Google

vendredi 11 mars 2011

Martelly a gagné le débat haut la main !...SELON LE CAMP MARTELLY

Haïti: Ce n'était pas prévisible dans la mesure où Mme Manigat se présente et est toujours présentée comme l'intellectuelle de référence. Par contre cela n'a choqué personne, dans la mesure où dès le début de la campagne, Martelly a toujours fait montre d'une maitrise des vrais problèmes du peuple haïtien en proposant des solutions à court et à long terme.
Si le débat a démarré sur un ton bon enfant, Martelly a vite pris le soin de rappeler à Madame Manigat que si elle décide de l'amener sur un terrain personnel, il pourrait en faire de même et faire connaitre au peuple haïtien qui est la vraie Mirlande Manigat qui se cache derrière un masque jusqu'à présent non encore dévoilé. Ce fut le choc dans l'assistance. Mais là où on attendait une réplique musclée de la candidate, elle a choisi de faire silence et Martelly avait même remis en question sa formation de Constitutionnaliste puisqu'elle n'avait jamais fait des études de Droit.
Des membres du public et pas des moindres, furent ébahis de voir une Mirlande Manigat méconnaissable qui ne cessait de céder presque tous les points à Martelly comme si elle ne pouvait en faire autrement.
Martelly est arrivé sur le podium les mains presque vides, des références et des chiffres bien ordonnés dans la tête quand aux réalités du pays , quant aux montants des dépenses, des rentrées, des importations, du budget national etc. Mirlande Manigat, en dépit d'un lot de documents en mains, nageait encore dans les nuages au point qu'un directeur d'opinion a suggéré qu'elle ferait une présidente idéale pour un pays développé mais qu'elle est trop étrangère aux problèmes de l'Haïti d'aujourd'hui pour être élue.
A la question de la reconstruction, Martelly a étalé une panoplie d'idées modernistes là où les propos de Mme Manigat n'ont représenté qu'un ensemble de jeux de mots ronflants sans connexion avec la réalité.
Mirlande Manigat a été un tantinet arrogante soulignant qu'il ne peut y avoir de comparaison entre elle et Martelly quand il s'agit de droit constitutionnel. A un moment donné, alors que Martelly précisait que l'une de ses premières mesures serait de nommer les Juges de la Cour de Cassation pour permettre, entre autre, à la Haute Cour de Justice de remplir son rôle et de pouvoir siéger, Madame Manigat a paru faire la leçon à Martelly en lui lançant : « Prenez de meilleures consultations juridiques car la Haute Cour de Justice ne concerne que le Senat de la République, Monsieur Martelly ». Pourtant au retour d'une pause, Martelly a corrigé le cahier de la candidate constitutionaliste en clouant toute son équipe légale au pilori, car, selon l'article 185 de la constitution de 1987, la Haute Cour de justice se compose du Président du Sénat, du Président et du Vice Président de la Cour de Cassation, donc la définition de Mme Manigat était totalement erronée et ce fut à Martelly de faire ce rappel. Incroyable mais vrai ! Madame Manigat visiblement embarrassée, resta bouche bée après cette leçon de droit constitutionnel.
La campagne se félicite de la prestation de son candidat à la Présidence, Michel Joseph Martelly et invite le peuple haïtien à sortir en grand nombre le 20 mars prochain, pour voter le vrai changement tant souhaité et tant espéré en élisant Michel Joseph Martelly, # 8 à la Présidence de la République pour les cinq prochaines années car avec l'autre candidate, aucune garantie que les choses changeront réellement et que nous connaitrons un nouvel état modernisé et restructuré.
Fait à Port-au-Prince le 9 Mars 2011

Bureau de Presse
Candidat Michel Joseph MARTELLY
Contact : Chantal M. Elie 39 14 24 59

Une femme d'Etat face à un comédien au dernier GIAP..SELON LE CAMP MANIGAT

Haïti: A défaut de Michel Martelly, on a eu Sweet Micky en face de Madame Mirlande Hypolite Manigat au premier débat GIAP pour le second tour des élections présidentielles. La candidate du RDNP a été sereine du début à la fin de l'émission, malgré le comportement discourtois et irrévérencieux de Michel Martelly. Ce dernier, une nouvelle fois, a montré, par ses faits et gestes, qu'il n'est pas à la hauteur des multiples responsabilités qui incombent à un chef d'Etat.
Par ses réponses, la candidate du RDNP, Mirlande Manigat, a fait montre de ses capacités à cerner avec méthode la complexité des problèmes du pays dont la reconstruction, la relocalisation des sans abri, la sécurité alimentaire, l'augmentation de la production agricole, la décentralisation et la politique agraire.
A ce débat de plus d'une heure, Mirlande Manigat a présenté succinctement les grandes lignes de son programme de gouvernement, notamment le plan d'action des cent premiers jours de son mandat.
Très lacunaire dans sa présentation, M. Martelly a affiché un parti pris pour les trivialités et a exposé son ignorance des principes élémentaires en matière de protocole, alors que nous ne sommes plus au temps de « Tonton Nord ». Aujourd'hui une meilleure représentation diplomatique à l'étranger d'un pays est tributaire des attitudes de son président.
Dans sa conclusion, madame Manigat reconnait qu'elle n'a pas la science infuse. Elle se dit prête à rassembler toutes les compétences de quelques endroits que ce soient pour qu'ensemble nous puissions arriver à poser les fondements du développement durable de la nation. Une conclusion portée dans un langage soigné et respectueux. A travers la posture de Madame Manigat, on a pu comprendre qu'effectivement la force est calme et qu'on ne saurait livrer la destinée du pays au petit bonheur. L'Etat doit être géré avec sérénité, dépouillée des attitudes démagogique de M. Martelly qui ne s'exprime qu'au rythme des agitations et de l'émotion.
Le débat du GIAP témoigne aussi qu'un déficit de contenu engendre toujours la nervosité. Il a été un véritable miroir nous permettant de voir la nécessité d'élire un président possédant une vision rationnelle de la gestion de l'Etat. Madame Manigat n'a étonné personne en prouvant qu'elle a cette capacité de par sa formation que par son expérience professionnelle. Son adversaire, par contre, a avoué, maintes fois, qu'il n'est spécialiste dans aucun domaine. De fait, il avait du mal à projeter le minimum acceptable. Pris dans le piège de ses récitations, Monsieur Martelly n'avait d'autre choix que d'inviter madame Manigat à l'affronter sur le pavé en tant que Sweet Micky.

Le bureau de communication de Mirlande Manigat
KORE MIRLANDE  POU TOUT MOUN JWENN
Contact: 34540501 / 37022693
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=90095&PubDate=2011-03-10