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lundi 30 janvier 2012

Le chancelier haïtien met fin à sa tournée en France

Le Ministre des Affaires Etrangères et des Cultes, Laurent LAMOTHE, a clôturé sa visite officielle en France, en compagnie des Ministres du Commerce Wilson LALEAU, de la Planification Hervey DAY et du Tourisme Stéphanie VILLEDROUIN. Le Ministre Laurent LAMOTHE s'est rendu ensuite à Davos en vue de rejoindre la délégation conduite par le Président Michel Joseph MARTELLY au Forum Economique Mondial sur les investissements. Le chef de l'Etat en a profité pour rencontrer une quarantaine de chefs d'Etat et de Gouvernements et des centaines de chefs d'entreprises et débattre de la situation économique haïtienne et des efforts de reconstruction.
La chancelière allemande, Mme Angela MERKEL, a prononcé hier le discours inaugural de cette 42ème session du Forum Economique Mondial de Davos et encouragé la notion de la diplomatie d'affaires, aux cotés du Ministre des Finances de l'Allemagne, M. Wolfgang SCHAUBLE et du Secrétaire d'Etat au Trésor des Etats-Unis, M. Timothy GEITHNER.
Le président de la République et le Ministre des Affaires Etrangers haïtien Laurent LAMOTHE ont été appelés à participer au Forum Economique Mondial de Davos sur la mise en place de nouvelles stratégies de redynamisation des capitaux et une nouvelle orientation du capitalisme dans le cadre de la diplomatie d'affaires et du développement. Le Ministre français de l'Economie, M. François BAROIN, a noté la détermination d'Haïti à avancer dans cette forme nouvelle de diplomatie et surtout les engagements pris en France par la délégation ministérielle haïtienne.
Avant de quitter Paris, le Ministre Laurent LAMOTHE avait de son coté rappelé aux hommes d'affaires en France les multiples opportunités d'investissements en Haïti, tout en signalant que notre pays recherche non pas une assistance permanente mais un partenariat. Les rencontres à VEOLIA Environnement, à la Banque Lazard et au MEDEF (Mouvement des Entreprises de France), se sont déroulées en présence d'une forte délégation d'hommes d'affaires haïtiens qui ont su faire valoir leurs idées sur les échanges économiques et financiers à établir et sur les urgences à gérer.
Dans la soirée, le Ministre LAMOTHE avait répondu à une invitation de la communauté haïtienne de Saint-Denis, accompagné de l'ex-Gouverneure du Canada, Mme Michaelle JEAN, où il a fait d'importantes annonces dont la décision du Gouvernement de confier désormais à partir de l'Ambassade d'Haïti à Paris, l'impression de livrets de passeports pour les communautés haïtiennes d'Europe et d'Afrique.
Le Ministre des Affaires Etrangères Laurent LAMOTHE et les autres membres de la délégation quittent l'Europe ce week-end pour revenir en Haïti, à l'exception de M. Ady JEAN GARDY, le chef de cabinet du Ministre des Affaires Etrangères qui se rendra à Addis Abeba en Afrique en vue de représenter la République d'Haïti à la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement africains. Cette mission vise à obtenir l'adhésion pleine et entière d'Haïti à l'Union Africaine.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=20314

Haïti: un juge demande le renvoi de Jean-Claude Duvalier en correctionnelle

Mis à jour le lundi 30 janvier 2012 à 20h40
Le juge d'instruction chargé du dossier de l'ancien président haïtien Jean-Claude Duvalier a recommandé son renvoi devant un tribunal correctionnel pour détournement de fonds, a-t-il annoncé lundi à l'AFP.
Les plaintes pour crimes contre l'humanité déposées par d'anciens opposants à Jean-Claude Duvalier, revenu en Haïti en janvier 2011 après 25 années d'exil en France, n'ont en revanche pas été retenues à se stade.
"Nous allons faire appel de cette décision car Jean-Claude Duvalier a été déjà jugé à trois reprises pour détournement de fonds en Haïti, en France et en Suisse", a réagi un des avocats de "Baby Doc", Me Frizto Canton, contacté par l'AFP.
L'avocat a souligné que les faits reprochés à son client (détournement de fonds), actuellement soumis à une assignation à résidence lui interdisant de quitter Port-au-Prince, ont été jugés à la demande de l'Etat haïtien et "qu'il ne peut pas être rejugé pour les mêmes faits qui sont prescrits".
L'ancien homme fort d'Haïti ne souhaite pas réagir "pour le moment", a indiqué à l'AFP un de ses proches, sous le couvert de l'anonymat, ajoutant que Jean-Claude Duvalier avait déclaré: "Je ne peux pas réagir tant que la décision du juge n'est pas officiellement signifiée".

Rétroactes
L'ancien dictateur (1971-1986) âgé de 60 ans, chassé du pouvoir par une révolte populaire, avait effectué un retour spectaculaire en Haïti le 16 janvier 2011 au moment où le pays traversait une grave crise politique née du premier tour de l'élection présidentielle.
Haïti estime que plus de 100 millions de dollars ont été détournés sous le couvert d’œuvres sociales avant la chute du dictateur, qui avait succédé en 1971 à son père François, élu président en 1957.
Le gouvernement suisse avait annoncé en mai avoir ouvert une action en confiscation des avoirs de l'ex-président bloqués en Suisse depuis 25 ans, afin de les restituer à Haïti. Le montant de ces avoirs confisqués avoisine les 6 millions de francs (4,5 millions d'euros, 6,7 millions de dollars).
Sur la question des droits de l'homme, l'organisation Amnesty international avait présenté en septembre dernier un rapport appelant les autorités haïtiennes à juger Jean-Claude Duvalier pour des violations commises sous son régime.
"Il existe suffisamment d'éléments permettant de poursuivre en justice Jean-Claude Duvalier pour les nombreux cas de détention arbitraire, de torture, de mort en détention, d'homicide et de disparition qui ont eu lieu sous son régime et dont certains s'apparentent à des crimes contre l'humanité", avait déclaré Javier Zunica, conseiller spécial d'Amnesty international.
AFP
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_un-juge-demande-le-renvoi-de-jean-claude-duvalier-en-correctionnelle?id=7484933&category=monde

Duvalier: le juge haïtien annonce avoir bouclé son instruction

Créé le 30-01-2012 à 19h40
PORT-AU-PRINCE (AP) — Le juge en charge de l'enquête sur l'ancien dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier, au pouvoir entre 1971 et 1986, a annoncé lundi avoir recommandé son renvoi devant un tribunal correctionnel pour détournement de fonds publics.
Le magistrat, Carves Jean, a laissé entendre que les accusations de meurtres, tortures et atteintes aux droits de l'homme à l'encontre de "Bébé Doc" ne seraient pas retenues. Il n'a pas fourni de plus amples précisions, soulignant qu'il devait d'abord notifier l'ex-homme fort haïtien des conclusions de son instruction.
Aucune date n'a été fixée pour un procès. En exil en France depuis sa chute en 1986, Jean-Claude Duvalier a regagné par surprise Haïti en janvier 2011, 25 ans après son renversement par la population haïtienne. Libre de ses mouvements, il vit aujourd'hui dans la capitale Port-au-Prince.
"Bébé Doc" est accusé d'avoir ordonné la torture et l'assassinat de rivaux politiques, exactions perpétrées par les "Tonton Macoutes", la milice du régime des Duvalier père et fils. On lui reproche également d'avoir détourné pendant les 15 années de sa présidence plusieurs centaines de millions de dollars de fonds publics haïtiens. Ces faits sont passibles de cinq années de prison.
Un des avocats de Jean-Claude Duvalier, Reynolds Georges, a déclaré qu'il ferait appel, faisant valoir que les faits étaient prescrits. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120130.FAP0166/duvalier-le-juge-haitien-annonce-avoir-boucle-son-instruction.html

Haïti: un juge demande le renvoi de Duvalier en correctionnelle

Le juge d'instruction chargé du dossier de l'ancien président haïtien Jean-Claude Duvalier a recommandé son renvoi devant un tribunal correctionnel pour détournement de fonds, a-t-il annoncé lundi à l'AFP.

Les plaintes pour crimes contre l'humanité déposées par d'anciens opposants à M. Duvalier, revenu en Haïti en janvier 2011 après 25 années d'exil en France, n'ont en revanche pas été retenues à se stade.
"Nous allons faire appel de cette décision car M. Duvalier a été déjà jugé à trois reprises pour détournement de fonds en Haïti, en France et en Suisse", a réagi un des avocat de "Baby Doc", Me Frizto Canton, contacté par l'AFP.
L'avocat a souligné que les faits reprochés à son client (détournement de fonds) ont été jugés à la demande de l'Etat haïtien et "qu'il ne peut pas être rejugés pour les mêmes faits qui sont prescrits".
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/haiti-un-juge-demande-le-renvoi-de-duvalier-en-correctionnelle-30-01-2012-1837112.php

Haïti-Duvalier : L’ordonnance de clôture du dossier sera transmise au parquet le 30 janvier, selon le juge instructeur

samedi 28 janvier 2012 Un arrêt de travail, observé par les greffiers et huissiers, a retardé la transmission de l’ordonnance au parquet le vendredi 27 janvier 2012...
P-au-P, 28 janv. 2012 [AlterPresse] --- « L’ordonnance est prête aujourd’hui (27 janvier 2012). Cependant, à cause de la grève des greffiers, ce n’est que lundi (30 janvier 2012) qu’elle sera transmise au commissaire du gouvernement », confirme le juge Carvès Jean à l’agence en ligne AlterPresse.
Le juge d’instruction Carvès Jean avait promis de rendre publique la teneur de l’ordonnance de clôture ce 27 janvier 2012.
Les greffiers et huissiers, réunis au sein de l’association nationale des greffiers haïtiens (Anagh) et de l’association nationale des huissiers de justice de la république d’Haïti (Anhjrh), sont en grève pour réclamer un meilleur traitement salarial.
Par ailleurs, dans l’attente de la publication de l’ordonnance, organisations de défense des droits humains, victimes du régime des Duvalier, avocats et partisans de l’ancien tyran partagent leurs angoisses, doutes, révolte, optimisme et confiance.
Les organismes de défense des droits humains mettent également en garde contre toute velléité d’amnistier Jean Claude Duvalier sous couvert de « réconciliation nationale ».
Le président Michel Joseph Martelly est, de son côté prêt à pardonner « Baby doc » au nom de la réconciliation nationale, dans une interview accordée le 26 janvier 2012 à Associated Press.
Lors de sa visite à l’ex-dictateur, le 12 octobre 2011, Martelly avait demandé au peuple haïtien d’oublier le passé pour se réconcilier à elle-même.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12285

La justice haïtienne rappelle à Baby Doc son assignation à résidence

Agence France-Presse, Port-au-Prince, Haïti
L'ancien président haïtien Jean-Claude Duvalier a été convoqué vendredi par un juge qui lui a rappelé qu'il était soumis à une assignation à résidence lui interdisant de quitter Port-au-Prince, a indiqué à l'AFP un de ses avocats, Reynold Georges.
«Le juge d'instruction Jean Carvès a demandé au président Duvalier de rester paisible dans les limites de Pétion-ville», dans la banlieue est de la capitale, a déclaré Me Georges.
L'avocat a ajouté que le juge était «sous pression des organisations de défense des droits de l'homme qui confondent la justice avec la haine et la vengeance».
Une assignation à résidence avait été ordonnée en mars dernier contre l'ancien dictateur. Mais ces dernières semaines, l'ancien président à vie a multiplié les déplacements à travers le pays. Il a même été choisi par des étudiants en droit comme parrain de promotion, au grand dam d'anciennes victimes de son régime.
«À chaque fois que le président se déplace, il attire beaucoup de monde et de plus en plus de partisans, ça gêne certains secteurs politiques», a admis Me Georges.
Le juge Carvès, chargé d'enquêter sur les plaintes de crimes contre l'humanité déposées contre Jean-Claude Duvalier, devrait rendre sous peu son ordonnance finale, ouvrant sur d'éventuelles poursuites de l'ancien dictateur.
«Bientôt, M. Duvalier sera fixé sur son sort», a récemment déclaré dans la presse le juge Carvès.
«J'ai déjà dit que Jean-Claude Duvalier sera blanchi de toutes ces allégations fantaisistes», a affirmé Me Georges. «Les crimes qui lui sont reprochés sont prescrits sur une période de dix ans».
Après 25 années d'exil en France, Jean-Claude Duvalier est retourné en Haïti en janvier 2011.
La justice haïtienne poursuit déjà Baby Doc pour corruption et détournements de fonds, tandis que plusieurs plaintes pour crimes contre l'humanité ont été déposées par d'anciens opposants du régime renversé en 1986 par un soulèvement populaire.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201201/20/01-4487871-la-justice-haitienne-rappelle-a-baby-doc-son-assignation-a-residence.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4490218_article_POS2

Pas de pardon pour Duvalier, affirme le président haïtien

Trenton Daniel, Associated Press, Port-au-Prince
Le président haïtien Michel Martelly s'est éloigné vendredi de sa proposition, énoncée la veille lors d'une entrevue, qu'il serait ouvert à l'idée de pardonner l'ancien dictateur Jean-Claude Duvalier. Il a précisé avoir simplement dit vouloir mettre fin au conflit interne qui a longtemps frappé son pays.
M. Martelly, qui s'exprimait dans le cadre d'une entrevue accordée à une station de radio dublinoise, dit n'avoir «jamais proposé de pardonner» au dictateur connu sous le nom de «Bébé Doc», qui est sous le coup d'une enquête judiciaire pour les crimes commis pendant son règne brutal de 15 ans, au cours des années 1970 et 1980. Le juge doit décider prochainement si Duvalier sera poursuivi pour corruption et crimes reliés aux droits de la personne.
Un jour plus tôt, l'Associated Press avait reçu le président Martelly en entrevue en marge du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, et l'avait questionné à propos de l'ex-dictateur et la décision à venir. Le président avait suggéré qu'il tenait peu à un procès, disant que la réconciliation pour sa nation était plus importante que le fait de punir Duvalier.
M. Martelly avait également déclaré que toute décision concernant un possible pardon ne surviendrait qu'en vertu «d'un consensus parmi tous les leaders, tous les partis politiques».
Dans l'entrevue de vendredi avec la station irlandaise Newstalk FM, M. Martelly s'est fait demander pourquoi il pardonnerait Duvalier, et le président a dit avoir été mal compris par l'Associated Press. Il affirme maintenant que la réconciliation ne concernait pas Duvalier, ajoutant que seul le système judiciaire haïtien peut trancher.
Selon le président haïtien, des années de luttes souvent violentes entre les diverses factions de la société haïtienne ont laissé le pays en lambeaux et ce conflit doit prendre fin pour que des progrès aient lieu en Haïti.
Duvalier a posé un problème pour Haïti depuis son retour surprise en 2011 après 25 ans d'exil.
Le pays possède un système judiciaire faible, avec un historique peu glorieux en termes de traitement des crimes mêmes mineurs, et le gouvernement est préoccupé par la reconstruction à la suite du terrible séisme de janvier 2010. Une majorité d'Haïtiens sont désormais trop jeunes pour avoir vécu sous Duvalier, mais plusieurs se souviennent des prisons gouvernementales cauchemardesques et des milices spéciales violentes, connues sous le nom de Tonton Macoute, qui ont tué et torturé les opposants politiques avec impunité.
Les groupes de défense des droits de la personne ont reproché au gouvernement haïtien d'avoir semblé reporter une décision dans l'affaire Duvalier. Plusieurs Haïtiens et opposants de M. Martelly plus âgés se sont montrés alarmés par le fait que son gouvernement embauche des gens qui avaient travaillé au sein de l'administration de l'ancien dictateur.
Les avocats de Duvalier ont argué qu'il y a prescription en ce qui concerne les crimes allégués contre l'ancien politicien, et que leur client ne peut être accusé de crimes supposément commis alors qu'il était au pouvoir.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201201/27/01-4490218-pas-de-pardon-pour-duvalier-affirme-le-president-haitien.php

"Le Sénégal a honte, il est meurtri"

Youssou Ndour appelle la communauté internationale à contester la liste des candidats à la présidentielle.

"Le Sénégal a honte. Le Sénégal est meurtri. Le processus de coup d'Etat constitutionnel est consommé. 52 ans de construction démocratique viennent d'être balayés", a déclaré Youssou Ndour, lundi sur RFI. "Le Sénégal et son peuple ont mal. Nous avons été trahis par cette décision honteuse. J'ai dit bien honteuse", a-t-il poursuivi au sujet de la liste des candidats à la présidentielle sénégalaise validée, dans la nuit de dimanche à lundi, par le Conseil constitutionnel.

Un appel lancé à la communauté internationale
La star internationale de la chanson et homme d'affaires avisé, a même tiré la sonnette d'alarme : "J'appelle, donc, toutes les forces vives de ce pays, nos frères africains, la communauté internationale à exprimer son désaccord face à ce coup d'Etat institutionnel et constitutionnel. Le combat continue, parce que Dieu est avec les justes".
La plus grande voix d'Afrique a plusieurs raisons d'exprimer sa colère. Il conteste la validation de la candidature du chef de l'Etat sortant, Abdoulaye Wade, 85 ans, à briguer un troisième mandat, alors que la Constitution n'en permet que deux.
Un argument jugé non recevable pour l'entourage de Wade au motif que lorsqu'il a été élu en 2000 pour la première fois, la Constitution ne limitait pas le nombre de mandats. Il l'a modifiée en 2001 pour limiter à deux leur nombre. Le chef de l'Etat affirme aujourd'hui que ces modifications n'étaient pas rétroactives, et que son "premier" mandat doit être celui qui a suivi l'adoption de la loi, c'est-à-dire celui qui a débuté au moment de sa réélection en 2007. Une interprétation retenue par le Conseil constitutionnel.
Mais surtout, Youssou Ndour récuse l'invalidation de sa propre candidature au motif qu'il n'avait pas présenté les 10.000 signatures exigées pour valider sa participation à l'élection. Au total, le Conseil constitutionnel a validé la candidature de 14 prétendants, dont trois anciens premiers ministres de Wade, devenus des opposants.

Youssou Ndour menacé ?
A moins d'un mois des élections présidentielles, les tensions montent à Dakar. L'opposition menée par le M23, qui regroupe plusieurs partis, des organisations de la société civile et des personnalités indépendantes, lancé samedi un appel à la "résistance" contre Abdoulaye Wade. Conséquence, des violences ont éclaté ce week-end sur une place de la capitale.
Des manifestants anti-Wade ont jeté des pierres sur les policiers qui ont riposté à coups de gaz lacrymogène et de matraque. Les jeunes ont également mis le feu à des pneus et des courses-poursuites entre eux et les policiers se sont engagées dans les rues adjacentes à la Place de l'Obélisque.
Par ailleurs, le chanteur sénégalais Youssou Ndour a fait état samedi à Dakar de "menaces" contre sa personne physique, après que, selon un de ses porte-parole, il a été "malmené" par des policiers en tentant d'aller soutenir un responsable de la société civile arrêté.
L'élection du nouveau chef de l'Etat pour un mandat de sept ans, renouvelable une fois, est prévue le 28 février prochain.
http://www.europe1.fr/International/Le-Senegal-a-honte-il-est-meurtri-926181/