Des policiers haïtiens bientôt casques bleus de l'ONU
Le secrétariat des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix a sollicité des autorités haïtiennes la participation de policiers à des missions de maintien de paix en République Centre Africaine et au Tchad. Cette annonce a été chaleureusement accueillie par les autorités policières haïtiennes qui se préparent à lancer le processus de sélection des futurs casques bleus.
Le chef de la police, Mario Andrésol interprète cette invitation comme une reconnaissance des progrès accomplis par la PNH au cours de ces dernières années. Fier d'avoir pu obtenir tant de résultats probants, M. Andrésol promet de réaliser un processus de sélection impartial.
Assurant que la Minustah aidera dans le recrutement des meilleurs éléments de la PNH, Mario Andrésol insiste sur la lourde tache du premier contingent. " Ils doivent être performants pour que d'autres policiers haïtiens puissent intégrer des opérations de maintien de la paix", ajoute t-il.
Même si la date de départ et le nombre de policiers qui seront recrutés sont encore inconnus, le chef de la police fait remarquer que ces policiers devront participer à des séances de formation avant leur affectation. " Il s'agit d'une grande nouvelle pour la PNH et pour le pays", lance M. Andrésol pour qui cette invitation est le résultat du processus d'épuration de la PNH.
" Il nous faut des hommes sains pour intégrer honorablement les casques bleus", martèle t-il soulignant que ces policiers ne doivent pas avoir été impliqués dans le trafic de la drogue, les violations des droits humains ou des actes de banditisme. " Nous avions atteint aujourd'hui un niveau de professionnalisation qui est reconnu par l'ONU", dit-il tout en assurant de la poursuite des efforts dans ce domaine.
Cette invitation est donc un motif de satisfaction pour Mario Andrésol qui est aux commandes de la PNH depuis 2005.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14903
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 16 mars 2009
Des policiers haïtiens bientôt casques bleus de l'ONU
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