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lundi 26 janvier 2009

Port-au-Prince, le 23 janvier 2009 – (AHP) – Quelque 35 candidats s'étaient inscrits vendredi après-midi à quelques heures de l’expiration de la date limite pour la réception des dépôts de candidatures dans la perspectives des élections pour renouveler 12 sénateurs (sur 30), selon l'arrêté présidentiel invitant la population à aller aux urnes.
Les opérations vont bon train au niveau des 11 Bureaux Electoraux Départementaux (BED) du pays, indiquait le conseiller Jacques Belzin, qui affirme espérer une large participation des partis politiques et de la population à ces joutes fixées au 19 avril.Il a salué la décision de la Fusion des Sociaux Démocrates d’inscrire ses candidats après avoir émis des doutes sur sa participation suite à l’affaire Boulos, le premier sénateur du Nord Ouest écarté par le Sénat pour "sa nationalité étrangère".Il a affirmé comprendre la décision de la Fusion de ne pas inscrire de candidat pour le département du Nord-est.
Les inscriptions devaient fermer à minuit a rappelé Jacques Belzin, soulignant que les cas de candidats auxquels il manquait quelques pièces seront pris en compte.
A Jacmel, des partisans et sympathisants de plusieurs partis politiques ont accompagné leurs candidats au moment où ces derniers ont été s’inscrire au BED du Sud Est, a constaté un correspondant de l’Agence Haïtienne de Presse..A 5 heures PM, des candidats de cinq partis politiques s'étaient déjà fait inscrire au bureau électoral du Sud Est. Il s’agit des candidats de l’Union, de l’Organisation du Peuples en Lutte, du RDNP, de la Fusion et de la plate-forme Lespwa.
Le candidat du parti Lavalas devait s’inscrire avant sept heures PM.Un accord a été signé vendredi entre le gouvernement, le Conseil électoral provisoire et le PNUD dans le cadre du financement des élections par la communauté internationale à hauteurs de 12 millions de dollars. Il en faut 16.5 millions pour la réalisation de ces joutes Le gouvernement américain a contribué à hauteur de 3.8 millions de dollars, a indiqué vendredi l’ambassadeur des Etats Unis en Haïti, Janet A, Sanderson à sa sortie d’une rencontre avec les membres du nouveau bureau de la chambre des députés.
Les élections sont très importantes pour le processus démocratique en Haïti, a dit l'ambassadeur, soulignant que les Etats Unis et les bailleurs de fonds internationaux continueront de soutenir le processus électoral dans le pays. http://www.ahphaiti.org/ndujour.html

Le festival international de jazz a débuté le 24 janvier

Le festival international de Jazz de Port-au-Prince a débuté samedi soir au Parc historique de la Canne à sucre.
Nono Garcia Jazz y Flamenco Quintet (Espagne), un guitariste andalous versatile et une valeur sûre du flamenco-jazz espagnol, Brandi Disterheft Trio (Canada), qui a reçu le JUNO (Grammy Award Canadien) du meilleur album de jazz de l'année 2008 ainsi que Buyu Ambroise and the Blues in Red Band (Haïti) étaient à l'affiche de cette première journée du festival.
Le Festival International de Jazz de Port-au-Prince est le fruit d'une collaboration entre le Ministère de la Culture et de la Communication d'Haïti, le bureau du Tourisme, des entreprises privées et fondations haïtiennes (Radio Métropole, la Fondation Canez Auguste ainsi que la Fondation Haïti Jazz), ainsi que des représentations diplomatiques à Port-au-Prince. L'un des membres du comité organisateur, Joël Widmaïer indique que les ambassades d'Allemagne, du Brésil, du Canada, du Chili, d'Espagne, des Etats-Unis, de la France, du Mexique et de la Suisse ont désigné 7 artistes étrangers pour prendre part au festival.
Les artistes participant au festival :Brandi Disterheft Trio (Canada); Como asesinar a Felipes (Chili); Nono Garcia Jazz y Flamenco Quintet (Espagne); Alvin Atkinson (Etats-Unis); Meddy Gerville (France); Tino Contreras (Mexique); Tre (Suisse), Buyu Ambroise and the Blues in Red Band, Beethova Obas, Réginald Policard ( Haïti ).Trois concerts payants sont prévus au Parc Historique de la Canne a sucre ", déclare M. Widmaïer faisant remarquer que l'entrée est libre pour les autres concerts.
Dans le chapitre des nouveautés pour cette année les organisateurs ont prévu deux concerts au champ de mars, un concert à Fokal et des after hours à l'hôtel Oloffson.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14679

Inscription des candidats ou début de la fièvre électorale

Fidèle à la tradition les candidats aux élections sénatoriales ont attendu le dernier instant pour se faire inscrire sur les tablettes du Conseil Electoral Provisoire (CEP). La coutume a été également respectée avec la mobilisation de partisans et de bandes de rara pour accompagner les candidats devant le Bureau Electoral Départemental (BED) de l'Ouest notamment. Des députés dont Frantz Robert Mondé (LAA) des maires dont Willot Joseph, d'anciens parlementaires dont Wesner Emmanuel ainsi que des hommes d'affaires et des professionnels se sont inscrits afin de prendre part aux joutes du 19 avril. Le parti Latibonite an Aksyon transformé en L'ayiti an Aksyon (LAA) et d'autres formations politiques dont la Fusion, l'OPL, Union, Lavalas, Lespwa etc présentent des candidats dans plus de 5 départements. Le parti Respect de Charles Henry Baker ainsi que le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) de Myrlande Manigat sont également en piste pour ces joutes.Des sénateurs dont les mandats étaient arrivés à terme en mai dernier dont François Fouchard Bergrome (LAA), Maxime Roumer (Lespwa) et Evelyne Chéron (MIDH) espèrent rejoindre leurs collègues au grand corps. La campagne électorale sera très intense dans le département de l'ouest avec plus d'une vingtaine de candidats. Wesner Emmanuel (indépendant), Evelyne Chéron (MIDH), Laventure Ernest Edouard dit Moloscot ( LAA), Garnier Numa, Marie Denise Claude (Fusion), Shiller Louidor ( Lavalas), John Joël Joseph ( Lespwa), Mario Viau (Union), Evans Beaubrun (RDNP) entres autres. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14678

L’avocat et pharmacien Eric Dubosse retrouvé mort à Delmas quatre jours après son enlèvement

dimanche 25 janvier 2009, Radio Kiskeya
Eric Dubosse (62 ans) a été retrouvé mort dimanche matin à la rue Faustin 1er (Delmas 75, Est de Port-au-Prince), sur un amas de détritus, après avoir été enlevé le mercredi 21 janvier dernier au soir par des individus armés alors qu’il pénétrait sur la cour de sa résidence à Delmas 31
Aucune précision n’a pu être obtenue dimanche sur les causes exactes du décès de l’otage. Deux impacts qui pourraient être ceux de projectiles ont été toutefois remarqués au niveau du crâne de la victime. Le corps, en état de putréfaction avancée, porte des traces de brûlures. La police scientifique et l’appareil judiciaire se trouvaient sur place au moment de la levée du corps.
Selon des informations obtenues de sources non officielles, une rançon dont le montant n’a pas été précisé, avait été versée aux ravisseurs.
Avocat militant du Barreau de Port-au-Prince et pharmacien, Dubosse était détenteur d’une chaire de pharmacologie à la Faculté d’Odontologie de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH). Il a aussi prêté ses services au Ministère de la santé publique et de la population (MSPP) en 1994, notamment au niveau de la section de pharmacie de cette institution.
Le phénomène du kidnapping qui a appauvri et terrorisé de nombreuses familles haïtiennes au cours des trois dernières années, avait connu une baisse significative en décembre dernier. La Police Nationale d’Haïti (PNH) et la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) avaient alors installé conjointement un dispositif spécial de sécurité au niveau de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince en vue de favoriser le bon déroulement des fêtes de fin d’année. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5625

Pour une meilleure connaissance d’Haïti par les Français

lundi 26 janvier 2009
P-au-P., 26 janv. 09 [AlterPresse] --- La plateforme associative Collectif Haïti de France (CHF) prône une meilleure connaissance d’Haïti par les Francais, selon son président, Paul Vermande, qui vient de terminer une visite en Haïti.
Près de 90% de la population française ne connaît rien d’Haïti, ni de l’histoire commune qui existe entre ces deux pays, soutient Vermande lors d’une conférence prononcée la semaine dernière à Port-au-Prince.
« Nous demandons qu’il y ait, dans les livres d’histoire, des chapitres consacrés à l’esclavagisme, à l’indépendance d’Haïti et tous les problèmes qui en ont découlé, dont la dette », explique Vermande.
Le CHF entreprend un travail de sensibilisation en France sur la question haïtienne et a décidé d’accorder, cette année, une attention particulière à la question de la sécurité alimentaire en Haïti. Une campagne de lobbying est lancée sur le sujet auprès de l’Union Européenne.
L’un des objectifs du CHF réside dans la coordination des associations membres pour leur permettre de partager leurs expériences sur des dossiers communs. Le Collectif entretient des relations de partenariat avec plusieurs associations haïtiennes, dont le Groupe Médialternatif.
Des associations membres de la région Rhône-Alpes, par exemple, prévoient, pour l’année 2009, de focaliser leur attention sur la valorisation, la commercialisation de l’artisanat dont le fer découpé, des produits alimentaires exportables, la confiture et les fruits séchés afin d’opérer une dynamique d’économie solidaire avec les producteurs locaux.
« En Europe, les gens acceptent de payer un peu plus cher ce genre de produit car ils savent que l’argent servira à une population qui n’a pas été exploitée », souligne Vermande. Reste à faire correspondre ces produits à l’éthique d’hygiène conforme aux normes signées par les pays de l’Union Européenne.
Ce projet doit permettre au pays de fixer ses propres prix d’exportation et « la suppression des intermédiaires garantira un prix d’achat supérieur au court mondial ».
En 2008, l’exposition d’Esclave au Paradis et la diffusion du film Haïti Chérie ont été l’occasion pour le CHF d’organiser des conférences-débats qui ont reçu un bel accueil du public français. « Les Dominicains étaient furieux après l’exposition. Ils sont venus à Paris pour demander son interdiction, puis au Canada et aux USA pour les mêmes raisons », souligne le président du CHF.
Membre du réseau Ass’humanitaire où le CHF assume un rôle de secrétariat, le collectif est intervenu au niveau de l’Union Européenne pour empêcher la signature des contrats économiques avec la République Dominicaine, accusée de ne pas respecter les droits de l’homme à l’égard des migrants haïtiens.
La deuxième rencontre nationale qui s’est déroulée les 18 et 19 octobre derniers dans la Région Rhône-Alpes, a été l’occasion pour les individus et associations membres du CHF de réfléchir en ateliers sur la question « Quelle solidarité entre Haïti et la France ? ».
A cette occasion, des outils de communication ont été mis en place pour effectuer un travail de veille et de suivi dans l’évolution des différentes thématiques et projets. [mv gp apr 26/01/2009 12:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8033
HRV commente : Pour reprendre une belle phrase bien de chez nous, natif-natale : « gwo non kap touye ti chen ».
Haïti Recto verso a participé aux dernières rencontres franco-haïtiennes. Plusieurs sujets d’intérêt ont été débattus. Il faut admettre qu’il n’a jamais été question de faire connaître Haïti aux français sinon d’évaluer l’action des associations en Haïti.
Il y a eu quelques sujets très intéressants car il y a aujourd’hui de vrais spécialistes de l’humanitaire et de la solidarité internationale. C’est comme pour les critiques d’art, il ya un lexique à apprendre et à savoir utiliser.
Tandis que les organisateurs de ces rencontres s’époumonent à trouver des solutions aux problèmes rencontrés en Haïti, les membres des associations préfèrent exhiber avec une certaine fierté la configuration de leurs activités avec les pauvres, les démunis, les laissés pour contre. Il faut dire que cette satisfaction de pouvoir aider les autres, cache une certaine perversité et voire une perversion de l’action humanitaire qui par définition devrait s’inscrire dans un contexte beaucoup plus humble.
Quand vous participez ou vous assister à ces rencontres assurez-vous d’avoir à portée demain les flyers avec quelques visages de petits haïtiens affamés. Car après le bonjour, la question qui ne rate pas c’est que faites vous en Haïti ? La meilleure réponse pour démontrer que l’on ne vient pas à une expo-misère c’est de dire en Haïti je ne fais rien !
On peut aussi noter des prises de position souvent incongrues au niveau des organisateurs de ces rencontres. Bon souvent tout le monde reste sensible au show off. Ce n’est pas le président de la PAFHA qui va nous dire le contraire. Déjà il aura un pincement au cœur en se rendant compte que sa plateforme d’association n’est jamais mentionnée par les journalistes de Alter presse.
S’il est évident que la problématique des migrants haïtiens représente une vraie préoccupation au sein du CHF, le statut de migrant semble trop souvent s’attribuer aux haïtiens travaillant dans les bateys. Ceux qui subissent des affronts à caractères carrément xénophobe et inhumains dans les Antilles françaises ne rentrent pas dans leur définition. Un membre influent du CA du CHF a demandé d’inclure la situation des haïtiens de la Guyane dans l’agenda des activités et il a reçu comme une gifle un refus catégorique.
Donc, si on doit remercier l’effort des membres du CHF il ne faut pas non plus exagérer les choses…Il nous faut beaucoup plus et mieux que cela !