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lundi 10 décembre 2007

Boxe : Le champion du monde d’origine haïtienne, Joachim Alciné, conserve son titre

Malgré une blessure à la main, le roi des super mi-moyens WBA a mis K.O à Montréal le panaméen Alfonso Mosquera, un adversaire très redoutable
dimanche 9 décembre 2007,
Radio Kiskeya
Le boxeur haïtien naturalisé canadien, Joachim Alciné, 31 ans, champion du monde des super mi-moyens de la WBA (World Boxing Association), a conservé son titre en battant par K.O le panaméen Alfonso Mosquera surnommé "El Huracàn" (l’ouragan), lors d’un combat très médiatisé disputé vendredi soir au Centre Bell à Montréal.
Blessé à la main droite au 11e round, l’athlète a dû s’employer à fond pour envoyer définitivement au tapis, à la 12e et dernière reprise, un adversaire très coriace qui tentait de lui ravir sa ceinture qu’il remettait en jeu pour la première fois.
"Il n’y a pas de fracture. Ça peut être un problème avec les ligaments, ou peut-être que le doigt est disloqué. Je vais le savoir bientôt", avait déclaré à Radio-Canada Joachim Alciné dit "Ti Joa" qui venait de subir à l’hôpital les premiers examens médicaux à l’issue de sa victoire. En cas de rétablissement rapide, le champion affrontera en mars prochain le français Christophe Canclaux.
Deux mois plus tard, en mai, s’il parvient à garder sa couronne mondiale, le roi des super mi-moyens WBA sera opposé à un autre challenger, le portoricain Daniel Santos.
Très peu satisfait de sa performance sur le ring -tout comme d’ailleurs son entraîneur Howard Grant et son promoteur Yvon Michel-Alciné a promis de changer de tactique la prochaine fois en mettant à profit ses qualités naturelles de frappeur et de gérer avec plus de sérénité la charge émotionnelle provoquée par la présence de ses nombreux fans au Québec.
Premier champion du monde de boxe de naissance haïtienne, Joachim Alciné, qui a vu le jour en 1976 aux Gonaïves (171 km au nord Port-au-Prince), reste invaincu en 30 combats dont 19 avant la limite, un record. Arrivé très jeune au Canada en compagnie de ses parents, malgré le temps et la distance, il reste très attaché à son pays d’origine où il compte s’impliquer sérieusement dans le social. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4505

Haïti parmi 37 pays en situation de crise alimentaire, selon la FAO

Les inondations des derniers mois ont entraîné le déclin des productions de céréales et de légumes et rendu nécessaire une assistance internationale

dimanche 9 décembre 2007,

Radio Kiskeya
Haïti fait partie de 37 pays au monde actuellement en situation de crise alimentaire malgré une augmentation record de 13% de la production de céréales et de légumes en Amérique latine, selon le dernier rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) rendu public ce week-end à Rome et intitulé Perspectives de récoltes et situation alimentaire.
Des six pays d’Amérique latine et des Caraïbes figurant sur la liste, trois, Haïti, la République Dominicaine et le Nicaragua sont confrontés à des situations de "sévère insécurité alimentaire localisée" et auront besoin d’une assistance externe. Cette insuffisance résulte des graves inondations dont ils ont été victimes au cours des derniers mois.
Pour leur part, la Dominique, la Jamaïque et Sainte-Lucie ont enregistré un déficit de production exceptionnel en raison des cyclones les ayant affectés.
L’urgence alimentaire sera maintenue dans tous les pays où sévit la crise dont la majorité (20) se trouvent en Afrique.
Les prévisions de la FAO montrent que la production de céréales passera de 155,9 millions de tonnes en 2006 à 176,3 millions cette année alors qu’on assiste à l’envolée des prix de ces produits sur le marché international.
Les inondations ayant sévèrement touché Haïti entre août et début novembre ont créé une situation de pénurie alimentaire dans des régions où la production agricole représentait essentiellement la base économique des populations. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4504

La Fondation Héritage réclame une lutte contre la corruption impartiale

La directrice de la Fondation Héritage, branche haïtienne de Transparency International, Marilyn B. Allien, fait état d’avancées dans le cadre de la lutte contre la corruption, rappelant la ratification, en mai 2007, par le parlement de la convention de l’ONU contre la corruption.
En ce qui a trait aux poursuites contre l’ancien président Aristide , Marilyn Allien se déclare choquée par les dernières déclarations du président Préva,l soulignant que les deux déclarations du chef de l’état sur ce dossier sont contradictoires. " Lors de la première déclaration il avait dit que le gouvernement n’avait pas les moyens financiers pour honorer les engagements envers les cabinets d’avocats", rappelle Mme Allien.
Tout en souhaitant que la plainte contre Jean Bertrand Aristide soit relancée, la responsable de la Fondation Heritage soutient que les plus grands corrompus ont été des chefs d’état, pour qui le pouvoir est un gâteau a partager.
Mme Allien soutient que le gouvernement a réalisé des actions d’éclats mais pas d’actions conjuguées des différentes institutions étatiques. " Pour le moment la lutte est réalisée sans plan", dit-elle mettant l’accent sur l’absence de suivi de l’enquête de l’Unité Centrale de Lutte contre la Corruption (ULCC) sur la perception de la corruption.
L’étude nous permet de comprendre qu’il y a un vrai problème de corruption au niveau de la fonction publique", assure Mme Allien regrettant qu’il n’existe pas une stratégie nationale de lutte contre la corruption. Selon Marilyn B. Allien il faut plus que la lutte contre la corruption il faut une stratégie nationale pour l’intégrité.
Tout en refusant de qualifier la lutte réalisée par le gouvernement de combat ciblé madame Allien fait remarquer qu’il n’y a eu aucun membre du gouvernement ou de la présidence appréhendé dans le cadre de cette lutte. " Il semble que ce combat ne se fait pas de manière cohérente", lance t-elle.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13306

Création de trois commissions pour faciliter le renforcement du système judiciaire

Le chef de l’état annonce la création de trois commissions spéciales chargées de faciliter la mise en œuvre du plan de renforcement de l’appareil judiciaire.
René Préval qui a effectué sa deuxième visite en 8 jours au palais de justice, indique que les commissions travailleront séparément sur les urgences, la modification de la législation et les dispositions à long terme. " Le secrétaire d’état à la réforme judiciaire supervisera les travaux des commissions qui compteront des représentants de la Cour supérieure des Comptes, des ministères des finances et de la planification, du tribunal de première instance, de la cour d’appel et de la cour de cassation", ajoute t-il.
Le président Préval soutient que des pas ont été déjà franchi dans le domaine des infrastructures, des matériels et des salaires tout en admettant que de nouveaux ajustements de salaire étaient nécessaires. " Les membres de l’appareil judiciaire comme tous les fonctionnaires de l’état avaient reçu 17 % d’augmentation de salaire en 2006 et 30 % d’augmentation dans le cadre du nouveau budget, mais il faut faire mieux ", dit-il soulignant que le renforcement de système judiciaire a débuté dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
La semaine dernière, le chef de l’état avait indiqué que des pourparlers ont lieu afin de permettre aux autorités judiciaires de récupérer le bâtiment logeant l’école normale. Le président Préval et les autorités judiciaires doivent trouver un accord pour que le tribunal de première instance soit logé au local de l’école normale afin que la cour d’appel et la cour de cassation puissent fonctionner dans de meilleures conditions aux palais de justice.
" Une société ne peut fonctionner normalement sans un système judiciaire fiable, c’est pourquoi l’exécutif et le parlement ont accordé la priorité à la justice et son auxiliaire la police", dit-il rappelant que les législateurs ont déjà adopté trois lois dans le cadre de la reforme judiciaire.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13300

Commentaires :

Une nouvelle fois, ou comme d’habitude dira-t-on, le gouvernement haïtien retombe dans la poussée de commissionite aiguë. Ce n’est pas sans nous rappeler une certaine pratique chère au gouvernement de Gérard Latortue.

Comme avant, aujourd’hui on se demande à quoi servent ces commissions en dehors de pouvoir placer les mais des mais quelque part ou grignoter la part du gâteau que représente l’administration.

Ces mesures pourraient être évaluée différemment si de façon simultanée ou parallèle l’état montrait un certain intérêt à investir dans le social.

Jusqu’à présent les observateurs recherchent encore des raisons pour se dire que l’administration actuelle est enclenchée dans la bonne direction.

Entre les échos des scandales non disséqués au peigne fin et la lutte bancale contre la corruption le gouvernement à beaucoup de mal à convaincre et à faire preuve de sa bonne volonté.

Une nouvelle création de commission n’aura pour effet que d’alourdir le budget de l’état pour des résultats qui seront médiocres.

Dr JJ

Haïti / Lutte contre le VIH-Sida : Le chemin est encore long

Vendredi 7 décembre 2007
par Vario Serant
P-au-P., 7 déc. 07 [AlterPresse] --- « Nous, les PV-VIH, nous payons des taxes comme tout le monde. Nous avons le droit de trouver les soins de santé. Nous avons le droit de trouver les médicaments. Je crois que, dans le budget national, le gouvernement doit prévoir une rubrique spéciale pour la lutte contre le VIH-Sida, la recherche, la prévention et les traitements ».
Ces sont des revendications exprimées par un PV-VIH (Personne vivant avec le virus du Sida), Jean Saurel Beaujour, à l’occasion de la journée mondiale contre le sida.
Pour mener la lutte contre le sida, Haïti bénéficie de l’appui financier notamment du Fonds global, du Plan d’urgence du président américain pour la lutte contre le sida (PEPFAR), de diverses agences du Système des Nations unies et de certaines fondations comme celle de Bill Gates.
De l’avis du directeur du Ministère de la santé publique et de la population (MSPP), « nous pouvons dire que la lutte contre le VIH-Sida est fructueuse quand les fonds qui seront disponibles sont bien utilisés de façon à pouvoir augmenter la survie des patients, améliorer leur qualité de vie, leur permettre de trouver des emplois à travers certaines activités génératrices de revenus, leur fournir une alimentation ». « C’est dans ce sens que nous pourrons dire que la lutte contre le VIH-Sida est un succès ».
Selon Gabriel Thimotée, les fonds disponibles doivent permettre deux choses essentielles, « conformément à la vision du ministère : Améliorer la condition globale des PV-VIH, mais aussi renforcer le système global de santé dans le pays ».
Une Commission nationale de lutte contre le sida est en place en Haïti depuis 1988. Cette commission comprend des institutions tant publiques que privées. « Cette commission a toujours affiché une ferme détermination dans la lutte, comme l’attestent les bons résultats obtenus à date », souligne le directeur général du MSPP.
Ces résultats concernent, selon le docteur Gabriel Thimothée, la réduction de la prévalence du VIH, passant de 7 pour cent à 3.1 pour cent. Ils ont trait aussi à la mise sous anti-rétroviraux de plus de douze mille patients et (à) une augmentation du nombre de sites PTME, « c’est-à-dire les sites où l’on peut faire la prévention de la transmission mère et enfant, passant de trois sites à soixante-dix sites.
L’épidémiologiste impute ces bons résultats à « une bonne collaboration entre les secteurs public et privé, et aussi à l’engagement ferme de nos partenaires internationaux ».
Parmi les institutions privées engagées dans cette dynamique de (collaboration) figurent les Centres GHESKIO (qui militent dans le domaine depuis bientôt vingt-cinq ans).
À côté des soins (dispensés) aux malades fréquentant le centre, les Centres GHESKIO assurent la formation du personnel médical et paramédical qui participent à des activités similaires à la leur au niveau de la province et de la capitale, précise la responsable adjointe des Centres GHESKIO. Ces derniers conduisent aussi la recherche opérationnelle, ajoute Marie Carmel Deschamps.
« Actuellement, nos services sont gratuits. Nous avons non seulement un site au boulevard Harry Truman, mais nous avons aussi un autre site - que nous avons offert il y a peut être un peu plus d’un an - à Tabarre, du côté de l’aéroport. En plus de ce deux sites qui sont nos bases, nos points de base, nous avons aussi des sites sentinelles que nous avons développés avec le MSPP, le PEPFAR et le Fonds mondial, dans le cadre de la prise en charge des activités de prévention à travers le pays ».
Le sida continue à gagner du terrain dans tous les pays de l’Amérique latine et de la Caraïbe. C’est seulement en Haïti qu’elle a régressé. C’est ce qu’a révélé une étude publiée en juillet 2006 par la prestigieuse revue américaine « Science ». Toutefois, cette même étude a montré que quatre-vingt-cinq pour cent des PV-VIH dans la Caraïbe se concentrent en Haïti et en République Dominicaine. [vs gp apr 07/12/07 19 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6725

Les chanceliers haïtien et mexicain approuvent une série d’accords bilatéraux

Jean Rénald Clérismé et Patricia Espinosa ont dirigé à Mexico les travaux de la première réunion de la commission mixte haïtiano-mexicaine
dimanche 9 décembre 2007,
Radio Kiskeya

Les chefs de la diplomatie haïtienne, Jean Rénald Clérismé et mexicaine, Patricia Espinosa ont paraphé samedi à Mexico une déclaration conjointe portant sur des accords bilatéraux, lors de la première réunion de la commission mixte intergouvernementale haïtiano-mexicaine, rapporte l’agence cubaine Prensa Latina.
"Ce pas qui vient d’être franchi démontre l’importance que revêt pour les deux parties le renforcement des relations bilatérales, confirme l’opportunité de la rencontre qui a permis d’analyser des questions d’intérêt commun et de rechercher des solutions aux problèmes", a affirmé devant la presse Mme Espinosa.
Les accords conclus concernent les questions politiques et économiques, le commerce, la coopération technique, scientifique, éducative et culturelle ainsi que la lutte contre le narcotrafic, la pharmacodépendance et les délits annexes. Ces différents aspects feront l’objet de nouvelles discussions dans le cadre de la deuxième réunion de la commission mixte bilatérale prévue au cours du premier semestre 2008 à Port-au-Prince.
La visite de Jean Rénald Clérismé est la première de cette nature qu’a effectuée un chancelier haïtien dans la capitale mexicaine en 78 ans de relations diplomatiques entre les deux pays. spp/Radio Kiskleya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article4503

Des dizaines de milliers de fidèles catholiques célèbrent la fin "miraculeuse" de l’épidémie de petite vérole en 1882

Une procession interminable et une messe organisées pour rendre gloire à la Vierge Marie, la sainte-patronne du pays depuis 65 ans et à qui l’église catholique attribue cette guérison ; la Conférence épiscopale appelle les autorités à affranchir Haïti du "pouvoir de la mort" et la jeunesse à rejeter l’immoralité
samedi 8 décembre 2007,
Radio Kiskeya

Des dizaines de milliers de fidèles catholiques ont participé samedi à une procession gigantesque suivie d’une messe à l’occasion d’un double événement, le 125e anniversaire de la "guérison miraculeuse" de la petite vérole ou variole et la 65e année de la consécration d’Haïti à la Vierge Marie.
Partis de l’église Notre-Dame du Perpétuel Secours au Bel-Air, les pèlerins ont parcouru plusieurs kilomètres pour se rendre au stade Sylvio Cator en s’arrêtant notamment devant le Palais National (siège de la Présidence) et l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti (HUEH), deux des sept stations prévues. Vêtues de blanc sous un soleil de plomb, des personnes de tous âges, issues de toutes les couches sociales, ont souhaité que Dieu apporte la délivrance à Haïti en énumérant parmi les problèmes à résoudre l’extrême pauvreté, l’inflation galopante et l’insécurité.
Dans son homélie de circonstance d’une grande tonalité politique, le président de la Conférence épiscopale d’Haïti, Mgr Louis Kébreau, a déclaré dans un stade rempli à craquer que cette mobilisation spectaculaire de la communauté chrétienne était l’expression de l’attachement du peuple haïtien à la Vierge Marie. Il a rappelé l’ampleur du "miracle" qui permit en 1882 de mettre fin à une épidémie meurtrière de la petite vérole grâce à l’intercession de la Vierge auprès de son fils.
Le prélat a aussi appelé les autorités à mettre fin au règne du pouvoir de la mort en combattant les grands maux de la société que représentent l’occupation étrangère, le chômage, la faim, l’insécurité et la corruption dont il a dénoncé les manifestations scandaleuses. "L’heure de la liberté et de la vérité a sonné. Nous devons reconquérir notre indépendance, nous libérer du pouvoir de la mort sans recevoir des diktats. Nous devons avoir une raison d’être fiers de notre drapeau et nous sentir haïtiens, c’est ce que veut notre mère Marie", a affirmé devant une foule très réceptive Mgr Kébreau qui a aussi demandé aux jeunes de s’écarter de l’immoralité et de la drogue en choisissant un mode de vie conforme à la dignité humaine.
Prenant la parole également à la cérémonie, l’Evêque des Gonaïves, Mgr Yves-Marie Péan, a renouvelé la consécration du pays à Notre-Dame du Perpétuel Secours devenue sa sainte-patronne en 1942 sous le gouvernement d’Elie Lescot.
Pour sa part, le Nonce Apostolique, Mgr Mario Giordana, a donné lecture d’un message de circonstance du Pape Benoît XVI dans lequel le Souverain Pontife a demandé à la Vierge de recommencer à veiller sur le destin d’Haïti.
Placée au centre de la pelouse du stade Sylvio Cator, l’icône représentant la sainte-patronne a été auparavant promenée à travers les rues de Port-au-Prince sur un char qui s’était arrêté notamment dans la cour du Palais National. Le Président René Préval avait laissé ses appartements privés pour venir à la rencontre des Evêques qui étaient à la tête de la procession. Les prélats en avaient profité pour encenser le siège de la Présidence.
A midi, les cloches de toutes les paroisses d’Haïti ont sonné à toute volée.
Bénéficiant d’une large couverture médiatique, la procession religieuse s’est déroulée sur un parcours contrôlé par la Police Nationale qui avait déployé un imposant dispositif de sécurité. Le centre commercial de la capitale était littéralement paralysé, tous les accès étant fermés à la circulation.
Au cours des trente dernières années, la visite du Pape Jean-Paul II, en mars 1983, fut le seul événement religieux à avoir suscité autant de ferveur populaire.
Les célébrations du 125e anniversaire de la guérison de la petite vérole avaient été lancées en février avec des neuvaines de prière et des cultes d’adoration qui se sont poursuivis au cours des mois suivants.
Plusieurs historiens, dont Georges Corvington, auteur de "Port-au-Prince au cours des ans", ont rapporté qu’entre octobre 1881 et février 1882 l’épidémie de petite vérole ou variole décimait la population de Port-au-Prince au rythme d’une soixantaine de décès par jour. Après avoir fait 5 à 10.000 morts, cette maladie alors incurable disparut soudainement le 5 février 1882, une journée consacrée à des manifestations religieuses de reconnaissance.
Une icône de la Vierge Marie que le père Kersuzan du Cap-Haïtien avait ramenée de l’étranger aurait été à l’origine de l’accomplissement de ce "miracle", considéré comme un temps fort de l’histoire de l’église catholique haïtienne et un atout majeur par les tenants de la doctrine de la foi. spp/Radio Kiskeya