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lundi 21 mai 2012

Haiti – Choléra : Le Choléra de retour à Petit-Goave, au moins 5 morts

Au moins 5 personnes sont mortes du choléra et de nombreuses autres seraient frappées par l’épidémie dans des localités de Petit-Goave, a-t-on appris. Les victimes sont enregistrées dans les localites de la 7eme section communale de Petit-Goave où certains centres de traitement seraient depourvus de médicaments.
Suite aux fortes pluies qui se sont abattues sur la commune de Petit-Goave, le cholera semble refaire surface dans le milieu rural.
Les localites de Pijon , Bistouri, Delatte , Nicolas , Lissade , Mapou-Blaise, Lompray de la 7eme section communale sont les plus touchees par l’épidémie.
Au moins 5 personnes sont décédées et plus d’une trentaine d’autres ont contracté le cholera après avoir consommé de l’eau contaminée.
« Les CTC de la 7 eme section sont débordés. On a besoin de matériels et de médecins. L’hôpital Notre-Dame n’est pas en mesure de soigner les personnes atteintes du cholera »".
« Deux paysans en provenance de la compagne, transportés d’urgence dans ce centre hospitalier sont morts, faute de soins », a indiqué Guyto Mathieu le directeur de la radio Préférence FM à Petit-Goave…
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-cholera-le-cholera-de-retour-a-petit-goave-au-moins-5-morts/

Une relique de saint Yves pour l'église de Port-au-Prince - Tréguier

samedi 19 mai 2012 Le 12 janvier 2010, un terrible tremblement de terre détruisait entièrement la ville de Port-au-Prince, la capitale d'Haïti. Sauf l'église Saint-Yves, miraculeusement épargnée. Plus de sept siècles après sa mort, saint Yves ferait-il encore des miracles ? Mgr Guire Poulard, archevêque de Port-au-Prince a adressé une lettre à Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et de Tréguier, lui demandant la possibilité d'obtenir une relique du bienheureux Yves, pour l'honorer dans son église haïtienne, bien loin géographiquement de son Pays de Tréguier.
Nancy Dorsinville... une miraculée
Après l'accord de l'évêque, la question se posait, « Comment remettre la petite relique à son destinataire ? » Le père Philippe Roche, rarement en panne de solutions dans son carnet d'adresses, se souvient avoir connu en 2006, lors d'un an d'études à Harvard, l'université de Cambridge (USA), une jeune Haïtienne susceptible de répondre au problème.
Sitôt dit, sitôt fait. Nancy Dorsinville est arrivée à Tréguier ce vendredi, accueillie par le Père Roche à l'aéroport de Guipavas. L'Haïtiano-Américaine, chercheuse anthropologue médicale aux Nations Unies à New York, était à Port-au-prince le 12 janvier 2010. Elle était aussi à New-York le 11 septembre.
« J'étais en réunion pour la lutte contre le Sida, dans un bâtiment avec le Premier ministre, le ministre de la santé... Quand la terre a tremblé. J'ai pensé à un attentat, après avoir vécu le 11 septembre... » Nancy n'a eu que le poignet cassé. Autour d'elle, des milliers de morts. Elle raconte. L'horreur... L'impuissance.
« L'archevêque a été tué dans la cathédrale entièrement rasée, ainsi que de nombreux prêtres et séminaristes qui s'y trouvaient. Tous les bâtiments publics ont été détruits. Ainsi que le palais présidentiel. J'étais en mission pour 24 heures. J'y suis restée un mois. 60 % seulement des sinistrés ont été relogés. Les autres sont toujours sous des tentes. Le jour il fait très chaud. Et la nuit il fait très froid. »
Dimanche, lors des vêpres, à 16 h, dans la cathédrale, Mgr Moutel offrira une relique de saint Yves à Nancy Dorsinville, qui la remettra à l'archevêque de Port-au-Prince, après un passage obligé professionnellement par Harvard.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Une-relique-de-saint-Yves-pour-l-eglise-de-Port-au-Prince-_22078-avd-20120519-62869985_actuLocale.Htm

Les militaires démobilisés annoncent une nouvelle étape dans leur mouvement

Des leaders du mouvement des militaires démobilisés affirment que l'abandon des camps s'inscrit dans le cadre d'une tactique en vue de poursuivre la lutte pour la remobilisation des Forces Armées d'Haïti. Les militaires démobilisés se sont retirés vendredi des sites publics, notamment du camp de Lamentin à Carrefour, au moment du déploiement des unités d'élite de la PNH et des casques bleus de la Minustah. Hier dimanche des casques bleus onusiens étaient visibles à l'intérieur du camp de Lamentin et sur la route donnant accès à ce site.
L'un des portes parole des militaires démobilisés, Joseph Jean Baptiste, explique que les ex soldats se sont repliés afin de prouver leur patience à l' endroit de l'administration Martelly. Les militaires n'entendent nullement abandonner la lutte pour le retour des FAD'H, insiste M. Jean Batiste qui exhorte les policiers haïtiens à ne pas tirer sur la population. Les militaires démobilisés bénéficient du support des citoyens, précise M. Jean Baptiste qui met en garde contre une confrontation entre la police et l'armée.
Il réclame la libération immédiate des 50 militaires démobilisés arrêtés vendredi dernier. Selon lui la remise en liberté de leurs frères d'armes permettra de faire baisser la tension dans les sites hébergeant les militaires à travers le pays.
Les militaires démobilisés ont abandonné les sites avec tous leurs armes. Nous envisageons une nouvelle stratégie dans notre lutte, dit-il sans fournir plus de détails.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=20843

La justice haïtienne enquête sur les militaires démobilisés

Les 50 militaires démobilisés appréhendés vendredi dernier par les policiers haïtiens pourraient être interrogés par le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance ce lundi. Les individus portant l'uniforme militaire et munis de leurs armes réalisaient des défilés dans certaines artères de la capitale lorsqu'ils ont été interpellés confirme le secrétaire d'état à la sécurité publique, Reginald Delva. Il espère que l'audition de ces individus permettra d'obtenir plus d'information sur ce mouvement lancé il y a trois mois au camp de Lamentin. " L'enquête du chef du Parquet nous aidera à comprendre pourquoi ces personnes se sont lancées dans de telles pratiques" insiste t-il.
Les 50 militaires démobilisés ont été écroués à la garde a vue du commissariat de Port-au-Prince sous l'accusation d'association de malfaiteurs. M. Delva salue le professionnalisme des policiers haïtiens qui n'ont fait aucun blessé lors de l'intervention.
Les autorités gouvernementales avaient ordonné une réaction de la police suite à une nouvelle démonstration de force des militaires démobilisés devant le Palais National.
Par ailleurs, le secrétaire d'Etat à la sécurité publique dément les rumeurs d'affrontement entre les militaires démobilisés et les policiers supportés par les casques bleus au camp de Lamentin. Il n'a toutefois pas été en mesure d'expliquer les détonations entendues dans les parages du camp de Lamentin.
Selon M. Delva il n'y a pas eu de blessés lors du déploiement des policiers haïtiens devant le camp de Lamentin. Les militaires démobilisés avaient abandonné le camp afin d'éviter une confrontation avec les policiers haïtiens.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20842

DANNY GLOVER THE GOOD COP 1/2

Danny Glover: the good cop

He found fame as a policeman in the Lethal Weapon films, but it's his political activism that really drives him. He talks about his beloved Haiti, Obama's disappointing presidency and his friendship with Mel Gibson
A few years ago, Danny Glover sat in his car and cried. The Hollywood star and political activist had just heard the news that his friend, Jean-Bertrand Aristide, Haiti's first democratically elected president, had been toppled in a coup backed by the US and France. "It was 28 February 2004 and I sat in that parking lot crying uncontrollably, knowing that we'd have to start building again."
Glover fixes me with tired eyes as we sit in an upstairs room of the Crossroads Women's Centre in London's Kentish Town on a rainy Saturday afternoon. He has just flown in from the US and the same evening will give a speech at the centre during a fundraiser for the Haiti Emergency Relief Fund.
In the years since Aristide was ousted, Haiti has suffered floods, mud-slides, hurricanes, an earthquake in 2010 that killed tens of thousands, followed by a cholera outbreak that killed nearly 6,000. Infrastructure has collapsed, gang violence remains rife and the UN has described the human rights situation as "catastrophic".
"When I talk about Haiti, it breaks my heart," says Glover. "Yet when I think about the Haitian people's resilience, it heals my heart at the same time."
This is Glover's great theme and his deepest conviction: that there is something special and indomitable about the Haitian people. "You've got to know your history," says Glover. "The great American abolitionist Frederick Douglass said the Haitian revolution was the first victory against the worldwide system of slavery. Not Wilberforce. Wilberforce may have understood that, in an emerging capitalist society, slavery had gone through its evolutionary purpose, but it was the Haitians who struck the first blow.
"I know that blood runs through them from that time. And since the moment they organised that revolution, they have been defecated on, they've been undermined, yet they keep organising. And you look in their faces and they could well have been the faces that stood facing Napoleon's army."
Glover found out about the 1791-1804 Haitian revolution led by Toussaint L'Ouverture in the early 1970s when he read The Black Jacobins by CLR James, the Trinidadian socialist historian (and sometime Manchester Guardian cricket correspondent). By that time, Glover was already a protest veteran who, as a member of the black students' union at San Francisco State University, had participated in a five-month strike to establish a black studies department. But it made an enormous impact on him.
For more than 30 years, Glover has been trying to make a biopic about the leader of the Haitian revolution. True, the story of L'Ouverture has been told before, notably in a play by CLR James that was staged in London's West End in 1936 starring Paul Robeson, and more recently in a French TV series starring Haitian actor Jimmy Jean-Louis. But Glover believes his treatment will be the first to "have the epic scale these events require".
But when will we see this directorial debut? In 2006, Glover assembled a cast including Wesley Snipes, Angela Bassett, Chiwetel Ejiofor and Mos Def, and planned to shoot his film in South Africa and Venezuela, thanks to $18m (£11m) from one of Glover's heroes, Venezuelan president Hugo Chávez. Six years on, filming has not started. "We'll get the film done," says Glover. "We came so close so many times, you could almost taste it, man. We came that close and we're going to do it."
Why is the project so important to him? "Imagine a revolt where all those people who were enslaved and dispossessed in Africa, America and round the world, heard what had happened? You imagine what that meant to them?"

Glover met Aristide in 1992 when the former Catholic priest was ousted as president for the first time. Shortly after that coup, Glover was flying to Oakland to attend a rally for him. "I still had my makeup on when I got to my seat on the flight at Burbank airport. I look over to my right and there he is. I said: 'President Aristide! I'm going to a rally for you!' He always says: 'The look on your face when you saw me.' He's been my brother and friend since that moment."