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dimanche 9 mars 2008

TOUT MORAL COMME UN FANTASME

You are right, toujours moral. Comme un fantasme. Ce n’est pas quelque chose d’étrange. Comme les parfums des orangers au printemps à Séville.
La musique bossanova est partout très, très douce. Presque personne ne peut l’entendre sauf toi et moi, bien sûr. Car c’est moi qui l’ai prise du recoin d’une étoile.
Tu arrives. Tard. Mais pas trop. D’une ligne aérienne qui n’existe pas. Mais qui arrive toujours comme il faut. Elle atterrit toujours sur la mauvaise piste mais ne s’est jamais écrasée
Je te vois arriver. De tes yeux sortent des poèmes ronds. Qui chantent avec un accent de pluie. Tu es gentil. Toujours moral.
On parle et tu écoutes tout ce que je dis. Très attentif, tu me regardes .
On est dans mon petit salon. Pas trop grand. Mais très accueillant, très rose. Tout plein de trous. Au chocolat. Avec des nuages. Collés sur les murs. Avec des recettes pour parler à Shakespeare.
Quand tu parles je peux sentir ton parfum. Ta belle voix. C’est rassurant. La chambre change de couleur. Teint orange. Tout couleur orange. Les rideaux sont oranges. Les murs sont oranges.
La porte se ferme seule et tu me ramènes à toi. Tu caresses une partie de mon cou. Tu passes la main très langoureusement sur ma peau.
Dans un langage que l’on n’écoute pas. Je fais les réponses que tu attends de moi. Mes doigts très doucement caressent ta peau. Ta chemise s’ouvre un peu. Pas trop. Tes mains arrivent à ma taille et mes hanches. Je ferme mes yeux et ma respiration commence à être plus agitée.
Une des bretelles de ma robe tombe. Ta bouche cherche mes épaules et tu embrasses ce petit coin de mon corps. A l’ouverture de la robe se montre une partie de mon soutien gorge transparent. Ma poitrine bouge avec la force de mon cœur.
Tu caresses le tissu qui laisse voir comme se réveillent les deux petits bombons rosés, les pointes de mon plaisir. Sans le vouloir ils se font durs et probablement plus grands. Il y a un esprit vivant dans mes seins. Esprit vivant plein de force qui attire et que est attiré .
Je perds davantage mes forces chaque minute qui passe.
Mes lèvres cherchent ton cou. Ma partie préférée. Très douces, très sensuelles, mes lèvres se baladent sur ta peau. J’ouvre la chemise très lentement. La chaleur de ton torse si masculin laisse plus ouverte mes envies. Préfabriquées.
J’explore, j’examine, je dessine. Avec la pointe de mes doigts. J’arrive de ton cou à ton ventre. Je dessine des lignes avec mes mains tièdes. Avec mes lèvres.
Tu poses tes mains fortes sur mon dos et colles mon corps contre ton corps. Je peux sentir . Des choses qui bougent. Qui s’approchent, qui gonflent. C’est un plaisir étrange.
Tu me prends dans tes bras et on se trouve une petite table. Petite mais forte. Une table qui est arrivée exprès pour nous. Du pays des tables féeriques. Elle est placée au centre de la chambre. Tu me poses assise sur elle. Ça me donne plus de possibilités de chercher, à coïncider avec ta bouche. Sentir tes lèvres sur les miennes pour la première fois. Et c’est si doux.
Pouvoir caresser ta bouche avec un de mes petits doigts aussi. Sentir la douceur et chercher avec ma bouche un de tes doigts. Pouvoir tester son goût. Le mettre entre mes lèvres et jouer avec toute la douceur du monde.
Sentir que ça t’excite davantage. Et simultanément percevoir que le temps de réfléchir est révolu. Que c’est un rêve ou on peut tout faire. Rien n’est interdit. Il n’y a pas la distance. Il n’y a pas les soucis. Il n’y a pas les autres. Il n’y a qu’un fantasme . Et une petite table. Elle est notre priorité.
On n’a pas peur. Le peur reste dehors. En dehors du rêve. En dehors d’une nouvelle explosion. Différente. Ou il n’y a pas de déception. Il n’y a pas de choses à faire. Il n’y a pas d’obligation. La seule obligation c’est vivre le plaisir d’être l’un avec l´autre.
Le temps s’arrête. Tout s’arrête autour de nous. Il n’y a plus de distance. Les habitudes. Les langues. La seule langue est la mienne qui cherche ton torse nu. Qui explore les parties les plus ardentes. Qui cherche les parties les plus sensibles. Et qui guette tes réactions.
Tu m’approches plus et plus. Je peux caresser tes oreilles. Avec ma langue petit à petit.
La chemise tombe par terre. Mon soutien gorge aussi. Ma robe aussi. Ma taille entre tes mains. C’est facile. On peut jauger ma fragilité pendant que je sens la force nouvelle.
Je caresse encore ton ventre nu. Et je cherche de nouveaux mondes. Pendant que tu caresses mon cou. Et ça me fait perdre la conscience. C’est trop bien. C’est moins moral.
Je peux sentir avec mes mains une autre partie de ton corps. Réveillée. Pour la première fois j'expérimente cette sensation. Tu détiens ma poitrine entre tes mains. J’ai un petit oiseau sous les miennes. C’est chaud. C’est plein de force. C’est prêt à exploser en petits morceaux de sucre. Prêt à exploser en petit morceaux d’étoiles minuscules au chocolat.
Je ne demande pas ton autorisation pour laisser libre ce petit soleil placé dans ton corps. Je peux aussi ressentir comme sa force s’évanouit aussi. Un peu. Il a le control que j’ai déjà perdu. Mais il commence à le perdre lui aussi. J’ai avec moi ce nouvel astre. Et je peux jouer avec. Doucement.
En même temps je ne cesse de goûter ta peau, comme le plat le plus délicieux. Ton cou, ta bouche. Je mange petit à petit avec mes lèvres, avec ma langue, la plupart des bouts de ton corps. Et j’ai avec moi un grand trésor très vivant. Très chaud. Très loin d’être contrôlé.
Par hasard, la distance se fait exacte. Ce petit soleil cherche sa place. Et sa place se trouve dans moi. Et je veux le sentir. Je veux sentir en moi toute l’énergie que donne une étoile. Connaître ce que j’ai pas connu avant. Ou ce que j’ai déjà connu mais qu’on veut connaître autrement.
Il connaît son chemin. C’est facile. Tout glisse à son arrivée. C’est comme marcher sur une mousse. Ma respiration se fait plus forte. Mes soupirs se font de fraise. Et je peux te sentir en moi.
Je m’accroche à ton cou avec un nouveau peur de plaisir. Tu rentres en moi avec douceur. Je m’allonge sur la table et tu caresses mon ventre, mon estomac, ma poitrine. Je cherche tes mains avec ma bouche et je peux caresser encore une fois tes doigts. Les sucer un par un.
Je bouge mon petit corps pour augmenter le plaisir. Je m’approche avec la force de mes hanches qui font une danse nouvelle. Ma taille bouge aussi à son rythme. Avec un mouvement différent qui rend tout plus difficile. Plus difficile de contrôler une explosion. Plus difficile de mesurer le plaisir.Tu regardes mon corps bouger. Comme une petite vague. Ma peau douce et tiède, mes poitrines levées, mes soupirs te font exploser sans le faire. Tu caresses mes jambes flexibles qui changent la position de ses rêves.
On change le rythme. Tu fais une pression si douce sur mon ventre, sur ma taille, j’arrive à m’approcher, encore à chercher ta bouche. Je cherche ton cou encore une fois. Je cherche les parties dures aussi avec ma langue. Doucement. Mais avec passion. Sans peur.
Je me sens possédée. Je fais plus intenses mes baisers, mes caresses, mes paroles douces qui susurrent des mots spéciaux.
Avec tout ça, les caresses sans fin, les baisers, les soupirs...une explosion reste très proche. Et la mienne aussi.
Je peux t’entourer de mes jambes. Ainsi, je connais plus mon corps. Je sais exactement comment elles arrivent, les sensations plus fortes.
Je bouge mes hanches contre toi. Avec ma petite force. Avec une flexibilité que j’invente pour ce moment. Avec un rythme de danse nouvelle.
Tu parles un peu, en murmurant des mots, je peux presque crier. Je m’accroche davantage.
Je suis plus et plus rapide car mon corps a trouvé un coin ou le plaisir est né. Ou le plaisir est fait. Un coin inventé pour ça. Que je connais. Qui est juste pour toi : un rêve.
Ce coin caressé une et mille fois fait que mon corps s´évanouisse de plaisir.
C’est trop grand. C’est trop fort. Je perds mes forces.
Mon corps s’ouvre complètement pour me reposer après avoir senti une telle vigueur.Tu continues à chercher plus de lumière. Plus de chaleur. Mais on peut continuer. Je m’allonge encore une fois.
Tu reprends le contrôle de la force. La latitude. Le parfum. La pression. Le rythme. Tu te sens plus libre. Plus proche de toucher la pointe de la lune.
Ton corps demande les morceaux de chocolat. Il demande à atteindre son but. Le rythme est plus coloré, plus fort, plus vite, plus véhément. Comme dans la plus forte explosion que l’on aie eu jamais. Mais rien de violent. Rien de mots forts. Rien que du plaisir. Rien que de l’humidité en moi.
Une bombe d’étoiles liquides arrive et je veux les sentir. C’est fort. C’est doux. C’est presqu’une douleur magique. De petites convulsions de ton corps qui est entré en moi.
Je crie aussi avec cette certitude d’y avoir mis une bonne galaxie de plaisir. Tu te calmes. Moi aussi.
C’est si bon de t’avoir comme ça. Tout calme. Sans pression. détendu. Rassasié. Fatigué. Exténué. Heureux.
Et je m’approche de toi. Douce. Tranquille. En sécurité.
Tu es la. C’est ton rêve.
Tu es avec moi.
Et c’est tout simplement comme ça.
Tu as raison.
Et c’est tout moral.
Auteur: Sara Villegas Gonzalez

USA : siège du tournoi pré-olympique de la CONCACAF

Le tournoi Préolympique masculin de la zone CONCACAF 2008 aura lieu aux Etats-Unis du 11 au 23 mars dans trois villes d’ou sortiront qualifiés deux pays pour le tournoi olympique de Beijing 2008.
C’est la première fois en huit ans que la Phase finale du Championnat u-23 de la zone CONCACAF aura lieu aux Etats-Unis d’Amérique. L’évènement de 2000 avait eu comme siège a Hershey en Pennsylvania.
Le tournoi de la CONCACAF fera intervenir deux groupes de quatre sélections qui s’affronteront tous contre tous du 11 au 16 mars.
Le groupe A, qui jouera les rencontres du premier tour au stade Raymond James a Tampa en Floride comptera les sélection de Cuba, Honduras, Panama et les USA. Le groupe B avec ses rencontres qui se joueront au stade du home Depot center a Carson Californie est composé de l’actuel champion de la CONCACAF, le Mexique, avec le Canada, Haïti et le Guatemala. Les rencontres se joueront sur deux dates et deux matchs par jour.
Les matchs de demie finale et la finale se joueront à Nashville dans le Tennessee le 20 et le 23 mars respectivement. Les deux finalistes non seulement joueront pour le trophée comme champion U-23 de la CONCACAF mais aussi auront leurs billets pour les jeux olympiques de Beijing 2008.
Les équipes :
CANADA: Avec Nick Dasovic comme directeur technique, le Canada est l’une des équipes de la zone nord qui ont obtenu directement leur classification pour la phase du tournoi pré-olympique masculin de la zone CONCACAF. Les Canadiens n’ont pas joué le tournoi olympique depuis Los Angeles 1984, ou ils atteignirent les quarts de finale mais perdirent aux épreuves de tirs au but 4 :2 contre le Brésil médaillé d’argent. L’autre participation du Canada aux jeux olympiques a été comme pays organisateurs en 1976 à Montréal.
CUBA :Compte le plus grand nombre de présence que n’importe quel autre pays de la zone Caraïbes en jeux olympiques ayant joué des tournois de Montréal (Canada) (1976) et Moscou (URSS) en 1980… Les lions de la Caraïbe sont arrivée en phase finale de la CONCACAF après avoir organisé et gagné le groupe B du premier tour contre Les Iles Caïman, les îles Bermudes et Porto-Rico. Cuba sortit vainqueur du groupe G du deuxième tour après avoir éliminé Grenade et Trinité et Tobago. Raul Gonzalez est l’entraîneur des Lions de la Caraïbes.
GUATEMALA: Avec Rodrigo Kenton aux commandes de l’équipe, les guatémaltèques participent pour la première fois à la phase finale du tournoi pré-olympique masculin de la CONCACAF depuis la version 2000. Ils ont gagné leur ticket pour ce tournoi après avoir hébergé et gagné un tournoi triangulaire contre le Costa Rica et le Nicaragua. Los Chapines comptent le même nombre de participations en jeux olympiques que le Costo Rica (1986, 1976, 1982)
HAITI: En quête de son premier billet pour les jeux olympiques, Haïti est l’un des deux représentants de la zone de la Caraïbe du tournoi Pré-olympique masculin de la zone de la CONCACAF. La sélection bicolore a atteint la phase finale après avoir éliminé lors du premier tour la République Dominicaine et Saint Kitts et Nevis. Haïti accueillit ensuite le tournoi pour le compte du groupe G et sortit vainqueur contre les sélections de Bahamas et de la Jamaïque.

HONDURAS: Un des trois qualifiés de la zone centreamérique pour la phase finale du tournoi préolympique masculin de la zone Concacaf. Le honduras a obtenu son billet en résultant victorieux du triangulaire I par une victoire face au Salvador, et un match nul contre le Panama. Les Catrachos ont été la quatrième nation centraméricaine à participer aux jeux Olympiques quand ils participèrent aux jeux de Sydney en Australie en 2000. Alexis Mendoza est le directeur technique de l’équipe du Honduras.
MEXIQUE: Actuels champions des U-24 de la CONCACAF, le Mexique a participé neuf fois aux jeux Olympiques et c’est le numéro deux de la région. Sa meilleure participation a été le match de barrage pour la médaille de bronze disputé et perdu contre le Japon en 1962 sous le score de deux buts à zéro. LE Mexique a gagné cinq tournois préolympiques et possède un record de 21 matchs sans défaite durant les éliminatoires de la CONCACAF avec sa dernière défaite contre les USA en avril 1962 sous le score sans appel de trois buts à zéro. Le sélectionneur du Mexique est l’ex-goleador du Réal Madrid Hugo Sanchez.

PANAMA: Sous les commande du technicien Alexandre Guimaraes, le Panama a obtenu le dernier ticket de la zonce centre Amérique pour la phase finale du tournoi préolympique 2008 après avoir éliminé le Costa Rica après épreuves de tirs au buts lors d’un match de barrage. Avant la confrontation avec le Costa Rica, le Panama avait fini deuxième du Triangulaire 1 après une victoire contre le Salvador mais ont perdu face au Honduras au goal avérage après un match nul un but partout. Les canaleros, qui cherchent son premier billet aux jeux Olympiques , ont été la première sélection centraméricaine à jouer le match inaugural du tournoi préolympique de la CONCACAF en 1964.
USA: Pays organisateur de la phase finale du tournoi préolympique masculin de la CONCACAF 2008 représente l’équipe de la zone avec le plus grand nombre de participation s aux jeux olympiques (avec 12) mais ils ont gagné une seule fois le tournoi préolympique. C’est la première nation à gagner une partie de football en tournoi olympique contre la sélection de l’Estonie en 1924 sous le score de un but à zéro. Les stars and stripes finirent à la quatrième place lors des jeux de Sydney (Australie ) 2000, représentant sa meilleure participation de l’histoire. La sélection des USA est menée par Peter Nowak comme directeur Technique.
TOURNOI PREOLIMPIQUE MASCULIN CONCACAF 2008: CALENDRIER

Groupe A – Tampa, Florida USA; Raymond James Stadium
11.03.2008: PANAMA – HONDURAS (17:30)---- USA – CUBA (20:00)
13.03.2008: HONDURAS – CUBA (17:30)--------USA – PANAMA (20:00)
15.03.2008: CUBA – PANAMA (16:30)-----------USA – HONDURAS (19:00)


Groupe B – Carson, California USA; Home Depot Center

12.03.2008: HAITI – GUATEMALA (17:30) CANADA – MEXICO (20:00)
14.03.2008: CANADA – HAITI (17:30) MEXICO – GUATEMALA (20:00)
16.03.2008: GUATEMALA – CANADA (15:30)MEXICO – HAITI (18:00)
20.03.2008: Nashville, Tennessee USA; LP Field

SEMIFINALES (17:00) & (20:00)
23.03.2008: Nashville, Tennessee USA; LP Field

TROISIEME PLACE: (13:00)
FINALE: (16:00)
http://www.concacaf.com/view_article.asp?lang=sp&id=4107

Grand-Boulage vit de la paille

Célina François oublie déjà son âge. Avec ses dix enfants - six garçons et quatre filles-, cette femme noire au visage amaigri vit dans l'enfer de l'abandon et de la sécheresse, qui sévit, depuis octobre, à Grand-Boulage, quartier de la première section de Bombardopolis. Son concubin, Iltino Désinor, père de ses enfants, depuis six ans, a abandonné sa famille pour fuir la misère.
Habitant un taudis placé au haut de l'habitation Grand-Boulage, Célina et sa famille ne vivent que des produits du sous-bois. Une situation pas trop différente pour certaines autres familles de cette localité qui, obligées de mettre à l'écart l'agriculture, passent leur temps à confectionner des macoutes - (paniers de jardin), des corbeilles, des sous-plat, tous faits en latanier, et des balais en paille.


Johnny, fils aîné de Célina, prépare les pailles tombées des cocotiers pour la confection de balais que sa maman et sa soeur Mèmène vendent au marché du bourg. « Je les cherche dans les bois et lui, il les prépare », dit Célina. Johnny est l'aîné de la famille. En dépit de sa cécité, il se veut utile à cette famille qu'il porte dans son coeur.
« J'ai perdu la vue, il y a 7 ans, dit-il. C'est grâce au travail de mes deux parents que j'ai pu survivre à cette dure épreuve de typhoïde. Je leur consacre ce qui reste de ma vie. »Grand-Boulage, considérée dans le temps comme le bastion de l'élevage du cabri bombardopolitain, respire au rythme de la décadence. Son petit-mil, "son pois congo", sa patate, son orange amère, son manioc et son arachide disparaissent sous le poids du déboisement entamé quelque temps après l'abattage des cochons créoles, selon Fanel Dupré, ancien maire de Bombardopolis.
- Une misère provoquée
Ce qui contraste à Grand-Boulage et les autres habitations de cette section, c'est qu'au moment où la vie se calcine sur ce mont, des arbres fruitiers résistent aux ardeurs des lilas (buddleia) et des eucalyptus. Orangers, pamplemoussiers, kénépiers... luttent pour se frayer une petite place dans le ciel de ces arbres forestiers dont on n'ignore pas l'appétit pour l'eau. Plus loin, des lianes desséchées de patate et de giraumon abandonnent la lutte. Placée sur le flanc d'un plateau, Grand-Boulage, comme toutes les autres habitations formant la première section communale de Bombardopolis, est très vulnérable et connaît souvent de grands moments de sécheresse
- « Comparée aux deux autres sections formant cette commune, la première section est plus fragile en raison de la qualité de son sol », explique M. Dupré qui souligne que le régime pluviométrique constitue la plus grande préoccupation des habitants. Toutefois, se rappelle-t-il, c'était une terre très fertile.Une ONG qui passait plus de quarante ans à intervenir dans les domaines de l'environnement, de l'alimentation et de l'agriculture dans la région vient de jeter l'éponge, expliquent certains Bombardopolitains. Les méfaits de certaines de ses interventions, en dehors de tout contrôle de l'Etat, commencent à se faire sentir. -
Comment s'y prendre
-
Pour Henry Max Dumornay, un habitant de Bombardopolis, le choix de planter des arbres fruitiers ou forestiers ne devait pas incomber à la seule compétence des ONG. Mais l'accompagnement par l'Etat haïtien est plus qu'urgent dans la mesure où ces acteurs n'agissent que de manière à faire de la publicité. « En plantant des arbres qui croissent rapidement, cela leur donne des résultats sur des périodes record qui garantissent leur financement », dit-il.Selon lui, la situation de misère qui règne dans le Far West est imputable aux ministères de l'Agriculture et de la Planification. « Les ONG font ce qu'elles veulent à cause de l'absence de l'Etat dans la région, dit M. Durmonay. Tandis que des études sont effectuées dans le Far West et je crois que les résultats sont là. A quelle fin ont-ils dépensé pour ces études ? »

Henry Max Dumornay montre du doigt une maisonnette portant le logo du Ministère de l'Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural avec pour indice « Bureau communal de Bombardopolis ». « Il y a plus de 15 ans que ce bureau du MARNDR ne fonctionne plus », lâche-t-il.L'agronome bombardopolitain Allen Henri du bureau de l'ordonnateur national, quant à lui, estime que le bas Nord-Ouest est victime du centralisme caractérisant l'Etat haïtien. Pour lui, chacune des zones de cette région possède ses propres capacités de produire. « Beaucoup d'endroits offrent des possibilités agricoles variées, fait-il remarquer, tandis que d'autres, moins fertiles, donnent des avantages au point de vue de l'élevage et de la pêche. »
Entre-temps, les familles croupissent dans la misère. Condition féminine et aux Affaires sociales ou encore l'Institut du Bien-être social, les habitants de Bombardopolis ignorent ces noms comme l'a dit en riant Célina François, « Ministè fanm, Afè sosyal, he hey ! Connais pas ».

Lima Soirélus

Métropole à l’écoute de ses nombreux auditeurs

A l’occasion du 38 eme anniversaire de radio Métropole, l’émission " Invité du jour" a été réservée aux interventions des auditeurs qui ont formulé des vœux à l’attention de la direction et du staff de la radio.Un auditeur de 40 ans affirme avoir appris à parler avec Métropole qui est sa fréquence de référence. Ce professionnel de saint-marcois, vivant à Port-au-Prince invite le staff à continuer sur sa lancée." Métropole est une belle équipe qu’on ne saurait ignorer, il n’y a pas que Métropole mais il n’y a pas comme Métropole", renchérit un autre fervent auditeur qui salue particulièrement Anne Daphné Lemoine.
Pour une autre auditrice Métropole est un ami présent à chaque instant. " J’avais mis ma radio dans ma valise afin d’écouter Métropole avant une intervention chirurgicale ", révèle t-elle.
Au cours de cette émission spéciale, des auditeurs ont formulé des demandes à l’endroit de la direction. Certains d’entre eux souhaitent que Métropole recommence a fonctionner 24 heures par jour, d’autres réclament une présence sur AM ou la Télé Métropole, ou encore une émission pour les enfants." Métropole c’est ma vie ", lance un auditeur affirmant être un étudiant en économie qui suit régulièrement les émissions de Kesner Pharel.
La Métropole mania est d’autant plus grande que plusieurs auditeurs assurent pouvoir identifier la radio en zappant sans regarder le cadrant. " Quand il y a black out, je sais quand je place l’aiguille sur Métropole, parce que le son est spécial et exceptionnel", explique un auditeur. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13558

A sa 38 eme année Métropole garde sa fraîcheur selon Herby Widmaier

Dans son discours à l’occasion du 38 eme anniversaire de Métropole, le pdg Herby Widmaier, a tenu à mettre l’accent sur l’envergure du travail fourni depuis plusieurs années par des membres du staff. Qualifiant ces membres de la famille de " Jeunes aux cheveux blancs", M. Widmaier a cité Gilbert Fombrun, Claude Innocent, Ketelie Jean Poix, Nancy Roc, Daniel Marcelin, John Chéry, Kesner Pharel et Frantz Courtois.
M. Widmaier a également salué le travail déjà impressionnant réalisé par les jeunes dans la programmation de Métropole, Anne Daphné, Stanley, Sabine et Guyto. Sans oublier une mention spéciale pour le staff de la salle des nouvelles et son chef de file Wendell.
Dans la catégorie des annonces il faut retenir la mise en ligne prochaine des émissions Metropolis et Chronique de l’économie.
Herby Widmaier a su savourer comme ses collaborateurs d’hier et d’aujourd’hui les 38 années de succès de Métropole. " Métropole est la plus ancienne mais ne vieillit pas", assure t-il faisant remarquer qu’en 2008 Métropole garde sa fraîcheur grâce à un staff intelligent. " Nous avons pu garder l’essentiel de notre but, la qualité, un rêve mais aussi une réalité", ajoute t-il. A l’occasion du 38 eme anniversaire de Métropole, Herby Widmaier dit se souvenir comme si c’était hier de la naissance de sa station. ", Roland Dupoux, Bob Lemoine, Kettie Lemoine, Mimi, et moi nous avions donné ensemble le coup d’envoi du 129 AM, a la 29 eme minute", dit-il rappelant que Métropole a été la première station commerciale haïtienne à diffuser des émissions sur la FM en 1970.
Métropole a donné l’exemple puisqu’il y a aujourd’hui une quarantaine de station sur la bande FM, fait remarquer M. Widmaier.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13559

Haïti : La Journée internationale des femmes célébrée dans les marchés publics

vendredi 7 mars 2008
P-au-P, 07 mars 08 [AlterPresse] --- Les autorités haïtiennes commémorent, ce 8 mars 2008, la Journée internationale des femmes sous le signe de la « promotion d’un environnement sain pour les marchandes et marchands » et de la « lutte contre la féminisation de la pauvreté », observe l’agence en ligne AlterPresse.
A travers le ministère à la condition féminine et aux droits des femmes (Mcfdf), le gouvernement de Jacques Edouard Alexis profite de cette occasion pour inaugurer les travaux de réhabilitation d’un bloc sanitaire au marché Salomon (sud-ouest), à Port-au-Prince.
La cérémonie d’inauguration est programmée pour le lundi 10 mars 2008.
« Investir dans les femmes et les filles » est le thème retenu par les Nations Unies pour commémorer cette journée. Mais le gouvernement haïtien a choisi de mettre l’accent sur l’environnement à travers son thème national « Yon lòt anviwònman pou machann yo ka vann nan diyite », précise Marie Laurence Jocelyn Lassègue, ministre à la condition féminine.
Les autorités gouvernementales placent leurs démarches dans une perspective de transformation des marchés publics – le principal lieu du commerce de détail – en des espaces salubres et vivables.
« Dans ce secteur, les femmes sont majoritaires et, souvent, ce sont des héroïnes silencieuses qui, dans l’anonymat, se battent comme des forcenées pour élever seules leurs enfants », admet Marie Laurence Jocelyn Lassègue.
Pourtant, soutient la titulaire à la condition féminine, elles évoluent dans des conditions inhumaines qui constituent une atteinte à la dignité de la personne.
Au marché Salomon, 9 toilettes et 13 douches ont été réhabilités au profit des marchandes et marchands qui fréquente ce centre commercial, dont l’espace sera bientôt assaini, rassure la ministre des femmes.
Aux côtés du Mcfdf, les ministères de l’Intérieur, de la santé publique, de l’environnement ainsi que la Mairie de Port-au-Prince participent à l’exécution de ce projet.
Outre l’inauguration du bloc sanitaire au marché Salomon, le gouvernement, dans son programme d’allègement de la pauvreté, procèdera à la remise symbolique de plus de 3000 pondeuses à 75 groupes de femmes ciblées dans les départements du Sud, du Nord-Ouest, de l’Artibonite et de l’Ouest.
Cette action a été notamment mise en place de concert avec la Faculté d’agronomie et de médecine vétérinaire de l’Université d’Etat d’Haïti, selon Marie Laurence Jocelyn Lassègue.
Pour la ministre Lassègue, célébrer la date du 8 mars ne constitue aucune priorité pour le gouvernement. L’important, selon la responsable du Mcfdf, c’est l’amélioration des conditions de vie des femmes ainsi que leurs problèmes sociaux.
« Le 8 mars c’est une fois l’an, mais l’égalité entre les sexes est une priorité du gouvernement », souligne Marie Laurence Jocelyn Lassègue qui réaffirme l’engagement de l’équipe dont elle est membre à travailler en faveur d’« une société égalitaire et équitable ».
Pour cette journée internationale des femmes, diverses activités sont tenues dans plusieurs régions du pays. L’organisation féministe « Fanm Solèy Leve » emmenée par Carline Simon –ancienne mairesse de Port-au-Prince – a mis en valeur la participation des femmes haïtiennes dans le secteur de la production. Exposition de produits artisanaux, conférence-débats sur la production agricole et avicole, entre autres, ont eu lieu.
La mairie de Pétionville en profite pour inaugurer un nouveau marché public le samedi 8 mars 2008. [do rc apr 07/03/2008 12 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7020

Environ 200 haïtiens arrêtés en R. Dominicaine

Des commerçants et étudiants haïtiens parmi ces personnes humiliées et rançonnées au cours d’une nouvelle rafle contre l’immigration clandestine
vendredi 7 mars 2008,
Radio Kiskeya

Des inspecteurs de la direction générale de la migration et des membres des Forces Armées Dominicaines ont procédé vendredi à Santiago (155 km au nord de Santo Domingo) à l’arrestation de près de 200 ressortissants haïtiens dont des commerçants et des étudiants qui ont été dépouillés de leurs effets personnels.
Selon le quotidien dominicain El Caribe, certains de nos compatriotes se sont vus confisquer des motocyclettes et bicyclettes qu’ils utilisaient pour la vente de leurs marchandises.
Toutes les personnes arrêtées ont été emmenées à bord de véhicules à la direction des affaires haïtiennes des services d’immigration où leur expulsion était envisagée.
Deux étudiants de l’Université technologique de Santiago (UTESA) ont été appréhendés et menottés. Ils affirment avoir été victimes de l’arbitraire des inspecteurs d’immigration et des militaires malgré qu’ils se soient identifiés.
L’intervention brutale des forces de l’ordre a soulevé des protestions dans le quartier de Calle del sol où les faits se sont produits.
Des milliers d’haïtiens ont été rapatriés ces derniers mois par les autorités dominicaines. Ces opérations de reconduite à la frontière effectuées au mépris des droits fondamentaux de la personne se déroulent souvent sans aucune vérification du statut des rapatriés. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4786

Un haïtien parmi 40 boat people interceptés à Porto Rico

32 dominicains et 7 équatoriens également parmi les clandestins refoulés en République Dominicaine
vendredi 7 mars 2008,
Radio Kiskeya

Les garde-côtes américains ont ramené vendredi en République Dominicaine 40 boat people dont un haïtien qui tentaient d’entrer illégalement à Porto Rico, ont annoncé à San Juan des sources officielles citées par EFE.
Outre l’haïtien, 32 dominicains et sept équatoriens avaient été interceptés mercredi à plusieurs kilomètres au sud de l’ilôt de Desecheo, un territoire situé dans le Canal de La Mona entre la République Dominicaine et Porto Rico.
Les garde-côtes et une unité maritime de la police portoricaine étaient arrivés sur les lieux où ils avaient enregistré leurs coordonnées biométriques et leurs empreintes digitales.
Deux des ressortissants dominicains rapatriés avaient été déjà capturés à quatre reprises antérieurement.
Des voyageurs clandestins haïtiens cherchent régulièrement à atteindre Porto Rico, territoire libre associé aux Etats-Unis, à partir de la République Dominicaine. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4785