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mercredi 19 mai 2010

Un responsable de police haïtien échappe de peu à des tirs de casques bleus brésiliens en direction de son véhicule de service, à Cité Soleil

Les casques bleus seraient investis du pouvoir de contrôler toutes sortes de véhicules, y compris ceux de la Police Nationale d’Haïti mercredi 19 mai 2010,Radio Kiskeya
Le véhicule de police de l’inspecteur divisionnaire Rosemond Aristide, responsable du Commissariat de police de Cité Soleil (Nord de la capitale) a été pris pour cible mardi soir dans le quartier de Simon-Pelé (Cité Soleil) par des casques bleus brésiliens.
Alors que le responsable de police procédait au contrôle d’un véhicule suspect, il a dû s’abriter pour ne pas être atteint par les projectiles en provenance d’une patrouille de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH).
Selon l’inspecteur divisionnaire Aristide, arrivés par la suite sur les lieux, les militaires brésiliens continuaient d’être menaçants en dépit du fait qu’il ait été identifié, ainsi que son véhicule de service. Les casques bleus auraient déclaré avoir été instruits de fouiller toutes sortes de véhicules, y compris ceux de la police nationale d’Haïti. Rosemond Aristide affirme que des policiers qu’il avait appelés en support ont été mis en joue par les militaires brésiliens.

Il a fallu que des riverains se mêlent de la partie, en support aux policiers nationaux, pour que le pire ne se produise.
Deux proches de l’inspecteur divisionnaire qui l’accompagnaient à bord du véhicule de police ont été emmenés sans motif apparent par les brésiliens. Ils devaient être libérés quelques heures plus tard.
Cet incident a provoqué une certaine indignation au sein du personnel du Commissariat de police et dans la population de Cité Soleil où, selon l’opinion majoritaire, les policiers nationaux font jusqu’ici mieux que les casques bleus en matière de lutte contre le banditisme, depuis la disparition des bandes armées. [jmd/Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6775

UE, Amérique latine et Caraïbes : "engagement à long terme" envers Haïti

Le Premier ministre Jean-Max Bellerive, qui conduisait à Madrid la délégation haïtienne, souhaite une importante mobilisation internationale à l’occasion du prochain sommet sur la reconstruction le 2 juin en république voisine
mardi 18 mai 2010, Radio Kiskeya
Les dirigeants des pays de l’Union européenne, d’Amérique latine et des Caraïbes ont réaffirmé mardi à Madrid leur "engagement à long terme" en faveur "du relèvement et de la reconstruction" d’Haïti et de ses institutions, dans la déclaration finale du VIe sommet entre les trois régions auquel assistait le Premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive.
Selon une dépêche de l’agence espagnole Europa Press, les chefs d’Etat et de gouvernement présents ont exprimé le vœu que le violent séisme du 12 janvier puisse se convertir en une "opportunité" pour reconstruire en mieux le pays tout en précisant que leur soutien est en adéquation avec "les priorités et les besoins les plus essentiels du peuple et du gouvernement haïtiens".
L’UE, l’Amérique latine et les Caraïbes s’engagent aussi à coopérer dans "la prévention et la gestion des désastres naturels" qui affectent régulièrement notre pays.
"Le terrible tremblement de terre ayant frappé Haïti a permis de constater que quand nous de l’UE, de l’Amérique latine et de la Caraïbe conjuguons nos efforts, nous multiplions les résultats", a déclaré en présence de Jean-Max Bellerive le Premier ministre espagnol, José Luis Rodrìguez Zapatero, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’Union européenne.
Au nom des 27, l’hôte de l’événement a renouvelé la volonté de l’UE de contribuer à la reconstruction des zones affectées en Haïti, mais aussi au Chili où une puissante secousse sismique avait causé d’énormes dégâts en février dernier.
Au cours de la session plénière du sommet de Madrid consacrée en priorité au dossier d’Haïti, le chef du gouvernement haïtien et le Président dominicain Leonel Fernàndez sont intervenus tour à tour pour appeler notamment la communauté internationale à participer massivement au nouveau sommet sur la reconstruction du pays prévu le 2 juin en République Dominicaine.
Les organisateurs souhaitent pouvoir récolter une enveloppe de 5,2 milliards de dollars pour les deux prochaines années.

Le 31 mars dernier à New York, les partenaires bilatéraux et multilatéraux de Port-au-Prince s’étaient pourtant déjà engagés à accorder une aide à la reconstruction de 5,3 milliards sur 18 mois dans le cadre d’une assistance globale de 10 milliards de dollars portant sur cinq ans.

Le séisme du 12 janvier, qui a fait entre 250.000 et 300.000 morts, 300.000 blessés et 1,2 million de sans-abri, a aussi emporté 120% du PIB haïtien. spp/Radio Kiskeya.

Des partisans du président Préval appellent à son maintien au pouvoir à l’expiration de son mandat si un président élu ne lui succède

Ils réclament l’arrestation de responsables de l’opposition qu’ils accusent de mijoter un coup d’Etat mardi 18 mai 2010, Radio Kiskeya
Des partisans du président René Préval lui ont manifesté mardi leur soutien pendant le déroulement de la cérémonie de commémoration du 207ème anniversaire de la création du bicolore national, mardi à l’Arcahaie.
Aux cris de « si l’on ne veut pas de Préval pour 5 ans on l’aura pour 10 ans », les manifestants, amenés pour la plupart en autobus à l’Arcahaie, ont réagi aux manifestations ayant cours depuis quelques semaines dans le pays contre le chef de l’Etat appelant à l’arrestation des leaders de l’opposition qui, selon eux, mijotent un nouveau coup d’Etat. Ils ont pointé du doigt le chef d’organisation populaire Lavalas René Civil et le secrétaire général de la Confédération Unité Démocratique (sigle créole KID) et porte-parole de la Plateforme politique Alternative, Evans Paul.
Ils ont farouchement manifesté leur opposition à la formule de transition prévue dans la Constitution au cas où un nouveau président n’est pas élu le 7 février 2011. « C’est à un élu que le président Préval doit remettre le pouvoir », ont scandé les manifestants, reprenant ainsi une thèse défendue par le chef de l’Etat lui-même et qui lui vaut d’être soupçonné par l’opposition de vouloir garder le pouvoir, étant entendu qu’il y restera si un président élu ne lui succède.
Parmi les manifestants pro-Préval, on pouvait distinguer les chefs d’organisations populaires René Momplaisir et Yvon Antoine dit « Yvon Zap-Zap » qui avait été emprisonné pendant la transition de 2004 à 2006. Le responsable d’une association paysanne proche du chef de l’Etat, Charles Suffrard, était également présent.
La plupart des manifestants portaient des T-Shirts sur lesquels on pouvait lire l’inscription « Ayiti pap peri » (Haïti ne périra pas). [jmd/Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6774
Commentaires:
Preval se chimérise. Ils seront appelés comment les partisans zélés de Préval qui vont se comporter comme les makouts ou les chimère d'aristide? C'est justement ce que voulait l'opposition...

Des leaders politiques souhaitent que Préval boucle son mandat

Des divergences de vue sont apparues au sein de la classe politique alors que la mobilisation anti Préval se poursuit. Si la quasi-totalité des leaders de l'opposition réclament le retrait de la loi d'urgence et la non publication de la nouvelle loi électorale, nombre d'entre eux émettent des réserves sur l'opportunité d'un départ anticipé du président Préval. Curieusement les dirigeants politiques qui n'ont jamais été impliqués dans le gouvernement Préval depuis 2006 sont d'avis que le chef de l'Etat boucle son mandat le 7 février 2011.
 Les dirigeants de Respè, Charles Henry Baker, du RDNP, Myrlande Manigat, du GREH Himmler Rébu et de AAA Youri Latortue dénoncent des violations flagrantes de la constitution mais réclament l'adoption de nouvelles dispositions par le Chef de l'Etat. Charles Henry Baker soutient que le président Préval doit annuler les lois anticonstitutionnelles, former un nouveau CEP et engager un dialogue franc et sincère avec les leaders politiques.
Cet avis est également partagé par le sénateur Youri Latortue. Ce juriste qui a engagé une procédure contre la loi d'urgence auprès de la Cour de Cassation, soutient que le chef de l'Etat est responsable du pourrissement de la situation.
La secrétaire générale du RDNP, Myrlande H. Manigat, concède que le départ du président Préval serait bénéfique. Toutefois la constitutionaliste, qui n'a jamais été tendre avec ce gouvernement, redoute une crise politique. Entre autres elle exige la formation d'un nouveau CEP qui puisse garantir des élections pour le moins "acceptable".
De son coté, le chef de file du GREH, Himmler Rébu entend faire montre de sincérité dans la vie politique. Il refuse de prendre part à une alliance dont l'un des objectifs est le retour de Jean Bertrand Aristide.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17736
Commentaires:
Que Monsieur Rebu se rassure le slogan de demander le retrour d'Aristide proné par certains leaders politique rentre dans le cadre d'une instrumentalisation de la demande. Celui qui défend le retour de Jean Bertrand Aristide aura la faveur des masses lavalassiennes qui depuis un bon bout de temps décident les élections.
Quand Turneb Delpé inclue cette exigences dans les revendications il fait seulement les yeux doux aux lavalassiens en leur disant si vous votez pour moi je vous ramene Aristide.
Au fond il sait très bien que Ariostide appartient au passé et que lapage est définitivement tournée.
Ceux qui demandent le départ de Préval avant la fin de son mandat se trompent eux-même car la communauté internationale verrait comme un echec la non finalisation du mandat de leur poulain.
Nous espérons que Preval n'utilisera pas les fonds de l'état pour mobiliser d'autres haïtiens dansune démonstration de force pour contrecarrer les manifestations de l'opposition.

Intensification de la mobilisation anti gouvernementale

Les partis politiques Alliance, Fusion des Sociaux démocrates, Organisation du Peuple en Lutte (OPL) et Fanmi Lavalas qui avaient été membres du gouvernement de Préval entre 2006 et 2008, maintiennent la mobilisation afin d'obtenir la démission du chef de l'Etat. Ces partis membres de l'Alternative, se sont associés à d'autres regroupements politiques dont Ucadde de Jeantel Joseph, Libération de l'ex député Serge Jean Louis et Rasemblé de l'ex sénateur Turneb Delpé en vue de réclamer la formation d'un gouvernement de transition. Ces plateformes politiques bénéficient de l'appui de plusieurs organisations populaires proches de Fanmi Lavalas. La mobilisation se veut aussi large que possibles en rassemblant partisans et adversaires d'Aristide.
Les dirigeants de l'opposition ont organisé au cours des trois dernières semaines des manifestations anti Préval aux Gonaïves, à Saint Marc, Miragoane, Cap Haïtien, Jacmel, Marigot, Léogane, Petit Goave et Cayes.
Outre les manifestations de rues, des dirigeants de l'opposition dont Youri Latortue et Osner Févry ont lancé une action auprès de la Cour de Cassation afin d'annuler la loi d'urgence.
Ces derniers jours le comportement des parlementaires de la majorité a été également critiqué par l'opposition. Des sénateurs minoritaires réclament la démission de Kelly Bastien afin de participer aux séances. Avec une majorité relative les sénateurs de l'Inité ne peuvent réaliser le quorum en vue de tenir une séance.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17735