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vendredi 17 août 2007

Derniers préparatifs pour Corée 2007


(FIFA.com) Mercredi 15 août 2007
Les stades sont prêts, le calendrier des matches est élaboré, les équipes sont bien arrivées... Il ne reste plus qu'à attendre le coup d'envoi du match d'ouverture, qui opposera la RDP Corée à l'Angleterre, samedi, à 14 heures (heure locale). Six heures plus tard, tous les yeux seront rivés sur Suwon, la capitale sud-coréenne du football, pour le match entre la République de Corée et le Pérou.
Comme l'illustre la mascotte officielle de la compétition, Shooting Star (étoile filante), les 504 jeunes vedettes des 24 sélections en lice auront à cœur de prouver qu'ils sont les graines de star de cette compétition. Chacun d'entre eux voudra devenir la jeune pousse susceptible d'éclore sur la scène mondiale dans les années à venir.
En dehors de leur talent sur la pelouse, il leur faudra pour cela compter sur le bon déroulement de la compétition. Avec FIFA.com, jetez un coup d'œil aux derniers préparatifs de cette phase finale.
Un trio de fournisseurs nationauxLe COL a reçu le soutien d'un dernier fournisseur national. Lundi, Dongbu Insurance est devenu la troisième entreprise à soutenir la compétition en s'engageant à contribuer à l'organisation d'une compétition sans risque.
Après avoir participé à la Coupe du Monde de la FIFA 2002, l'agence de voyage Hodo Tour était la première entreprise sud-coréenne à signer un contrat avec le COL, en juin. Un mois plus tard, elle a été imitée par Hana Bank, sponsor de longue date de la Fédération coréenne de football.
Le public, acteur du succès Le Président du COL, Chung Dong-Chea, a confié à FIFA.com ses espoirs de voir les stades pleins pour admirer les exploites des champions en herbe, avec une mention spéciale à la ville de Suwon : "En moyenne, nous avons vendu plus de 50 % des billets, ce qui est déjà supérieur à ce que nous attendions. Je ne peux pas trop vous en dire, mais pour vous donner un ordre d'idée, à Suwon, on jouera à guichets fermés !"
En effet, il est déjà acquis que les matches de la République de Corée face au Pérou et au Costa Rica se joueront devant des tribunes pleines. "Même s'il ne s'agit "que" d'une compétition U-17, il ne faut pas oublier que c'est aussi une Coupe du Monde de la FIFA." explique Chung. "Je pense qu'on ne s'intéresse pas assez au football des catégories de jeunes. C'est dommage, car c'est à ce moment-là que les joueurs débutent véritablement leur carrière. Ils sont déjà internationaux et ne sont plus très loin du professionnalisme. En résumé, toutes les raisons sont réunies pour aller voir ces matches !"
Une ville de lumière La ville de Cheonan, qui accueillera cinq matches de poule et deux rencontres du tableau final, prépare un grand festival à l'approche du tournoi. La veille de la cérémonie d'ouverture, un spectacle de lumières, avec notamment dix DEL géantes et une fontaine en forme de tunnel, aura lieu devant le Cheonan Sports Complex.
Après le dernier match de poule sur le site (Belgique - Canada, le 26 août), le stade se transformera en scène à partir de 19 h 30 pour un "Concert Glowfly". Avec ces événements, Cheonan espère faire de la compétition une véritable fête et donner aux amateurs du beau jeu l'occasion de découvrir la culture locale et toute la splendeur de la ville.
Un accueil chaleureuxIl faut s'attendre à voir 500 habitants de Jeju encourager avec ferveur la RDP Corée pour ses rencontres contre le Brésil et l'Angleterre au Stade de la Coupe du Monde de la FIFA.
Les Nord-coréens doivent ces nouveaux supporters à un récent accord passé entre les deux Corées pour se retrouver en sommet pour la première fois depuis 2000. Comme le Brésil et l'Angleterre, la RDP Corée a donc reçu un accueil chaleureux de la part des insulaires.
"C'était chouette. Les gens ne cachent pas leur enthousiasme", a déclaré le sélectionneur de l'Angleterre, John Peacock, un collier de fleurs autour du cou.
"C'était bien de voir autant de jeunes brandir des drapeaux à notre arrivée. Si j'avais ramené toutes ces fleurs à ma femme, j'aurais fait son bonheur", a-t-il remarqué avec un sourire.
Ulsan, où la RDP Corée jouera son dernier match de poule contre la Nouvelle-Zélande, a terminé la modernisation des installations de son stade le mois dernier. Aujourd'hui, le Ulsan Complex Stadium compte 72 sièges dans la tribune des médias et quatre plateformes pour les caméras des diffuseurs.
La Coupe du Monde U-17 de la FIFA sera retransmise en direct à la télévision dans 52 pays aux quatre coins de la planète et sur FIFA.com.
http://fr.fifa.com/u17worldcup/news/newsid=569138.html#derniers+preparatifs+pour+coree+2007

Des stats à la पल्ले: कूप दु मोंदे उ१७ को 2007

(FIFA.com) Vendredi 17 août 2007
Merci. L'article fifa.com choisi a bien été envoyé à l'E-mail de votre / vos ami(s)
En onze éditions, la Coupe du Monde U-17 de la FIFA a permis d'enregistrer quantité de statistiques, auxquelles viendront s'ajouter celles récoltées pendant trois semaines au pays du matin calme. Peu de temps avant le lancement de Corée 2007, FIFA.com a pris la peine d'examiner certains de ces chiffres.
Des buts, des buts et encore des butsSi tant est que l'on puisse se fier au passé récent, alors il y fort à parier que les buts pleuvent en Corée. Lors de Finlande 2003, 117 buts avaient été inscrits au total (3,66 buts par match), ce qui égalait le record établi à Egypte 1997. Le deuxième meilleur total appartient à l'édition Pérou 2005, avec 111 unités.
La rencontre la plus prolifique de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA s'est déroulée il y a dix ans en Egypte. Ce feu d'artifice est entièrement à mettre au crédit de l'Espagne, qui avait passé 13 buts à la Nouvelle-Zélande sans en encaisser un seul. Grâce au quadruplé réalisé sur ce match, David avait bouclé le tournoi avec sept unités, devenant ainsi le premier Européen à obtenir le Soulier d'or adidas depuis l'Ouest-allemand Marcel Witeczek, lors de la première édition du tournoi, en 1985.
Mais c'est en 2001 que le record de buts individuel a été établi. Il est à mettre au crédit de Florent Sinama-Pongolle. Le Réunionnais a fait trembler les filets à neuf reprises, aidant ainsi la France à monter sur la plus haute marche du podium. Il demeure l'un des trois seuls joueurs à avoir terminé meilleur buteur de la compétition tout en remportant le titre, avec le Mexicain Carlos Vela en 2003 et le Nigérian Wilson Oruma en 1993. Par ailleurs, Sinama-Pongolle est devenu le premier joueur à recevoir la même année les trophées de Ballon d'or et de Soulier d'or adidas, un exploit réédité deux ans plus tard par l'Espagnol Cesc Fabregas.
Toujours dans la série des records établis depuis l'an 2000, le but le plus rapide de l'histoire du tournoi est l'oeuvre de Celsinho, qui n'a mis que 14 secondes pour mettre les Brésiliens sur orbite lors de leur victoire 4:3 contre la Turquie en demi-finale de Pérou 2005.
Sans surprise, la Seleçao possède le compteur le plus élevé avec 110 réalisations en dix participations, même si sa moyenne générale de 2,16 buts inscrits par match semble faible comparée à celle du champion 1987, l'URSS, auteur de 21 buts en six sorties (soit 3,5 buts/match) pour son unique apparence en Coupe du Monde U-17 de la FIFA. Forte de 22 réalisations en six matchs en 1997, l'Espagne coiffe les Soviétiques dans cette statistique sur un tournoi (3,67).
Question de fiertéOutre leur suprématie en matière d'efficacité face à leurs principaux concurrents, le Ghana (73 buts), le Nigeria (67 buts) et l'Espagne (66 buts), les Verdeamarehlos auront l'occasion de distancer la concurrence dans bien des domaines en Corée. L'unique sélection à avoir remporté trois fois le titre suprême partira donc en quête de son quatrième titre dans la catégorie. Si elle y parvient en enchaînant sept succès de rang, ce qui lui permettrait d'égaler son record de victoires consécutives établi entre 1997 et 1999, la formation auriverde rentrera au bercail auréolée de 40 victoires en Coupe du Monde U-17 de la FIFA.
L'Australie n'ayant pu décrocher son sésame pour la seconde fois de son histoire seulement, la Seleçao grimpe directement à la deuxième place pour ce qui est du nombre de participations. Les Etats-Unis conservent leur sceptre de sélection la plus assidue après s'être baladés dans le tournoi de qualification de la CONCACAF.
L'édition 2007 accueille sept nouveaux participants : la Belgique, l'Angleterre, Haïti, le Honduras, la Syrie, le Tadjikistan et le Togo. Trinidad et Tobago et le Pérou, qui n'ont participé qu'une seule fois au tournoi en vertu de leur statut de pays organisateur (2001 et 2005 respectivement), tenteront pour leur part d'arracher leur première victoire en compétition.
Grands et petits, jeunes et anciens Tous désireux de faire forte impression en terre asiatique pour leur première participation à une Coupe du Monde U-17 de la FIFA, les 504 jeunes joueurs évoluent au sein de clubs provenant de 28 pays à travers le monde. Vingt-cinq d'entre eux jouent en Angleterre ou aux Etats-Unis, contre 24 en France et 23 en Corée.
Du haut de son mètre quatre-vingt-quinze, le gardien allemand Fabian Giefer toise ses 503 condisciples, le plus grand joueur de champ étant le Néo-zélandais Adam Cowen. Avec 1,61 mètre, les coéquipiers Naza Alhassan et Richard Mpong partageront la palme du plus petit gabarit de la compétition, contribuant à faire du Ghana l'équipe la petite en taille (170,8 cm).
Furug Qodirov, le défenseur du Tadjikistan, est le plus jeune joueur figurant sur les listes de Corée 2007. Pourtant, à 14 ans et dix mois, il compte deux ans de plus que le Nigérian Peter Ogaba lors de l'édition 1987. De l'autre côté de la pyramide des âges, on trouve le sélectionneur Juan Santisteban qui, à 70 ans, sera aux commandes de l'Espagne pour la septième fois, excusez du peu. Lorsque sa formation affrontera la Syrie le 22 août à Ulsan, deux joueurs auront particulièrement à cœur de remporter la victoire pour le jour de leurs 17ans : le défenseur espagnol Sergio et son homologue syrien Hussam Al Hamawi.
Le dernier quart de finale, qui aura lieu à Goyang City le 2 septembre, sera le 400ème match de Coupe du Monde U-17 de la FIFA. Mais au bout du compte, c'est la 52ème rencontre du tournoi, la finale, qui entrera véritablement dans l'histoire. Le monde pourra alors se pencher sur une nouvelle fournée de statistiques.
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allez les frenchies une deuxieme coupe du monde
par : fredericR août 17,2007 à 10:45
http://fr.fifa.com/u17worldcup/news/newsid=572419.html#des+stats+pelle

504 jeunes s'envolent pour la Corée

(FIFA.com) Lundi 13 août 2007
La dernière fois que le rendez-vous mondial U-17 avait été organisé par un pays asiatique, au Japon plus particulièrement, on avait pu découvrir des joueurs tels que Gianluigi Buffon, Francesco Totti, Hidetoshi Nakata ou encore Nwankwo Kanu. Pour ce retour en Asie, ce sont 504 nouveaux adolescents qui vont avoir l'occasion de suivre le chemin tracé par leurs illustres prédécesseurs.
Parmi ceux qui sont appelés à éclabousser la compétition de leur talent, on trouve Lulinha, l'astre le plus brillant de la constellation brésilienne, le Péruvien Reimond Manco et l'Américain Alex Nimo. Les cinq représentants européens comptent eux aussi des diamants capables d'émerveiller les spectateurs. Nous pensons par exemple à l'attaquant espagnol Bojan Krkic et au meneur de jeu allemand Toni Kroos. Le premier a déjà débuté dans l'équipe seniors de Barcelone, tandis que le second s'est vu promettre le maillot numéro 10 du Bayern Munich.
N'hésitez pas à cliquer sur les pages des équipes ou sur les listes des joueurs (sur la droite) pour visualiser les compositions officielles des groupes.Les regards se tourneront également vers Furug Qodirov, le plus jeune membre d'un quatuor de joueurs n'affichant que 14 printemps. Le défenseur du Tadjikistan, ainsi que le Nord-Coréen Pak Kwang-Ryong, l'attaquant haïtien Saint Louis Wiselet et le Ghanéen Abdulai Seidu, tenteront d'imiter leur prédécesseur Freddy Adu, qui n'avait que 14 ans et deux mois quand il avait contribué à la victoire 6:1 des Etats-Unis sur la République de Corée lors de Finlande 2003. En tout cas, nombre de ces jeunes inconnus vont profiter de l'épreuve pour lancer leur carrière professionnelle. Il faudra déjà commencer par trouver un successeur à Anderson et Carlos Vela, respectivement Ballon d'or et Soulier d'or Adidas de Pérou 2005. FIFA.com vous permettra de suivre cette quête de près.
En plus de vous fournir une couverture éditoriale approfondie, FIFA.com va diffuser en streaming les 52 matches en direct (dans certains pays) et proposer des résumés des meilleurs moments

कूप दु मोंदे उ१७ कोरी २००७: रेत्रन्स्मिस्सिओन् देस MATCHS

Match en direct
FIFA.com TV vous donne la possibilité de suivre tous les matches de la Coupe du Monde U-17 de FIFA.com TV est disponible dans les pays suivants Albanie, Allemagne, Arménie, Autriche, Azerbaïdjan, Belarus, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Chypre, Danemark, Estonie, Finlande, Géorgie, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Israël, Kazakhstan, Kosovo, Lettonie, Lichtenstein, Lituanie, Luxembourg, ARY Macédoine, Malte, Moldavie, Monténégro, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Turquie, Ukraine.
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कोम्मेनातिरेस:
लेस पेस

Groupe D : Anciens champions et grandes ambitions

Sur les 24 équipes présentes en Corée, seules quatre ont déjà remporté le prestigieux trophée. Et deux d'entre elles sont dans le groupe D. C'est dire si le niveau sera relevé sur les pelouses de Gwagyang, Jeju et Goyang City. La France, vainqueur en 2001, et le Nigeria, lauréat en 1985 et 1993, partiront avec l'avantage de l'expérience mais devront se méfier du Japon, adversaire redoutable au jeu vif et rapide quelle que soit la catégorie d'âge.

Enfin, Haïti, présumé "Petit Poucet" du groupe, tentera de faire de sa première participation à la Coupe du Monde U-17 de la FIFA un souvenir aussi mémorable que sa campagne qualificative. Les Caribéens avaient en effet obtenu leur billet en remportant le Groupe A de la compétition préliminaire, privant au passage les champions du monde mexicains de la défense de leur titre.

Les équipes
France
Nigeria
Japon
Haïti


Les matches (tous les horaires sont en heure locale)
Nigeria - France, Gwangyang, 19 août, 16h00
Japon - Haïti, Gwangyang, 19 août, 19h00
Haïti - France, Gwangyang, 22 août, 17h00
Japon - Nigeria, Gwangyang, 22 août, 20h00
Nigeria - Haïti, Jeju, 25 août, 19h00
France - Japon, Goyang City, 25 août, 19h00
Les qualifications
France : demi-finaliste du Championnat d'Europe U-17, Belgique 2007
Nigeria : vainqueur du Championnat d'Afrique U-17 de la CAF, Togo 2007
Japon : vainqueur du Championnat d'Asie U-17, Singapour 2006
Haïti : vainqueur du Groupe A de la compétition préliminaire de la CONCACAF, Honduras 2007
Les sites
Gwangyang abritera quatre des six des matches du groupe. La ville côtière, dont la traduction littérale est "champ de lumières", n'a jamais aussi bien porté son nom tant les acteurs promettent d'illuminer les rencontres de leur talent. Les quatre délégations ont donc pris leurs quartiers dans cette cité portuaire de la Mer du Sud.

Pour admirer les exploits des champions en herbe, c'est au Gwangyang Soccer Only Field qu'il faudra se rendre. Cette enceinte conviviale et chaleureuse peut accueillir 13 500 spectateurs et héberge habituellement le club des Chunnam Dragons, vainqueur de la dernière édition de la Coupe de la Fédération coréenne.

Les deux dernières rencontres se disputeront dans le Stade de la Coupe du Monde de Jeju, l'île située au sud de la côte coréenne, et le Goyang Stadium, dans la grande périphérie de Séoul.
Le match décisif : Nigeria - France, Gwangyang, 19 août, 16h00
Sur les 36 rencontres du premier groupe, une seule mettra aux prises deux anciens vainqueurs de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA. Et c'est précisément le match d'ouverture du Groupe D entre le Nigeria et la France. Conscients de l'importance d'une bonne entrée en matière dans une compétition de cette envergure, les Golden Eaglets et les Mini-Bleus voudront empocher leurs trois premiers points et déjà distancer un adversaire direct dans la course à la qualification pour le second tour.

Emmenés par Yemi Tella, les champions d'Afrique espèrent poursuivre la bonne série qui les a vus remporter huit de leurs neuf dernières rencontres officielles, décrochant au passage le titre de champion d'Afrique de la catégorie. De leur côté, les protégés de François Blaquart garderont à l'esprit que le dernier match disputé par une sélection tricolore en Coupe du Monde U-17 de la FIFA s'était conclu par une victoire en finale de Trinidad et Tobago 2001. Clin d'oeil du destin, c'était face au... Nigeria.

Déclaration d'intention
Hiroshi Jofuku, sélectionneur du Japon : "Nous sommes tombés dans un groupe difficile। A l'exception de la France, tous nos adversaires ont remporté leur compétition régionale. Personne ne peut prédire ce qui va arriver en Corée, mais nous avons bien l'intention de profiter de cette opportunité pour dire au reste du monde : "Vous allez voir ce que vous allez voir !"

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Nigeria et Haiti seront les leaders de ce groupe D. En fait, ils sont a surveiller...
par : Manoel août 16,2007 à 23:03

सोर्स:
http://fr.fifa.com/u17worldcup/news/newsid=568742.html#groupe+d+anciens+champions+grandes+ambitions

L'ancien président de la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Haïti, Réginald Boulos invité au Parquet

Port-au-Prince, 16 août 2007- (AHP)- L'ancien président de la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Haïti, Réginald Boulos devraient répondre le jeudi 23 août à une invitation du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince.
Selon une source proche du Parquet, cette invitation entrerait dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la corrruption lancée par le gouvernement
La responsable de la compagnie Hemec Import-Export S.A, Margareth Hemerant et celle de MGM Import-Export, Joane Degornaille sont également concernée par cette invitation, a fait savoir la même source.
Deux responsables de la compagnie haïtienne de moteurs, Fritz et David Brandt sont en taule depuis fin juillet sous l'accusation d'implication dans la fraude douanière après avoir été accusé par un client pour lequel ils avaient commandé un camion
L'homme d'affaires Franck Ciné, PDG de la compagnie de téléphonie mobile Haitel est incarcéré depuis plusieurs mois sous l'accusation d'implication dans la faillite présumée de la banque privée socabank dont la gestion a été confiée à la Banque nationale de crédit (BNC) par la banque centrale BRH.
Selon des sources diverses, l'arrestation de Ciné serait liée à un règlement de comptes.
La Chambre de Commerce et d'Industrie d'Haïti (CCIH) dont le mutisme a été dénoncé sur le cas Ciné, vient de réagir suite à l'arrestation des Brandt pour réclamer la libération des hommes d'affaires incarcérés si aucune charge n'est retenue contre eux. La note a aussi mentionné le nom du PDG de la Haitel.
Source Agence Haïtienne de Presse sur http://www.ahphaiti.org

Le ministre des sports en Corée du Sud pour supporter la sélection nationale de football des moins de 17 ans: Fritz Belizaire se félicite de l'apport

Port-au-Prince, le 16 Août 2007 ; (AHP)- Le ministre haïtien des sports, l'ingénieur Fritz Bélizaire, a laissé le pays jeudi à destination de la Corée du sud pour apporter son soutien à la sélection nationale de football des moins de 17 ans qui participe à la phase finale de la coupe du monde U17, du 18 août au 9 septembre.
L'ingénieur Fritz Bélizaire a fait savoir que le gouvernement s'est impliqué à fond dans la préparation de la sélection nationale en vue d'une participation honorable à cette compétition.
Ainsi, a-t-il rappelé, une enveloppe de quinze millions (15 000 000) de gourdes gérée par le ministère des sports a été mise à la disposition de la fédération haïtienne de football.
Fritz Bélizaire a également donné la garantie que les membres de la sélection nationale ne seront pas déçus sur le plan financier, car, a-t-il dit, toutes les dispositions ont été prises en ce sens.
La participation de l'équipe junior d'Haïti à la phase finale de la coupe du monde, trente trois an après 1974 (allusion à la participation des seniors au mondial allemand) est un événement d'une extrême importance et le pays tout entier doit se sentir concerné, a fait savoir Fritz Bélizaire.
Le titulaire du ministère des sports dit s'attendre à une bonne participation de l'équipe nationale à cette coupe du monde même si, a-t-il reconnu, les protégés de l'entraîneur Jean Yves Philogène Labaze se mesureront dans leur groupe à des adversaires de taille: le Japon, la France et le Nigeria.
Questionné sur la tentative d'escapade de joueurs haïtiens en avril dernier à l'aéroport John Fritz Gérald Kennedy de New York, le ministre Bélizaire a fait savoir que les responsables avaient jugé bon de ne pas diligenter d'enquête présentement sur le dossier pour ne par perturber les membres de l'équipe nationale.
Source Agence Haïtienne de Presse sur http://www.ahp.haiti.org

Le Comité de Défense du Peuple Haïtien préoccupé par la disparition du coordonnateur de la fondation 30 septembre

Port-au-Prince, le 16 Août 2007 ; (AHP). Le coordonnateur général du Comité de Défense du Peuple Haïtien (CDPH), Ronald Saint Jean, a exprimé jeudi ses préoccupations et ses inquiétudes sur la disparition depuis le dimanche 12 août du responsable de la "fondation 30 septembre » Lovensky Pierre Antoine.
Selon plusieurs témoignages, M. Pierre Antoine a été intercepté alors qu'il rentrait chez lui après avoir travaillé avec une mission internationale de défense de droits humains venue d'Amérique du Nord s'enquérir de la situation du pays en général et celle des droits humains en particulier, a fait savoir Ronald Saint Jean.
M. Saint-jean a également indiqué que la voiture que conduisait M. Pierre Antoine a été retrouvée par la police à Delmas 10 dans la soirée du lundi 13 août 2007 et se trouverait au sous-commissariat de Delmas 3.
Au lendemain de sa disparition, Lovensky Pierre -Antoine devrait accompagner la délégation pendant dans une visite à des détenus dont René Civil, un des responsables du mouvement Jeunesse Pouvoir Populaire (JPP), proche de Lavalas.
M Pierre -Antoine est connu pour ses luttes à la tête de la fondation en faveur du respect des droits humains en Haïti. Il a dénoncé, entre autres, ces derniers jours, les graves violations commises sous l'ancien régime Latortue et réclamé de l'actuel gouvernement la libération des prisonniers politiques et le retour de tous les exilés politiques qui ont été forcés de quitter le pays le 29 février 2004 et les jours suivants.
Il a également critiqué la présence étrangère en Haïti et s'est prononcé contre le renouvellement du mandat de la MINUSTAH..
Le comité de défense des citoyens haïtiens appelle l'opinion publique nationale et internationale ainsi que les organisations de défenses des droits humains à réclamer toute la lumière sur cette affaire, et les autorités judiciaires et policières à diligenter une enquête au plus vite afin de retrouver M. Pierre Antoine pour qu'il puisse reprendre ses activités.
Source Agence Haïtienne de Presse sur http://www.ahphaiti.org

La MINUSTAH annonce l'arrestation cette semaine d'une soixantaine d'individus et la récupération d'armes et de munitions

Port-au-Prince, le 16 Août 2007; (AHP)- Le porte parole de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d'Haïti (MINUSTHA), Fred Blaise, a annoncé jeudi que les casques bleus ont procédé cette semaine, à plus d'une soixantaine d'arrestations et confisqué des armes à feu ainsi que des munitions dans le cadre d'une série d'opérations menée conjointement avec la Police Nationale d'Haïti (PNH).
Selon M. Blaise, la section désarmement de la mission onusienne a reçu cette semaine, une quinzaine d'armes à feu provenant du quartier de Martissant et de la ville des Gonaïves.
Le responsable de la Minustha encourage en ce sens les détenteurs d'armes illégales à suivre cet exemple de manière à éviter de se retrouver en face des forces de l'ordre.
Pour sa part, le président de la Commission Nationale de Désarmement Démobilisation et Réinsertion (CNDDR), Alix Fils-Aimé a confirmé que des résidents du quartier de Martissant avaient remis mardi quatre armes à feu à la CNDDR.
Selon M. Fils Aimé, il s'agit de deux révolvers de calibre 38, d'un pistolet 3.8 et d'un fusil M1.
« C'est une initiative volontaire », a déclaré Alix Fils Aimé qui fait part de l'existence d'autres types d'armes en circulation dans ce quartier.
La quantité d'armes remises n'est pas satisfaisante », a-t-il dit, estimant que des efforts doivent être consentis par les autorités compétentes afin d'arriver convaincre la société haïtienne que le quartier de Martissant est réellement désarmé.
Le député de la troisième circonscription de Port-au-Prince, Jean Clédor Myrril, estime lui aussi que des dispositions doivent être prises par les instances concernées pour désarmer les bandits qui opèrent à Martissant.
La région de Martissant est le bastion de l'Armée "Ti manchèt". Une bande criminelle formée sous le régime intérimaire et qui a été responsable de plusieurs massacres dans les quartiers populaires de Port-au-prince.
L'un de ses massacres les plus connus est celui du Parc Sainte Bernadette fin août 2005 quand des membres armés du gang ont assassiné plus d'une dizaine de jeunes qui assistaient à un match de football sponsorisé par l'USAID.
Les exactions de l'armée Ti manchèt ont diminué avec l'arrivée de Mario Andrésol à la tête de la police nationale. Toutefois, les chefs de ce gang arrêtés ont été fait libérer par le régime intérimaire.
Contrairement au quartier de Cité Soleil, la MINUSTAH et la PNH n'ont pas vraiment mené d'opération à Martissant. Comme conséquence, les membres de l’Armée Ti manchèt conservent la plupart de leurs armes et continuent de terroriser les habitants.

L'ancien chef rebelle Guy Philippe garde un profil bas mais serait toujours dans le collimateur de la DEA, selon le Miami Herald

Port-au-Prince, le 16 août 2007 ;(AHP)- L'ancien chef rebelle Guy Philippe qui avait affirmé, il y a 3 ans qu'Haïti était sous son contrôle, déambulant, révolver à la ceinture, après le départ forcé du président Jean Bertrand Aristide, en février 2004, s'est replié aujourd'hui dans le maquis, écrit le Miami Herald.
Dans son édition du 16 août 2007. le quotidien du Sud de la Floride affirme sous la plume de Steevenson Jacobs que l'ex-chef du groupe paramilitaire ayant pris les armes contre Aristide, adopte un profil si bas que personne n'arrive à le localiser, pas même les agents du Bureau de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants (BLTS) et ceux de la DEA qui ont perquisitionné son domicile en juillet dernier.
Le Herald rappelle que dans un message audio qu'il a fait publier depuis sa cachette, l'ancien militaire a tenté de nier son implication dans le narcotrafic et accusé les Etats-Unis de vouloir le réduire au silence pour des raisons politiques..
Avant, lorsqu'ils voulaient éliminer quelqu'un, ils l'accusaient de communiste. Aujourd'hui que les communistes n'ont plus pignon sur rue, ils les traitent de terroristes ou de dealers de drogue, dit l'ancien rebelle cité par Miami Herald.
Le journal écrit que les défenseurs de Guy Philippe ont fait savoir que l'administration américaine essaie maintenant de le réduire au silence parce qu'il détient des secrets au sujet de la révolte armée de 2004 contre le gouvernement constitutionnel du président Aristide.
En effet, Guy Philippe a dénoncé récemment à la Radio des leaders politiques, des hommes d'affaires et des membres de la société civile issus du mouvement GNB qui lui ont fourni armes et argent pour comploter contre l'administration Aristide.
Des personnes avisées pensent que ces anciens collaborateurs de Guy Philippe sont si puissants qu'ils essaient aujourd'hui de le faire arrêter.
Les fonctionnaires de la DEA tablent sur le dossier de la drogue pour poursuivre Guy Philippe. "Il n'y a aucun motif secret, ont-ils dit au Miami Herald.
Source http://www.ahphaiti.org

L'ambassadeur haïtien en République dominicaine dénonce des cas de corruption commis dans les missions diplomatiques et consulaires haïtiennes sous le

Port-au-Prince, le 15 août 2007;(AHP)- L'ambassadeur d'Haïti en République dominicaine, Fritz Cinéas, a confirmé mardi avoir informé le gouvernement Preval/Alexis sur les actes de corruption commis dans les missions diplomatiques et consulaires haïtiennes en République dominicaine sous le régime de Gérard Latortue.
Fritz Cinéas a réclamé que les responsables de ces actes soient remis à la justice pour payer pour leurs méfaits.
Il a cité entre autres l'achat pour près d'un demi-million de dollars américains à Santiago de Los Caballeros d'un édifice pour loger un consulat qui n'a jamais fonctionné.
La demande d'ouverture faite auprès de la chancellerie dominicaine a été refusée.
Les autorités de facto ont quand même versé 15.000 dollars mensuels pour payer une consul et d'autres employés fictifs. La consul était l'épouse d'un secrétaire d'état sous Latortue
Autre fait dénoncé par l'ambassadeur Cinéas: le contrat passé avec la compagnie "Construcciones internacionales" pour réparer l'édifice de l'ambassade à Santo-Domingo.
Le contrat a été signé directement par la chancellerie haïtienne dirigée alors par l'ancien lieutenant général Herard Abraham.
Cette restructuration qui n'a jamais été effectuée a coûté au trésor public la bagatelle de 500.000 à 700.000- dollars américains, alors qu'elle ne devrait coûter que quelque 70.000 dollars.
L'ambassadeur qui a reconnu que le coût de la réparation a été surévalué, a également admis que des fonctionnaires d'alors de la chancellerie haïtienne ont reçu des commissions.
C'est sous le nouveau gouvernement haïtien que les travaux ont débuté timidement dans une partie de l'édifice.
" Ce qui nous intéresse aujourd'hui est que les travaux se terminent. Pour le reste, c'est au gouvernement haïtien de poursuivre ceux qui pour des raisons obscures n'ont pas accompli leurs responsabilités, a dit l'ambassadeur haïtien.
Le dossier des actes de corruptions dans les missions diplomatiques haïtiennes à Saint-Dominguue se trouverait aux mains de l'Unité centrale de lutte contre la corruption et du parlement haïtien.
Selon l'agence en ligne Espacinsular dont l'enquête a été reprise par le quotidien dominicain Diario Libre, la position de Fritz Cineas apparaît comme un appel lancé aux autorités haïtiennes qui n'ont toujours lancé aucun signal clair de leur disposition à poursuivre les responsables des actes de corruption commis sous le régime de Boniface Alexandre et de Gérard Latortue.
Face à ce qu'ils considèrent comme du laxisme, des médias dominicains ont questionné la volonté réelle du gouvernement haïtien de combattre la corruption.
D'où leur question: Y aurait-il des motifs politiques ou de la diversion derrière les quelques cas de citoyens arrêtés pour corruption présumée dont le PDG de la compagnie de téléphone mobile Franck Ciné et deux responsables de la compagnie haïtienne de moteurs.
Espacinsular a corrigé une erreur du journal dominicain Diario Libre, faisant savoir que la chancellerie haïtienne était dirigé par le professeur Guy Alexandre au moment des actes de corruption dénoncés,
Guy Alexandre travaillait plutôt à l'époque comme technicien à la primature mais payé par l'OEA.
Ambassadeur une deuxième fois, en République dominicaine sous le 2ème mandat d'Aristide, il allait démissionner en décembre 2003, en plein coeur du mouvement GNB-anti-aristide.
Cependant, le poste allait lui être refusé sous le régime issu du mouvement GNB en raison du refus des secteurs proches du régime intérimaire haïtien qui lui reprochaient d'avoir collaboré avec le gouvernement Aristide et aussi du refus du gouvernement PRDiste.

Source Agence Haïtienne de Presse sur http://www.ahphaiti.org

Assassinat journalistes:jusqu'où peut aller la commission d'appui aux enquêtes judiciaires

La formation de la commission d'appui aux enquêtes judiciaires sur l'assassinat de Jean Dominique et d'autres journalistes haïtiens est accueillie comme une bonne initiative par plusieurs secteurs.
Bien évidemment, ce n'est pas la première initiative à affirmer son ambition de faire le jour sur des assassinats odieux de journalistes.
On en a l'habitude ici: plus les promesses de justice sont grandes, moins elles sont tenues. Et ce sont les ministres de la justice, les commissaires du gouvernement et les magistrats qu'on rend le plus souvent responsables des rendez-vous manqués.
Si on prend le cas de Jean Dominique, le PDG de Radio Haïti Inter, un proche du président Preval assassiné le 3 avril 2000 au cours de la dernière année de son premier mandat, on a constaté que rien n'a pu être fait pour jeter les bases d'une enquête sérieuse, alors que le meurtre était encore frais.
Des individus convoqués par le juge d'instruction ont refusé de comparaître ou se sont réfugiés à l'étranger.
L'enquête n'a pas évolué davantage sous le gouvernement Aristide. Un témoin est même décédé de façon suspecte en prison.
Il faut rappeler qu'au cours de cette période, des secteurs divers ont braqué de façon permanente leur caméra sur le sénateur, alors Lavalas, Dany Toussaint, qui avait même été inculpé par le juge d'instruction et condamné avant jugement par des organisations de droits de l'homme et des associations de journalistes dont NCHR/haïti et autre Reporters sans frontières qui ont mis soudain une sourdine à toutes leurs pressions contre lui le jour où il décida de divorcer d'avec Lavalas pour intégrer le mouvement GNB anti-Aristide.
Après le 29 février 2004 (date du départ forcé d'Aristide), les secteurs qui ont fait de la mort de Jean dominique et de Brignol Liindor leur cheval de bataille pour mener la lutte contre Aristide, n'ont rien entrepris au cours des plus de 2 ans du régime intérimaire de Gérard Latortue pour relancer le dossier. Nous avons d'autres chats à fouetter, devaient-ils se dire.
Toutefois, des secteurs ont fait circuler des rumeurs selon lesquelles, une bonne partie du dossier de Jean Dominique aurait disparu du greffe de la Cour d'appel.
Des sources judiciaires ont alors fait savoir que c'était une stratégie qui avait pour objectif de favoriser un retour à la case départ avec la suppression de tous les noms d'individus figurant dans le dossier initial.
Tenant compte de toutes les magouilles, de toutes les manoeuvres utilisées par des secteurs divers pour faire dérailler l'enquête, de quels atouts disposent aujourd'hui la commission nouvellement créée pour prétendre pouvoir remettre le dossier sur les rails?
Cette commission formée de journalistes jeunes, coiffée par SOS Journalistes, si elle n'a pas jugé bon d'associer au travail qu'on lui a confié, d'autres associations de journalistes comme l'AJH (association des journalistes haïtiens) et Echo Voix Jean Dominique, (pionnier dans la lutte pour réclamer justice pour jean Do), elle affirme touutefois avoir la garantie du support entier du président de la République pour arriver à faire bouger ceux qui ne le veulent pas.
Mais le travail risque d'être difficile et long, peut-être aussi long que le temps d'un mandat...
La commission devra répertorier tous les cas de journalistes assassinés en Haïti. On ne sait pas jusqu'où elle entend aller. On sait qu'il y a des assassinats qui remontent à plus de 30 ans dont ceux de Gasner Raymond (Petit samedi soir) et de Ezékiel Abélard (Radio Métropole).
Elle devra analyser, décortiquer les cas répertoriés, enquêter pour savoir où ils sont bloqués, qui les bloque et quoi faire pour les débloquer.
Le plus important sera d'accorder une importance égale à toutes les victimes, peu importe leur popularité, leur origine sociale, leur appartenance politique ou idéologique présumée.
L'important est que nul ne soit à l'abri des auditions des juges, que nul ne soit au-dessus de la justice.
Le plus important est que des cibles ne soient désignés à l'avance, dans le sens que des coupables seraient désignés avant enquête.
Il faut souhaiter aussi que les membres de la commission aient suffisamment de courage pour oser s'aventurer sur les terrains mouvants et marécageux où beaucoup se sont enfoncés auparavant.
Il faut souhaiter surtout qu'on ne soit pas en train d'assister à de nouvelles initiatives et déclarations pour la galerie qui viseraient tout simplement à annoncer et promettre quelque chose à l'occasion du passage en Haïti de Michèle Montas, veuve de Jean Dominique, aujourd'hui porte-parole du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon.

Le ministre des sports en Corée du Sud pour supporter la sélection nationale de football des moins de 17 ans: Fritz Belizaire se félicite de l'apport

Port-au-Prince, le 16 Août 2007 ; (AHP)- Le ministre haïtien des sports, l'ingénieur Fritz Bélizaire, a laissé le pays jeudi à destination de la Corée du sud pour apporter son soutien à la sélection nationale de football des moins de 17 ans qui participe à la phase finale de la coupe du monde U17, du 18 août au 9 septembre.
L'ingénieur Fritz Bélizaire a fait savoir que le gouvernement s'est impliqué à fond dans la préparation de la sélection nationale en vue d'une participation honorable à cette compétition.
Ainsi, a-t-il rappelé, une enveloppe de quinze millions (15 000 000) de gourdes gérée par le ministère des sports a été mise à la disposition de la fédération haïtienne de football.
Fritz Bélizaire a également donné la garantie que les membres de la sélection nationale ne seront pas déçus sur le plan financier, car, a-t-il dit, toutes les dispositions ont été prises en ce sens.
La participation de l'équipe junior d'Haïti à la phase finale de la coupe du monde, trente trois an après 1974 (allusion à la participation des seniors au mondial allemand) est un événement d'une extrême importance et le pays tout entier doit se sentir concerné, a fait savoir Fritz Bélizaire.
Le titulaire du ministère des sports dit s'attendre à une bonne participation de l'équipe nationale à cette coupe du monde même si, a-t-il reconnu, les protégés de l'entraîneur Jean Yves Philogène Labaze se mesureront dans leur groupe à des adversaires de taille: le Japon, la France et le Nigeria.
Questionné sur la tentative d'escapade de joueurs haïtiens en avril dernier à l'aéroport John Fritz Gérald Kennedy de New York, le ministre Bélizaire a fait savoir que les responsables avaient jugé bon de ne pas diligenter d'enquête présentement
sur le dossier pour ne par perturber les membres de l'équipe nationale.
Source Agence Haïtienne de Presse dur http://www.ahphaiti.org

L'ancien président de la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Haïti, Réginald Boulos invité au Parquet

Port-au-Prince, 16 août 2007- (AHP)- L'ancien président de la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Haïti, Réginald Boulos devraient répondre le jeudi 23 août à une invitation du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince.
Selon une source proche du Parquet, cette invitation entrerait dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la corrruption lancée par le gouvernement
La responsable de la compagnie Hemec Import-Export S.A, Margareth Hemerant et celle de MGM Import-Export, Joane Degornaille sont également concernée par cette invitation, a fait savoir la même source.
Deux responsables de la compagnie haïtienne de moteurs, Fritz et David Brandt sont en taule depuis fin juillet sous l'accusation d'implication dans la fraude douanière après avoir été accusé par un client pour lequel ils avaient commandé un camion
L'homme d'affaires Franck Ciné, PDG de la compagnie de téléphonie mobile Haitel est incarcéré depuis plusieurs mois sous l'accusation d'implication dans la faillite présumée de la banque privée socabank dont la gestion a été confiée à la Banque nationale de crédit (BNC) par la banque centrale BRH.
Selon des sources diverses, l'arrestation de Ciné serait liée à un règlement de comptes.
La Chambre de Commerce et d'Industrie d'Haïti (CCIH) dont le mutisme a été dénoncé sur le cas Ciné, vient de réagir suite à l'arrestation des Brandt pour réclamer la libération des hommes d'affaires incarcérés si aucune charge n'est retenue contre eux. La note a aussi mentionné le nom du PDG de la Haitel.

Ronald Georges condamné à 12 mois d'emprisonnement

Après 35 mois de détention au Pénitencier national puis à la prison de l'Arcahaie, Ronald Georges, ancien président du Conseil d'Administration de la Promobank (Banque de Promotion commerciale et industrielle), est condamné à 12 mois d'emprisonnement avec bénéfice de la loi Lespinasse.
Lorsque le juge Denise Papillon a prononcé le mot du droit, le condamnant à 12 mois d'emprisonnement, l'un de ses avocats, Me Jacques Lochard, a poussé un ouf de soulagement, estimant qu'il ne lui reste pas beaucoup de chemin à parcourir. Il estime qu'il est tout près du but. Ce verdict est le fruit d'un travail assidu, des sacrifices consentis dans la préparation des dossiers, a laissé entendre Me Jacques Lochard.
Accusé d'abus de confiance, d'escroquerie, de faux et d'usage de faux, de blanchiment d'argent, Ronald a toujours combattu les chefs d'accusation pour lesquels il a passé 35 mois en prison, alors que la décision du juge correctionnel fixe sa peine à 12 mois d'emprisonnement.
Arrêté le 20 septembre 2004 sur mandat décerné par le juge d'instruction, Ronald Georges avait passé une journée au Commissariat de Port-au-Prince avant d'être transféré le lendemain à la prison centrale de la rue du Centre. Dans cette prison surpeuplée, Ronald Georges, malgré lui, comme beaucoup d'autres, fait une expérience qu'il n'oubliera jamais, a fait remarquer un avocat.
Soulignons que Ronald Georges a été mis en examen quelques jours après son arrestation. L'enquête a duré 18 mois. Et le procès correctionnel, suite à l'ordonnance de renvoi du juge du dossier, aura duré pas moins de 16 mois, a dit Me Lochard.
Des difficultés surmontées
«Cela n'a pas été une chose facile. Nous avons dû surmonter des difficultés de toutes sortes tout au long du procès», a déclaré Me Jacques Lochard. Celui-ci a jeté la responsabilité sur la partie civile qui, selon lui, a trop fait durer le plaisir. Me Lochard dénonce cette dernière qui a eu recours à des procédés dilatoires: deux recours en appel, des déclarations tapageuses dans les médias et des pressions sous toutes les formes qui ont été à l'origine de la déportation du premier juge.

Me Jacques Lochard a indiqué avoir connu des moments difficiles avant d'arriver au bout du tunnel. Que son client était toujours confiant et qu'il sortirait un jour de la prison. « En dépit de 33 présentations au tribunal, la justice triomphera », a lancé Me Lochard.
Source:
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47397&PubDate=2007-08-17
Les faits reprochés?
Le chef d'accusation!

Ce 15 août à la cathédrale.. Les fêtes de l'assomption à Port-au-Prince

La messe solennelle dite en français et en latin avec des expressions créoles, ici et là, montre la position actuelle d'une Eglise qui semble vouloir faire le pont entre la tradition et la modernité. Conservatisme versus théologie de la libération ? On ne peut répondre facilement à une telle question. Des journalistes ont été un peu étonnés de voir le Premier ministre dire de mémoire et en latin le « Credo in unum Deum » durant la cérémonie de la Fête de l'Assomption.
Clin d'oeil du côté de la foi religieuse exprimée à l'égard de la « Mère du ciel » au milieu d'une capitale surpeuplée.
C'est en présence du Premier ministre Jacques-douard Alexis, du troisième sénateur de l'Ouest, Evelyne B. Chéron, et d'une nombreuse assistance que s'est déroulée, ce 15 août, dans une cathédrale repeinte en la circonstance, la messe de la Fête de Notre-ame de l'Assomption. Un grand nombre de fidèles venus de divers quartiers de la capitale ont assisté à cet événement religieux « pour se lamenter aux pieds de la Vierge ». Ils sont généralement issus de la classe moyenne et des couches défavorisées. C'est une population visiblement accablée qui prie avec ferveur et passion.

Mme Lafontant, une ancienne habituée de la cathédrale responsable d'une oeuvre de charité nommée « Enfants haïtiens, mon frère », instituée depuis 1969 par le père Jean-Claude Lespinasse, nous affirme que « les nantis ne viennent plus aux messes solennelles de la cathédrale. On y voit aujourd'hui des gens avec leurs sandales qui demandent de l'argent. C'est un peu désagréable comme atmosphère. On n'y peut rien ».

Mauvaise conscience d'une classe possédante qui n'a pas su gérer équitablement les biens nationaux en sa possession ? Effet de recul dans une conjoncture tumultueuse née à partir du concept de « l'Eglise des pauvres » ? La grande foule des « nouveaux fidèles de la Vierge » semble s'approprier ce grand espace de foi ardente sans se poser ces questions sociologiques. Les fastes de l'événement religieux n'ont pas pu cacher le constat du malaise social qui touche aussi les institutions religieuses.

UN AUTRE MIRACLE

Maryse Etienne qui habite Carrefour précise qu'elle est venue « à la cathédrale pour demander à Marie de lui donner le courage pour affronter la vie difficile qu'elle trimbale sur ses épaules ». Marie-Claude Sainvil, habitant une maisonnette sur les mornes déboisés de Canapé-Vert, souligne, les larmes aux yeux:« Je n'en peux plus avec le chômage depuis la maladie qui a emporté mon mari. »Il y a aussi des Haïtiens venus des grands Etats nord-américains, New York ou Floride, qui viennent à la cathédrale « en vue de prier pour Haïti et délivrer le pays des chaînes de la captivité ».

Munis pour la plupart de leur minuscule caméra numérique, ils profitent pour prendre des photos- souvenirs de la messe. « Contrairement à ce qu'on pense, nous n'avons pas seulement besoin de biens matériels », dit un homme d'âge mûr voulant garder l'anonymat qui réside en Floride. « Nous avons mal au coeur quand nous recevons de mauvaises nouvelles de notre pays. Nous sommes ici pour prier Notre-Dame en vue de faire un autre miracle comme quand elle avait guéri le pays de l'épidémie de vérole à Port-au-Prince. »

ALEXIS GARDE SON LATIN

Le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis est entré à la cathédrale par la porte principale. Il est accompagné du sénateur de l'Ouest Evelyne B. Chéron, vêtue de bleu, et d'un membre de son cabinet. Les gardes du corps du chef du gouvernement sont vigilants. Ils occupent des postes-clés aux alentours de son siège officiel installé au bas de l'autel.

L'encens monte jusqu'à la nef de la cathédrale à la procession d'entrée des prêtres. La procession d'entrée est accompagnée d'un chant en l'honneur de Notre-Dame. « Reine des anges, entends nos accents », chante la chorale. Les prêtres sont accompagnés de Mgr Joseph Serge Miot. L'archevêque Sede Plena est muni de son sceptre cérémoniel.
Les personnalités connues du monde politique et du secteur des affaires ont brillé par leur absence. Questionnée à ce sujet, Mme Lafontant se contente d'affirmer, prudente : « Les temps ont changé. Ce n'était pas comme ça avant. » Par contre, nous avons vu dans la nombreuse assistance M. Turneb Delpé, ex-sénateur de la République et candidat à la dernière élection présidentielle. « Il est venu se recueillir , dit un confrère, les temps de la dialectique sont devenus des époques de méditation spirituelle. » Presque à la fin de la messe, M. Turneb Delpé s'est pieusement avancé vers l'autel comme tout humble citoyen pour recevoir la communion.
HAITI NOUS APPARTIENT

Le moment fort de la messe a été le sermon de la circonstance. Le prêtre a insisté sur des notions d'accueil, de tolérance, de fraternité, de pardon et d'amour. Il a fait comprendre aux fidèles rivés à ses sereines affirmations que « la Fête de l'Assomption c'est aussi notre fête, car Marie comme nous est ressuscitée avec le Christ ». Rappelant que la célébration du jour est une « Pâque estivale », il a précisé que « l'Assomption est aussi la nôtre, car notre voyage sur terre a un but : le ciel qui est la maison du Père ». Il a souligné que, pour y arriver « il faut de l'effort continu dans le travail ». Dieu, a-t-il ajouté, a besoin de « notre collaboration ». C'est ainsi que « Dieu peut réaliser des merveilles pour Haïti ». Au milieu de ses affirmations simples par la forme mais profondes sur le plan théologique, tombe des lèvres du prêtre cette phrase qui, dans la conjoncture, est comme un baume sur une plaie : « Haïti nous appartient. »
« Elevée, argumente-t-il dans le sermon, par le Pape Pie XII à la gloire du ciel, Marie symbolise la maternité divine préservée de la dégradation de la mort et du tombeau. »Les « lectures » de la messe sont extraites de l'Apocalypse et des Corinthiens. La messe dite en français et en latin avec des expressions créoles ici et là montrant la position d'une Eglise qui semble vouloir faire le pont entre la tradition et la modernité.

Conservatisme versus théologie de la libération ? On ne peut répondre facilement à une telle question. Des journalistes ont été un peu étonnés de voir le Premier ministre Jacques Edouard Alexis dire de mémoire et en latin le « Credo in unum Deum ».


LES BEAUX JOURS DE LA CATHEDRALE

A la fin de la cérémonie, des mots de remerciements ont été adressés à Mgr Joseph Serge Miot : « Votre présence parmi nous montre que le clergé est secondé dans le travail apostolique. » La participation du Premier ministre Alexis à la messe du jour est considérée comme « un honneur et un engagement au sein de l'Eglise ». Un représentant de la mairie de Port-au-Prince, Nadège Joachin Augustin, a été félicitée pour l'apport de la mairie à la réussite de la Fête de l'Assomption, particulièrement pour l'embellissement de la cathédrale. Les fidèles ont tous applaudi « les bienfaiteurs de la paroisse qui n'ont pas hésité à délier le cordon de leur bourse. »
La cathédrale peinte aux couleurs traditionnelles de Notre-Dame, jaune et blanc, a retenti de la grande ferveur de plusieurs milliers de fidèles catholiques. Avec les vingt-deux colonnes qui soutiennent l'historique édifice, les fenêtres dont quelques vitraux méritent d'être retouchés, les portes latérales, les trois arches d'entrée principale, le grand chandelier qui pend de la voûte en équilibre constant, la cathédrale a retrouvé ses beaux jours.

A la porte d'entrée de la rue Mgr Guilloux, les marchandes d'images votives étaient en très petit nombre. L'image la plus vendue était celle reproduisant un tableau célèbre du peintre espagnol Murillo présentant la Vierge montant au ciel, un quart de lune à ses pieds au milieu de plusieurs angelots.

Ce 15 août, la capitale offrait l'aspect d'une ville en grande méditation. Le transport public fonctionnait. Les magasins et les écoles étaient fermés. Comme prévu par la météo, il faisait très chaud.
Pierre Clitandre

Pinquoi, la grande désolation!

Quelque six mille individus vivent dans des conditions inhumaines dans la localité de Pinquoi, un hameau situé à environ 15 km de Cerca-Cavajal (Plateau central). Sans électricité, sans eau potable, sans soins de santé... cette population semble dépendre de la nature qui, comme on le sait, ne fait pas toujours de cadeau.
Quelques boites d'allumettes éparpillées dans une corbeille rouge et une douzaine de sachets noirs, c'est tout ce qui compose le commerce d'Adeline, une fillette vivant dans les hauteurs de Pinquoi. La tête nouée d'un mouchoir multicolore, les pieds nus, elle prend place à la première rangée à la chapelle catholique de cette localité où se déroule la cérémonie d'inauguration de l'Ecole nationale de ce hameau retiré du Plateau central.
Comme plusieurs centaines d'autres jeunes de son âge, Adeline n'a pas encore la certitude de trouver une place à la première institution scolaire construite dans la zone. « L'ouverture des classes est annoncée pour le mois prochain », lance, pantois, la jeune adolescente qui n'a aucune idée de son âge. Adeline a apparemment quinze ans. Un âge avancé qui pourrait constituer un obstacle à son inscription dans l'unique institution scolaire de la localité.
Si elle ne maîtrise pas encore les vingt-six lettres de l'alphabet français, Adeline n'a pas besoin de calculatrice pour ses opérations dès qu'il s'agit de la vente d'un produit. « Parallèlement au commerce, je vais à l'école, dit-elle, les yeux collés au sol comme pour cacher sa timidité. Je suis en première année. »
La vraie école
A Pinquoi, la vraie école, c'est le commerce et l'agriculture. De très tôt, les filles sont initiées à l'achat et à la vente de produits de première nécessité. Les garçons, eux-mêmes, s'adonnent à l'agriculture. Généralement, c'est à l'âge de dix ans que les enfants sont envoyés à l'école. « C'est à Cerca-Cavajal que nos enfants vont à l'école. Il faut marcher pendant trois heures pour y arriver. Le trajet est trop dur pour les enfants de moins de dix ans », raconte Périlus Pierre, un notable de Pinquoi.
Très peu d'enfants acceptent de faire un si grand sacrifice pour apprendre à lire et à écrire. Face à un tel constat, le député de Cerca-Cavajal, Rodon A. Bien-aimé, de concert avec l'Organisation paysanne pour le Développement du Centre (OPDC), ont écrit au ministre de l'Education nationale pour lui demander d'ouvrir une école nationale à Pinquoi. Une demande à laquelle les responsables du ministère ont répondu sans perdre de temps.
En attendant sa construction, l'Ecole nationale de Pinquoi va être logée dans la chapelle de la zone. Toutes les dispositions ont été déjà prises pour faire fonctionner l'institution. Les cinq professeurs nommés par le ministère de l'Education nationale ont été présentés à l'assistance par le directeur départemental du Centre, Denès Métellus. « Les professeurs vont-ils accepter de venir ici de tous les jours », s'interroge un parent en se rappelant que Pinquoi n'est accessible ni à moto, ni en voiture. « Nous ferons le sacrifice », répondent les cinq jeunes comme pour dissiper la crainte des parents.

Une goutte d'eau dans l'océan
Tout est urgent à Pinquoi. Le ministère de l'Education nationale, pour l'instant, est la seule institution présente dans cette localité dépourvue de tout. Même les ONG y sont absentes. Le député Rodon A. Bien-Aimé qui se convertit en agent de développement invite les autres ministères à intervenir en urgence dans la zone afin d'améliorer les conditions de vie de la population.

Accès à l'eau potable est l'un des plus grands défis auxquels font face les habitants de Pinquoi. Pour trouver une eau relativement potable, les gens doivent parcourir des kilomètres. Ceux qui ne peuvent pas faire le trajet n'ont pas d'autre choix que d'utiliser l'eau tirée du lagon boueux où boivent les animaux.

La rareté de ce précieux liquide fait mal aussi aux agriculteurs, car les récoltes dépendent de la nature. « Nos récoltes sont souvent perdues, faute de pluie », déplore Fortuné, un agriculteur d'une quarantaine d'années.
Jean Pharès Jérôme

Un mort, un rescapé et un décrié

Une femme enceinte meurt au cours d'une césarienne, le jeudi 9 août 2007. L'obstétricien est mis en examen par la justice. Cette nouvelle affaire dans le milieu médical met en lumière la nécessité de créer l'ordre des médecins

Comme tant d'autres femmes avant elle, Rose-Marie brûle d'envie de toucher l'enfant qu'elle porte dans son ventre. Originaire des Cayes, la jeune femme croyait pouvoir mettre au monde son bébé sans aucun souci. Suivie par un gynécologue obstétricien, sa grossesse se déroule normalement. A sept mois, ses pieds se sont mis à enfler. « Rien de plus normal », rassure le médecin, cité par un proche de la victime.

Mais, dans la soirée du mercredi 8 au jeudi 9 août 2007, la santé de Rose-Marie se détériore. Tombée dans les vapes à plusieurs reprises, elle respire difficilement. On craint le pire. Vers 4 heures du matin, on appelle son médecin. Ce dernier demande qu'on lui amène la patiente à 8 heures du matin. Arrivé au lieu du rendez-vous, on constate, qu'il n'était pas présent, poursuit le proche de Rose-Marie. Comme par hasard, on tombe sur lui dans les parages de sa clinique. Constatant la détérioration de l'état de santé de la patiente, il l'hospitalise en toute urgence dans une maternité de la capitale. Il pratique une césarienne. L'enfant, malgré tout, est sauvé. Il est placé en soins intensifs. La mère n'a pas eu de bol. Elle n'a pas survécu. Elle est morte.

Saisie du dossier, la justice ordonne une autopsie et confisque le passeport du médecin. Ce dernier nie lors de son audition dans cette affaire être le médecin de la jeune femme, selon notre source outrée par l'attitude affichée par ce disciple d'Hippocrate.
Confondu par les arguments lors de sa mise en examen, il se mure dans son silence. Modeste, les parents de Rose-Marie demandent que l'on transferre le cadavre de Rose-Marie aux Cayes pour y être inhumé, confie cet interlocuteur qui ne tient pas le médecin incriminé en haute estime. Sautant volontiers aux conclusions, il estime qu'il y a négligence. Mais plus encore, il se demande, inquisiteur, si le praticien n'a pas volontairement laissé détériorer l'état de santé de la jeune femme afin que l'on puisse déboucher sur une césarienne. Selon un gynécologue obstétricien requerrant l'anonymat, il serait sage d'attendre le dénouement de l'enquête avant de parler de négligence.
Reconnaissant en revanche l'existence de griefs contre certains médecins pratiquant des césariennes contre-indiquées, provoquées ou occasionnées, il prône, en toute urgence, la création de l'ordre ou du collège de médecins. Une structure, légalement et techniquement apte à enquêter, à analyser les plaintes portées contre des médecins pour fautes professionnelles ou toute autre chose contraire à l'éthique, poursuit-il.

Dans le contexte actuel marqué par des affaires qui déchaînent les passions, il est aussi souhaitable de lever le voile sur les difficultés de tous ordres liés à la pratique de la médecine en Haïti », conseille le spécialiste.«Des erreurs médicales sont commises partout ailleurs», a nuancé le médecin sans vouloir acculer, casser et détruire. On doit faire, dit-il, l'autocritique du système, de la formation jusqu'à la pratique.

D'ailleurs, les médecins, aux Etats-Unis, au Canada et ailleurs, sont couverts par des assurances, renforce un autre médecin, qui s'était confiné dans le silence tout au long de l'entretien. Concernant les suspicions contre des obstétriciens cupides qui pratiquent des césariennes contre-indiquées, provoquées ou occasionnées, il dit militer en faveur de l'instauration des barèmes des prestations.« On doit savoir », martèle-t-il tout en déplorant la passion souvent mal contenue qu'engendre le décès de femmes enceintes. La grossesse est un état délicat pour la femme, ajoute-t-il.
Dramatique, ce nouveau décès remet sous les feux des projecteurs les conditions de la pratique de la médecine en Haïti.

Roberson Alphonse

robersonalphonse@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47404&PubDate=2007-08-17

Deux policiers canadiens bientôt en mission en Haïti

Ils participeront comme volontaires au processus de professionnalisation de la PNH dans le domaine des investigations et des patrouilles
jeudi 16 août 2007,
Radio Kiskeya

Deux policiers canadiens de Saguenay, une région de la province du Québec, Jean-Marc Sasseville et Claude Walsh, s’apprêtent à arriver en Haïti pour une mission de support de 9 mois à la Police Nationale, une expédition considérée comme un événement au sein du service de sécurité publique de Saguenay, selon le journal régional Le Quotidien de Chicoutimi.
Les deux hommes ont souligné jeudi l’importance de cette mission lors d’un point de presse auquel a également participé leur commandant, Mario Giroux. Le capitaine Sasseville et l’agent Walsh, qui compte chacun 28 ans d’expérience, seront déployés dans les prochaines semaines au sein de la Police civile des Nations Unies (UNPOL) afin de participer au processus de professionnalisation de la PNH.
Devant les journalistes, les policiers ont souligné avoir longtemps été à l’affût de l’opportunité de venir en Haïti qu’ils ont finalement obtenue le printemps dernier. Malgré les risques inhérents à la situation instable du pays, les deux volontaires se sont déclarés prêts à offrir leurs services dans le domaine des investigations et des patrouilles de terrain.
"On va travailler avec des policiers provenant de 40 pays différents. Nous ne sommes pas seuls. À notre façon, nous allons mettre l’épaule à la roue pour aider la police haïtienne", a affirmé Jean-Marc Sasseville, spécialiste des enquêtes et de la gestion des services policiers.
Pour sa part, Claude Walsh a expliqué "je vais en Haïti un peu pour l’aventure, mais surtout pour voir autre chose. Il est certain que le niveau de risque peut être plus élevé qu’ici, mais nous ne sommes pas seuls".
Les deux policiers seront soumis à un entraînement intensif de deux semaines à Ottawa avant leur arrivée en Haïti. Les frais liés à leur mission, salaires et primes, seront pris en charge par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et les Nations Unies.
MM. Sasseville et Walsh pourront retourner deux fois au Canada pour rendre visite à leurs familles.
Malgré la perte d’un de ses agents, Mark Bourque, tué en décembre 2005 à Port-au-Prince, Ottawa continue à jouer un rôle important au sein de la Police civile des Nations Unies. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3978

Haïti : Un colloque pour analyser l’état de la corruption

Jeudi 16 août 2007
P-au-P, 16 août 07 [AlterPresse] --- Un colloque réunissant les membres de secteurs vitaux de la société haïtienne est convoqué, du 20 au 23 août 2007 à Port-au-Prince, par l’Unité de lutte contre la corruption (Ulcc), apprend l’agence en ligne AlterPresse.
« 93% des ménages signalent que la corruption est un problème très grave et 68% d’entre eux indiquent que la corruption a empiré au cours des trois années qui ont précédé l’enquête », révèle l’économiste Amos Durosier, directeur général de l’Ulcc.
Ce colloque, auquel sont attendus fonctionnaires publics, universitaires (professeurs et étudiants) ainsi que des représentants de la société, offrira l’occasion d’analyser les résultats d’une enquête-diagnostic menée par l’Ulcc sur la gouvernance et l’état de la corruption en Haïti.
« Cette enquête-diagnostic nous fournit des indications détaillées visant à mettre en place une réforme de la gouvernance en Haïti », soutient le directeur général de l’Ulcc qui appelle à la mise en branle d’une vision, d’une nouvelle culture pour éradiquer la corruption.
Aux dires du professeur Durosier, les résultats de cette enquête serviront de matière à réflexion pour les participantes et participants à ce colloque qui se tiendra au Karibe convention center à Juvénat (Pétionville, à l’est de la capitale).
« La corruption n’a pas de couleurs, la corruption n’a pas de Dieu, la corruption n’a pas de culture. C’est un mal qui touche tous les hommes en tant qu’hommes, toutes les femmes en tant que femmes », estime Amos Durosier qui intervenait, ce 16 août 2007, à la salle de conférence de la Mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti (Minustah).
Durosier affirme que l’organisme public, dont il a la direction, n’a pas d’état d’âme dans son travail qui consiste à combattre la corruption sous toutes ses formes. Le directeur général de l’Ulcc précise que sont travail est basé sur le principe de la transparence.
Le colloque annoncé pour la semaine prochaine doit permettre, selon Durosier, de tirer des éléments capables de divorcer d’avec les pratiques traditionnelles de mauvaise gouvernance et de corruption.
« La corruption [est] source de tant de maux dont les conséquences ne sont pas encore mesurables dans notre pays », affirme le responsable de l’Unité de lutte contre la corruption.
Ce rendez-vous « va nous permettre de regarder en face la réalité, de réfléchir sur les principaux problèmes qui touchent notre pays quant aux effets dévastateurs de la corruption », ajoute le professeur Amos Durosier.
Les thématiques qui seront abordées durant cette session concernent le cadre conceptuel de la lutte contre la corruption, la problématique de la lutte contre la corruption en Haïti, le degré d’intégrité des institutions prestataires de services publics, telles la Direction générale des impôts, la Téléco, la Centrale autonome métropolitaine d’eau potable (Camep), le Service national d’eau potable (Snep).
« Nous pensons que ce colloque scientifique (…) nous apportera des éléments extrêmement riches » en matière de lutte contre la corruption, souhaite Amos Durosier.
Le Madagascar, un pays dont l’indice de perception de la corruption était dans le temps très élevé, participera à ce colloque à titre de témoin, souligne le principal responsable de l’Ulcc qui croit que l’exemple de Madagascar doit servir de modèle à Haïti.
Une journée sera aussi consacrée à la thématique « Corruption et Pauvreté ». Selon Amos Durosier, on ne peut pas lutter contre la pauvreté dans un pays où la corruption bat son plein.
Aux termes de ces quatre jours de discussions, des stratégies seront définies pour servir de cadre institutionnel à la lutte contre ce fléau qu’est la corruption, indique Durosier qui espère voir les principales recommandations, issues de ce colloque, guider l’Ulcc dans sa démarche.
Durosier promet d’étendre cette activité sur le reste du pays pour permettre aux Haïtiens de la province de se prononcer sur les résultats de l’enquête sur la gouvernance et l’état de la corruption en Haïti. [do rc apr 16/08/2007 14 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6309

Haïti : 120 suspects appréhendés en 15 jours Renforcement apparent des dispositifs de sécurité

Jeudi 16 août 2007
P-au-P, 16 août 07 [AlterPresse] --- Environ 120 personnes ont été arrêtées durant les quinze premiers jours du mois d’août 2007 par les forces de sécurité, incluant la Police nationale d’Haïti (Pnh) et la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah), d’après des données compilées par l’agence en ligne AlterPresse.
Ces arrestations surviennent dans un contexte de renforcement apparent des dispositifs sécuritaires, avec une présence plus visible, quoique subtile, des forces onusiennes, notamment dans certains secteurs de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, relèvent des observateurs dans la capitale politique haïtienne.
44 suspects, dont trois étaient activement recherchés, ont été interceptés dans le cadre d’une opération policière menée cette semaine à Grand-Goâve, à une cinquantaine de kilomètres au sud de la capitale, souligne Fred Blaise, porte-parole de la Police des Nations Unies (Unpol), qui intervenait, ce jeudi 16 août, à la conférence hebdomadaire de la Minustah.
En début de semaine, un hélicoptère a été remarqué survolant l’espace aérien de Grand Goâve, tandis que des perquisitions de véhicules ont eu lieu au morne Tapion, non loin de cette ville, rapportent à AlterPresse des voyageurs.
Diverses autres arrestations ont été effectuées du 10 au 14 août 2007 à Port-au-Prince et dans certaines villes de province.
Durant la semaine allant du 1er au 7 août, 66 personnes ont été appréhendées, indique Fred Blaise, qui n’a pas toutefois précisé le lieu où ces individus ont été épinglés. Trois de ces prévenus sont impliqués dans l’enlèvement de personnes et cinq pour tentatives de lynchage.
En relation avec les opérations conjointes en cours, le chef de gang Roudy Kernizan, recherché lui aussi par la police, s’est finalement donné la mort au moment où il allait être capturé, confirme Fred Blaise.
Responsable de Lame Ti Manchèt (L’armée de petites machettes), Roudy Kernizan était accusé de participation dans des activités criminelles dans la zone de Martissant (banlieue sud de Port-au-Prince).
Armes de guerre et munitions, télescopes, entre autres, ont été confisquées lors de cette opération suivie d’une perquisition à la résidence de Kernizan, selon le porte-parole de la Unpol.
Le porte-parole de la Unpol a, par ailleurs déploré l’assassinat, le 13 août 2007, du policier Féquière Espady, affecté à la Direction centrale de la police administrative.
Fred Blaise a aussi fait état de l’arrestation de Johnny Métellus, membre du gang de Bélony Pierre, qui semait la terreur, il y a quelques mois, à Cité Soleil, grande agglomération à la sortie nord de Port-au-Prince.
Outre ces arrestations, des armes de différents calibres ont été respectivement remises à Sauray (Port-au-Prince) et aux Gonaïves, à 171 kilomètres au nord de la capitale.
Blaise a profité de la conférence hebdomadaire de la Minustah pour appeler la population à mettre un terme à la pratique de lynchage de personnes soupçonnées d’implication dans des actions criminelles. Le porte-parole de la Unpol invite tout un chacun à faire appel à la police au lieu de se faire justice soi-même. [do rc apr 16/08/2007 15 :50]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6308

De fortes précipitations menacent Haïti avec le passage imminent de l’ouragan Dean


Jeudi 16 août 2007
P-au-P, 16 août 07 [AlterPresse] --- De fortes précipitations, de forts vents et une mer très agitée pourraient accompagner, à partir du samedi 18 août 2007, le passage de l’ouragan Dean dans la péninsule Sud d’Haïti, prévient le Centre national de météorologie d’Haïti (Cnm), dans un bulletin daté du 16 août acheminé à l’agence en ligne AlterPresse.
« Pour cela, le Gouvernement de la république d’Haïti maintient ce jeudi 16 août 2007 la phase d’Alerte 1 du programme national de gestion des risques et désatres (Pngrrd) face aux menaces des conditions de tempête pour l’instant, c’est-à-dire de fortes précipitations avec risques d’inondations d’intensité Orange ou Modérée, de forts vents accompagnés de rafales, de grosse mer pour les départements du Sud-Est, du Sud, des Nippes et de la Grande Anse (Sud-Ouest), de l’Ouest et d’intensité Jaune ou Faible pour les départements du Centre, de l’Artibonite », précise le Cnm.
Dans l’après-midi du jeudi 16 août 2007, l’Ouragan Dean de catégorie 1 sur l’échelle Saffir-Simpson se rapproche de plus en plus de l’arc antillais.
De vendredi soir 17 août à dimanche soir 18 août 2007, les opérations de cabotage demeurent interdites sur toutes les côtes Sud du pays. [rc apr 16/08/2007 17 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6311

Haïti : Inquiétudes, suite à la disparition de l’activiste Lavalas Lovinsky Pierre Antoine

jeudi 16 août 2007
P-au-P, 16 août 07 [AlterPresse] --- Une délégation internationale des droits humains se déclare inquiète de la disparition, depuis le dimanche 12 ao6ut 2007, de l’activiste lavalas, Lovinsky Pierre Antoine, coordonnateur de la Fondation 30 Septembre.
Organisée sous la direction de Projet prioritaire haïtien et Fondation Mapou, cette délégation affirme travailler activement en vue de retrouver sain et sauf le responsable de la Fondation 30 Septembre, une organisation proche du mouvement Lavalas de Jean-Bertrand Aristide.
Lovinsky Pierre Antoine est porté disparu à Port-au-Prince dans la soirée du dimanche 12 août 2007. La voiture qu’il pilotait été retrouvée dans le quartier de Delmas 10 au nord de Port-au-Prince, selon les informations disponibles.
« Nous sommes profondément inquiets pour Lovinsky, parce que cela fait déjà 48 heures qu’on est sans nouvelles de lui. Nous encourageons le gouvernement haïtien, la Minustah et les organisations et institutions internationales d’offrir leur collaboration en vue d’assurer le retour sain et sauf de notre confrère », écrit la délégation dans une note transmise à l’agence en ligne AlterPresse.
Les membres de ladite délégation internationale des droits humains affirment ne pas arriver à localiser le responsable de la Fondation 30 Septembre.
« Nous lançons un appel pressant aux amis d’Haïti et à tous les supporteurs du peuple Haïtien pour qu’ils se mobilisent », indiquent les membres de cette délégation qui disent avoir déjà rencontré divers secteurs de la vie nationale, dont des officiels du gouvernement haïtien autour de la question.
« La délégation a déjà réussi, au début de ce mois, durant ses travaux de recherches, à négocier la libération de deux Haïtiens emprisonnés illégalement ; deux autres prisonniers du même tribunal, dans ce même contexte espèrent bientôt leur libération », informent les membres de ladite délégation dans cette note acheminée à AlterPresse.
Aux dires de cette délégation de droits humains, Lovinsky Pierre Antoine « fut pointé du doigt pour son travail de défense des droits humains ». Le coordonnateur de la Fondation 30 Septembre a déjà milité au sein de ladite délégation aux côtés de citoyens américains, canadiens, et haïtiens qui visitaient Haïti, selon les membres de cette délégation. [do rc apr 16/08/2007 10 :00]

Source
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6310
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Commentaire :
Ce fait, comme on doit s’y attendre fera la une de l’actualité et risque de reléguer en second plan des sujets que l’on croyait plus brûlant encore. Les commentaires s’adapteront aux couleurs des casaques de ceux qui voudront bien commenter ce fait.
Les responsables seront d’une diversité alléchante au gré des forces qui voudront bien tirer profit du malheur de cet individu, un être humain comme les milliers de citoyens haïtiens qui ont subi ces dernières années les conséquences de ce fléau sans précédent qui s’est abattu sur la société haïtienne après le départ de Jean Bertrand Aristide.
Aujourd’hui beaucoup pourront prétendre que pour une fois un ténor lavalas se retrouve de l’autre côté de la ligne de démarcation souvent légitimée et défendue par cette mouvance.
Pour nous il est plus qu’évident que l’issue de ce fait permettra d’avoir des explications claires et objectives dans un contexte différent que celui déclenché par le tohu bohu des voix venant de tout bord.
Nous pouvons cependant noter la participation véhémente des défenseurs des droits de l’homme qui ont mis un peu plus d’énergie pour dénoncer ce cas de kidnapping comparé à une attitude silencieuse et discrète face à d’autres cas les uns plus odieux que les autres qui ont secoué l’opinion publique
et les structures de base de la société haïtienne il y a quelques mois.
Affaire à suivre !