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mercredi 19 septembre 2012

Haïti est à la croisée des chemins..."

Port-au-Prince. Mardi 18 septembre 2012. CCN. Ivan Simonovic, a parlé de « signes encourageants en Haïti aujourd’hui», mais également de risques, à la fin de sa mission de quatre jours dans le pays. «Haïti est à la croisée des chemins Si les bonnes décisions sont prises sur un certain nombre de questions clé, il existe un potentiel pour le progrès – mais en même temps, le risque d’un retour en arrière. Le nouveau Conseil Electoral Permanent doit être crédible et jouir de la confiance de l’ensemble de la classe politique pour s’assurer que les élections locales, municipales et parlementaires aient lieu sans délai et soient libres et exemptes de violence. » Il a qualifié de signes positifs les récents amendements constitutionnels qui établissent un quota de 30% pour les femmes dans la vie publique et un conseil constitutionnel, la nomination d’un ministre des droits de l’homme et de la lutte contre l’extrême pauvreté, ainsi que la diminution significative de la population des camps de 1,5 million à 370.000. Au cours de sa visite du 12 au 15 septembre pour discuter des défis des droits de l’homme avant le prochain examen du mandat de la MINUSTAH, la mission de stabilisation des Nations Unies dans le pays, par le Conseil de sécurité de l’ONU, Simonovic a rencontré de hauts responsables gouvernementaux, y compris le Premier ministre Laurent Lamothe, les ministres des Affaires étrangères, des Droits de l’homme et de l’Extrême pauvreté, de la Justice ainsi que le Directeur Général de la Police et l’Inspecteur Général de la Police. Il a également rencontré des représentants de l’ONU, le corps diplomatique et des représentants de la société civile. «Le recrutement prévu de 5.000 nouveaux agents de police au cours des 4 prochaines années augure d’un grand potentiel pour un environnement sûr et stable en Haïti. S’ils sont recrutés en fonction de leur mérite, bien formés, et comprennent davantage de femmes, la Police Nationale d’Haïti en sera renforcée tout comme la confiance de la population en elle. Le rôle et l’indépendance de l’Inspecteur Général sont essentiels pour s’assurer que les auteurs des violations des droits de l’homme soient interdits de servir, » a t-il dit. Simonovic a appelé à accompagner la réduction planifiée des forces militaires de la MINUSTAH d’un soutien accru à la police nationale et aux institutions garantissant l’état de droit. « Réformer la police ne suffit pas. La réforme du système judiciaire est attendue depuis longtemps. J’ai visité le Pénitencier National où les 3.489 détenus vivent dans des conditions inhumaines et dégradantes. Parmi eux, seuls 278 ont été reconnus coupables par un tribunal, la plupart des autres sont en détention préventive prolongée. Un système de justice plus indépendante, fiable et efficace est nécessaire pour résoudre non seulement cette situation, mais pour s’assurer que les droits de la population soient mieux protégés, notamment les droits fonciers. La réforme du code pénal en cours doit être achevée sans délai et devrait conduire à des poursuites judiciaires contre les graves violations passées des droits de l’homme, conformément aux obligations juridiques internationales d’Haïti. » Simonovic a exhorté la communauté internationale à accroître son soutien aux efforts de développement à long terme d’Haiti, compte tenu du fait que l’aide humanitaire destinée au pays après le tremblement de terre est en baisse. « Pendant trop longtemps, beaucoup trop d’Haïtiens ont réclamé en vain leurs droits économiques et sociaux, mais n’ont pas été en mesure d’accéder aux services de base. Les efforts de développement qui ont été engagés doivent être fondés sur les droits de l’homme et bénéficier à tous, en particulier aux plus démunis. «Nombreuses parmi les personnes les plus vulnérables sont toujours dans des camps, dont 70% sur des terres privées et sont menacés d’expulsions forcées. J’ai insisté sur la nécessité d’une concertation avec la population des camps et du respect des normes internationales relatives aux droits de l’homme dans le processus de démantèlement des camps qui sont toujours occupés. Une politique de logement et de développement urbains est nécessaire ». Simonovic a observé qu’Haïti a le potentiel d’attirer des investissements et de créer de nouveaux emplois décents, ce qui est essentiel dans un pays où la majorité de la population active est au chômage et où la jouissance des droits économiques et sociaux reste un défi. Dans ce contexte, la sécurité et le respect de l’état de droit ainsi que la lutte contre la corruption sont essentiels. Le responsable onusien a noté que les organisations de la société civile et l’opposition ont une grande contribution à apporter aux efforts de développement du pays. Il est donc important pour le gouvernement de les engager, ainsi que tous les Haïtiens dans la reconstruction de leur pays. http://www.caraibcreolenews.com/news,haiti,1,3972,18-09-2012-hay-ti-hay-ti-est-yy-la-croisy-e-des-chemins-.html

Sean Penn, "déconstructeur" du palais national à Haïti

LE MONDE | 18.09.2012 à 14h03 Par Jean-Michel Caroit (Saint-Domingue, correspondant) Sévèrement touché par le tremblement de terre de janvier 2010, le palais national haïtien est la proie des pelleteuses qui vont achever de le démolir au cours des trois prochains mois. Le président Michel Martelly a donné le coup d'envoi des travaux le 6 septembre. Il les a confiés à J/P Haitian Relief Organization, l'ONG de la star hollywoodienne Sean Penn. Nommé ambassadeur itinérant par le président haïtien, l'acteur a multiplié les initiatives humanitaires après le séisme qui a tué près de 250 000 personnes. Selon l'entourage du président, Sean Penn a proposé de prendre en charge "bénévolement" les travaux de "déconstruction" du palais. Les avis sont partagés, sur les réseaux sociaux et parmi les badauds qui se pressent devant les grilles entourant le terrain de 40 000 m2, au centre de Port-au-Prince, où les engins lourds poursuivent la démolition de l'immense bâtisse blanche en forme de E. Des voix s'élèvent pour déplorer l'absence de transparence et le manque d'information sur la reconstruction du palais. "Livrer le palais national à une ONG est tout un symbole, 221 ans après le soulèvement général des esclaves, nous sommes incapables de déblayer les ruines de la maison nationale", regrette le quotidien Le Nouvelliste. "Orgueil" Lors de son entrée en fonction, en mai 2011, Michel Martelly a exclu la reconstruction du palais de ses priorités. L'urgence, disait-il, était le relogement des sinistrés du séisme. Plus de 390 000 sans-abri sont toujours entassés dans des campements de fortune, dans des conditions que les dernières pluies ont encore aggravées. Mais pour Michel Martelly, il est temps de s'attaquer à la reconstruction des bâtiments publics. "La nouvelle construction reproduira à l'identique ces lignes, formes et volumes qui entretenaient et justifiaient notre orgueil", a promis le chef de l'Etat. Après consultation de l'Institut de sauvegarde du patrimoine national, il a précisé que le seul ajout serait "la prise en compte des normes parasismiques". Ni le coût du projet de reconstruction ni l'origine des fonds n'ont été annoncés. Quinze jours après le séisme, le président René Préval, alors en fonctions, avait évoqué une proposition française pour la reconstruction du palais, transmise par l'ambassadeur de France, Didier Le Bret. Cette offre avait été rapidement abandonnée face à l'ampleur des besoins humanitaires. Comme celle d'Haïti, l'histoire du palais a été mouvementée. En 1869, il fut incendié lors d'une rébellion qui renversa le président de l'époque, Sylvain Salnave. En 1912, l'explosion de la poudrière du palais a détruit l'édifice et tué le président Cincinnatus Leconte et près de deux cents soldats. L'année suivante Georges Baussan, architecte haïtien formé aux Beaux-Arts, à Paris, a remporté le concours pour la reconstruction du palais. L'édification de l'imposant bâtiment de style néoclassique, surmonté de trois coupoles, s'est achevée en 1921, sous la supervision des ingénieurs qui accompagnaient les troupes d'occupation américaines. Jean-Michel Caroit (Saint-Domingue, correspondant) http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/09/18/sean-penn-deconstructeur-du-palais-national-a-haiti_1761829_3222.html

10% de la population haïtienne vit avec un handicap physique

Le Bureau du Secrétaire d'Etat à l'intégration des Personnes Handicapées (BSEIPH) et le Projet de Renforcement du Cadre Juridique pour les Personnes Handicapées en Haïti de l'OEA ont organisé le lundi 10 Septembre dernier une causerie avec le secteur privé des affaires sur la problématique du handicap en Haïti. Selon un communiqué du Bureau de la présidence, cette rencontre déroulée sous le thème « Accès des personnes handicapées à l'emploi et au travail adaptés », a été l'occasion pour M. Gérald Oriol Junior, Secrétaire d'Etat à l'Intégration des Personnes Handicapées, de faire une plaidoirie en faveur de la présence des handicapés dans les entreprises. M. Oriol dit croire qu'une personne vivant avec un handicap ne représente pas un handicap pour une entreprise quelconque. Le Chef de l'Etat, qui ne cesse d'intercéder pour la cause des handicapés, plaide une fois de plus en faveur du respect de la différence et l'acceptation des personnes handicapées. Il demande à tout un chacun de supporter ces dernières, car un effort supplémentaire doit être fait en vue d'accompagner ce secteur. « Notre pays a besoin, pour son décollage, de l'apport de tous ses fils et filles et nous n'avons pas le droit de laisser se perdre le moindre atome d'intelligence, la moindre parcelle de potentialité », a déclaré le Président. La présence du Chef de l'Etat à cette grande réunion prouve son souci de sauvegarder l'égalité de tous les êtres humains, de faire respecter la liberté et la dignité de tous, de créer le cadre nécessaire pour enrayer toute discrimination fondée sur le handicap. « Je regarde cette initiative comme un pas vers l'émergence d'une conscience citoyenne qui tient compte des conditions d'existence de l'ensemble de la population. Et ce pas me renforce dans ma conviction que, nous autres Haïtiens, pouvons dépasser notre petite personne et nous ouvrir aux besoins de nos compatriotes. » Plusieurs entrepreneurs présents ont compris la nécessité d'offrir des opportunités égales à tous et promis d'intégrer désormais les personnes handicapées compétentes dans leurs entreprises. M. Hervé Denis, Président de la Chambre de Commerce et de l'Industrie en Haïti (CCIH) invite tous les autres membres à faire pareil. Le Président Martelly invite tous les Haïtiens à s'épauler et à avancer sur la voie d'une construction collective et solidaire de cette Haïti dont nous rêvons tous. Radio Métropole Haïti http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=21382

Haïti-Politique : Des sénateurs mèneraient la bataille sur un autre front contre Martelly

P-au-P, 17 sept. 2012 [AlterPresse] --- Le président haïtien, Joseph Michel Martelly, le président du conseil supérieur du pouvoir judiciaire et de la cour de cassation, Anel Alexis Joseph, et deux autres juges de la cour de cassation se trouvent dans le collimateur d’une partie du sénat de la république, selon des déclarations recueillies par AlterPresse au cours d’une série d’entretiens. Quatre (4) juges, Frantzy Philémon, Thélot Wendell Coq, Kesner Michel Thermesi et Louis Pressoir, ont été installés le vendredi 17 février 2012 pour compléter la cour de cassation du pays. En fait, Frantzy Philémon et Kesner Michel Thermesi « sont entrés en fonction dans l’irrespect de la loi », fait savoir le sénateur du Nord-Est, Jean Baptiste Bien-Aîmé. Les noms de ces 2 derniers ne figuraient pas dans une liste reconnue par le parlement, selon les explications de l’élu. En conséquence, « nous allons prendre une résolution pour demander à ces derniers de démissionner », ajoute Bien-Aîmé, qui explique que le sénat a été dupé de l’intérieur lors du processus. Le dossier, relatif à l’entrée soupçonnée d’irrégulière de 2 juges à la cour de cassation de la république, ouvre une fenêtre sur celui du conseil électoral (dit permanent) à 6 membres établi par Michel Martelly. Un conseil incomplet, car la version amendée de la Constitution de 1987 et "reproduite" par l’administration de Martelly / [premier ministre Laurent Salvador] Lamothe stipule un organisme électoral de 9 membres. Les six (6) membres déjà installés ont prêté serment devant ces juges incrimines à la cour de cassation, qui font désormais l’objet d’une résolution parlementaire. Tous les « actes » qu’ils [ces 2 juges] auraient posés seraient « nuls et non avenus », au terme de la résolution envisagée par le sénat de la république. Les membres de ce conseil électoral (dit permanent pour certains et présidentiel pour d’autres) sont : Josué Pierre-Louis (représentant de l’exécutif, président ; il est nommé au dit conseil sans avoir reçu décharge de sa gestion au poste de ministre de la justice, auquel il a renoncé en octobre 2011 au fort des remous provoqués par l’arrestation arbitraire et illégale du député en fonction Arnel Bélizaire), Gustave Acacia (représentant de l’exécutif, vice-président), Reynaldo Brunet (représentant de l’Exécutif, responsable des opérations électorales), Yves Benoit Jean Marie (représentant du judiciaire, trésorier), Patrick Métellus (représentant du judiciaire, secrétaire général) et Salnave Exantus (représentant du judiciaire, responsable de la communication). Autre personnalité concernée par cette résolution, c’est Anel Alexis Joseph, le président de la cour de cassation et du conseil supérieur du pouvoir judiciaire (Cspj). Lui aussi aurait violé la loi en acceptant son poste, limite à 65 ans l’âge de nomination d’un juge en son article 51 ; alors que le juge Anel Alexis Joseph est septuagénaire. Est également contestée la nomination des représentants du Cspj au conseil électoral permanent (Cep) mis sur pied par Michel Martelly . Changement de phase … « La bataille », contre Martelly « a changé de phase », a déclaré à AlterPresse le sénateur du Nord Jean-Charles Moïse. « Nous avons passé 15 mois à parler. Maintenant, les armes sont les manifestations, les grèves et les sit-in », préconise Moïse, qui entend mettre fin politiquement au mythe d’un Michel Martelly "très populaire". Pour appuyer ses assertions, le sénateur Moise évoque les mouvements de protestation et de grève, tenus, les 12 et 13 septembre 2012, respectivement au Cap-Haïtien (Nord) et aux Cayes (Sud). contre le mode de gestion de l’administration Martelly / Lamothe. Jean Charles Moïse annonce une autre série de manifestations, lesquelles devront, cette fois-ci, impliquer des habitantes et habitants des Gonaïves (Artibonite / Nord). [srh kft rc apr 17/09/2012 10:30] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13409

Haïti-Éducation : Une marche pacifique en vue pour le vendredi 5 octobre

P-au-P, 17 sept, 2012 [AlterPresse] --- L’union nationale des normaliennes et normaliens haïtiens (Unnoh) appelle à une marche pacifique à l’échelle nationale le vendredi 5 octobre 2012 (journée mondiale des enseignantes et enseignants), dans l’objectif de porter le ministère de l’éducation nationale à prendre en considération le niveau de traitement des enseignantes et enseignants du secteur public, annonce son secrétaire général, Josué Mérilien, dans des declarations faites à plusieurs journalistes, dont de l’agence en ligne AlterPresse. Pour inciter les autorités de l’État à se pencher sur les conditions des enseignantes et enseignants du secteur public, l’Unnoh entend réitérer le mouvement enclenché le 10 septembre dernier dans tout le pays. Parmi les recommandations de l’Unnoh, figurent les arriérés de traitements des enseignantes et enseignants (alors que l’ouverture des classes est annoncée pour le lundi 1er octobre), et la nomination des professeures et professeurs qui travaillent déjà dans le système, celle des étudiantes et étudiants finissants de l’école normale supérieure ainsi que celle des enseignantes et enseignants de l’école normale des institutrices et instituteurs. L’Unnoh réclame un salaire mensuel de base de cinquante mille gourdes (G. 50,000.00) [US $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 58.00 gourdes] pour toutes les enseignantes et tous les enseignants, quels que soient leur niveau d’études et le secteur (privé ou public). De fait, la dynamisation de ce projet passerait par une augmentation du budget national pour le secteur éducatif à près de 34 pour cent, avec 30 pour cent pour le niveau préscolaire, fondamental, et secondaire et professionnel et 4 % pour l’enseignement supérieur public. Vu que plus de quatre-vingt pour cent (+ de 80 %) des écoles du pays sont privées, l’Unnoh demande aux autorités de l’État de prendre toutes les mesures nécessaires pour construire, dans tout le pays, des écoles publiques, afin que la question de scolarisation gratuite ne soit pas du chantage, mais de préférence une réalité. Lors de la mobilisation, tenue le 10 septembre 2012, beaucoup d’organisations d’enseignantes et d’enseignants du monde ont manifesté leur solidarité à l’Unnoh pour l’encourager dans sa lutte. Parmi ces organisations, figurent le syndicat national des enseignants en France, le syndicat des enseignants de l’Amérique du Nord, l’association des peuples des Caraïbes et le comité défendre Haïti en Martinique. A l’occasion du 5 octobre 2012, journée mondiale des enseignantes et enseignants, l’Unnoh compte honorer certaines professeures et certains professeurs dans tous les départements du pays, en hommage à leurs sacrifices. [jep kft rc apr 17/09/2012 14:10] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13411

ONU : des signes encourageants en Haïti

ONU : des signes encourageants en Haïti Mise à jour 19.09.2012 08h57 Le Sous-secrétaire général de l'ONU aux droits de l'homme, Ivan Simonovic, a parlé de "signes encourageants en Haïti aujourd'hui », mais aussi des risques, à la fin de sa mission de quatre jours dans le pays. Selon un communiqué de presse parvenu lundi à Genève, le sous- secrétaire général a cité comme signes positifs les récents amendements constitutionnels qui établissent un quota de 30% pour les femmes dans la vie publique et un conseil constitutionnel, la nomination d'un ministre des droits de l'homme et de la lutte contre l'extrême pauvreté, ainsi qu'une diminution significative de la population des camps de 1,5 million à 370.000. "Haïti est à la croisée des chemins. Si de bonnes décisions sont prises sur un certain nombre de questions clés, il existe un potentiel pour le progrès - mais en même temps il y a des risques d'un retour en arrière. Le nouveau Conseil électoral permanent doit être crédible et avoir la confiance de l'ensemble de la classe politique pour s'assurer que les élections locales, municipales et parlementaires ont lieu sans délai et soient libres et sans violence ", indique le commniqué. Simonovic a exhorté la communauté internationale à accroître son soutien aux efforts des Haïtiennes de développement à long terme, vu que l'aide humanitaire destiné au pays après le tremblement de terre est fortement réduite. http://french.peopledaily.com.cn/International/7952981.html

ONU : des signes encourageants en Haïti

ONU : des signes encourageants en Haïti Mise à jour 19.09.2012 08h57 Le Sous-secrétaire général de l'ONU aux droits de l'homme, Ivan Simonovic, a parlé de "signes encourageants en Haïti aujourd'hui », mais aussi des risques, à la fin de sa mission de quatre jours dans le pays. Selon un communiqué de presse parvenu lundi à Genève, le sous- secrétaire général a cité comme signes positifs les récents amendements constitutionnels qui établissent un quota de 30% pour les femmes dans la vie publique et un conseil constitutionnel, la nomination d'un ministre des droits de l'homme et de la lutte contre l'extrême pauvreté, ainsi qu'une diminution significative de la population des camps de 1,5 million à 370.000. "Haïti est à la croisée des chemins. Si de bonnes décisions sont prises sur un certain nombre de questions clés, il existe un potentiel pour le progrès - mais en même temps il y a des risques d'un retour en arrière. Le nouveau Conseil électoral permanent doit être crédible et avoir la confiance de l'ensemble de la classe politique pour s'assurer que les élections locales, municipales et parlementaires ont lieu sans délai et soient libres et sans violence ", indique le commniqué. Simonovic a exhorté la communauté internationale à accroître son soutien aux efforts des Haïtiennes de développement à long terme, vu que l'aide humanitaire destiné au pays après le tremblement de terre est fortement réduite. http://french.peopledaily.com.cn/International/7952981.html

Haïti a perdu sa « mère Teresa ».

Renette François-Barbier est décédée samedi dernier des suites d'un cancer à l'âge de 67 ans.
Figure indispensable de la diaspora haïtienne, Mme François-Barbier a fondé la Cellule de réveil de la communauté haïtienne en 1986, puis L'Organisation Têtes Ensemble Internationale SOS Haïti (OTEI), dix ans plus tard. « Renette était très sensible aux besoins des autres, confie son mari, Jean-René Barbier. Elle était animée d'une grande bonté. » L'infirmière de formation débarque à Montréal en 1970. Elle écrit la première page de son oeuvre deux ans plus tard. Une école sur la terre familiale est créée, et elle paye de sa poche le salaire de l'enseignante qui y travaille. Elle ne reviendra dans sa terre natale que 28 ans plus tard. Celle qui a quitté sa patrie dans un état d'extrême pauvreté la retrouve dans une misère indicible. Nous sommes en 1999. Maintenant jeune retraitée, Mme François-Barbier se dévouera par la suite entièrement aux miséreux de la Perle des Antilles. Mais le véritable électrochoc survient en septembre 2004, après le passage de l'ouragan Jeanne, dans Les Gonaïves. Les images de détresse se multiplient à la télévision. Horrifiée et fortement ébranlée, Rénette François-Barbier s'active et amasse en quelques semaines près de 150 000 $, avec l'aide précieuse de Gisèle Lalonde. Cinq conteneurs chargés de vêtements, de meubles, et de produits d'hygiène, quittent bientôt le port de Montréal pour la commune située dans l'ouest d'Haïti. « Elle avait vraiment l'amour de son pays et des Haïtiens, raconte l'ancienne mairesse de Vanier. Elle les avait tout le temps dans son esprit et dans son coeur. » Le 12 janvier 2010, le malheur s'abat une nouvelle fois sur Haïti. Un violent séisme tue environ 200 000 personnes, en grande partie dans sa capitale, Port-au-Prince. Plus de détails dans l'édition du 18 septembre ou sur ledroitsurmonordi.ca

Haïti: après la collecte de l'eau, des enfants viennent lire au BiblioTaptap

PORT-AU-PRINCE, 18 sept 2012 (AFP) - 18.09.2012 06:28 - Par Clarens RENOIS "Men machinn liv-la!" --"Voilà la voiture à livres!"--, crient les enfants de la Communauté Sainte-Marie, dans la banlieue de Port-au-Prince. Dans les minutes qui suivent, une salle de lecture est dressée sous un arbre pour écouter les histoires merveilleuses que Suze Dorange va raconter. Les petite têtes curieuses fêtent l'arrivée du "BiblioTaptap", une camionnette transformée en bibliothèque grâce à Bibliothèque sans frontières (BSF), arrivé ce samedi matin dans le quartier de Canapé-vert à l'est de la capitale haïtienne. Le séisme de janvier 2010 a détruit de nombreuses bibliothèques à Port-au-Prince. Grâce à l'intervention de BSF, beaucoup ont été remises sur pied et l'organisation a permis aux personnes déplacées de rester en contact avec les livres en tenant des séances de lectures publiques. Certains enfants arrivent au pas de course. Après la collecte de l'eau pour leur famille, ils ont rendez-vous avec les livres. Emilcar Dieuphène, 8 ans, est assis aux pieds de l'animatrice et répète toutes les phrases qu'elle entend, tirées du conte de Maryse Lamigeon "Dauphin, Dauphin quand reviendras-tu ?" Les enfants ouvrent de grands yeux et applaudissent à la fin de la lecture. "C'est une belle histoire, lis encore", dit Emilcar. "Nous allons aussi dans les camps de déplacés du séisme de 2010. Il y a des enfants qui y vivent et qui découvrent le livre pour la première fois. Ils ne vont pas à l'école et font la fête quand le BiblioTaptap arrive", raconte l'animatrice. Ces enfants se contentent de voir des illustrations et écoutent les animateurs de la bibliothèque mobile qui déclament en créole. "Le BiblioTaptap a un tel succès, c'est incroyable! Cela correspond à un vrai besoin de la population", a relevé Patrick Veil le directeur de BSF. Le tremblement de terre en janvier 2010 a fait au moins 220.000 morts, dont 1.350 enseignants et 38.000 élèves. Les écoles ont rouvert officiellement le 6 avril 2010 dans la capitale, mais beaucoup n'ont pas encore été reconstruites. Les adultes aussi BSF a lancé en Haïti sa première bibliothèque mobile il y a environ deux mois et depuis, de nombreux enfants dans les quartiers de la capitale goûtent chaque jour au plaisir de la lecture. Mike, 9 ans, préfère "le Loup et l'agneau", la fable de Jean de La Fontaine, que l'animatrice a raconté en créole pour la joie des enfants. Terra, 4 ans, a apporté ses propres livres pour qu'ils soient lus par l'animatrice. "Les enfants sont adorables, ils ne sont jamais rassasiés de contes. Ils aiment Kirikou, Obélix, Astérix ou Alladin", explique Suze qui fait ainsi le tour de Port-au-Prince cinq fois par semaine pour apporter les livres dans les quartiers et sur les places publiques. Les adultes ne sont pas en reste et viennent eux aussi passer quelques heures à lire au passage de la bibliothèque mobile très appréciée. "Nous avons une bonne clientèle de jeunes et d'adultes qui viennent consulter nos rayons, mais certains ont des demandes très spécifiques. Alors on prend note et on essaie de répondre à leur demande", rapporte Marc-Elsius Saintvilus, bibliothécaire et animateur. Dictionnaire, romans, ouvrages sur le droit ou l'économie, les lecteurs lisent tout ce qui est disponible. Des jeunes en profitent pour préparer leurs devoirs de classe. "Parfois, certains nous suivent d'un quartier à un autre pour pouvoir terminer une lecture ou poursuivre une consultation", souligne le bibliothécaire. Bibliothèques sans frontières (BSF) a récemment inauguré la bibliothèque du ministère haïtien des Affaires étrangères et un centre des archives détruits en 2010. L'université d'Etat a bénéficié d'une bibliothèque numérique. Au total, plus de 460 structures haïtiennes bénéficient du soutien de BSF depuis trois ans grâce à une dotation de 750.000 euros du grand prix culturel de la Fondation Louis D-Institut de France attribué à l'association en 2010. © 2012 AFP http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-Haiti-apres-la-collecte-de-l-eau-des-enfants-viennent-lire-au-BiblioTaptap.htm?&rub=5&xml=120918062831.w283mnfd.xml

Clinton veut inciter les Haïtiens des Etats-Unis à investir en Haïti

La fondation caritative de l'ex-président américain Bill Clinton va mener avec l'Université de New-York (NYU) une étude auprès de la diaspora haïtienne aux Etats-Unis afin d'identifier des investisseurs potentiels pour le pays, a-t-elle annoncé lundi. "Ma fondation travaille depuis maintenant 3 ans en Haïti pour encourager la création d'emplois et promouvoir des investissements privés. Aujourd'hui, nous allons lancer une nouvelle collaboration", a déclaré M. Clinton, lors d'une visite de 24 heures en Haïti, où il a été reçu par le président Michel Martelly et le Premier ministre Laurent Lamothe. "Haïti a d'énormes potentialités en tant que pays en voie de développement. Ce pays a besoin d'identifier et de lever les obstacles qui freinent les investissements des étrangers, mais également des Haïtiens", a dit M. Clinton. Cette étude devrait permettre au Centre haïtien de facilitation des investissements (CFI) de recenser les entrepreneurs haïtiens vivant aux Etats-Unis et de leur offrir des avantages pour investir en Haïti. "Nous nous rendons compte qu'il est plus facile d'attirer des Haïtiens qui ont des attaches patriotiques et sentimentales avec leur pays, à investir dans leur région que de convaincre des étrangers", a expliqué M. Georges Andy René, directeur du CFI. L'enquête, soutenue par la fondation de Bill Clinton, sera menée pendant 12 semaines exclusivement auprès des Haïtiens vivant aux Etats-Unis, par des étudiants américains et des étudiants haïtiens aux Etats-Unis. En fin d'après-midi, l'ancien président américain, envoyé spécial des Nations unies en Haïti et co-président de la commission présidentielle pour l'économie et l'investissement, a participé au lancement de projets du fonds Qatar pour Haïti prévoyant notamment la construction d'habitats sur un terrain public à une vingtaine de kilomètres de Port-au-Prince ainsi que des programmes de formation. http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/industrie-lourde/actu/afp-00465610-clinton-veut-inciter-les-haitiens-des-etats-unis-a-investir-en-haiti-363066.php

Haïti/Post-séisme : Les Émirats Arabes Unis participent au processus de reconstruction

P-au-P, 18 sept. 2012 [AlterPresse] --- Création de cliniques mobiles, construction d’écoles, développement de quartiers résidentiels et assistance à la formation d’infirmières et pharmaciens constituent les fondements de 5 projets paraphés le 17 septembre par l’ambassadeur des Émirats Arabes Unis, Mohamed Bin Abulla Al-Rumaihi, et des entités haïtiennes et internationales. Ces projets recevront le financement du premier fonds Qatar (Fonds d’investissement souverain des Émirats Arabes Unis) pour Haïti estimé à 20 millions de dollars américains. Le premier contrat consiste en un accompagnement technique du bureau du premier ministre haïtien Laurent Salvador Lamothe. Des experts venus de la Nouvelle-Orléans (New Orleans) viendront mettre à la disposition du gouvernement leurs expériences en matière de gestion des désastres. L’organisation non gouvernementale (Ong) Zanmi Lasante (Amis de la santé) se chargera de son coté de la mise sur pied des cliniques mobiles dans le Plateau Central (Centre) et dans le bas Artibonite (Nord). L’agence américaine pour le développement (Usaid) mettra en œuvre le projet visant la construction des écoles professionnelles et élémentaires et d’établissement d’un quartier résidentiel à Cabaret (Ouest, 20 kms au nord de la capitale). Un autre contrat vise la formation standard des infirmières de l’hôpital Albert Schweitzer (à Deschapelles, petite rivière de l’Artibonite), qui passera par une série d’entraînements. Ces 5 projets seront financés pour un total de 10 millions de dollars. Les 10 autres millions qui resteront dans le fonds Qatar Haïti seront essentiellement dirigés vers la construction de logements sociaux, selon les déclarations du premier ministre Laurent Lamothe. Le montant destiné à la réalisation de chacun des ces projets n’est pas encore indiqué. « Cela se fera au fur et à mesure qu’on les mettra à exécution », explique l’ambassadeur Abdulla Al-Rumaihi. Le seul projet dont le financement semble être clairement énoncé est celui estimé à 1 million de dollars, destiné à instaurer un programme de formation de pharmaciens et de professeurs de l’Université Notre-Dame d’Haïti (Undh). Le choix de l’Université Notre-Dame et non de l’université d’État s’explique par le fait que c’est la seule qui avait présenté un projet, a t-on fait savoir. L’ambassadeur et président du fonds Qatar pour Haïti Bin Abdulla Al-Rumaihi, qui répondait à une question d’AlterPresse, se dit « prêt » à acheminer au conseil de gestion du fonds souverain, tout projet venant de l’Université d’État, dont les entités ont été gravement touchées par le séisme de janvier 2010. D’autres personnalités étaient présentes pour la circonstance , telles Michaëlle Jean, envoyée spéciale de l’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, (Unesco) en Haïti, l’ancien Président américain William Jefferson Clinton, le maire de la Nouvelle-Orléans, Mitchell Landrieu, et l’ambassadrice des États-Unis en Haïti Pamela Write. [srh kft gp apr 18/09/2012 13 :35] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13418

Haïti-Éducation : L’Unnoh exige un traitement mensuel de base de 50 mille gourdes pour les enseignants des secteurs public et privé

P-au-P, 18 sept. 2012 [AlterPresse] --- L’union nationale des normaliennes et normaliens haïtiens (Unnoh) se prononce pour un « traitement mensuel équitable » de 50 mille gourdes (US $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 58.00 gourdes aujourd’hui) pour toute enseignante et tout enseignant, quels que soient leur niveau d’études et leur secteur d’appartenance (privé ou public). C’est la revendication mise sur la table par l’organisation syndicale, lors d’une rencontre d’échanges, le vendredi 14 septembre 2012, avec le titulaire du ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp), Vanneur Pierre, indique à AlterPresse le secrétaire général de l’Unnoh, Josué Mérilien. Sans annoncer de mesures rassurantes, susceptibles d’améliorer les conditions des enseignantes et enseignants - qui ne savent pas encore si leurs enfants vont pouvoir se rendre à l’école durant l’année académique 2012-2013 - le Menfp croit opportun de poursuivre le dialogue pour résoudre le problème de plus de six mille enseignantes et enseignants non titularisés, dont certains auraient déjà une lettre de nomination, rapporte Mérilien. Seulement 3,000 (de ces 6 mille) auront droit à une lettre de nomination dans le secteur public, aurait promis Vanneur Pierre à l’Unnoh, sans mentionner dans quel délai de telles dispositions administratives seront effectives. « Exprimant une « bonne compréhension » des revendications des enseignantes et enseignants, le ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle a reconnu la nécessité de travailler de concert avec eux, en vue de résoudre les divers problèmes, auxquels est confronté le corps enseignant en Haïti dans l’exercice de sa profession », signale Mérilien. Le Menfp pourrait se heurter à une vaste mobilisation des enseignants, voire à un boycottage de l’année académique 2012-2013, au cas où il persiste à faire fi de leurs différentes réclamations, avertit Mérilien, interrogé sur la demande de trêve (de plus de deux semaines avant la rentrée des classes du 1er octobre 2012) souhaitée par le ministre Vanneur Pierre, dans une tentative de compromis. Déterminée à défendre le sort des maîtres, l’Unnoh entend mener le combat jusqu’au bout pour la satisfaction des desiderata des enseignantes et enseignants durant la nouvelle année académique 2012-2013. L’organisation annonce une série d’actions de mobilisation, dont la première est déjà prévue pour le vendredi 5 octobre 2012, à l’occasion de la journée mondiale des enseignantes et enseignants. Le traitement « exécrable » de six mille gourdes (G. 6.000.00), octroyées à certains professeurs évoluant dans le système, ne devrait plus être de mise, de manière à garantir un enseignement de qualité, comme le prône le ministère pour la deuxième phase du programme-phare de scolarisation gratuite et obligatoire de l’administration du président Joseph Michel Martelly et du premier ministre Laurent Salvador Lamothe, suggère l’Unnoh. [jep rc apr 18/09/2012 0:51] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13414

dimanche 16 septembre 2012

Une soixantaine de Députés forment un nouveau Bloc majoritaire présidentiel

Réunis dans un contexte de crise au Club Indigo en vue de donner, au cours d’une retraite spéciale, les coudées franches au pouvoir et d’entériner le projet du chef de l’Etat relatif à la désignation unilatérale de deux conseillers électoraux par la Chambre basse, les parlementaires ont signé un « pacte d’agrément » mais, resteraient accrochés à la procédure constitutionnelle en vigueur, sans, paradoxalement, évoquer avec l’Exécutif le dossier brûlant du CEP permanent ; la question de la fameuse prime de dix millions de gourdes n’aurait pas été, par ailleurs, à l’ordre du jour Publié le samedi 15 septembre 2012 54 Députés ont pris part à la retraite de la Côte des arcadins où a été officialisée la constitution à la Chambre basse du Bloc majoritaire présidentiel qui, avec la bénédiction du Président Michel Martelly, s’est engagée à se mettre au service de l’Exécutif embarqué dans un processus controversé visant à compléter le conseil électoral permanent en butte à l’opposition farouche de parlementaires, de leaders politiques et de dirigeants de la société civile. Selon le Député de Côtes de Fer (sud-est), Lesly Guirand, interrogé par Radio Kiskeya, les parlementaires présents vendredi et samedi au Club Indigo continueraient à défendre le principe selon lequel ce sont les deux Chambres réunies en assemblée nationale qui devraient, le cas échéant, désigner à la majorité des deux tiers, les trois conseillers électoraux manquants. Selon divers parlementaires opposés au projet, l’objet initial de la réunion était justement de dégager une formule pour arriver à la sélection unilatérale par la Chambre basse de deux nouveaux membres d’un organisme électoral fortement contesté. Cependant, M. Guirand, qui se dit conscient de la nécessité pour les acteurs concernés de trouver une issue à la crise actuelle, affirme que la vie chère et la rentrée scolaire étaient les thèmes de discussion prioritaires entre les parlementaires et plusieurs ministres qui participaient à la retraite. Autrement dit, le dossier du conseil électoral, pourtant au coeur de l’actualité, a été écarté. Par ailleurs, le Député soutient que pour les différents participants il n’a jamais été question de marchandage politique reposant sur l’attribution supposée à chacun des Députés d’une enveloppe de dix millions de gourdes. Il rappelle que ce montant correspondant à un fonds de soutien aux collectivités territoriales prévu dans le budget de l’exercice fiscal 2011-2012 reste à verser aux communes. Pour sa part, le ministre chargé des relations avec le Parlement, Ralph Théano, a annoncé que chacune des deux parties devait rendre publique une déclaration après cette retraite qui, dit-il, visait à consolider une majorité déjà existante au Parlement et à construire un outil permettant au pouvoir d’aborder les grands problèmes nationaux. Abondant dans le même sens que le Député Guirand, Théano explique que le processus de formation du CEP permanent n’était pas à l’ordre du jour, car, la priorité était accordée à d’autres dossiers tels les dégâts causés, le mois dernier, par le cyclone Isaac dans le monde rural, la réouverture des classes et la réalisation à la fin de l’année des élections sénatoriales, municipales et locales. 64 Députés avaient fait le déplacement et quatre aux autres avaient mandaté des collègues pour signer la déclaration du Club Indigo, a laissé entendre le ministre précise que le président de la Chambre des Députés, Levaillant Louis-Jeune, n’a pas été invité à ce conclave politique. La raison est simple, en raison de son statut, le représentant de la circonscription de Desdunes est appelé à se placer au-dessus de la mêlée en traitant avec équité la majorité et la minorité, conclut Ralph Théano. Le nouveau bloc parlementaire présidentiel, qui détient la majorité des sièges à la Chambre basse, a à sa tête le Député de Croix-des-Bouquets/Thomazeau (ouest), Jean Tholbert Alexis, qui, en sa qualité de responsable des affaires politiques, travaillait à la formation d’un bureau provisoire. Il était difficile de dire dans l’immédiat si la retraite avait permis au régime de Michel Martelly d’atteindre ses objectifs de normalisation de la situation du conseil électoral qui peine à surmonter son énorme déficit de légitimité et continue de représenter, pour une bonne partie de la classe politique et de la société civile, une dangereuse pierre d’achoppement susceptible d’entraîner le pays dans une crise majeure. spp/Radio Kiskeya http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article9120

Martelly confirme le maintien du CEP et fait de son fils Olivier un éventuel successeur

Fermant pratiquement la porte aux négociations en cours, le Président a soutenu, en visitant l’Ed’H, que le très contesté conseil électoral permanent est « définitif » et que les politiciens craignent l’accession au pouvoir, un jour, d’Olivier Martelly, soupçonné, de même que sa mère, de détournement de fonds du trésor public Publié le vendredi 7 septembre 2012 Le chef de l’Etat, Michel Martelly, a fermement déclaré jeudi qu’il n’entendait pas revenir sur la formation du conseil électoral permanent à travers une véritable salve d’artillerie lancée contre la classe politique post-Duvalier qui, di-il, aurait peur d’une éventuelle accession au pouvoir, au cours des prochaines années, de son fils Olivier visé en même temps que sa mère par de graves accusations de corruption. « La nouvelle est que j’ai déjà mis en place le CEP permanent et que c’est définitif », a affirmé l’air rageur le dirigeant haïtien qui haranguait une petite foule d’employés lors d’une visite au siège de l’Electricité d’Haïti. Estimant que beaucoup étaient déterminés à lui barrer la route, parce qu’avant d’occuper le fauteuil présidentiel il n’était que le « petit chanteur Sweet Micky », Martelly a, dans la foulée, pris la défense de son épouse Sophia et de leur fils aîné en affirmant haut et fort que ce dernier faisait peur à des politiciens passés maîtres dans l’art de la médisance. « Lorsqu’ils regardent un jeune de 24 ans faire tant de choses, ils se disent qu’il sera peut-être Président aussi dans dix ans et qu’il faut le marquer à la culotte », a poursuivi le chef de l’Etat sans donner l’impression de réaliser qu’il venait lui-même de révéler que l’implication de son fils dans la construction d’infrastructures sportives avait peut être des motivations politiques. Revendiquant de fait l’héritage du duvaliérisme, le Président a mis sur le compte de la gestion politique catastrophique des 25 dernières années l’effondrement de l’Ed’H, ancienne entreprise d’Etat phare qu’il souhaite moderniser et autonomiser financièrement afin que les pouvoirs publics cessent de subventionner un énorme déficit annuel à hauteur d’environ 160 millions de dollars. Flanqué de son conseiller juridique Grégory Mayard Paul, dont il ne se sépare jamais, Michel Martelly avait été accueilli à son arrivée à l’Ed’H par la nouvelle directrice générale Andress Apollon et son adjoint, Duckens Raphaël. spp/Radio Kiskeya http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article9120 http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article9120

vendredi 14 septembre 2012

Haiti – Education : Le Président Michel Martelly promet 396 millions de gourdes par année aux étudiants

Au terme d’une rencontre mercredi avec des groupes d’étudiants venus de différentes villes du pays, le chef de l’Etat a promis de verser une subvention annuelle de 18.000 gourdes à chacun des 22.000 étudiants de l’université d’état d’Haïti. Le dialogue entre le président accompagné de membres du gouvernement a duré plusieurs heures et a permis aux étudiants de présenter des revendications afin d’améliorer les conditions de travail dans les facultés. En réponse aux nombreuses demandes, le président de la République annoncé un train de mesures dont la publication prochaine d’un arrêté présidentiel concernant un service social obligatoire pour les étudiants. Parmi les mesures annoncées, un bureau d’appui devant encadrer les étudiants lors de la préparation de leur mémoire de sortie devait être également mis sur pied. Des bourses de spécialisation ont été également promises aux étudiants. Par ailleurs, le président Martelly s’est engagé à construire un campus universitaire dans le département de l’Ouest. HaitiNews509 http://www.haitinews509.net/2012/09/haiti-education-le-president-michel-martelly-promet-396-millions-de-gourdes-par-annee-aux-etudiants/

Haïti- Choléra : Disponibilité d’une « solution bleue » pour combattre la maladie

P-au-P, 13 sept. 2012 [AlterPresse] --- Pour éradiquer le choléra en Haïti, la compagnie Strategic management group (Smg) Global Haïti, représentante officielle de la compagnie Smg Global Partners, LLC (société à responsabilité limitée) du Texas, annonce la disponibilité d’une "solution bleue", un produit employé dans le traitement de l’eau, lors d’une conférence de presse le 12 septembre 2012, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse. La solution bleue, Sci 62 est un algicide, bactéricide, une substance curative et préventive du choléra, approuvée par l’agence environnementale des États-Unis d’Amérique (Epa), et certifiée par l’institut de Standard international (Ansi) [www.tramfloc.com/tf166.html], fait savoir la compagnie. La Smg compte s’attaquer à l’épidémie de choléra en utilisant ce produit, dans le cadre d’un programme de 3 millions de dollars américains (US $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 58.00 gourdes). Le traitement de l’eau ne se fera pas directement avec la population, mais à partir des compagnies de distribution, des hôtels, restaurants et brasseries. La compagnie Frechè Lokal (en français « fraicheur locale ») est, dans le cadre du projet, un partenaire privilégié, laisse-t-on entendre. « Les quartiers défavorisés, les écoles, les marchés publics seront les premiers bénéficiaires du traitement bactériologique, qui est la deuxième étape du processus de traitement d’eau », indique la vice-présidente du conseil exécutif de Smg, Mireille Lhérisson. En relation à ce projet, près de soixante chimistes et laborantins ont été recrutés, tandis que plus de six cents jeunes contractuels ont reçu une formation pluridisciplinaire, signale la Smg. Le Sci 62, la solution bleue, a déjà été utilisée dans soixante-cinq villes des États-Unis d’Amérique (et au Pérou dans les années 1990) pour éradiquer la maladie du choléra , rappelle le secrétaire général de la compagnie, Hervé François. Apparu dans l’Artibonite et le Plateau central, en octobre 2010, le choléra a tué plus de 7 mille personnes en un peu moins de deux ans en Haïti. [jep kft rc apr 13/09/2012 11:05] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13397

Haïti est en 142e position dans le classement mondiale sur la compétitivité

Dans un classement paru, dans le rapport annuel du Forum Economique Mondial a placé Haïti en 142e position dans le domaine de la compétitivité. La Suisse conserve la première place qu'elle occupe depuis 4 ans alors que les Etats Unies se retrouvent en 7ème position. Selon Kesner Pharel, PDG du groupe Croissance et représentant du forum économique en Haïti, ce classement reflète l'état pitoyable dans lequel se trouve toute la société Haïtienne. Une situation qui, selon lui, doit interpeller tous les secteurs de la vie Nationale. La compétitivité étant définit comme l'ensemble des institutions, des politiques et des facteurs qui déterminent le niveau de productivité d'un pays, ces résultats montrent donc le travail qu'il reste à faire afin qu'Haïti soit Really Open and Ready for Business indique Kesner Pharel, PDG du groupe Croissance. « Ce classement du forum économique Mondial ne pointe pas le gouvernement Haïtien mais plutôt reflète la faiblesse de tous les secteurs notamment le privé des affaires et le social » a fait remarquer l'économiste. Selon Kesner Pharel, remonter la pente ne devrait pas être seulement l'affaire du gouvernement. Rappelons que Cela fait deux ans depuis qu'Haïti a réintégré le classement global de la compétitivité, et il n'a presque pas bougé d'un poil. Si en 2011 elle occupait la 141ème place sur 142 pays, cette année, le pays est en 142ème position sur 144 pays. GA/Radio Métropole Haïti http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=21371

LA MINFESTATION CULTURELLE FRONTALIERE....ANSE A PITRE MECONTENT

correspondance Penia Bonicet Anse-à-Pitres, 13 sept. 2012 [AlterPresse] --- Les activités culturelles, organisées annuellement en été sur la frontière haitiano-dominicaine, notamment à Anse-à-Pitres et Pedernales (Sud-Est de l’île), dans le but rapprocher les deux peuples, n’ont pas su, en cette année 2012, combler les attentes de la population, selon différents témoignages recueillis par AlterPresse auprès des participantes et participants. Plusieurs groupes musicaux attendus n’ont pas performé, regrettent bon nombre de participantes et participants. Et, au niveau de l’animation musicale, la sonorisation était mauvaise. Un manque de planification et d’organisation dans la réalisation de l’événement expliquerait la non-participation, à cette activité culturelle, du groupe musical « solution compas », lequel évolue généralement dans l’arrondissement de Belle-Anse (qui comprend Anse-à-Pitres), selon le maestro du groupe, Fernand Dor. Un montant de 750 mille gourdes (US $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 58.00 gourdes aujourd’hui) a été octroyé par le ministère de l’intérieur au comité d’organisation de l’événement, signale Yves Bazile, le responsable des relations publiques du comité d’organisation, évoquant un retard administratif dans le décaissement (de cette somme) comme cause de l’échec de l’activité culturelle de 2012. Le budget, alloué pour cette activité, devrait être versé très tôt, pour faciliter l’organisation des activités, suggère un natif d’Anse-à-Pitres, Dr. Mikerlange Morland, qui réside de l’autre côté de la frontière entre les deux pays. Morland rappelle combien, en 2011, le menu de cette activité culturelle a pu satisfaire les aspirations du public. Il y a eu des conférences, des jeux cérébraux, des animations musicales, des danses diverses. Quoi qu’il en soit, les manifestations - habituellement tenues les 21, 22 et 23 août - ont été reportées aux 7, 8 et 9 septembre 2012 à cause du passage de la tempête tropicale, Isaac. Parvenue à sa cinquième édition, sous les auspices de ”Konsèy sitwayen reyini ansapit” (en français, conseil de citoyennes et de citoyens réunis à Anse-à-Pitre, Kosra), l’activité culturelle de 2012 a, tout de même, réuni des milliers de personnes., dont des autorités départementales et locales. Des autorités dominicaines, comme le délégué Odalis Zabara, le maire Miguito Pérez, le consul dominicain Ephraïm Rodriguez, y ont aussi pris part. Durant les quatre dernières années (de 2008 à 2011), cette rencontre culturelle frontalière, - qui ambitionne de développer un dialogue permanent entre les deux peuples haïtien et dominicain - a connu du succès avec l’apport de l’organisme international, Plan, rapporte Yves Bazile du comité d’organisation de l’événement. [pb kft rc apr 13/09/2012 14:10] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13400

MANIFESTATIONS A LEOGANE

correspondance Jumanne St Fort P-au-P, 13 sept. 2012 [AlterPresse] --- Environ une centaine d’habitantes et d’ habitants du quartier de Bino L’Esthère (au sud de Léogane) ont manifesté, le mercredi 12 septembre 2012, pour demander aux autorités d’entreprendre des travaux qui permettront de résoudre définitivement les problèmes liés aux débordements fréquents de la rivière Rouyonne, a constaté AlterPresse. Les manifestantes et manifestants ont critiqué le type de travaux de curage et d’enlèvement de sable dans la rivière, actuellement entrepris par le centre national (public) des équipements (Cne). Au lieu d’apporter une solution durable aux problèmes, les autorités chercheraient plutôt à mettre en œuvre des opérations "superficielles" destinées à susciter des gains au profit de certaines personnes. Six (6) des personnes, qui exprimaient leurs revendications, ont été arrêtées, puis relâchées une heure plus tard, suite à l’intervention du député de Léogane, Danton Léger. Les protestataires, qui avaient bloqué la route nationale numéro 2, s’étaient emparés des clés de plusieurs véhicules. Un montant de 800 mille dollars américains (US $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 58.00 gourdes aujourd’hui) du programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud), finance les travaux de curage de la rivière Rouyonne, actuellement exécutés par le Cne et coordonnés par la mairie de Léogâne. Les habitantes et les habitants protestataires à Léogane souhaitent également le renvoi du conseil municipal actuel, qui selon eux, ne serait pas à la hauteur de ses responsabilités. [jsf srh kft rc apr 13/09/2012 11:30] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13398

Haïti-Grève : Les Cayes paralysées, en protestation contre l’insécurité et la politique gouvernementale

Correspondance Joseph Serizier Cayes 13 sept. 2012 [AlterPresse] --- Paralysie totale des activités, ce jeudi 13 septembre 2012, à l’occasion de la grève générale départementale, annoncée par le secteur privé des affaires pour protester contre la montée du phénomène de l’insécurité dans la ville des Cayes (troisième ville du pays à environ 200 km au sud de Port-au-Prince) et contre la politique de l’administration [du president Joseph Michel) Martelly-[premier ministre Laurent Salvador] Lamothe, a observe le correspondant de l’agence en ligne AlterPresse. Les magasins, les banques privées, les stations à essence ont gardé leurs portes fermées, suivant le constat dressé sur place. Suspension, également, de toutes les transactions commerciales grand marché public « Kay fè ». Le marché de la Croix des Bossales et le transport en commun desservent les clientes et clients, les passagères et passagers au ralenti. Se déclarant satisfaits à la mi-journée du 13 septembre, les initiateurs de la grève réaffirment leur intention de poursuivre la mobilisation jusqu’à ce que le gouvernement apporte une réponse à leurs revendications. Cette grève a bénéficié du soutien du secteur politique cayen et de partisans frustrés du président Martelly. La veille, le mercredi 12 septembre 2012, des tracs circulaient à travers toute la ville, sur lesquels on lisait : « Aba ensekirite, aba lavi chè, aba koripsyon ak medyokrite nan gouvènman Mately-Lamòt la ». Le secrétaire d’État à la communication, Joseph Guiler C. Delva, en mission dans le Sud le mercredi 12 septembre 2012, a tenté, en vain, de convaincre, à travers la presse locale, la population et les partisans frustrés du président Martelly de se rétracter. Au cours d’une conférence de presse à "La Cayenne restaurant" (centre ville des Cayes), un groupe de militants pro-Martelly a débarqué au restaurant faisant croire que Delva aurait apporté de l’argent pour distribuer aux militants afin de boycotter le mouvement de protestation contre le gouvernement. Au cours d’une interview à AlterPresse, le secrétaire d’État, qui a démenti ces allégations - a pris aveuglement la défense du gouvernement ainsi que du président Martelly. Joseph Guyler C. Delva, qui participait à une émission "face à face" avec l’ex-sénateur Jean Gabriel Fortuné (un ancien délégué du pouvoir Martelly, maintenant dans l’opposition), sur les ondes de la Radio-Télé Caramel (entre 8:00 et 10:00 pm / entre 0:00 et 2:00 am gmt), se trouvait dans l’embarras pour faire accepter le plan du pouvoir actuel, très décrié actuellement dans le Sud. A la fin de l’émission, le secrétaire d’ État (originaire des Cayes) a éprouvé des difficultés pour laisser la station, à cause de la présence de plus d’une dizaine de personnes qui l’attendaient et lançaient des propos hostiles contre le gouvernement, tout en l’accusant (Guyler Delva) d’être un "défenseur du diable". Le président-directeur général de la Radio-Télé Caramel, Wenchel Jean Baptiste, a alors fait appel à la police departementale, qui a facilité la sortie "sans casse, sain et sauf " du secrétaire d’ État de ladite station. La ville des Cayes, qui a participé activement à l’accession du Michel Martely au pouvoir, semble désormais sur le point de lui tourner de dos. [js kft rc apr 13/09/2012 15:30] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13402

Haïti-Société : Vague de protestations anti-Martelly au Cap Haïtien

correspondance Wedlyne Jacques Cap Haïtien, 13 sept. 2012 [AlterPresse] --- Plus d’une vingtaine d’organisations populaires, parmi lesquelles organisation « Batay ouvriye » (Lutte ouvrière), ont investi les rues du Cap Haïtien, le mercredi 12 septembre 2012, pour dénoncer le mode de gestion du pouvoir en place et demander le départ du président Michel Martelly, a observé l’agence en ligne AlterPresse. Cette manifestation culmine avec une grogne contre le chef de l’État, liée à la hausse des prix des produits alimentaires et à un conflit terrien assez bouillant dans la commune de Petite Anse (à l’est du Cap Haïtien). Le conflit terrien oppose des individus se réclamant être les descendants de l’ancien président Jean Pierre Boyer (31 mars 1818 - 13 février 1843) et les habitantes et habitants de Petite Anse qui regroupe les plus grands bidonvilles du Cap, notamment les quartiers de Lafossette, Chada I et II. Les manifestantes et manifestants, qui ont gagné les rues le mercredi 12 septembre 2012, accusent Martelly de manœuvrer dans l’ombre de ces individus, dont l’objectif serait d’expulser les résidentes et résidents de ces zones précaires. Le mouvement de protestation du 12 septembre 2012 a aussi servi à dénoncer la dégradation des conditions socio-économiques, dans un contexte de hausse des prix des produits alimentaires de base et surtout de l’inefficacité des programmes lancés par l’équipe au pouvoir. Des insultes ont été proférées à l’encontre de Martelly, alors que le sénateur du Nord Jean-Charles Moise, présent dans la foule, farouche opposant au président, a été acclamé. La manifestation, qui a rassemblé des centaines de personnes, fait suite à plusieurs mouvements de protestations contre la politique de l’administration en place, notamment des sit-in et des critiques virulentes à la radio. [wj kft rc apr 13/09/2012 15:45] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13403

Haïti: 12 morts et une vingtaine de blessés dans un accident de la route

Douze personnes sont mortes et une vingtaine ont été blessées dans un accident de la route survenu mardi soir dans la localité haïtienne de Fonds-Parisien, au nord-est de Port-au-Prince, a-t-on appris mercredi de source policière. "L'accident de mardi en début de soirée, est dû à un excès de vitesse et à la surcharge du véhicule", a déclaré à l'AFP le commissaire de police Will Dimanche, directeur du service de la circulation des véhicules. L'officier de police haïtien a expliqué que le véhicule qui transportaient passagers et marchandises a percuté un camion avant de chavirer. Selon le responsable de la police haïtienne, 12 personnes sont mortes et 21 sont blessées dont 13 grièvement. Les victimes sont de petits commerçants qui se trouvaient à bord d'un véhicule qui transportait une trentaine de personnes et des marchandises, des produits alimentaires, destinées aux marchés de Port-au-Prince. Des accidents de la route impliquant des camions transportant des personnes et des marchandises, sont fréquents en Haïti où les routes sont en mauvais état et où le système de transport en commun est peu règlementé. http://www.liberation.fr/depeches/2012/09/12/haiti-12-morts-et-une-vingtaine-de-blesses-dans-un-accident-de-la-route_845820

mercredi 12 septembre 2012

Haiti – Insécurité : « La PNH n’est pas encore en mesure d’assurer la sécurité », soutient Ban Ki-Moon

Depuis des mois, l’insécurité a à nouveau augmenté dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, provoquant une situation de panique chez des résidants de plusieurs localités. À l’approche de la réouverture des classes, des citoyens (parents) s’en inquiètent, malgré les mesures annoncées par les autorités pour contrecarrer l’action des bandits. « La Police nationale continue de gagner en efficacité mais elle n’est pas encore à même d’assurer pleinement la sécurité intérieure sur tout le territoire », a écrit le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Ban Ki-Moon, dans son rapport adressé au conseil de sécurité pour solliciter le renouvellement du mandat de la Minustah en Haïti. Dans le rapport rédigé entre le mois de février à août 2012, le secrétaire général de l’ONU a fait état d’une forte augmentation du nombre d’homicides pendant la période considérée, avec 99 meurtres par mois (mars à juillet 2012) contre 75 au cours de la même période, en 2011. « La violence se concentre toujours dans les grandes agglomérations, la zone métropolitaine de Port-au-Prince et les communes densément peuplées qui l’entourent étant toujours les plus touchées par la criminalité. Au cours de la période examinée, 65 % des homicides commis en Haïti l’ont été à Port-au-Prince, dont 85 % à 90 % dans les quartiers sensibles de la capitale (Bel Air, Fort National et Martissant), à Cité Soleil, à Carrefour et à Croix-des-Bouquets », a-t-il précisé. Suivant les chiffres de la criminalité recueillis par la PNH et la Minustah, Ban Ki-Moon, a, par ailleurs, noté que de mars à juillet 2012, le nombre d’enlèvements a diminué, s’établissant à 10 par mois en moyenne contre 14 pendant la période correspondante de l’année précédente. « Le mois de juillet de cette année avec un pic de 134 meurtres est, selon Ban Ki-Moon, le mois le plus violent du pays depuis le tremblement de terre dévastateur du 12 janvier 2010 ». « La principale source d’insécurité dans ces zones demeure les bandes armées qui tuent, enlèvent, volent et se livrent au trafic de stupéfiants et d’armes légères, au racket et à la lutte pour le contrôle des territoires. Dans l’ensemble, l’état de la sécurité est demeuré relativement stable durant toute la période à l’examen, bien que ponctué de troubles civils sporadiques dus principalement à des revendications socioéconomiques et à l’instabilité causée par des éléments des anciennes forces armées et des « nouvelles recrues ». Des cas d’assassinats en cascade à Port-au-Prince Au cours de la semaine écoulée, plusieurs cas d’assassinats ont été signalés dans la presse, dont le plus récurrent est celui du professeur Serge Luc Bernard, président du conseil d’administration de l’Université de Port-au-Prince, tué à Turgeau par des bandits armés après avoir effectué une transaction dans une banque commerciale de la zone. D’autres cas similaires ont été aussi rapportés le vendredi 7 septembre. Un homme de 49 ans a été, lui aussi, tué par balle à la rue Villate (Pétion-Ville) par des bandits circulant à motocyclette. Il revenait aussi d’une banque privée. Depuis des mois, des assassinats par balles, des attaques nocturnes dans des résidences privées, vols à mains armés, viols, enlèvements contre rançon, braquages de maisons commerciales… se multiplient dans plusieurs zones de la région métropolitaine de Port-au-Prince. Des pistes de solutions envisagées Conscient de cet état de fait, le nouveau directeur général de la PNH, Godson Aurélus, a annoncé, vendredi écoulé, que l’institution policière s’apprête à lancer l’opération « Dragon 2 », qui a pour objectif de traquer les bandits. « L’opération ‘boucler Port-au-Prince’, reviendra dans l’agenda de la PNH très bientôt. Cette opération consiste au déploiement des agents de la police à travers plusieurs régions du pays », a informé Godson Aurélus. Les bandits armés qui terrorisent la population depuis plusieurs mois dans la zone métropolitaine, n’entendent pas baisser les bras malgré les mises en garde des responsables de l’institution policière, et le déploiement dans des zones stratégiques des patrouilles policières. http://www.haitinews509.net/2012/09/haiti-insecurite-la-pnh-nest-pas-encore-en-mesure-dassurer-la-securite-soutient-ban-ki-moon/

Haïti- Minustah : Une recommandation déplorable ?

P-au-P, 11 sept. 2012 [AlterPresse] --- « C’est une honte, un scandale et un autre crime, en plus des crimes d’exploitation et de domination de la communauté internationale sur Haïti », regrette le collectif de mobilisation pour le dédommagement des victimes du choléra. Cette déclaration arrive en réaction à la demande du secrétaire général des Nations Unies (Onu), Ban Ki-moon, de prolonger, d’un nouvelle année supplémentaire, le mandat de la mission des Nations Unies de stabilisation en Haïti (Minustah). Une recommandation, qu’il a faite au conseil de sécurité le 31 aout 2012. « (…) Je recommande de proroger son mandat (le mandat de la Minustah) d’un an, jusqu’au 15 octobre 2013 … », déclare Ban Ki Moon au paragraphe 59 de ce rapport. Dans un entretien à AlterPresse Yves Pierre, membre du comité de coordination du collectif de mobilisation pour le dédommagement des victimes du choléra, assimile cette recommandation à une mise en scène des pays de la communauté internationale, qui se disent les meilleurs amis d’Haïti et dont Ban Ki-moon est l’acteur. La violence se concentre toujours dans les grandes agglomérations ; il y a une forte augmentation du nombre d’homicides ; les bandes armées dans les quartiers continuent d’être la principale force d’insécurité ; la police nationale d’Haïti (Pnh) n’est pas encore à même d’assurer pleinement la sécurité intérieure sur tout le territoire, sont des éléments du tableau argumentatif du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies. Des problèmes, qui ne trouvent leurs explications que dans les « mauvaises situations socio-économiques », d’après Yves Pierre, qui croit que le défi à surmonter par le pays n’est pas dans les armes. Le collectif de mobilisation pour le dédommagement des victimes du choléra continue de souhaiter un départ de la mission des Nations Unies du pays, laquelle mission devrait laisser le budget de 648,394.00 dollars américains - nécessaires au fonctionnement de la Minustah - pour le financement d’actions de résolution des problèmes sociaux de base et l’accompagnement du budget de la Pnh. « La faim et le non-accès aux services sociaux de base sont les seules menaces d’Haïti », ajoute le militant du collectif de mobilisation, estimant qu’évoquer la faiblesse de la police nationale d’Haïti constitue un prétexte, puisque la présence de la Minustah depuis 8 ans (juin 2004) n’a pas apporté de solution aux problèmes. Le collectif de mobilisation réclame,encore justice pour les victimes du choléra, apparu en Haïti le 19 octobre 2010. Des recherches ont démontré que la cellule souche de la maladie provient d’un contingent de népalais, qui était basé à Mirebalais (Plateu central, à une quarantaine de km au nord-est de la capitale), non loin des localités où l’épidémie a eu ses premières manifestations. Plus de 7,000 mille personnes ont déjà perdu la vie à cause de cette épidémie, qui continue de faire des victimes dans la population. Le collectif entend également participer à une éventuelle mobilisation qui doit avoir lieu, devant le siège de l’Onu à New York, le lundi 15 octobre 2012 pour demander le retrait de la Minustah d’Haïti. Ce rassemblement sera un signe de solidarité d’organisations de tout le continent américain et des Caraïbes envers la république caribéenne, anticipe le collectif de mobilisation pour le dédommagement des victimes du choléra en Haïti. [srh kft rc apr 11/09/2012 9:05] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13387

Haïti – Conjoncture : La machine "rose" sur son petit bonhomme de chemin

P-au-P, 11 sept. 2012 [AlterPresse] --- Tout en se déclarant ouvert au "dialogue", l’ancien-chanteur et actuel président de la république, Joseph Michel Martelly, reste paradoxalement très opiniâtre sur les caractéristiques institutionnelles de l’organisme appelé à organiser les prochaines élections législatives et communales, relève l’agence en ligne AlterPresse. « M mete l, m mete l nèt (Je l’ai installé et je l’ai fait définitivement) », telle est la position affirmée de Martelly qui a abordé le sujet de l’organisme électoral, lors d’une visite, la semaine dernière, au siège social de la compagnie publique, l’Électricité d’État d’Haïti (Ed’H). En marge d’une rencontre avec 17 sénateurs sur 20, Martelly a fait valoir son intention d’abonder dans le sens d’une proposition du sénateur Andris Riché pour un "conseil électoral permanent conjoncturel (Cepc). Toutes ces rencontres peuvent se dérouler, pourvu que cela ne change rien à la "permanence" du conseil électoral, réitère Martelly. Le 10 septembre 2012, le president du sénat, Dieuseul Simon Desras, a finalement admis publiquement l’impossibilité pour le parlement de designer, aujourd’hui, des représentants au sein de l’organisme électoral, déjà installé par l’exécutif avec seulement 6 membres soupçonnés d’allégeance à Martelly, à l’instar du nouveau president provisoire, Josué Pierre-Louis, qui a été choisi alors qu’il était secrétaire général de la présidence haïtienne (où il a été coopté après avoir dû démissionner du poste de ministre de la justice dans le cadre de l’arrestation arbitraire et illégale du de pute Arnel Belizaire en octobre 2011). Ledit "conseil électoral permanent " de 6 membres (au lieu de 9) non seulement est conteste, mais aussi est qualifie de "conseil électoral présidentiel" au regard de sa configuration politique, dont des personnalités désignées par le president du conseil supérieur du pouvoir judiciaire (Cspj), Anel Alexis Joseph, dans des conditions jugées irrégulières et hors normes. En réalité, Martelly a mis plus d’une année pour se pencher sur l’urgence de mise en place d’une structure électorale fonctionnelle, devant organiser un scrutin pour le renouvellement d’un tiers du sénat et 140 conseils municipaux... Apparence de renouveau au service postal en Haïti Un nouveau slogan, un nouveau logo, deux nouvelles couleurs et de nouveaux services : c’est ce que compte offrir l’office des postes d’Haïti (OpH), selon les propos de la nouvelle directrice de cette institution, Régine Godefroy, qui a établi une unité de communication pour informer sur les changements envisagés. « Simplifiez votre vie ! », est le slogan qui voudrait traduire la vision de l’actuelle direction du bureau des postes. La couleur "blanche" est remplacée par une teinte "jaune orange", tandis que les couleurs "bleue" et "blanche" sont remplacées par des teintes "bleue" et "jaune orange". « La poste ne sera plus une simple question de récupération de colis », fait savoir Régine Godefroy, qui souhaite initier d’autres services de vente. L’office des postes d’Haïti a un budget de 28 millions de gourdes (US $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 58.00 gourdes) pour réaliser les activités pour l’année 2012-2013. Pour un meilleur service en électricité publique Le ministre des travaux publics, transports, communications et énergie Jacques Rousseau, annonce une révision des contrats des fournisseurs privés de l’Électricité d’État d’Haïti (Ed’H). Cette démarche vise à mettre de l’ordre dans le système et à donner un meilleur service. Pour l’instant, l’Ed’H ne peut pas communiquer d’horaire exact ni définitif de plan de distribution du courant à cause de l’état « obsolète », explique la directrice Andress Apollon. De nouveaux logiciels sont en train d’être testés pour pouvoir rendre efficace le service de l’Ed’H, précise la directrice qui déplore le manque d’infrastructures et le vol de courant (les prises clandestines). Apollon a tenu ses propos lors d’une convocation au sénat haïtien. Pour sa part, Martelly souhaite que la nouvelle équipe à l’Électricité d’Haïti établisse « un plan d’action » pour le fonctionnement de l’institution au cours des prochaines années. En faveur d’une numérisation du service douanier et fiscal L’interconnexion informatique de l’administration générale des douanes (Agd) et de la direction générale des impôts (Dgi), un système de paiement en ligne pour les usagères et usagers des services de la douane, l’assainissement de l’espace réservé à la douane de Port-au-Prince, le dépistage des contribuables, en particulier de tous les propriétaires de maisons en location et l’application des mesures de recouvrement forcé, sont parmi les principales initiatives, que compte adopter la direction générale de l’Agd, dans l’objectif d’une ré-dynamisation de l’institution. Les nappes de la plaine du Cul-de-sac polluées… Les constructions, réalisées dans la plaine du Cul-de-sac, au nord de la capitale, auraient donné naissance à un « cycle infernal » de pollution des nappes, selon le principal responsable de la direction nationale d’eau potable (Dinepa), Civil Duvalcin. « La situation est grave », ajoute le directeur général, qui dit craindre l’apparition dans la zone d’une série d’épidémies dans les jours à venir. Des bactéries, notamment des trichomonas, à l’origine de certaines infections vaginales, ont été retrouvées dans des échantillons soumis à l’étude par la Dinepa, d’après les déclarations de Civil Duvalcin. Affaires … Un groupe d’entrepreneurs canadiens, conduits par le ministre d’État canadien Bernard Valcourt, ont séjourné dans le pays et visité des sites qui seraient propices à l’investissement. Des « progrès notables » seraient enregistrés en Haïti en ce qui a trait aux conditions de création d’emplois, estime Valcourt. Les objectifs du gouvernement haïtien, visant le redressement de l’économie haïtienne, rencontrent les priorités économiques du Canada, ajoute-t-il. « Le pays cherche beaucoup plus d’investissements que d’aide », indique le titulaire du ministère haïtien du commerce et de l’industrie (Mci), Wilson Laleau,, se felicitant d’avoir pu recevoir ces gens d’affaires canadiens. Temps lugubres … Le samedi 8 septembre 2012, ont été chantées les funérailles de l’ancien premier ministre haïtien Georges Jean-Jacques Smarck Michel décédé le 1er septembre (2012) et celles du professeur Serge Luc Bernard, assassiné par des bandits armés le vendredi 31 août 2012r. Le professeur Serge Bernard revenait d’une banque commerciale, quand il a été attaqué. [srh kft rc apr 11/09/2012 11:00] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13384

Solution en vue pour les adoptions à Haïti ?

Enfance Publié le mardi 11 septembre 2012 Dans une question écrite, Philippe Adnot, sénateur de l'Aube, appelle l'attention "sur la situation des enfants haïtiens adoptés par des parents français qui ne peuvent plus, depuis fin 2009, faire l'objet d'une adoption plénière susceptible, dans leur intérêt, de leur donner le même statut qu'un enfant légitime au sein de leur famille d'adoption". Derrière cette question se cache une situation délicate, encore aggravée par les conséquences du séisme du 12 janvier 2010 et le gel des dossiers d'adoption. Dans sa réponse, le ministre des Affaires étrangères - en charge de l'adoption internationale - laisse entrevoir une issue possible pour une situation qui semblait jusqu'alors complètement bloquée. Il confirme certes que "les juridictions françaises refusent généralement de convertir les jugements haïtiens d'adoption simple en adoption plénière". Cette position des juges découle de la prise en compte de la réglementation haïtienne en matière d'adoption. Tout d'abord, celle-ci ne reconnaît que l'adoption simple. En outre, depuis septembre 2009, les autorités haïtiennes ont entrepris de faire respecter l'esprit et la lettre de cette réglementation - qui remonte à un décret de 1974 - et s'opposent à la légalisation des consentements donnés en vue d'une adoption plénière postérieurement au jugement d'adoption prononcé par les juridictions haïtiennes. Dans ces conditions, les juridictions françaises estiment ne pouvoir faire droit aux requêtes en conversion des adoptions simples - prononcées en Haïti - en adoptions plénières, faute de légalisation du consentement des parents biologiques de l'enfant à une adoption plénière. Une position confirmée à la fois par une circulaire du garde des Sceaux du 22 décembre 2010 et par un arrêt de la Cour de cassation du 23 mai 2012. Dans sa réponse, le ministre des Affaires étrangères précise toutefois qu'"eu égard aux avantages que la conversion des adoptions simples en adoptions plénières présenterait pour les familles adoptantes en France, il avait été décidé de sensibiliser les autorités haïtiennes à cette question et de rechercher avec elles une solution pragmatique". Mais ces démarches n'ont pas été couronnées de succès "en raison de fortes réserves des autorités haïtiennes". Mais un événement survenu cet été pourrait bien changer la donne. Le 11 juin 2012, le Parlement haïtien a en effet ratifié la Convention de La Haye sur la protection des enfants et la coopération en matière d'adoption internationale du 29 mai 1993 (CLH 93). Or celle-ci prévoit expressément la possibilité de convertir une décision d'adoption simple prononcée dans le pays d'origine en adoption plénière, sous deux conditions : que le droit de l'Etat d'accueil le permette (ce qui est bien le cas pour la France) et que le consentement en vue d'une telle adoption ait été donné par les parents biologiques (ce qui est le plus souvent le cas). L'adhésion d'Haïti à la CLH 93 entrera en vigueur trois mois après le dépôt par Haïti des instruments de ratification aux Pays-Bas. Dans ces conditions, le ministre des Affaires étrangères estime que cette ratification "ouvre un nouveau champ aux discussions actuellement menées par notre ambassade à Port-au-Prince, afin de permettre la légalisation de ces consentements à adoption plénière donnés même antérieurement à la signature de la CLH 93 par Haïti". Jean-Noël Escudié / PCA http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250264167384&cid=1250264165389

Haïti-Économie: Évolution des indicateurs du secteur réel de l’économie au 3ème trimestre de l’année 2012…

L’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI) a rendu public les derniers chiffres disponibles relatifs à la conjoncture économique pour le troisième trimestre de l’année fiscale 2011-2012. Ces chiffres ont montré clairement qu’au niveau du secteur de l’industrie, l’indice de la production industrielle a augmenté de 4.4% en glissement annuel et de 0.9% par rapport au trimestre précédent. Selon les analystes de l’IHSI, cette variation trimestrielle positive au niveau de l’industrie résulte d’une évolution contrastée des différentes branches d’activités de ce secteur. En effet, le textile a cru de 12.1%, les produits alimentaires de 2.1%, les produits minéraux non métalliques de 6.2% et les ouvrages métallurgiques de base de 8.8%. En ce qui concerne l’énergie, le secteur dans lequel le gouvernement va investir environ 161 millions de dollars américains du fonds de Petrocaribe, on enregistre une augmentation de 23.7 % de l’indice de la production de ce secteur en glissement annuel et de 9 % par rapport au deuxième trimestre de l’année fiscale. Cette variation trimestrielle est imputable à l’accroissement de la production hydroélectrique (136.2 %), contre une baisse de la production thermique de 6.8 %. Cependant, la consommation facturée continue de baisser considérablement, soit une contraction de 42.3% enregistrée pour le troisième trimestre de l’année. Pour sa part, la progression en glissement annuel de l’indice de l’activité de construction a ralenti pour atteindre seulement 2.7% de croissance. Cependant, l’indice a crû de 3.1% au troisième trimestre par rapport trimestre antérieur. L’évolution positive observée pour ce trimestre, selon l’IHSI, est compatible avec l’augmentation de la quantité de ciment importé, dont le prix a augmenté considérablement dans l’économie haïtienne. En ce qui à trait au commerce interne, l’indice de l’activité commerciale a connu une hausse de 22.3 % en glissement annuel et de 3.9 % par rapport au trimestre antérieur. Cette progression trimestrielle en valeur nominale est soutenue particulièrement par les commerces de véhicules qui ont crû de 2.4 %, des produits alimentaires 7.2 %, d’autres de biens de consommation3.4 %, des appareils d’équipement et des accessoires de véhicules 1.4 %. L’indice des prix à la consommation l’IPC, un autre élément du secteur réel de l’économie, a connu un accroissement de 5.2 % en glissement annuel et de 1.6 % pour le troisième trimestre de l’année en cours. Cette progression trimestrielle de l’IPC est due particulièrement à l’accroissement des fonctions : logement (2.2 %), habillement (1.9 %), alimentation (1.7 %), transport (1.5 %). Par ailleurs, l’indice des prix des produits agricoles, de son côté, a augmenté de 10.4 % en glissement annuel et de 0.3 % par rapport au dernier trimestre. En qui concerne le commerce externe, l’indice de la valeur moyenne des importations a crû de 8.8 % de en glissement annuel et de 3.3 % par rapport au dernier trimestre. En fait, selon certaine analyse, l’évolution des indicateurs économiques au cours des neuf premiers mois (octobre-juin) de l’année fiscale en cours et des neuf premiers mois de l’exercice précédent montre que, jusqu’ici, l’économie a été plus performante en 2011 qu’en 2012. En effet, les taux de croissance cumulés des indices de la production industriel, de l’activité commerciale et de la construction paraissent bien meilleurs en 2011 qu’en 2012. Donc, nous sommes en train d’enregistrer une période de sérieuse ambigüité macroéconomique non porteuse de stabilité sociale et de croissance économique, compte tenu de l’augmentation persistante du nombre d’Haïtiens sur le territoire national…plus de bouches à nourrir alors que les ressources n’augmentent pas vraiment…Il n’y a pas de quoi se réjouir. Il faut plutôt s’inquiéter et sonner graduellement la sonnette d’alarme. Riphard Serent Vision 2000 http://radiovision2000haiti.net/public/haiti-economie-evolution-des-indicateurs-du-secteur-reel-de-leconomie-au-3eme-trimestre-de-lannee-2012/

Une braderie pour Haïti

Chaque année le Secours Catholique organise deux braderies, l'une pour les familles landaises, l'autre pour une cause internationale. La grande braderie des 15 et 16 septembre sera au profit d'Haïti. Ainsi le samedi 15 septembre 9h à 17h30 en non stop et le dimanche 16 de 9h30 à 12h, les bénévoles du Secours Catholique accueilleront le public dans les salles de musique et de danse de la Halle aux grains. On y trouvera des vêtements pour enfants et pour adultes, du linge de maison, des chaussures, des sacs... et des objets divers. Chaque lundi les bénévoles réceptionnent les colis de vêtements, les trient. Une équipe nettoie, une autre repasse et une autre assure la vente à la boutique. D'ailleurs le Secours Catholique cherche des bénévoles pour soulager les équipes et continuer à assurer l'accueil à la boutique, un accueil qui mêle le côté cœur et le côté fringues avec toujours beaucoup de soin apporté à l'accueil de chacun. Samedi 15 et dimanche 16 septembre. http://montfort.blogs.sudouest.fr/archive/2012/09/10/une-braderie-pour-haiti.html

Haiti – Social : 48 illégaux haitiens déportés lundi par les autorités dominicaines

Plus d’une quarantaine d’immigrants haïtiens ont été déportés lundi soir par les autorités dominicaines. 40 hommes, 6 femmes et 2 enfants étaient arrivés à bord d’un camion de la direction générale de l’immigration de la République Dominicaine et se sont retrouvés bloqués au niveau de la frontière derrière la barrière qui sépare les deux pays. Ceci fait un total de 156 haïtiens qui ont été déportés au début de cette semaine au niveau de la frontière Elias Pina, selon ce que rapporte le journal Espacinsular. Ces personnes auraient été déplacées dans des conditions qui portent atteinte à la dignité et la violation des droits de l’homme, non conforme au protocole d’entente sur les mécanismes de rapatriement signé en 1999 entre la République Dominicaine et Haïti. Selon ce que rapporte le site, des agents de l’immigration continuent des procédures irrégulières de déportation, malgré que le nouveau président dominicain Danilo Medina dans son discours d’inauguration, ait promis de « créer une politique d’immigration claire et transparente qui respecte les conventions internationales signées par République dominicaine sur les droits de l’homme et des droits des migrants et de leurs familles « . HaitiNews509

mardi 11 septembre 2012

QUAND HAITI TREMBLE DEVANT PORTO-RICO

Quand à cinquante ans on doit s’identifier comme faisant partie des aînés dans une société, il y a un disfonctionnement grave qui mérite analyse et attention. Dans ce texte, il sera question de football. Que les chercheurs de conflits belliqueux aillent voir ailleurs ! La semaine de la FIFA de ce mois de septembre s’est traduite en Haïti par un Quadrangulaire mettant aux prises les sélections d’Haïti, de Porto-Rico, de Saint Martin et celle des Bermudes dans le cadre des éliminatoires de la Coupe DIGICEL des Caraïbes. Après avoir disputé deux matchs, Haïti et Porto-Rico occupent les deux premières places et doivent s’affronter aujourd’hui mardi 11/109/2012 pour déterminer le vainqueur qui jouera le tournoi. Tout laisse indiquer qu’Haïti sera éliminé de ce tournoi par Porto-Rico ! La Barbade a déjà transformé en cauchemar le rêve Brésil 2014 des grenadiers, il y a quelques mois ! Devant un tel état de fait, il m’est impossible de ne pas faire un « back to the pass ». Comme je le disais au début, je fais partie des ainés qui ont vu évolué des grands joueurs de football haïtiens en Haïti et des joueurs étrangers sur la pelouse du stade Sylvio Cator. J’ai pleuré avec Henry Francillon, Pierre Bayonne, Wilner Nazaire, Ernst Jean Joseph, Arsène Auguste, philippe Vorbe, Jean Claude Désir, Philippe Vorbe, Guy François, Guy Saint Vil, Manno sanon à l’écoute de la Dessalinienne sur les pelouses allemandes. A l’époque, 1974, le seul vrai adversaire de la zone qui pouvait nous battre c’était la Sélection Mexicaine. Les rencontres face aux sélections des pays des caraïbes représentaient de pures formalités. Haïti disputait des matchs amicaux face au Peñarol de Montevideo, Velez Star field, les sélections sud américaines etc… Les canadiens et les américains, faisaient leurs premiers balbutiements en matière de football. 1974-2012, nous nous faisons sortir par la Barbade, nous avons un entraîneur cubain, nous craignons Porto-Rico. En 38 ans nous avons évolué à contre sens et à contre courant. Jusqu’à présent personne n’ose remettre en question le schéma organisationnel de notre football qui ne produit rien de bon. Aucun résultat. Nous sommes presque rayés de la carte du football. Nous sommes obligés de disputer des matchs amicaux face aux clubs de chez nous. Mais nous surfons sur la vague de la démocratie participative ou tout le monde peut faire n’importe quoi, n’importe quand et n’importe comment. L’important c’est d’avoir un club de première division dans chaque secteur de chaque quartier. Même si on n’a pas de stade on n’a une équipe de première division. Sans recette, sans rentrée et voilà le résultat. Nos voisins dont le sport national est loin d’être le football et ou ce sport est pratiqué exclusivement par des immigrés tandis que la population ignore totalement les rudiments les plus élémentaires de cette discipline, nous dépassent parce qu’ils ont compris qu’il fallait s’organiser et partir sur de bonnes bases. "TOUP POU YO" restera encore pour longtemps la meilleure sélection de football d’Haiti. Jonas Jolivert

ÇA SEMBLE BOUGER POUR DE BON EN HAITI

Depuis quelques jours je me suis lancé dans une démarche d’introspection pour essayer de comprendre pourquoi on peut avoir des opinions carrément contraires devant une situation éminemment évidente. Sans doute ce qui est évident pour l’un, l’est mois pour l’autre. On dit que c’est la liberté de penser ! Le fleuron des droits de l’homme ! Et il faut surtout respecter l’opinion de chaque individu. C’est la démocratie ! J’ai du abandonner bon nombre de fora d’opinions quand j’ai réalisé que des actions qui méritaient des applaudissements des mains et des pieds ne faisaient jamais l’objet d’aucun commentaire et rarement de publication. Je croyais que quand on faisait le pari de discuter d’analyser les faits et gestes de certains décideurs il fallait le faire avec objectivité si sa participation s’intégrait dans le cadre d’une participation positive et une contribution à distance pour faire bouger les choses dans le bon sens… L’actuel président haïtien est arrivé au pouvoir pour certains, comme un cheveu dans la soupe, Comme acteur principal d’une chronique d’une mort annoncée. L’homme ne pouvait certes pas laisser prévoir ni s’attendre à mieux. Le choix de son équipe n’a pas rassuré davantage ni les incrédules ni les convaincus de son incapacité de diriger le pays. Mais comme disait le merenguero dominicain Johnny Ventura : le tabac est certes fort, mais il faut le fumer (el tabaco es fuerte pero hay que fumarlo). Depuis, Haïti exhibe son président-musicien un peu partout dans le monde. Un président que l’on voit sur tous les fronts et sur tous les flancs. Au début on avait l’impression d’un travailleur qui avait beaucoup d’envie de travailler mais qui ne disposait pas de matières premières. Il lançait chaque semaine, LA semaine de quelque chose sans aucun résultat palpable. Par exemple la semaine de la reconstruction sans qu’une simple pierre ait été posée. LA semaine du tourisme sans aucune activité touristique générée. Je me disais que lui au moins il a la bougeotte. Les excuses et prétextes pour ne rien faire en Haïti fleurissent dans tous les coins de tête. Les difficultés pour former un gouvernement, le non décaissement des fonds promis par la communauté internationale ont été les alibis les plus souvent exprimés. Depuis la nomination du riche homme d’affaires Laurent Salvador Lamothe, la direction du pays s’est trouvée un binôme (MM/LL) parfait comme un de ces mariages réellement réussis. Pour la première fois on a l’impression que dans la gestion du pays, il existe un accord et surtout il se dégage un plan. Il est clair que sur le plan politique, dans un milieu ou prime le pluralisme, chaque décision provoque des réactions contraires soit dans le fond ou dans la forme. Mais celui qui n’est pas dupe, reconnait dans ces crises des conflits d’intérêt qui en Haïti revêtent toujours les mêmes caractéristiques cachées par les mêmes enjeux. A tort ou à raison, des institutions attendues depuis des lustres, prennent forme et on en voit des ébauches (Conseil électoral). La Constitution amendée reconnaissant la double nationalité est publiée… Sur un plan purement pratique, le gouvernement est entrain de faire des choses que les prédécesseurs n’avaient jamais osé faire. Et on se demande pourquoi ça n’avait jamais effleuré les esprits. Je vous en détaille quelques unes de ces décisions qui ont mérité mes applaudissements : - Les contraventions pour exiger le port de la ceinture de sécurité au volant. En juillet dernier je circulais dans les rues de Port-au-Prince en voiture. Beaucoup de gens riaient à s’égosiller en observant le geste reflexe que je réalisais aussitôt installé dans une voiture. Peut importe que je me trouvasse à l’avant ou à l’arrière, je passais et accrochais automatiquement ma ceinture de sécurité. Mon bon ami KA, est arrivé à me confesser que lui sans aucun problème il portait au volant sa ceinture de sécurité à Santo Domingo ou à Miami mais il ne voyait pas l’intérêt de le faire dans « ce merdier ». Le service de circulation des véhicules, semble-t-il a commencé à distribuer des PV aux chauffeurs qui ne la bouclent pas. Et des gens qui poussent des cris de colère en se cachant derrière des arguments bidons et arguties de toute sorte pour éviter de reconnaître le non respect des lois. Le problème c’est que nous autres les haïtiens, nous vivons depuis des années en oubliant que le pays disposait de certaines lois et que le fait de ne pas les respecter répondait au laisser-aller des autorités concernées et ne les rendaient ni caduques ni inexistantes. Dans une conjoncture ou le gouvernement affichant un excès de bonne volonté qui ne peut pas être traduite en faits ou réalisations concrètes par manque de ressources, les PV offrent une opportunité en or de renflouer les caisses de l’état. Les contrevenants se plaignent et rechignent. Certains exigent une première phase pédagogique avant l’application des peines. La pédagogie a été faite puisque qu’on le veuille ou non, les gens qui ont appris à conduire, ont aussi appris un certain nombre de règlements et lois dont le port de la ceinture de sécurité. Donc bouclez-la ou payez ! C’est dommage que selon les informations recueillies auprès de nos correspondants d’Haïti que les agents de Police ont lâché prise et que les gens ne portent plus la ceinture. - Les redressements fiscaux Le gouvernement Martelly/Lamothe (MM/LL) a entamé ce que certains appellent une chasse aux sorcières pour renflouer les caisses de l’état. En effet beaucoup de « grands contribuables » auraient cessé de payer le fisc. Il faut reconnaître que dans l’absolu, nous autres les haïtiens nous ne payons pas d’impôts. Beaucoup de raisons expliquent la persistance de cette anomalie citoyenne et institutionnelle. Les grands contribuables d’aujourd’hui ont constitué pour la grande majorité leurs patrimoines justement en évitant de payer. On dispose d’un ami haut placé à qui on fait des cadeaux et les reçus, les bordereaux sont délivrés sans grand souci. Une catégorie de citoyens ne paie pas leurs redevances fiscales en se réfugiant derrière des arguments comme la corruption des gouvernements ou leur inactivité. Cependant comment comprendre que l’on puisse exiger des réalisations à un gouvernement sans payer les impôts ? Les citoyens d’Haïti savent-ils comment fonctionne un gouvernement, en particulier d’où viennent ses ressources ? Le gouvernement a publié une liste de 60 grands contribuables qui devraient 82 millions de gourdes à l’Etat. Ils crient tous à la persécution politique. Ils seraient tous innocents et auraient payé normalement leurs redevances fiscales ! « Men-m nan lanfè gen moun pa »! Les gouvernements sont souvent redevables envers une branche du secteur économique et financier. Souvent des résolutions sont émises pour en favoriser quelques uns. Dans la chasse aux sorciers redevables de l’administration MM/LL il faut surtout retenir qu’en dépit des dérapages que l’on pourrait ranger dans le chapitre dommages collatéraux, des erreurs dues à la précipitation ou à l’incompétence, les autorités haïtiennes devront faire comprendre à tous les haïtiens qu’il est impératif de contribuer. Chacun à son niveau. Selon les moyens. Mais conduire le pays vers une situation de non-fiscalité est une démarche à proscrire et à éviter à tout prix. Enfin de compte, je n’hésite pas à donner un vote de confiance à l’équipe qui est en place. Si jusqu’à présents les résultats ne sont pas palpables et que les décisions sont entachées d’erreurs, d’illégalités ou d’inconstitutionnalité, il semble se dégager une vision, une tendance à corriger les choses qui ont si mal marché en Haïti pendant des siècles. Messieurs, continuez ! Dr Jonas JOLIVERT

Des sénateurs réclament la démission de 3 juges de la Cour de Cassation

Les sénateurs de l'opposition annoncent l'adoption prochaine d'une résolution en vue de réclamer la démission de trois juges à la Cour de Cassation. M. Arnel Alexis Joseph, président de la Cour de Cassation et du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire ( CSPJ) est dans le collimateur des sénateurs qui remettent en cause sa nomination. Selon le président de la Commission Justice, Pierre Francky Exius, les sénateurs avaient été induits en erreur par l'ancien président de la commission au sujet de M. Alexis. Les sénateurs soulignent que M. Alexis, alors président de la Cour d'appel, était âgé de 74 ans au moment de sa désignation. Ce qui est contraire au prescrits légaux qui fixe l'âge maximum à 65 ans. Plusieurs autres sénateurs dont Steven Benoît, Andrice Riché et Moise Jean Charles réclament l'annulation de la nomination de M. Alexis Joseph pour cause d'irrégularités. Deux autres juges sont également considérés comme indésirables au sein de la Cour de Cassation. Le sénateur Steven Benoît révèle que les deux autres juges avaient été nommés sans recommandation du grand corps. A l'époque les sénateurs n'avaient pas contesté les nominations. Steven Benoît indique que les sénateurs avaient déjà abordé le sujet avec le président Martelly la semaine dernière. L'étau se resserre autour du président du CSPJ qui est l'objet d'une enquête parlementaire relative à la sa mise en accusation par la chambre des députés. Les membres de la commission doivent indiquer s'il y a matière à lancer la procédure de mise en accusation réclamée par la Fédération des Barreaux d'Haïti. L'offensive des sénateurs contre le président du CSPJ pourrait fragiliser la position de cette institution dans le cadre de la formation du Conseil Electoral Permanent (CEP). Les sénateurs de l'opposition dénoncent des ententes entre l'exécutif et le législatifs dans le processus de désignation des trois représentants du judiciaire au CEP. LLM / radio Métropole Haïti http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=21354

Martelly nie toute implication dans les poursuites fiscales contre Apaid

L'entrepreneur André Apaid est résolu à poursuivre les autorités fiscales haïtiennes qui l'avaient faussement accusé d'évasion fiscale. L'ancien leader de l'organisation Groupe 184, croit être l'objet de persécutions politiques de la part du président Michel Martelly mecontent de ses prises de positions sur le dossier du Conseil Electoral Permanent (CEP). M. Gervais Charles, l'un des avocats de M. Apaid, rappelle que le chef de l'Etat avait exprimé avec vigueur son opposition à M. Apaid lors de leur dernière rencontre. Le dossier sera porté par devant les autorités judiciaires soutiennent les avocats qui attirent l'attention sur les préjudices moraux et économiques que l'interdiction de départ à l'encontre l'entrepreneur très actif dans le secteur de la sous-traitance. Cependant les responsables de la Direction Générale des Impôts (DGI) ont annoncé que la mesure d'interdiction de départ a été levée pour 25 entrepreneurs ayant régularisé leur situation. Ils indiquent que M. Apaid avait en sa possession une franchise de 15 ans délivrée en 2002. Les autorités fiscales qui n'avaient jamais été informées par les avocats de l'entrepreneur de l'existence de cette franchise avaient continué à émettre des bordereaux pour l'entreprise de M. Apaid. De son coté le président Martelly nie toute implication dans les poursuites de l'administration fiscale contre les grands contribuables coupables d'évasion fiscale. M. Martelly n'a pas lu la correspondance de M. Apaid estimant que ce dernier sait comment le joindre. Se disant prêt à rencontrer l'homme d'affaire le chef de l'Etat dit n'avoir aucun problème personnel contre son ex collègue du Groupe des 184. LLM / radio Métropole Haïti http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=21353

Eddy Damas (UGTG) : La Minustah n'a apporté que peines et tribilasyon aux haïtiens

CCN .Ce livre sur « Ayiti » que vous publiez après un voyage la bas, c'est en quelque sorte un aspect de votre job de militant/communicant ?
Eddy Damas. On serait tenter de le voir ainsi, mais c’est beaucoup plus que cela. C’est une occasion formidable pour moi de contribuer, comme pour un bon nombre de personnes, a kalbandé l’image que nous avons d’Ayiti.
Sans y avoir auparavant mis les pieds, j’ai découvert Ayiti très tôt dans mon adolescence, à travers sa musique et sa poésie. Et ce voyage en quelque sorte, me confortait, et me rassurait en grande partie, dans l’idée que moi je me faisais d’Ayiti. Ainsi donc, avec ce récit je tenais quelque part à rendre on gran loné é respè a Ayiti et à tous le Ayisyen.

CCN. Quand vous débarquez en Ayiti êtes vous surpris de ce que vous voyez, ? l'idée du livre arrive à quel moment ?
E.D. Je ne dirais pas surpris mais plutôt ému. Oui d’une émotion presque enivrante malgré ce premier contact peu réjouissant d’un enfant qui mendie et de la présence d’hommes en arme. Etonnamment j’avais l’impression d’être chez moi. Assailli par tant de choses à la fois, tout décrire et tout écrire fut mon premier réflexe. L’idée du livre arrivera bien plus tard après mon retour.

CCN. Il y a une préface du chanteur Beethova Obas, pourquoi lui ?
E.D. Il y a beaucoup d’artistes ayisyen angajé, comme on dit, mais les textes et la musique de Beethova m’accompagnent toujours dès qu’il s’agit d’Ayiti. C’est comme ça. Il a ces mots, ces notes à lui pour de temps à autres, nous faire « oublier le goût de la détresse d’Ayiti »
Il a cette sensibilité profonde qui vous envellope quand il parle de l’espoir qu’il cultive dans les enfants de son pays. C’est un grand Monsieur qui m’a fait l’honneur de préfacer ce récit. Mèsi Beethova.

CCN. Là bas la Minustah semble être un vrai problème ?
E.D. Un grave problème comme toutes les formes d’ingérence qui caractérisent le pouvoir occidental à travers le monde. Depuis bientôt huit ans (Juin 2004) cette armée d’occupation n’a apporté que peines et tribilasyon au peuple d’Ayiti. Vols, viols, brutalités en tous genres, choléra, et la liste est longue. Il n’y a pas 36000 mil solution : Minista déwo !!!

CCN. Un président ex chanteur de compas : Est ce qu’Ayiti est dans la bonne... cadence ?
E.D. Nous avons tous suivi les conditions dans lesquelles se sont déroulées l’élection du président Martelly en Ayiti. Il a été porté au pouvoir par les états unis et c’est bien dommage. Maintenant les responsabilités qui lui incombent sont énormes, et il le sait. Le peuple haïtien aspire d’abord à « on Ayiti granmoun » Il ne doit jamais l’oublier.

CCN. Pas un seul mot dans votre ouvrage sur la musique, le compas, vous n'avez pas voulu entendre ?
E.D. Comment ne pas vouloir entendre ce compas partout présent. Mais cette fois-ci, la grande présence des femmes et des hommes qui m’entouraient avait pris le dessus.

CCN. Vous ne publiez qu’une douzaine de photos sur la centaine prises, quels ont été les critères de votre choix ?
E.D. En effet, ce fut un véritable dilemme, il fallait faire un choix visant à mieux illustrer le récit. Mais elles sont toutes aussi belles que parlantes. Plus « NOUS », quoi !

CCN. Di sa é vwè sa... és sa vé di Ayiti a jodi pé fé moun gwadloup pè lendepandans ?
E.D. Di sa é vwè sa… C’est bien là que cet adage prend tout son sens. C’est cet écart monumental qu’il y a entre ce que l’on nous a toujours servi sur Haïti et la réalité. C’est d’abord cet aspect là que j’aborde dans ce récit. Dans la Caraïbe, Haïti reste le principal épouvantail repoussoir du pouvoir occidental et singulièrement du pouvoir « kolonyal fwansé » sur la question du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Haïti, il ne faut pas le nier, dans l’esprit de bon nombre d’entre nous fait peur dès que l’on parle d’indépendance. Et malheureusement, ce piège fonctionne toujours. Mon récit n’a pas la prétention de tordre le cou à cette mauvaise fable, mais à nous aider à ne plus écouter ces petites comptines mensongères que véhicule cette farce.

CCN. Que retenez-vous de ce séjour?
E.D. Un peuple, un grand peuple .Un pays, un immense péyi. Des Fanm é Nonm qui n’ont jamais abandonnés la lutte pour la vie au quotidien. Des femmes et des hommes qui refusent la fatalité pour ne compter que sur leurs propres moyens afin de modifier leur réalité de tous les jours. Des femmes et des hommes qui ne croient pas en la malédiction que l’on essaie de leur faire porter depuis nanni nannan. En effet, j’ai vu certaines situations misérables que vivent au quotidien certains ayisyen. Mais, eskizé, ce n’est pas cela que j’ai retenu. Je garde plutôt l’image d’un peuple fière combatif et debout. Pas un peuple kouché. Des fanm é de nonm d’une grandeur capable de vous faire prendre conscience de notre petite taille, tizi à bien des égards. Ayiti : Di sa é vwè, sé dé biten diféran
http://www.caraibcreolenews.com/news,guadeloupe,1,3957,10-09-2012-hay-ti-eddy-damas-ugtg-y-yla-minustah-n-a-apporty-que-peines-et-tribilasyon-aux-hay-tiens.html