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mercredi 23 janvier 2008

Botanik Spa, pour le bien-être...

Entre la satisfaction et le désir de bien faire, Nathalie Buteau Antoine, propriétaire du Karibe Spa et co-propriétaire du Karibe hôtel, considère la concrétisation de son ambitieux projet comme une entrée au top niveau. Sans compter la musique et le public qui a fait le déplacement, l'esthétique du décor conjuguée à la beauté des jardins ont fait, vendredi du lancement du Botanik Spa un événement exceptionnel.
En présence d'un public select à la recherche de services novateurs en Haïti, les responsables du Karibe ont lancé, le vendredi 18 janvier, les nouveaux services de Botanik Spa.

Logé au Karibe hôtel, au Juvénat de Pétion-Ville, Botanik Spa est un nouveau concept qui concrétise le bien-être du corps et de l'esprit à travers des soins du visage, des soins corporels, la massothérapie, la relaxation, la microdermabrasion, les soins corporels, la massothérapie, le soin des ongles, le Salon haute coiffure, l'épilation à la cire sont quelques-uns des multiples services offerts par ce spa qui fait figure de pionnier dans le pays.

Le spa généralement désigné comme un centre de remise en forme veut concilier le bien-être du corps, de l'esprit et de l'âme est présent dans tous les grands hôtels à l'étranger. Par ce geste, le Karibe hôtel veut mettre à sa manière le pays au pas dans ce domaine et le doter de son premier spa.« Ma première satisfaction est de plaire la clientèle », a laché avec grand sourire Nathalie Buteau Antoine le propriétaire de Botanik Spa dans un profond. Elle en profite pour souligner que les spas sont des centres de haut standard international.
Mme Buteau a profité de cette occasion pour saluer le travail accompli par son équipe et remercier des collaborateurs sans qui le projet n'aurait pas vu le jour. « Quelqu'un peut venir passer une journée en notre compagnie, prendre son repas, se relaxer, se baigner, se faire masser », précise la propriétaire du Karibe Spa, optimiste en qui a trait à l'avenir de sa nouvelle entreprise.
Cherchant avec détermination un nom pour son spa, Mme Antoine voulait se référer à l'Asie par ce que cette partie du monde était à l'époque prédominant dans le domaine. Finalement, c'est Botanik qui fait créole et répond beaucoup mieux au cadre enchanteur du Karibe où l'eau ruisselant entre les roches multicolores et la verdure de l'espace a eu le dernier mot.
Botanik Spa veut mettre à la disposition des nationaux et des visiteurs entre autres services, la microdermabrasion cette nouvelle technique permettant de renouveler les couches supérieures de l'épiderme. Le but principal de cette technique est de relisser l'épiderme, d'améliorer l'éclat et la texture de la peau du visage, c'est à la fois un moyen de réduire l'apparence et une manière de lutter contre la vieillesse.
Avec l'ouverture du Botanik Spa, le pays possède selon les dires de Nathalie Buteau Antoine un centre de standard international, c'est-à-dire qui n'a rien à envier avec ce qui se fait à l'extérieur.
Dieudonné Joachim

Parfum de réussite

La réputation de Pierre Léger n'est plus à faire. Frager/Agri Supply, son usine implantée dans la Plaine des Cayes au sud d'Haïti, approvisionne à elle seule le marché mondial d'huile essentielle de vétiver de 70%. "J'en exporte plus de 80 tonnes par an", se réjouit cet agronome de 59 ans, en montrant des échantillons exposés dans un coin de son vaste bureau à Port-au-Prince.
Devenir et rester le leader mondial du marché du vétiver n'est pas une mince affaire, surtout dans un pays aussi turbulent qu'Haïti. Le secret de Pierre Léger tient en peu de mots : toujours fournir un travail de qualité aux clients, essentiellement les parfumeurs européens, et tenir compte des délais de livraison. L'homme d'affaires du pays le plus pauvre des Caraïbes reconnaît que les quelque 25 000 agriculteurs qui lui fournissent les racines de vétiver sont le véritable pilier de l'industrie. "Frager/Agri Supply appartient à la communauté du Sud, lance-t-il.

Les agriculteurs participent directement à sa gestion ; ils surveillent le rendement et me dictent parfois les décisions à prendre." Pour Pierre Léger, le manque criant d'infrastructures dans le pays reste le principal handicap au développement de l'industrie des huiles essentielles en Haïti. "L'état déplorable des routes, le rationnement drastique de l'électricité, l'absence de ports et d'aéroports ont porté nombre de producteurs à abandonner cette activité", déploie-t-il.

Le PDG de la plus grande usine de vétiver du monde participe à toutes les activités de la communauté. Pour traduire son engagement dans la formation des jeunes, il accorde des bourses d'études dans des universités haïtiennes et étrangères. Récemment, il a fait don de 25 ha de terre à l'État haïtien pour la construction d'un campus universitaire dans la région.

Depuis 2000, l'homme à la taille de géant - il mesure près de deux mètres - a élargi son horizon et parcourt régulièrement le monde pour partager son expertise et aider à la mise en place de filières de production d'huiles essentielles (HE) dans des pays confrontés comme Haïti à la pauvreté. Tout a commencé lorsque le Centre du commerce international (CCI) l'a envoyé en mission dans la région des Grands Lacs africains pour évaluer la capacité de production des HE de ces pays. "Les huiles essentielles étaient alors méconnues au Rwanda et au Burundi", rappelle Pierre Léger, qui croit dur comme fer que les relations Sud-Sud sont le moyen le plus efficace pour lutter contre la pauvreté. Le Rwanda et le Burundi sont, selon lui, sur le point de devenir à leur tour des producteurs d'huiles essentielles de qualité. "Des plantations de patchouli y ont été introduites, dit-il. On a réalisé des essais et on a obtenu la meilleure qualité d'huile de patchouli du monde."
Depuis, on le sollicite de partout - d'Asie, d'Amérique du Sud, d'Afrique. Mais ses responsabilités de chef d'entreprise en Haïti ne lui permettent pas de répondre à toutes les sollicitations. Il a toutefois entamé un partenariat avec le Brésil l'an dernier. Après 34 ans dans la production d'huiles essentielles, Pierre Léger estime que le moment est venu de passer le flambeau. "J'avais été initié très tôt par mon père dans le domaine. J'ai fait de même pour mon fils et ma fille. La parfumerie mondiale les admet maintenant sans réticence", se félicite aujourd'hui l'agronome, qui avait lui-même pris le relais de son père Frank à l'usine en 1984, après ses études aux Pays-Bas. L'essence de l'art, en quelque sorte.

Jean Pharès Jérôme (Spore)

Les bandes à pied passent le concours

Le Champ de Mars a vécu à l'heure des bandes à pied. Dimanche, elles passaient leur test de concours pour être admis sur le parcours pendant les trois jours gras. Aussi, ont-elles eu la priorité sur les DJ.
51 bandes à pied ont passé, dimanche soir, le test du concours qui déterminera une quinzaine parmi elles à être subventionnées et admis sur le parcours carnavalesque durant les trois jours gras.
Devant le stand où siègent les membres du jury, les bandes à pied ont performé. Comme pour l'année dernière, les critères préétablis pour passer le cap du concours du carnaval baptisé « Rale mennen vini pou yon Ayiti vèt » sont les mêmes : mélodie et parole (20 pts) ; animation et orchestration (30 pts) ; arrangement et discipline (30 pts) ; couleur et originalité (20 pts).

Certaines bandes à pied ont drainé une marée humaine derrière elles. Louloupe Party-Cool de Delmas 2 (premier prix de l'année 2007), Fashion's Matte de la Place Carl-Brouard ont largement grignoté sur le temps imparti pour présenter leur méringue.

Les groupes, pour la plupart, portent des déguisements. Ils entraînent derrière eux des fanatiques portant des maillots qui vantent leurs sponsors. Certaines chorégraphies choquent et font place à des gestes obscènes. D'autres mettent en relief l'éternel contorsion fessière qui, manifestement, est un trait particulier du carnaval. Des groupes de jeunes filles se tortillent, se déhanchent, libèrent leur pulsion. La question de l'originalité
Pour mettre une note humoristique à l'ambiance, "des jambes de bois" (échassiers), tout en dansant, se frayent un passage dans la vague humaine.

Une certaine originalité manque dans la prestation des groupes. A moins d'avoir une fine oreille musicale pour percevoir les nuances et les variations rythmiques, les bandes à pied semblent jouer à peu près la même méringue assortie de textes différents. Le rythme est lent ou rapide. Les instruments à vent, - hélicons et trompettes - couvrent littéralement les instruments traditionnels (cornet, ''vaksin'').

Un musicien prenant part aux festivités a fait savoir qu'il faudrait organiser un séminaire pour quelques sambas afin de leur apprendre à harmoniser les tonalités de certains instruments. Les bandes à pied avaient la priorité au Champ de Mars.

Après leur prestation, les chars des DJ ont investi le béton. Les fans des bandes à pied en attendant s'impatientent au sujet du résultat du concours qui sera proclamé ce mardi dans l'après-midi.
Le membres du jury : Lionel Benjamin, Lody Auguste, Félix Borgella, Degant Jean Robert, Dicken Princivil, Mardy Verna, Dumay Widner, Dieudonné Jean Jacques.
Claude Bernard Sérant
Un concours pour déterminer les “bandes à pieds” qui mériteront une subvention pour le carnaval : une mesure juste et appropriée mais certaine ni comprise ni assimilée par ceux-là qui avaient vu dans cette manifestation culturelle une conjoncture propice pour « faire de l’argent ».
La problématique des subventions pour l’animation et la participation aux festivités carnavalesques a toujours été une vraie pomme de discorde auteur d’une énorme cacophonie au sein de la société haïtienne.
Dans la mesure où le gouvernement ne disposera jamais d’un budget assez lourd pour faire face de façon positive à toutes les demandes de subvention, un tri s’impose toujours. On a eu à déplorer par exemple la participation de groupes phares tels BOUKMAN EKSPERYANS tandis que des rumeurs de sommes mirobolantes allouées à des groupes de KOMPA…
Dans l’organisation du Carnaval il faudrait envisager une charte faisant appel a des critères de valeurs et de qualité pour conditionner l’octroi ou non d’une subvention. La longévité dans ce sens pourrait être un critère d’une grande importance.
Il faut éviter un scandale similaire a celui vécu pendant les dernières élections présidentielles au cours desquelles des candidats se sont inscrits dans le seul but d’empocher les subventions prévues à ces fins. Il y en a qui n’ont même pas voté !

AN NOU KONSOME PWODWI LAKAY, PWODWI NATIF NATAL

Dizon pa-m !
Se pa jodi-a map reflechi sou you seri de fason nou fè bagay yo lakay nou. Se vre ke mannyè yo fè pati egalego nan sa yo rele kilti nou an men gen youp il ladanyo ki sèvi you seri de antrav pou nou paske nou pa gen mwayen pou kenbe you seri de pwotokol.
Sijè ki atire atansyon mwen nan moso refleksyon sila se fason ke nou prepare manje ak nou manje lakay nou.
Tout moun ki vle kenbe definisyon sa yo rele kilti tout bon vre konnen ke li pa dwe fè okenn konparezon ant you kilti ak you lot. Paske chak manifestasyon kiltirel dwe analize e aksepte nan you konteks pwop a kote e listwa kote kilti saa pran rasi-n.
Nan zafè manje ak kizi-n, tout moun ta vle dakor pou yo di ke kizi-n peyi lafrans se pi bon kizi-n ki ganyen. Bon saa se sa yo di. Pou mwen menm mwen pa wè kijan you kizi-n ki pa gen ladan ni, ni doumbwèy, ni tchaka, ni lalo moun senmak ki kwit ak bon mozo viann fondanman ak diri blan, ni soup joumou, ni kremas, ni penpatat, taka rele tèt li “la meyè kuizin di mond”.
Bon nou pap pèdi tan rele fransè yo choven pou sa. Chak bourik brè nan patiraj yo. E ke chak chyen niche zafè yo jan yo kapab!
Nou menú ki chita nan lakou kay blan fransè, lè nou gade e nou wè kijan ke yap manje, nou ,jonstate e nou konvenk tèt nou ke moun sa yo takapab viv anyaiti pi byen ke nou menm ayisyen natif natal.
Li pa étonan pu ta ale kay youblan fransé ki ta envite-w manje pou ta gade pou wè ke apre ke yo ta sevi-w you salad ki pagen anpil bagay ni anpil engredyan ladan ni (kek moso tomat, kek fey leti) yo ta sevi-w you asyèt zepina bouyi, ak youn ou de grenn zé bouyi ou fri. Pou desè yo taka ba-w you ti vè let kaye ke yo rele YAOURT”.
Mezanmi, konbyen fotil de tan pou you manje konsa prepare? Konbyen you manje konsa ka kouté.
Bor lakay pa nou, nou ta setoblije ofri, si nou se moun ki nan afè pa bon, diri, sos pwa, ak viann. Men kijan preparasyon manje silaa tap pase:
Depi granm maten lè kizinyè yo leve premye sa pou li fè se mete pwa kreve nan you bon-m sou you recho dife ki fèt ak chabon. Ko-m pagen mamit a presión pwa saa gen pou bouyi minimum pandan twazè. E recho chabon saa dwe renouvle plizyè fwa.
Si viann ki gen pou kwit la se viann poul gen you seri de kay ki tranpe moso poul yo depi lavèy. Poupoul la ka pran bon gou sa vle di bon gou epis, piman ak pwav.
Lè pwa koumanse vle lage, kizinyez la mete poul la bouyi tou. Si se poul peyi,viann poul la pi di, lap pran dezoutwa zè pou li vi-n mou. Si se vye poul ogèy sang ou, moso poul ke yo debake nan gwo bwat katon nan peyi-a lap pran mwendetan.
De moman sa yo se moman ki pi long nan preparasyon manje a.
Aprè se you listwa fi-n fè sos poul la, fè sos pwa e kwit diri-a . Se tout maten an ki pase nan zafè prepare manje-a. Se pa de pil chabon ki pase tou.
Sak pi red là ayisyen an pap janmen aksepte achte you pwa ki dejà kwit deja swa nan bwat swa lakay vwazinn entel. You sitiyasyon ki tap fè fanmi an ekonomize tan lajan e pèmet ke yo itilize mwens chabon e koupe mwen pyebwa.

E nou konpare defason de nasyon sa yo manje nou ka konprann ke pou you fransé lap toujou pi fasil manje zepina ak ze ke you aysyen. Jan you moun manje pèmèt yo fè-w konnen si ou rich oubyenb si ou pov.
Lè-m te lekol, mwen pat janmen renmen ke zanmi-m yo konnen kil è ke se maymoulen ke yo te kwit lakay mwen.
Jodi-a lè mwen wè ou lè mwen panse ak you plat maymoulen bouch mwen plen dlo, kè-m bat for e menm si yo ta ofri-m dob o roti ak kavya se sou plat maymoulen ank e mwen tam plonje.
Se telman vre ke lotre jou mwen tap pale ak you zanmi-m pandank e mwen tap plenyen paske mwen te manke maymoulen, misye ale achte you sak bon mayi senmak, li pataje-li mete-l nan you paket ti sak plastik, li peye 100 dola vet pou mli voye-l ban mwen pa lapos. Mezanmi se pa de kontan-m kontan e bon zanmi saa te fèli paske li konnen ki makonn plezi li tap simaye nan lenn mwen ak you jes konsa (Mési anpil zanmi dilibon!, mounis konsekan!)
Jounen jodi-a, malsite ap fè pep ayisyen monte le syel pa do. Se you veritab ma swife pou tout moun chak jou bondye mete. Gen you povrete ke moun santi paske, menm lè ou auisre lesansyel pou fanmi-w, gen you seri de lot bagay ke ou paka bayo.
Byen souvan, nou konn tonbe sou you seri de asosyasyon kap fè you seri de aktivite pou yo ka voye timoun ki gen paran kip a gen kob al pase vakans nan bel ti kote.
Lakay pa nou mizè –a gen you koulè ki pi n wa ke sa. Gen you seri de fanmi ki leve maten lakay yo, yo poko konnen kisa yo pral manje nou jounen-an, men yo pa konnen ki lè yap manje ankor. Sa vle di se chak jou dondye mete moun lan oblije ap batay pou li ka pa mouri grangou ak pitit li yo.
Sitiyasyon saa ta ka pi fasil si ledikasyon nou resevwa lakay nou te montre nou kijan pou nou adpate nou a sa nou genyen lakay pan ou.
Lè-m te piti, lè-m te konn ale lakay granpapa-m nan lakou kanperen, mwen te toujou tande ke yap di ke la-m veritab, se sa yo konn bay kochon manje. Sa vle di ke kretyen vivan ki nonmal pa dwe mane la-m veritab. Men jounen jodi-a bagay yo chanje paske ayisyen menn tonbe nan manje « biskwit labou ».
Pandan ke nap fè piwèt pou nou jwenn lajan pou nou achte diri, poul ogèy, espageti , nou bliye yanm, mazoubel, malanga, labrapen, fey lalo, boujon pwa, lyann panyen berejen, militon ak you pil lot fri legi-m ak viv ke nou ta ka achte pou pibon mache.
Sa ki pi red la ankor mezanmi se le nap gade e nou wè nan bak youseri de ti machann ki louvri de janm yo disèt lajè sou twotwa nenpot lari kap vann « cornflakes » an detay.
Mezanmi depi kil è timoun anayiti se te ak konfleks yo te kon dejené ?
Kote bon mayi ak sos aransor, mayi ak joumou, maymoulen ak zepina etc…
Li ta bon pou ayisyen ta tande mesaj tankou mesaj prezidan preval ki sigjere pou noui itilize pwodwi lakay nou. Sa ki enpotan nan sa wap manje se pouvwa nitritif ke pwodwi yo genyen. Si nan you moso lam veritab gen plis vitamin, ak sik, ke nan twa pomdetè ayisyen pa dwe wont manje moso lam veritab la ki ta sipoze mwen chè ke pomdetè-a . E sa pap jan vle di ke ou pi pov pase sa.
Nou fèt pou nou tounen deyè sa yo rele lesansyel la sa ki vreman natif-natal la. Se sa ki ka remete nen nan figi nou ankor. Se sa ki gen pou ban ou fos pou nou bat chalbari, satan jerenos dèyè moun ki pran nou tankou pouble kote yo ka vide tout sot de fatra.
Zafè pye pou lak kou poul se mèt yo ki poumanje yo. Si yo santi ke zannimo tankou chyen ki devan pot yo two siperyè pou yo souse zo pye ak zo kou poul, yo paka pèdi zandye yo pou yo vinn vide yo lakay nou.
Gouvenman pa dwe bay dwa pou mod fatra sa yo rantre andedan peyi ya.
Gen you paket legi-m “sovaj” lakay nou ki gen san fwa plis pwotid ak proteyin ladan yo ke vye moso pye ak kou poul ke yo vle fè nou manje yo! Se konsa pounou koumanse leve eskanp figi nou ak eskan figi peyi pap Dessalines ak Toussaint an.
Ase mo jepe!

Desandan : la voix musicale haïtienne à Cuba

Les mélomanes sont invités au concert du groupe Desandan le vendredi 25 janvier à la salle FOKAL-UNESCO
Le groupe vocal Desandan est un groupe cubain constitué de chanteurs professionnels descendants d'Haïtiens établis à Cuba, dans la région de Camagüey. Cette région a accueilli un très grand nombre d'Haïtiens, au début du XXe siècle, alors que se développait l'industrie sucrière cubaine. Nombre d'entre eux sont restés, et leurs descendants sont maintenant tout à fait intégrés à l'ensemble de la population cubaine. C'est le cas des dix membres du groupe Desandan, qui appartiennent aux deuxième, troisième et quatrième génération d'Haïtiens établis à Cuba.
Tous sont également chanteurs professionnels, membres du Choeur professionnel de Camagüey que Emilia DIAZ CHAVEZ dirige depuis vingt-sept ans. Ce choeur a un répertoire très étendu qui embrasse l'ensemble de la musique classique européenne depuis la Renaissance jusqu'à la musique contemporaine, nombre de compositeurs latino-américains et caribéens, sans oublier la musique populaire cubaine.
Forts de cette expérience, depuis 1994, les membres de Desandan se sont donné la mission de préserver l'héritage culturel haïtien et de rendre un hommage musical à leurs ancêtres. Ils ont donc élaboré un spectacle complet alliant chant, danse et percussion, à partir d'un répertoire composé de chansons traditionnelles et de standards de la chanson haïtienne, de reprises de morceaux actuels et de compositions propres, agrémentés d'incursions dans le negro spiritual et, bien sûr, de rythmes cubains, son, rumba ou bolero.
Depuis sa fondation, le groupe vocal Desandan s'est produit sur de nombreuses scènes tant à Cuba qu'à l'étranger : Canada, Etats-Unis, Europe, Antilles françaises, Bahamas et bien sûr Haïti. Ils ont collaboré avec de nombreux artistes et groupes haïtiens : Amos Coulanges, Azor, Bobech, Boukman Eksperyans, Boulot Valcourt, Carole Demesmin, don Kato, Emeline Michel, James Germain, Martha Jean Claude, RAM, Ti-Coca, Tiga, etc.Le groupe Desandan s'est déjà rendu à quatre reprises en Haïti, invité par la Fondation Martha Jean Claude (1996), le ministère des Haïtiens Vivant à l'Etranger (1998), la Présidence (2004) et l'Institut Français d'Haïti (2006). A chacun de ses voyages, il s'est produit sur scène à Port-au-Prince et en province (Cap, Cayes, Jacmel, Jérémie).
Composition du groupe :

Marcelo ANDRES LUIS : baryton
Emilia DIAZ : Direction - contralto
Dalio ARCE LUIS Rogelio R. TORRIENTE : Percu - baryton
Dalio ARCE VITAL : baryton
Teresita ROMERO M. : Arr. - contralto
Yara CASTELLANOS DIAZ : soprano
Fidel ROMERO MIRANDA : ténor
Marina COLLAZO : contraltoY
ordanka SANCHEZ FAJARDO : soprano
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=53274&PubDate=2008-01-23

Première édition de Star Parade

Le Caribbean Group présentera le 1er février prochain la première édition de Star Parade à Port-au-Prince. Officiels du gouvernement, unités de la PNH, Artistes et Scouts prendront part à cette manifestation.Avec pour slogan : « Gen plas pou tout moun » (Il y a de la place pour tout le monde), cette activité culturelle sera organisée en vue de donner une certaine originalité au carnaval haïtien et faire de ce dernier une vitrine qui présente une nouvelle image du citoyen haïtien et de ses potentialités artistique et culturelle. Cette initiative vise plusieurs autres objectifs dont « engager les uns les autres, les artistes en particulier, point de mire du grand public sur la nécessité d'aménager un meilleur environnement humain, innover, intégrer de nouveaux éléments au carnaval, mettre en valeur nos artistes ainsi que les réalisations de nos artisans » Le programme, assez varié, débutera à compter de 11hres avec l'accueil des participants au Ministère de la culture, ensuite l'accueil des artistes et personnalités sur les stands qui sera suivi de l'embarquement des artistes sur les chars. Toute suite après ce sera les propos du Maire de Port-au-Prince.
Le coup d'envoi du défilé se fera par le Ministère de la culture à 3hres PM. Il durera environ 3 heures et sera clôturé par un dîner. Seront présents a cet événement, le président René G. Preval, le Premier ministre Jacques E. Alexis, le ministre de la culture Eddy Lubin, le Maire de Port-au-Prince Jean Yves Jason, le chef de la police Mario Andressol accompagné de 120 motards et unités de la PNH, les présidents des deux chambres et les artistes.
Plusieurs dizaines d'artistes haïtiens sont invités à défiler à cette édition de Star parade parmi eux Vivianne Gauthier, Boulot Valcourt, Alcibiade, Mélanie, Lionel et Mika Benjamin, Franck Etienne, Pyram Roland Dorfeuille, Cyto Cavé, Sydney Louis, Fresnel Larosilière, Sweet Mickey, Jacques Sauveur Jean, Banabe, Manzè, Raynald delerme, Murielle Leconte, BIC, Catherine Hubert, Jean René Delsoin et Yole Desroses
Caribbean Group est une organisation à vocation culturelle, civique et sociale qui se donne pour mission de promouvoir la qualité et l'excellence grâce à la mise en commun des ressources artistiques, culturelles, sportives et autres afin de valoriser des talents et des compétences locales.
« Caribbean Group entend par tous les moyens et particulièrement ceux liés aux nouvelles technologies, encourager toutes les activités et initiatives qui peuvent permettre à notre société d'établir de nouveaux standards afin de relever les défis de notre milieu. » soutiennent les organisateurs.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=53412&PubDate=2008-01-21

Malade, rare et chère

Un planteur montrant une feuille de banane jaunie par la Sigatoka (Photo: Roberson Alphonse)
Les bananeraies d'Arcahaie et de Léogâne sont ravagées par la Sigatoka, une maladie aux conséquences multiples que les autorités font semblant d'ignorer, qui est l'une des causes de la baisse de la production de bananes à travers le pays. Il aura fallu que les voisins dominicains cessent leurs exportations pour que les autruches qui nous gouvernent s'aperçoivent de l'état de cette filière dont les exportations ont rapporté, au cours de la dernière décennie, pas moins de 100 millions de dollars.
A Vigné, une localité de l'Arcahaie, Alexandre, la quarantaine bien sonnée, sort précipitamment d'une plantation de bananes en marmonnant des récriminations à l'endroit d'un laboureur qui vient de lui soutirer les yeux de la tête. « Tout est fini ; la fin du monde est proche, il n'y a plus d'espoir s'il faut payer 5000 gourdes pour labourer un demi- hectare de terre. En temps normal, je ne me serais pas plaint ; mais depuis tantôt quatre ans, les bananeraies sont ravagées par une impitoyable maladie * », suffoque-t-il, colérique, en pointant du doigt des bananes chétives et rabougries dans le jardin d'une cousine. Le visage rond, le front perlé de sueur, il explique, qu'une « fois infestées, les feuilles de la banane deviennent jaunes, puis brunes et finalement noires. Ce processus entraîne une maturation précoce susceptible de provoquer le pourrissement du vivre, donc une perte presque totale de la plantation».
Assis à l'ombre d'un manguier, Alexandre et d'autres planteurs, entre boutades et quolibets à l'égard de la politique de l'autruche du ministère de l'Agriculture tout en questionnant l'utilité de la profession d'agronome, expliquent que la production de bananes a considérablement chuté dans la plaine de l'Arcahaie. « Rares sont les planteurs qui tiennent encore le coup », disent-ils à l'unisson. Toutefois, même si les bananes sont malades et chétives, elles ont quand même une certaine valeur. « Un régime que l'on achetait à 250 ou 300 gourdes se vend aujourd'hui entre 500 et 600 », explique Rebecca, une marchande de fritures ayant son étal à la rue Capois, au Champ de Mars. La banane est rare et chère », enchaîne-t-elle en soulignant que nombre de ses fournisseurs habituels, à la Croix-des-Bossales ou au Marché Salomon, ont dû jeter l'éponge.


Une Archeloise enlève la pelure d'une banane pour montrer la maturité précoce (Photo: Roberson Alphonse)


Selon Rebecca, c'est la décision des Dominicains de ne plus exporter de bananes vers Haïti qui provoque la rareté et la flambée des prix. « C'est après avoir constaté, à Malpasse, le gel des exportations de la banane de Santo Domingo dont les bananeraies ont été dévastées lors de la saison cyclonique que nous nous sommes tournés vers Arcahaie et Léogâne où les plantations sont infestées », ajoute-elle laconiquement, comme pour étouffer une surprise, une déception face à la dépendance d'Haïti au point de vue alimentaire.
· Là où la marchande de fritures se garde de faire des commentaires, Eddy, un marchand de « papitas » très connu au Stade Silvio Cator, s'insurge: « La banane qu'ils (dominicains) ont, ils la gardent pour nourrir leur peuple tandis qu'en Haïti, on est laissés comme des chiens errants, à la merci de la providence, dit-il. Je vends des « papitas » depuis 1973. C'est la première fois depuis que j'ai laissé Jérémie que je pense à y retourner », soupire l'homme d'une soixantaine d'années. Haïti, au grand dam d'Eddy, importe chaque année environ 20 000 tonnes de bananes de la République dominicaine.
· La baisse de régime

Selon le rapport 2006 du Fonds des Nations unies pour l'alimentation (FAO), la production haïtienne de bananes a régressé au cours des 10 dernières années. Elle est passée de 600 000 tonnes métriques produites annuellement entre 1981 et 1994 à 300 000 tonnes métriques, soit une chute de 50%. Un niveau où elle se trouvait encore en 2005, sans considération des chiffres sur les dégâts provoqués par les intempéries de fin 2007. Divers facteurs internes et externes expliquent la chute libre de la production de bananes en Haïti, selon les techniciens agricoles.


A Vigné, Alexandre montrant un régime de banane chétive (Photo: Roberson Alphonse)


Au niveau de la production, les agriculteurs disposent de peu de moyens quant à l'irrigation des plantations bananières. Parallèlement aux infestations, les contraintes de la filière banane se trouvent surtout au niveau de la transformation. Les agriculteurs haïtiens disposent de très peu de moyens pour l'exploitation du produit. Dans d'autres pays, la consommation est envisagée sous diverses formes, notamment jus et alcool. Quant à la pelure et à la pulpe, elles sont utilisées dans la préparation du papier. En Haïti, le produit est utilisé beaucoup plus pour la consommation, faute de matériel et de techniciens dans le secteur. A part la farine, le papita, ou la « banane pesée » accompagnée de "griot", on utilise très peu les potentiels de ce vivre alimentaire dont la baisse de régime se fait sentir alors que le pays, selon le rapport 2007 de la FAO, est en proie à une grave crise alimentaire. A Arcahaie et dans la plaine de Léogâne où ce qui semble être la Sigatoka fait rage, les planteurs attendent le miracle en se remémorant la dernière décennie au cours de laquelle les exportations de bananes avaient atteint les 100 millions de dollars.

Des bananiers infestés par la Sigatoka non loin de Pont Manègue, dans la plaine de l'Arcahaie (Photo: Roberson Alphonse)

· Sigatoka
· Apparue à Fidji en 1964, la maladie de Sigatoka - un fongus qui flétrit les feuilles - s'est propagée dans les bananeraies du monde entier. On l'observe au Honduras en 1972; elle se propage ensuite dans toute l'Amérique centrale en 1984; elle atteint aujourd'hui l'Équateur. L'Afrique est également infestée par cette peste noire du monde végétal. S'attaquant à toutes les principales variétés de la banane et du plantain, la Sigatoka infecte les feuilles du plant qui, jaunes, puis brunes, enfin noires, empêchent alors la photosynthèse. Privé de ses réserves d'énergie, le bananier freine sa production souvent de moitié. Cela peut être synonyme de disette dans les régions où la banane et le plantain représentent des cultures vivrières.

Si on ajoute à cela que la Sigatoka cause la maturation précoce du fruit: bien que d'apparence normale, les bananes infectées mûrissent et se gâtent avant d'arriver sur nos tables.Le coût des fongicides chimiques pour lutter contre la Sigatoka est élevé: de 800 à 1 000 $US par hectare et par an. Seules les multinationales exportatrices y ont accès. Contre le plantain, cultivé sur de petites plantations éparses, la lutte chimique s'avère peu pratique, d'autant plus qu'il faut appliquer le fongicide dès l'apparition d'une nouvelle feuille. Certains planteurs guatémaltèques font jusqu'à 50 épandages par an.L'application massive de substances chimiques, ordinairement par avion, provoque la colère des écologistes. Le fongus résiste de plus en plus aux pesticides. À mesure que la Sigatoka poursuit son implacable avancée, de petits planteurs cessent donc toute production. Au Panama, plus d'un tiers de la culture du plantain est abandonné depuis l'invasion de la Sigatoka en 1981.


Roberson
Alphonse
robersonalphonse@yahoo.fr

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=53393&PubDate=2008-01-22

La présidence publie les règlements internes du CEP

Le secrétariat général de la présidence a publié hier les dispositions générales devant régir le fonctionnement du conseil électoral provisoire.Un climat de tension régnait depuis plusieurs semaines, entre les conseillers électoraux et le directeur général du CEP sur l’élaboration des règlements internes de l’institution électorale. Le directeur général, Jacques Bernard, qui souhaitait le maintien du précédent règlement, avait menacé de demissioner.La disposition provisoire a été adoptée lors d'une rencontre vendredi entre les responsables de l'exécutif, les conseillers électoraux et le directeur général CEP sur la finalisation des règlements généraux du Conseil Electoral Provisoire (CEP)Selon la présidence les règlements généraux qui viennent d'être publiés visent à permettre au CEP d'avoir une gestion efficace du processus électoral en clarifiant notamment la responsabilité des 9 membres de la structure administrative de l'institution par rapport à celle des responsables qui assistent et qui exécutent les taches relatives à la gestion des différents organes de l'institution électorale.Le conflit autour des règlements internes entraînera des retards dans la préparation du projet de loi électorale indispensable a l’organisation des élections sénatoriales et indirectes.La semaine dernière, les sénateurs étaient également concentrés sur le problème de modification des règlements internes indispensables à l’organisation des élections pour le renouvellement du bureau.Des chefs de partis et des parlementaires avaient souhaité que les conseillers électoraux présentent dans le meilleur délai le projet de loi électorale, dont la ratification avait entraîné la prorogation du mandat des sénateurs de deux ans au delà du deuxième lundi de janvier.Plusieurs secteurs s’étaient prononcés pour le renvoi de l’ancien conseil en raison notamment des conflits qui empêchaient le bon fonctionnement de l’institution.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13425

Le nouveau bureau du sénat hérite de dossiers brûlants

Les membres du nouveau bureau du sénat ont pris leur fonction hier. Le sénateur Youri Latortue salue la passation de pouvoir entre Joseph Lambert et Kelly Bastien. " Le sénateur Lambert s’est dit prêt à collaborer avec le nouveau bureau et le président Bastien a inviter les employés a continuer une collaboration efficace", rapporte le sénateur Latortue. Tout en indiquant que l’ambiance était amicale, Youri Latortue annonce que de nombreux dossiers seront traités dans les prochains jours. " il y a une conférence des présidents ce mardi et nous commencerons à analyser des dossiers tels le projet de loi sur la détention préventive prolongée", ajoute t-il. Le président de la commission justice et sécurité du sénat croit que le renouvellement du bureau s’est fait sans heurts et espère qu’on pourra conserver l’habitude d’organiser des élections chaque deuxième lundi de janvier. Outre Kelly Bastien, le nouveau président est composé de Rudolph Boulos (Fusion) vice président, Fritz Carlos Lebon (Union) questeur, Eddy Bastien ( Alliance), premier secrétaire et Judnel Jean, deuxième secrétaire. D’autre part, le premier secrétaire du bureau du sénat, Eddy Bastien, informe que le dossier de la double nationalité sera débattu lors de la conférence des présidents ce mardi. " Nous essayons de comprendre le dossier, et nous croyons qu’il faut créer une commission d’enquête sur la nationalité de tous les élus", déclare le sénateur Bastien. A l’origine de ces propositions, le débat sur la nationalité du sénateur Boulos. Par ailleurs, certains députés croient qu’il revient au sénateur Boulos de faire la lumière sur les allégations relatives à sa nationalité américaine. " Un élu qui est né à l’étranger mais qui n’a jamais renoncé à sa nationalité est un haïtien", argue le député Gasner Douze.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13423

Les produits locaux, solution à la vie chère selon Préval

En tournée dans le plateau central, le chef de l’état, René Préval a abordé le dossier de la vie chère avec les paysans de la région. Le président Préval a affirmé que la hausse des prix des produits pétroliers est la principale cause de la cherté de la vie, tout en invitant les citoyens à consommer les produits locaux. " Il faut consommer le haricot, le riz, le maïs, le petit mil, les produits locaux ", a t-il souligné sur un ton jovial. " Nous ne produisons pas le blé, les prix de ce céreal ont augmenté sur le marché international", a précisé M. Préval. Dans son discours sur la place publique de Mirebalais, le président Préval a souhaité que les paysans oeuvrent en vue de consolider le climat de paix. " Ne laisser pas la misère vous conduire à la violence " a martelé le président Préval précisant que la paix, les infrastructures et la production nationale sont les trois axes du développement. Accompagné du premier ministre, Jacques Edouard Alexis, des ministres des travaux publics et de la santé, Frantz Verella et Robert Auguste, le chef de l’état a visité une ferme agricole dans la région de Croix Fer a Mirebalais. L’année dernière le ministère de l’Agriculture avait distribué quatre tonnes de plantules de haricots aux cultivateurs de la région. René Préval doit visite ce mardi une autre ferme agricole dans la localité de Corboran. La semaine dernière des manifestations ont été organisées aux cayes et à Hinche contre la cherté de la vie. Les manifestants réclamaient entre autres l’élimination des taxes sur les aliments afin de faire baisser les prix des produits de premières nécessités.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13422

SOS....LAC AZUEI...URGENCES

Le débordement du lac Azueï, une urgence selon des officiels
Une délégation multisectorielle a effectué le week end écoulé une visite d’évaluation des conséquences du débordement du lac Azueï. Au moins 2 kilomètres de routes ont été inondées ce qui rend très difficile la circulation automobile sur la route internationale.Le directeur de la commission de développement frontalier, Max Antoine, souhaite l’intervention des experts pour étudier la situation. " C’est une situation grave, le problème atteint des villes dominicaines telle Jimani ", lance t-il soulignant que l’inondation a entraîné des pertes considérables dans le domaine agricole. Selon M. Antoine dans un bref délai, le ministre des finances décaissera des fonds pour la réalisation de travaux dans la région. " Il faut réaliser des études hydrogeolologiques qui permettront de stabiliser l’eau encourrant le lac et ensuite curer le canal ", argue t-il. Pour sa part, le directeur départemental du ministère de l’environnement, Lucner Demarais, soutient que ce problème est avant tout environnemental. " Le débordement du lac rend la population de Thomazeau très vulnérable", dit-il soulignant les dégâts au niveau des infrastructures agricoles.La sédimentation, l’ensablement du lac et le déversement des eaux de pluies sont parmi les causes de cette hausse du niveau du lac", explique t-il. M. Demarais croit que les autorités haïtiennes et dominicaines doivent de concert rechercher une solution au problème précisant qu’une situation similaire est enregistrée au niveau du lac EnriquilloDe son coté, le sénateur Anacacis Jean Hector n’hésite pas à utiliser le terme de catastrophe pour qualifier cette situation. Il informe que d’autres lacs, à Jacmel et à Miragoane ont tendance à sortir de leur lit. " La situation est grave, l’eau recouvre les sources d’eau potable", déclare t-il tout en déplorant l’absence de coordination au sein du gouvernement. Le sénateur Anacacis estime que chaque ministère sectoriel s’occupe de ses affaires alors que les ministères de l’agriculture, de l’environnement, et des travaux publics devraient travailler en synergie. Tout en indiquant qu’il faut des actions urgentes du gouvernement, le sénateur Anacacis Jean Hector préconise que qu’un millier de gens soient embauchés afin de curer un déversoir dans la région de Lafiteau.
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Le débordement du lac Azueï, conséquence des changements climatiques
Le ministre de l’environnement Jean Marie Claude Germain affirme que le gouvernement accorde la priorité au problème du débordement du lac Azueï. Selon le ministre les débordements des lacs Azuei, Enriquillo ( République Dominicaine) et Jacmel et de l’étang de Miragoane sont les conséquences des changements climatiques. " Les zones humides deviendront plus humides", fait remarquer Jean Marie Claude Germain pour qui le lac s’est agrandi de trois kilomètres. Il soutient que des experts des ministères de l’environnement et de l’agriculture sont à pied d’œuvre sur ce problème qui est également débattu dans le cadre de l’accord sur le corridor biologique.Tout en rappelant que les trois pays (Cuba, Haïti et la république Dominicaine) totalisent les 2/3 de l’écosystème de la Caraïbe, le ministre Germain annonce une rencontre sur ce dossier à la fin du mois de janvier à Santo Domingo. " La caraïbe insulaire commence à sentir les effets des changements climatiques par une augmentation du niveau de la mer ce qui favorise l’entrée de l’eau de mer à l’intérieur des terres", ajoute Jean Marie Claude Germain. Il révèle qu’un lac a vu le jour dans la localité de Corail en raison des fortes précipitations enregistrées ces derniers mois. Interrogé sur les solutions envisagées, le ministre de l’environnement indique qu’il faudra déplacer la route internationale et curer le déversoir du lac.En ce qui a trait à la route internationale, le ministre Jean Marie Claude Germain préconise l’utilisation de l’ancien tracé passant par Thomazeau.Une délégation multisectorielle a effectué le week end écoulé une visite d’évaluation des conséquences du débordement du lac Azueï. Le directeur de la commission de développement frontalier, Max Antoine, souhaite l’intervention des experts pour étudier la situation. Selon M. Antoine dans un bref délai, le ministre des finances décaissera des fonds pour la réalisation de travaux dans la région.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13424
Dizon pa-m !
Mezanmi mwen twouve li you tijan two fasil pou ya-p pran ko-m koz sa kap pase andedan lak ak lot basen dlo ki andedan peyi dayiti ko-m konsekans rechofman klima.
Se vre ke jounen jodi-a se you sijè ki a la mod, men tout sa ke moun ki savé nan matyè-a prezante tankou konsekans dezod kap pase nan klima, se you seri de konsekans ki ekziste vre men ki ase sibtil.
Lita pi bon pou ayisyen ta frape lestomak you twa fwa pou yo di sé ma fot, se ma fot se ma trè grann fot.
Se jisteman Paske nan tout guvenman kip ase yo pa jan gen youn ki te pran zafè anviwonman o serye se sak fè bagay yo rive kote li yé a jodi-a.
Men ti neg ki te konn prezante tèt yo tankou maton demokrasi ak lidè di pep, okenn nan moun sa yo te chita pou reflechi sou degradasyon anachik ke ayisyen koze nan panorama peyi ya.
Se pa rechofman klimatik kif è dlo lak la ap pran lari se paske ewozyon fin griyen dan tou monn yo kote ke moun tounen predaté, pou yo siviv yo detwi tout sa ki ka kenbe la vi. You seri de gwo malè pandye tankou you epe damoklès pann sou tèt yo ak tèt peyi-a.
Si lè lapli tonbe, li charye sab, tè ak woch lal lagel nan fon lak la se nomal pou lak la debode.
Sel not ki pozitif nan listwa sa yo seke jounen jodi-a gen you seri de jounal ak jounalis, gen you seri de medya kap fè travay yo ko-m sa dwa. Jounal sa yo pa janmen sispan rele anmwe, takou vwa janbatis ki nan dezè-a. Afos yo rele lotorite yo oblije tande et chache solisyon menm si nou konnen ke li posib ke ka pa genyen konpetans pou pote solisyon kodyo-m a jan de pwoblem sila-a.
Lè jounalis rele gen depite ak senatè ki pran relev la ki mande de ki prevyen.
Nan tout sosyete kap mache, laprès ki reprezante katryèm pouvwa, toujou gen you impotans kapital paske , si yo kontinye kenbe e goumen pou kenbe libète yo, yo pap janm pè foure dwèt nan maleng yo ni yo pa-p pè mete absè sou klou pou bagay yo ka vanse.
Chapo ba pou n ou mesye jounalis konsekan yo !

Le chef de la MINUSTAH met en garde contre un retrait prématuré des troupes ONUsiennes d’Haïti

P-au-P., 22 janv. 08 [AlterPresse] --- Le chef de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haiti (MINUSTAH), Hédi Annabi, met en garde contre un retrait prématuré des troupes ONUsiennes de la république caribéenne.
En conférence de presse à Brasilia le 21 janvier, Hédi Annabi a fait savoir que la situation sécuritaire s’est sensiblement améliorée en Haïti depuis le démantèlement de plusieurs gangs importants l’année dernière, selon l’agence Reuters. Mais la paix y demeure fragile, indique-t-il.
Si nous écourtions la durée de la mission, nous laisserions sur le terrain un vide, a déclaré Annabi.
Il s’exprimait en marge d’un entretien avec des officiels brésiliens sur un plan de restructuration de la force ONUsienne, placée sous commandement brésilien ; un plan destiné entre autres à augmenter le nombre de policiers.
Haïti dispose de 8 mille policiers. Elle en a besoin de quatorze mille pour le maintien d’un minimum de sécurité, estime Hédi Annabi.
Nous n’avons pas le désir de rester en Haïti plus longtemps que nécessaire ; mais nous voulons nous assurer que cette mission est bien la dernière, souligne le chef de la MINUSTAH.
Le mandat de la Force ONUsienne expire en octobre prochain. Les Nations unies sont favorables à son renouvellement.
Hédi Annabi rappelle que les efforts de reconstruction, entrepris selon lui par la MINUSTAH, comportent des limites.
« Nous ne sommes pas une agence de développement. Nous faisons de notre mieux pour régler des problèmes urgents, mais nous sommes pas là pour faire le développement », conclut le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Haïti. [vs gp apr 22/01/2008 19:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6868
« Si nous écourtions la durée de la mission, nous laisserions sur le terrain un vide, a déclaré Annabi. »
La question qu’il conviendrait de poser à Monsieur Annabi c’est de nous dire selon ses études, combien de temps il faudra à Haïti et la MINUSTAH pour éclipser de façon définitive le risque de ce vide morbide pour l’état sécuritaire.
Force est de constater qu’il n’y a jusqu’à présent aucun projet pour assurer la période post MINUSTAH. Nos policiers dans le contexte social actuel ne pourront jamais constituer un rempart infranchissable contre les velléités de ceux qui ne savent exister qu’en demeurant hors la loi.
Les réformes de la justice – objectif en sourdine de la MINUSTAH – ne sauront non plus faire du jour au lendemain du système judiciaire haïtien un pilier sur lequel on pourrait construire un édifice-étendard du concept d’équité et de justice sociale.
Tout ceci nous ramène à penser que la MINUSTAH ne partira jamais d’Haïti. Tout simplement parce que cette volonté ne semble pas encore germer dans le domaine de réflexion de ceux qui prennent partiellement les décisions à notre place.
La MINUSTAH changera sûrement de nom pour prendre celui d’une autre MINU je-ne-sais-quoi. En attendant la classe politique haïtienne à encore beaucoup de mal à faire la part des choses entre les faux ennemis et les vrais amis d’Haïti.
La tactique c’est de bien se positionner sur l’échiquier (Ponerse donde el colonel lo vea !)