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lundi 14 février 2011

Le rappeur Paul Frappier assassiné dans le Petite-Bourgogne

Paul Frappier, connu sous le nom de Bad News Brown, a été l'un des premiers rappeurs québécois à connaître un succès international.
Publié le 14 Février 2011
Le rappeur et harmoniciste Paul Frappier, connu sous le nom de Bad News Brown, a été assassiné dans le quartier Petite-Bourgogne, le 12 février.
L’homme âgé de 33 ans a été découvert sans vie par des passants peu après minuit près de l’intersection des rues William et Richmond.
Il portait des marques de violence sur le haut du corps. Le Service de police de la Ville de Montréal a ouvert une enquête.
Né en Haïti, Paul Frappier a été adopté par une famille québécoise alors qu’il était tout jeune. Il est rapidement devenu une sensation sur la scène hip-hop montréalaise. Ses talents à l’harmonica ont rapidement été remarqués par les plus grands artistes hip-hop internationaux avec qui il partagé la scène. Il a été l'un des premiers rappeurs québécois à connaître un succès international.
Également comédien, Paul Frappier a joué dans le film BumRush du cinéaste Michel Jetté (Hochelaga), qui prendra l’affiche le 1er avril. Il y interprète le rôle d’un haut gradé d’un gang de rue.
http://www.lavoixpop.com/Actualites/Faits-divers/2011-02-14/article-2237817/Le-rappeur-Paul-Frappier-assassine-dans-le-Petite-Bourgogne/1

Résidente permanente... à 115 ans

Émilie Côté,  La Presse
Pour son anniversaire, le 31 janvier dernier, Cicilia Laurent a reçu des cartes de souhaits de ses députés provincial et fédéral, du maire de Laval, Gilles Vaillancourt, du chef de l'opposition Michael Ignatieff et même de la reine Élisabeth II. L'occasion était exceptionnelle: ce n'est pas tous les jours qu'un citoyen fête ses 115 ans.

La femme d'origine haïtienne avait eu son plus beau cadeau de fête quatre jours plus tôt, dans les bureaux d'Immigration Canada, quand elle a obtenu officiellement sa résidence permanente. «C'était touchant. Les gens présents étaient tous autour d'elle pour l'applaudir», raconte son petit-fils, Ronald Chery.
Cicilia Laurent est peut-être la personne la plus vieille de la planète. Alors qu'elle fêtait ses 115 ans, le 31 janvier, une dépêche de l'Agence France-Presse a indiqué que «la doyenne du monde» était décédée à son domicile du Texas. «Eunice Sanborn détenait le titre de plus vieille femme du monde depuis le décès, le 4 novembre 2010 à l'âge de 114 ans, de la religieuse française Eugénie Blanchard», a souligné l'article.
En se fiant aux données du Gerontology Research Group, établi aux États-Unis, l'AFP a rapporté qu'une autre Américaine, Besse Cooper, née le 26 août 1896, était désormais la nouvelle doyenne de l'humanité. Cela serait faux, puisque Cicilia Laurent est née six mois plus tôt, le 31 janvier 1896, comme en témoigne son acte de naissance.
Quoi qu'il en soit, Mme Laurent - que nous avons rencontrée dans la maison de sa famille, à Laval - est en grande forme. Ses proches lui parlent très fort en créole pour se faire comprendre, mais «Grann», comme tous l'appellent, n'est pas en fauteuil roulant et se déplace avec une canne. C'est une femme ricaneuse et coquette, qui aime regarder les dessins animés et les films d'action à la télévision.
Cicilia Laurent a eu six enfants. Son mari était propriétaire de terres agricoles, alors qu'elle faisait le commerce de cosmétiques et de vêtements. Quand on demande à sa fille, Violette Jean, depuis quand sa mère est veuve, elle éclate de rire: «Je ne sais pas, ça fait très longtemps!»
Cicilia Laurent est arrivée au Canada dans les semaines suivant le séisme qui a ravagé son pays. Tout juste après la catastrophe, son petit-fils Ronald Chery, qui travaille pour le Centre d'aide pour le développement des jeunes et des personnes âgées démunies (CADJ), a rencontré la députée libérale de Laval-Les Îles, Raymonde Folco, pour des raisons professionnelles. Cette dernière lui a alors demandé à tout hasard s'il avait de la famille en Haïti. Il lui a dit que sa grand-mère de 114 ans avait survécu au séisme et Mme Folco a facilité le processus pour que la rescapée centenaire rejoigne les membres de sa famille à Laval.

«Grâce à Dieu»
Cicilia Laurent prie matin, midi et soir. Certaines personnes de la communauté haïtienne pensent qu'elle a des dons et demandent à la voir pour qu'elle abrège leurs souffrances ou qu'elle prie pour eux. «Elle adore les gens, elle a la joie de vivre. C'est une personne très spéciale et elle n'a pas besoin de connaître une personne pour donner», dit son petit-fils. «Ma mère aime tout le monde et elle donne de bons conseils matrimoniaux», renchérit sa fille, Violette Jean.
Le secret de sa longévité? Prier et manger des aliments naturels. Et quand des gens de son église lui disent qu'elle a des points en commun avec le frère André qui faisait des miracles, elle répond: «Je ne le connais pas.»
Mme Laurent aime raconter des histoires: celles de tous les présidents haïtiens ou encore énumérer la liste de tous ses arrière-petits-enfants. «J'en ai plein en France, aux États-Unis, au Canada et en Haïti», dit-elle.
Quand la terre a tremblé à Port-au-Prince, le 12 janvier 2010, Mme Laurent était en train de prier. Elle ne s'est aperçue de rien et un voisin est allé la mettre en sécurité.
«Si je respire encore, c'est grâce à Dieu», dit-elle aujourd'hui.
Mme Laurent a une foi inébranlable en Dieu. «Elle préfère prier plutôt que manger. Et elle n'aime pas aller chez le docteur», explique son petit-fils. «Je prie pour mes arrière-petits-enfants qui sont toujours en Haïti. Je prie pour que Dieu ouvre une porte pour qu'ils viennent ici. Je m'ennuie d'eux», confie Mme Laurent.
Et sa nouvelle vie? «J'adore le Canada, c'est un beau pays. Ici, il fait froid, mais c'est parce que Port-au-Prince est plus au sud», explique-t-elle, en montrant les collants de laine qu'elle porte en dessous de sa jupe.
Mme Laurent habite avec sa famille à Laval. Quand Jean-Claude Duvalier est retourné en Haïti, sa fille et son petit-fils ont préféré ne pas la mettre au courant. «On la protège des mauvaises nouvelles, explique M. Chery. On reste dans le positif avec elle.»
Mme Laurent rit sans cesse et elle aime toucher les gens. Elle a flatté les cheveux de la journaliste et du photographe de La Presse pour les bénir. Elle avait fait de même avec les gens présents lors de la cérémonie organisée par Immigration Canada quand elle a obtenu sa résidence permanente.

Une page d'histoire
Cicilia Laurent est une page d'histoire. Pendant sa vie, du XIXe au XXIe siècle, son pays a vécu sous l'occupation américaine puis sous la dictature. Ailleurs dans le monde, il y a eu deux guerres mondiales, plusieurs crises économiques, et la société s'est transformée avec l'arrivée de la télévision, de l'internet, etc.
Mais pour la femme de 115 ans, il n'y a qu'un secret pour surmonter les épreuves. Un secret qui passe l'épreuve du temps: « Être honnête et respecter les autres», répète-t-elle sans cesse.
C'est bien l'une des rares choses qui n'auront pas changé au cours de sa vie.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/201102/13/01-4369888-residente-permanente-a-115-ans.php

Elections en Haïti : le Brésil annonce une aide de 300 mille dollars

En déplacement à Haïti les 13 et 14 février 2011, Antonio Patriota, ministre brésilien des Affaires étrangères, a annoncé l’octroi de son pays de 300 000 dollars destinés à financer la suite du processus électoral. «La stabilité politique est fondamentale pour un pays comme Haïti», a notamment déclaré Antonio Patriota. Le Brésil renforce ainsi ses engagements dans le pays de la Caraïbe face à la super puissance étasunienne. Avec notre correspondante à Port-au-Prince, Amélie Baron
Pour organiser le vote du 20 mars prochain, Haïti a besoin d'un million et demi de dollars, et ce dimanche 13 février, le Brésil, par le biais de son ministre des Affaires étrangères, a fait un don de 300 000 dollars pour soutenir le processus électoral. L'occasion pour Antonio Patriota de rappeler que la nouvelle présidente du Brésil, comme son prédécesseur Lula, garde un intérêt particulier pour Haïti.
«La présence brésilienne ici a pour but de promouvoir la stabilité, à travers l'opération de l'ONU pour le maintien de la paix. Mais nous voulons aussi assister le gouvernement et le peuple haïtien pour construire une économie forte, donnant davantage d'opportunités à la population, spécialement depuis le séisme du 12 janvier 2010. La stabilité politique est fondamentale pour un pays comme Haïti, pour se concentrer sur les grands défis auxquels il fait face…»
Avec plus de 1200 soldats, le Brésil est le premier pays à fournir des casques bleus à la mission de l'ONU en Haïti. A travers cette nouvelle aide financière pour le processus électoral, le gouvernement brésilien veut se positionner comme la première puissance régionale dans les affaires haïtiennes, devant le géant que sont les Etats-Unis.
http://www.rfi.fr/ameriques/20110214-elections-haiti-le-bresil-annonce-une-aide-300-000-dollars

Un concert de chorales au profit des enfants d'Haïti - Camoël

samedi 12 février 2011 Un an après la série de séismes qui ont frappé Haïti le 12 janvier 2010, faisant plus de 230 000 morts, 300 000 blessés et 1,2 million de sans-abri, la reconstruction des habitations et des esprits est encore un vaste chantier.
Pourtant, des actions ciblées, menées par des associations bénévoles comme Ti'Moun permettent de redonner vie, de façon pratique et durable, aux populations, avec priorité aux enfants.
Que peuvent faire des chorales face à un tel besoin, sinon chanter ? Deux chorales, l'une de Camoël, les Voix de l'Estuaire, et l'autre de Nivillac, les Voix d'Eau, ont décidé d'apporter leur contribution à Ti'Moun en proposant un concert le 26 février dans l'église de Camoël.
Les Voix d'Eau, le groupe des chants de marins de l'Association Nivillacoise Chant Sons de Vie proposera quelques chants de marins, comme Le mariage secret de la mer et du vent. La chorale de Camoël Les Voix de l'Estuaire a préparé un échantillon de son répertoire varié, allant des oeuvres sacrées aux chants traditionnels locaux. Le dernier morceau sera l'Alleluia malgache, que le public pourra reprendre, à la mémoire de Luc Guilloré, chef de l'Ensemble choral de La Roche-Bernard, disparu il y a trois mois.
« Notre soutien repose sur la garantie que les actions de Ti'Moun sont bien concrètes, les contributions étant directement affectées aux populations démunies, avec des liaisons permanentes entre les intervenants sur place et en France et un suivi sérieux », expliquent les bénévoles.
Ti'Moun (ou P'tit môme en créole) apporte sur le terrain des aides concrètes aux jeunes haïtiens, dans deux orphelinats de la ville de Port au Prince mais aussi en campagne, dans l'agglomération de Ternier. Les actions portent sur les parrainages personnalisés d'enfants, les moyens éducatifs (du jardin d'enfants au secondaire), l'amélioration des conditions de vie (nourriture et eau) et des soins médicaux.
Samedi 26 février, église de Camoël.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Un-concert-de-chorales-au-profit-des-enfants-d-Haiti-_56030-avd-20110212-59898801_actuLocale.Htm