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dimanche 16 septembre 2012

Martelly confirme le maintien du CEP et fait de son fils Olivier un éventuel successeur

Fermant pratiquement la porte aux négociations en cours, le Président a soutenu, en visitant l’Ed’H, que le très contesté conseil électoral permanent est « définitif » et que les politiciens craignent l’accession au pouvoir, un jour, d’Olivier Martelly, soupçonné, de même que sa mère, de détournement de fonds du trésor public Publié le vendredi 7 septembre 2012 Le chef de l’Etat, Michel Martelly, a fermement déclaré jeudi qu’il n’entendait pas revenir sur la formation du conseil électoral permanent à travers une véritable salve d’artillerie lancée contre la classe politique post-Duvalier qui, di-il, aurait peur d’une éventuelle accession au pouvoir, au cours des prochaines années, de son fils Olivier visé en même temps que sa mère par de graves accusations de corruption. « La nouvelle est que j’ai déjà mis en place le CEP permanent et que c’est définitif », a affirmé l’air rageur le dirigeant haïtien qui haranguait une petite foule d’employés lors d’une visite au siège de l’Electricité d’Haïti. Estimant que beaucoup étaient déterminés à lui barrer la route, parce qu’avant d’occuper le fauteuil présidentiel il n’était que le « petit chanteur Sweet Micky », Martelly a, dans la foulée, pris la défense de son épouse Sophia et de leur fils aîné en affirmant haut et fort que ce dernier faisait peur à des politiciens passés maîtres dans l’art de la médisance. « Lorsqu’ils regardent un jeune de 24 ans faire tant de choses, ils se disent qu’il sera peut-être Président aussi dans dix ans et qu’il faut le marquer à la culotte », a poursuivi le chef de l’Etat sans donner l’impression de réaliser qu’il venait lui-même de révéler que l’implication de son fils dans la construction d’infrastructures sportives avait peut être des motivations politiques. Revendiquant de fait l’héritage du duvaliérisme, le Président a mis sur le compte de la gestion politique catastrophique des 25 dernières années l’effondrement de l’Ed’H, ancienne entreprise d’Etat phare qu’il souhaite moderniser et autonomiser financièrement afin que les pouvoirs publics cessent de subventionner un énorme déficit annuel à hauteur d’environ 160 millions de dollars. Flanqué de son conseiller juridique Grégory Mayard Paul, dont il ne se sépare jamais, Michel Martelly avait été accueilli à son arrivée à l’Ed’H par la nouvelle directrice générale Andress Apollon et son adjoint, Duckens Raphaël. spp/Radio Kiskeya http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article9120 http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article9120

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