politique délicate

lundi 16 mars 2009, Radio Kiskeya

La campagne électorale pour les sénatoriales partielles du 19 avril s’ouvre officiellement lundi à travers les dix départements d’Haïti où 78 candidats représentant une quinzaine de formations politiques partiront à la conquête de 12 des 30 sièges de la Chambre haute. Le Conseil électoral provisoire doit marquer par une cérémonie solennelle, prévue dans la journée à Port-au-Prince, le lancement de cette campagne qui prendra fin le 17 avril prochain à minuit. Les principes fondamentaux d’un processus électoral démocratique devraient être à l’ordre du jour, même si les partis et candidats indépendants engagés dans la course n’ont pas souscrit à des règles d’engagement portant sur l’éthique, la non-violence et la reddition de comptes concernant le financement de la campagne.

Les électeurs sont appelés à désigner un Sénateur dans chacun des départements sauf dans l’Artibonite (nord) et le Nord-Est en raison respectivement du décès, en janvier 2007, du Sénateur Noël Emmanuel Limage, dans un accident de la circulation et de l’invalidation du mandat en cours du premier Sénateur du Nord-Est, Rudolph Boulos, dont la présumée nationalité américaine avait entraîné la départ précipité en mars 2008. Voici, par département géographique, la liste des candidats que le CEP a habilités à mener campagne pour le renouvellement du tiers du Sénat.

Ouest Evelyne Bernard Chéron (MIDH), ex-Sénatrice de l’Ouest qui avait fait son entrée à la 48e législature sous la bannière de Union pour Haïti, une alliance scellée en 2006 entre Fanmi Lavalas et le MIDH ; Jean Marcel Jacques (PSR) ; l’ancien maire Cacsman Brutus (MODEL-PRDH) ; l’ex-secrétaire d’Etat à la sécurité publique sous le gouvernement de transition (2004-2006), David Bazile (PUN, parti néo-duvaliériste) ; Marie-Denise Claude (Fusion), fille de feu pasteur Sylvio Claude, opposant historique à la dictature des Duvalier ; John Joël Joseph (LESPWA), issu d’organisations populaires de Cité Soleil ; Rudolph Prudent (KONBA), médecin et militant politique ; Georges André Labissière (indépendant) ; Gérard Evans Beaubrun (RDNP), médecin et ancien Député de Léogâne aux 44e et 45e législatures ; Mario Viau (UNION), homme d’affaires et PDG de Radio Signal FM, une station privée de Port-au-Prince ; Charles Henry Raymond Fils-Aimé (PEP), Joseph Wesner Emmanuel (indépendant), éducateur de carrière et ex-Sénateur de l’Ouest aux 45e et 46e législatures ; Victor Gilles (PONT) ; Ernst Edouard Laventure dit « Konpè Mòlòskòt » (AAA), présentateur de radio et Ronald St-Jean (indépendant), militant politique proche de Lavalas.

Sud-Est Hébert Lahatte (UNION), Pierre Michel Joseph Jean Pierre (RDNP), Ricard Pierre (OPL), ex-Sénateur de la 48e législature et Wencesclass Lambert (LESPWA), frère du Sénateur Joseph Lambert.

Sud Raymond Jameau (RESPE), Cécile Barnatte (AAA), Joseph Benoît Laguerre (UCADDE), ancien Député de la 45e législature, Marie Danielle Comeau (KONBA), médecin ; Georges Simon Pierre (UNION), Jean Claude Bernard (OPL), Francky Pierre Exius (LESPWA), ex-Député de la 47e législature et Yves Rousseau (PSR).

Nippes (sud-ouest) : Wilfrid Tropnas (UNION), Jean William Jeanty (KONBA), dirigeant de l’organisation Collectif Solidarité, Identité et Liberté (KSIL) ; Frantz Robert Mondé (AAA), actuel Député de la circonscription des Baradères et ancien membre de la 45e législature ; Anthony Barbier (FUSION), sociologue et ancien ministre de la fonction publique du gouvernement Aristide/Michel (1994-1995), Julson Louberson (LESPWA), Assad Volcy (UCADDE), ancien journaliste et actuel responsable du bureau de presse de la Présidence ; Chrisner Noël (indépendant) et Garry Joseph Mazile (RESPE).

Nord-Est : Jean Rodolph Joazile (FUSION), ex-Sénateur des 47e et 48e législatures ; Lucien Pierre Louis Derex (LESPWA), Altagrâce Elie (UNION), Ernst Lavaud (AAA), Armand Joachim (OPL) et Jacques André Charles Pierre (OPL).

Nord-Ouest : Mélius Hypolite (OPL), ancien Sénateur de la 48e législature ; François Lucas Sainvil (LESPWA), actuel représentant de Port-de-Paix à la Chambre des Députés ; Luc Fleurinor (MIRN), ex-Sénateur des 45e, 46e et 47e législatures et Charles Saturne (UNION).

Nord : Marie Ghislaine Mompremier (FUSION), Jacques Laguerre Jean René (MODEL/ PRDH), Elusca Charles (OPL), Antoine René Samson (UNION), ancien Sénateur de la 48e législature et Moïse Jean Charles (LESPWA), actuel collaborateur du Président René Préval et ancien maire de Milot. Il fait l’objet de graves accusations de meurtre sur la personne de Guitz Adrien Salvant alias Guy, tué en février 2004.

Artibonite (nord) : Jean Willy Jean Baptiste (AAA), François Fouchard Bergrome (AAA), ex-Sénateur de la 48e législature, Rigaud Saint-Pierre (LESPWA), Paul André Garçonnet (LESPWA), ancien Député de la 46e législature ; Michelet Louis (indépendant), Michel Fortuné (PUN), Accéus Manus (UNION), Anick François Joseph (OPL), prêtre et adepte de la théologie de la libération et Luckner Désir dit « Louco » (UNION), animateur de radio.

Grand’Anse (sud-ouest) : Marie Aurorelaine Belle-Fleur (FUSION), Frédérick Jean Lavaud (RESPE), syndicaliste et dirigeant de la Confédération nationale des éducateurs d’Haïti (CNEH) ; Jean Fritz Laplanche (OPL) et Jean Maxime Roumer (LESPWA), ancien Sénateur de la 48e législature.

Centre Emmanuel Chevry (FUSION), plus connu sous le nom de Grégory Chevry, cet ancien officier des Forces Armées d’Haïti (FAd’H) devenu homme d’affaires et dirigeant sportif a été accusé par le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) d’implication dans le narcotrafic ; Louis Stiverne (UNION), Francisco Delacruz (OPL), ancien Député de la 45e législature ayant fait la prison en Suisse pour son implication présumée dans le narcotrafic ; Willot Joseph (UCADDE), actuel Député de la circonscription de Maïssade et transfuge de l’Alyans Demokratik sous la bannière de laquelle il avait été élu en 2006 alors qu’il était incarcéré sous l’accusation de vol de véhicule ; Rubens Saint-Germain (LAAA) et Adher Marcelin (LESPWA).

Le directeur général de la Police Nationale, Mario Andrésol, a donné samedi l’assurance que les forces de l’ordre seront, comme par le passé, mobilisées pour garantir la sécurité de la campagne électorale, étape cruciale du processus. Le commandant de la PNH invite les candidats à informer l’institution de leurs différents déplacements électoraux afin que les mesures de sécurité appropriées soient adoptées.

Malgré ces garanties, la mise à l’écart de certains candidats et les violences politiques partisanes qui ponctuent en général les élections en Haïti font toutefois craindre des incidents regrettables dans des régions où les rivaux et leurs partisans intéressés sont souvent prêts à en découdre avec le couteau entre les dents.

De plus, la pertinence des débats et le niveau de motivation de l’électorat demeurent encore des inconnues alors que la tenue ou non du scrutin du 19 avril continue d’alimenter des spéculations de toutes sortes dans l’opinion publique. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5755