Des quartiers déshérités très affectés tout comme l’environnement immédiat du Parlement
vendredi 27 février 2009, Radio Kiskeya
Des pluies diluviennes qui se sont abattues jeudi soir sur la région métropolitaine de Port-au-Prince ont fait au moins 200 sinistrés dans des zones à risques, a annoncé vendredi l’ingénieur Pierre-Louis Pinchinat, directeur adjoint de la protection civile (DPC).
Les quartiers de Martissant et du Bicentenaire sont avec le bidonville situé près du wharf de Jérémie les plus touchés. La Police Nationale a dû procéder dans la nuit à l’évacuation de plusieurs dizaines de personnes dont la vie était menacée.
Face au manque de fonds auquel est confrontée la DPC, l’ingénieur Pinchinat précise qu’une requête a été adressée au ministre de l’intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé, afin que des ressources soient allouées à l’accompagnement des familles sinistrées.
Du côté du wharf de Jérémie, les inondations ont provoqué d’importants dégâts que la Première ministre Michèle Pierre-Louis a pu constater lors d’une visite d’information tôt vendredi. Des maisonnettes sont sous les eaux et de nombreux résidents ont été contraints de se réfugier ailleurs.
Le chef du gouvernement a annoncé le curage des égouts du bas de Delmas qui déversent des déchets de toutes sortes dans la zone. Une promesse jugée insuffisante par des riverains qui se disent abandonnés et condamnés à la survie dans des conditions infrahumaines.
Même ton chez des habitants de Cité Soleil (banlieue nord de la capitale), particulièrement de la zone dénommée Cité Richard Brisson. Certains, très nerveux, avaient érigé des barricades enflammées ayant paralysé la circulation sur la route nationale #1. Ils exigeaient du ministère des travaux publics une intervention immédiate pour désengorger le canal Thébaud qui déborde régulièrement.
Dans plusieurs autres secteurs de la capitale, comme Tabarre (nord), les rues étaient inondées, remplies de coulées de boue et d’immondices à l’origine de sérieux bouchons pour les automobilistes.
Les fortes pluies de la nuit dernière, les premières de l’année 2009, ont également affecté l’environnement du Palais Législatif et interpellé le président du Sénat, Kelly Bastien. Celui-ci a mis l’accent sur la dégradation accélérée de l’environnement et l’urbanisation sauvage de Port-au-Prince. Plus que jamais, le parlementaire estime que les autorités doivent se pencher de toute urgence sur la préservation de notre écosystème en péril.
Des périodes pluvieuses très intenses et le passage de quatre ouragans et tempêtes tropicales avaient causé, l’année dernière, de graves dégâts humains, matériels et économiques dans différentes régions du pays. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5715
HRV commente :
Nous sommes toujours admiratifs devant le franc-parler de nos politiciens. Je vous présente celui qui pourrait, à l’instar de nombreux sénateurs et députés gagner des Oscar, Golden Globes, des Palmes d’or etc… La citation que vous allez lire correspond à une déclaration de Monsieur Kelly Bastien. Kelly Bastien est président du Sénat haïtien. Elu sous la bannière de la plateforme LESPWA. La coalition de partis qui porta et gagna les élections avec René Préval, il est le chef du pouvoir législatif…. Une de ses grandes capacités c’est de savoir prendre du recul et se comporter comme s’il ne faisait pas partie de ce gouvernement avec SON parti, SON projet et son Programme de gouvernement. …C’est à mourir de rire !!!
Lisez et faites-vous du bien !
Les fortes pluies de la nuit dernière, les premières de l’année 2009, ont également affecté l’environnement du Palais Législatif et interpellé le président du Sénat, Kelly Bastien. Celui-ci a mis l’accent sur la dégradation accélérée de l’environnement et l’urbanisation sauvage de Port-au-Prince. Plus que jamais, le parlementaire estime que les autorités doivent se pencher de toute urgence sur la préservation de notre écosystème en péril.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 28 février 2009
Des pluies torrentielles font 200 sinistrés à Port-au-Prince
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