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samedi 28 février 2009

Haïti/Sécurité : 700 nouveaux policiers dans les rangs de la PNH

P-au-P, 27 févr. 09 [AlterPresse] --- Sept cent deux nouveaux policiers sont sortis, ce 27 février 2009, de l’académie de la Police nationale d’Haïti (PNH) pour augmenter l’effectif de l’institution policière haïtienne.
La cérémonie de graduation de ces nouveaux agents qui constituent la 20e promotion de la PNH s’est déroulée à l’école de police haïtienne devant un parterre d’officiels du gouvernement haïtien et de diplomates étrangers.
Ces 702 nouveaux membres de la PNH, dont 86 jeunes filles, sont appelés à œuvrer avec professionnalisme à l’instauration d’un climat sécuritaire dans tout le pays.
Cette promotion porte l’effectif de la PNH à plus de 9600 policiers et policières.
Pendant sept mois, ces agents ont reçu des enseignements en sciences policières et en droit, selon le directeur de l’école de police haïtienne, Jean Miguélite Maximé, pour qui « être policier c’est plus qu’une profession, c’est un sacerdoce ».
« Dans toutes nos actions, nous devons nous comporter comme de bons citoyens si nous voulons être de bons policiers », soutient Jean Miguélite Maximé, exhortant les nouveaux policiers à rejeter l’arbitraire comme moyen de résolution de conflits.
Rappelant à ces policiers leur mission de « protéger et servir » la population, le premier ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis insiste sur l’aspect civique des devoirs des policiers haïtiens tout explicitant à l’attention des membres de la PNH le sens des mots « Protéger et servir ».
« Protéger c’est-à-dire défendre contre les injustices, connaître la loi pour l’appliquer, protéger les vies, les biens, l’environnement, les femmes, les enfants, avoir de la compassion pour ceux qui souffrent, protéger les corps contre les coups de bâton, contre la torture inutile, protéger veut aussi dire respecter », explique Michèle Pierre-Louis.
Servir, poursuit le premier ministre, c’est « être au service des plus vulnérables, être disponible de cœur et d’esprit, être à l’écoute, anticiper les problèmes et réagir vite pour les solutionner ».
Michèle Pierre-Louis réaffirme le soutien du pouvoir exécutif à l’endroit de la police nationale tout en saluant les efforts jusqu’ici consentis par l’institution policière en vue d’améliorer la situation sécuritaire du pays.
« La situation sécuritaire du pays s’est beaucoup améliorée. Mais il reste encore beaucoup à faire pour combattre le crime, le viol, le trafic de drogue, le banditisme … », a reconnu le chef du gouvernement.
Michèle Duvivier Pierre-Louis assure que le gouvernement est conscient que « la lutte contre l’insécurité passe également par l’amélioration des conditions de vie de la population ». [do gp apr 27/02/09 16 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8126
Le commentaire de HRV :
Une nouvelle qui tombe à point quand justement les observateurs et des habitants de Port-au-Prince constatent une recrudescence des actes de banditisme et du kidnapping. Ces agents de la Police ont-ils été formés pour ne pas commettre les légèretés de certains agents actifs des forces de l’ordre impliqués dans toutes les combines louches et non honorables ?
Sont-ils conscients du rôle qu’ils auront à jouer pour relever l’énorme défi du laisser-aller du désordre et de la déliquescence des normes sociales ?
Avec 700 policiers en plus on peut admettre qu’il aura sept cents policiers dans les rues en plus. Ce qui est mathématiquement une bonne chose !

USA : Haïti refuse de délivrer des passeports aux compatriotes en instance de déportation

L’ambassadeur Raymond Joseph exige, au nom du gouvernement Préval/Pierre-Louis, le retrait de l’ordre d’expulsion émis sous Bush contre plus de 30.000 sans-papiers haïtiens
vendredi 27 février 2009,
Radio Kiskeya
Haïti se trouve dans l’incapacité d’accueillir ses ressortissants déportés des Etats-Unis alors que le pays doit faire face aux conséquences dévastatrices des derniers cyclones et des troubles provoqués par la flambée des prix alimentaires l’année dernière, a affirmé vendredi l’ambassadeur d’Haïti à Washington, Raymond Joseph.
Interrogé par l’Associated Press, le diplomate a averti que les services consulaires d’Haïti aux Etats-Unis ne délivreront pas de passeports aux sans-papiers contre lesquels un ordre de déportation a été émis. Il s’agit, selon M. Joseph, d’une mesure visant à obtenir de la nouvelle administration démocrate l’annulation d’une directive de l’ancien Président républicain George W. Bush qui avait refusé le statut de protection temporaire (TPS) à des milliers d’illégaux haïtiens.
Des hommes de loi américains n’ont pas caché à AP leur surprise devant la décision des autorités haïtiennes de tenir tête à Washington. Haïti n’est pas sous le leadership d’un régime communiste ni hostile aux Etats-Unis, ont-ils rappelé.
Réagissant à l’inflexibilité de Port-au-Prince, les services d’immigration et des douanes américains (ICE) soulignent, de leur côté, que l’absence de documents de voyage délivrés par les consulats haïtiens entraîne la rétention prolongée de candidats à la déportation et réduit la disponibilité de l’espace dans les centres où ils sont acheminés.
Plus de 30.000 compatriotes vivant aux Etats-Unis en situation irrégulière font l’objet actuellement d’un ordre de déportation. Plusieurs centaines d’entre eux sont déjà retenus dans des centres ou placés en résidence surveillée. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5714
HRV commente :
Ce problème va être rapidement résolu et ceci pour plusieurs raisons :
1. Il y a un président noir à la Maison Blanche
2. Le Black Caucus qui demande et exige le retour d’Aristide, en plus de la commission d’enquête pour investiguer la participation de l’administration américaine dans le déchoucage de l’ancien prêtre-président, va pousser un peu plus loin son activité de lobbying en faveur de la black cause en exigeant le TPS pour ces milliers d’Haïtiens
3. Le club des amis haïtiens d’Obama créé par le célèbre avocat et politicien haïtien - juste avant la victoire d’Obama- va lui envoyer une pétition formelle irréfutable dans le contexte de la grande amitié du président américain avec les membres de ce club

4. Il n’y a pas une raison numéro 4 on va juste dire que heureusement le ridicule ne tue pas !

Haïti désormais à l’heure de l’Internet à haut débit

La TELECO et la Bahamas Telecommunication Company lancent le câble de fibre optique entre Haïti et les Bahamas
samedi 28 février 2009,
Radio Kiskeya
Les Télécommunications d’Haïti (TELECO) et la « Bahamas Telecommunication Company » (BTC) ont conjointement exposé vendredi à Port-au-Prince les différents aspects du projet maintenant opérationnel d’installation d’un câble sous-marin de fibre optique entre les Bahamas et Haïti.
Baptisé « Bahamas Haïti International » (BHI), ce projet permet la création en Haïti, désormais, d’un lien de transmission internationale par internet à haut débit.
Cette avancée technologique entraînera une diminution significative des coûts des télécommunications en raison du fait que l’on va beaucoup moins recourir aux transmissions via satellite, a expliqué le Directeur général de la TELECO, M. Michel Présumé. Il prévoit ainsi la diminution considérable des coûts d’opération des fournisseurs de service internet et de téléphonie, notamment ceux utilisant les services par ondes hertziennes de compagnies dominicaines dotées du câble de fibre optique. Les entreprises impliquées dans la gestion et la transmission de données seront plus à même d’atteindre avec efficacité leurs objectifs, a ajouté le responsable de la compagnie nationale de télécommunications.
Le projet de câble de fibre optique entre Haïti et les Bahamas lancé en 2005 est évalué à 6 millions de dollars. Il est exclusivement financé par la TELECO et BTC.
Présidée par le Directeur général de la TELECO et son homologue de la BTC, Marlon S. Johnson, la cérémonie de lancement du câble de fibre optique s’est déroulée en présence du vice président du Conseil d’Administration de la TELECO, l’économiste Philippe Lahens et des représentants de nombreuses firmes du secteur des télécommunications, de plusieurs universités et d’institutions bancaires. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5716

Des pluies torrentielles font 200 sinistrés à Port-au-Prince

Des quartiers déshérités très affectés tout comme l’environnement immédiat du Parlement
vendredi 27 février 2009, Radio Kiskeya

Des pluies diluviennes qui se sont abattues jeudi soir sur la région métropolitaine de Port-au-Prince ont fait au moins 200 sinistrés dans des zones à risques, a annoncé vendredi l’ingénieur Pierre-Louis Pinchinat, directeur adjoint de la protection civile (DPC).
Les quartiers de Martissant et du Bicentenaire sont avec le bidonville situé près du wharf de Jérémie les plus touchés. La Police Nationale a dû procéder dans la nuit à l’évacuation de plusieurs dizaines de personnes dont la vie était menacée.
Face au manque de fonds auquel est confrontée la DPC, l’ingénieur Pinchinat précise qu’une requête a été adressée au ministre de l’intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé, afin que des ressources soient allouées à l’accompagnement des familles sinistrées.
Du côté du wharf de Jérémie, les inondations ont provoqué d’importants dégâts que la Première ministre Michèle Pierre-Louis a pu constater lors d’une visite d’information tôt vendredi. Des maisonnettes sont sous les eaux et de nombreux résidents ont été contraints de se réfugier ailleurs.
Le chef du gouvernement a annoncé le curage des égouts du bas de Delmas qui déversent des déchets de toutes sortes dans la zone. Une promesse jugée insuffisante par des riverains qui se disent abandonnés et condamnés à la survie dans des conditions infrahumaines.
Même ton chez des habitants de Cité Soleil (banlieue nord de la capitale), particulièrement de la zone dénommée Cité Richard Brisson. Certains, très nerveux, avaient érigé des barricades enflammées ayant paralysé la circulation sur la route nationale #1. Ils exigeaient du ministère des travaux publics une intervention immédiate pour désengorger le canal Thébaud qui déborde régulièrement.
Dans plusieurs autres secteurs de la capitale, comme Tabarre (nord), les rues étaient inondées, remplies de coulées de boue et d’immondices à l’origine de sérieux bouchons pour les automobilistes.
Les fortes pluies de la nuit dernière, les premières de l’année 2009, ont également affecté l’environnement du Palais Législatif et interpellé le président du Sénat, Kelly Bastien. Celui-ci a mis l’accent sur la dégradation accélérée de l’environnement et l’urbanisation sauvage de Port-au-Prince. Plus que jamais, le parlementaire estime que les autorités doivent se pencher de toute urgence sur la préservation de notre écosystème en péril.
Des périodes pluvieuses très intenses et le passage de quatre ouragans et tempêtes tropicales avaient causé, l’année dernière, de graves dégâts humains, matériels et économiques dans différentes régions du pays. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5715
HRV commente :
Nous sommes toujours admiratifs devant le franc-parler de nos politiciens. Je vous présente celui qui pourrait, à l’instar de nombreux sénateurs et députés gagner des Oscar, Golden Globes, des Palmes d’or etc… La citation que vous allez lire correspond à une déclaration de Monsieur Kelly Bastien. Kelly Bastien est président du Sénat haïtien. Elu sous la bannière de la plateforme LESPWA. La coalition de partis qui porta et gagna les élections avec René Préval, il est le chef du pouvoir législatif…. Une de ses grandes capacités c’est de savoir prendre du recul et se comporter comme s’il ne faisait pas partie de ce gouvernement avec SON parti, SON projet et son Programme de gouvernement. …C’est à mourir de rire !!!
Lisez et faites-vous du bien !
Les fortes pluies de la nuit dernière, les premières de l’année 2009, ont également affecté l’environnement du Palais Législatif et interpellé le président du Sénat, Kelly Bastien. Celui-ci a mis l’accent sur la dégradation accélérée de l’environnement et l’urbanisation sauvage de Port-au-Prince. Plus que jamais, le parlementaire estime que les autorités doivent se pencher de toute urgence sur la pr
éservation de notre écosystème en péril.