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jeudi 20 mai 2010

Don de la CARICOM à Haïti et au Chili

Des fonds récoltés au profit des sinistrés remis aux représentants des deux pays à l’OEA comme une modeste contribution au processus de reconstruction post-séisme mercredi 19 mai 2010, Radio Kiskeya
Le représentant permanent de St Kitts and Nevis à l’Organisation des Etats américains, Izben Williams, a remis mercredi à Washington aux ambassadeurs d’Haïti et du Chili les fonds recueillis par la Communauté Caraïbe (CARICOM) en vue de contribuer à la reconstruction des régions dévastées des deux pays respectivement lors des violents séismes du 12 janvier et du 27 février.
Selon un communiqué de l’OEA, au cours de la cérémonie, l’ambassadeur Williams a tenu à préciser qu’il s’agissait d’un "montant symbolique" représentant une manifestation de solidarité régionale avec Haïti et le Chili où les tremblements de terre ont fait d’un côté entre 250.000 et 300.000 morts et de l’autre 500 morts.
L’argent, dont le montant n’a pas été dévoilé, a été réuni lors d’un service religieux, a assuré le diplomate kittitien.
De son côté, le représentant d’Haïti à l’OEA, Duly Brutus, a remercié les pays de la Communauté Caribéenne pour ce geste de solidarité. Il promet que "les fonds accordés seront utilisés au bénéfice du peuple haïtien".
L’ambassadeur du Chili, Darìo Paya, s’est exprimé dans les mêmes termes lors de son intervention.
En Haïti, outre les décès innombrables et dégâts incroyables qu’il a causés, le séisme destructeur du 12 janvier a aussi fait 300.000 blessés et 1,2 million de sinistrés. spp/Radio Kiskeya

L’opposition renvoie Préval dans les cordes après son discours du 18 mai

Evans Paul, René Civil et Andris Riché ne concèdent aucune vertu démocratique au chef de l’Etat et souhaitent que la contestation s’intensifie pour le contraindre à la démission mercredi 19 mai 2010, Radio Kiskeya
Plusieurs leaders de l’opposition radicale qui réclame le départ de René Préval ont sévèrement critiqué mercredi le discours prononcé la veille par le chef de l’Etat à l’occasion de la fête du drapeau et dans lequel il a appelé les sinistrés du séisme à la patience et souhaité que des élections se tiennent pour désigner son successeur.
Pour Evans Paul, dirigeant de la KID et de la plateforme Alternative, l’expression du discours de Préval porterait à croire que toutes les difficultés auxquelles est confronté le pays sont venues avec le séisme du 12 janvier.
Déplorant l’indifférence du Président vis-à-vis des souffrances de la population, Paul estime que les citoyens doivent s’attendre au pire quand le premier mandataire national tente de justifier l’immobilisme de son régime en établissant un parallèle entre la situation des sans-abri d’ici et celle des habitants de la Nouvelle-Orléans (Etats-Unis) que le cyclone Katrina avait dévastée, en 2006.
Refusant de réagir aux propos outranciers des partisans zélés du chef de l’Etat appelant à son arrestation, le responsable de l’Alternative a fait remarquer que les élections dont a parlé René Préval représentaient un rendez-vous démocratique incontournable.
Il en profite pourl rappeler au locataire du Palais National (siège de la présidence) que son refus obstiné de créer des conditions favorables à la tenue de joutes électorales honnêtes, transparentes et démocratiques a été l’une des causes principales de la mobilisation citoyenne actuelle contre le pouvoir.
Autre opposant diabolisé par les prévalistes présents à l’Arcahaie aux cérémonies commémoratives du 207e anniversaire de la création du bicolore national, René Civil qualifie d’anarchistes ceux qui demandent son emprisonnement en raison de ses convictions politiques. Le chef d’OP Lavalas y voit une manœuvre d’intimidation qui, soutient-il, ne fera nullement féblir sa détermination à obtenir la démission de René Préval.
"Lorsqu’un serpent agonise, il devient encore plus méchant", a lâché Civil qui croit que dans les cercles du pouvoir on chercherait à le liquider physiquement, peu importe les moyens.
Opinant sur le discours de l’Arcahaie, l’ex-leader de JPP a déploré le manque d’ouverture du Président qu’il qualifie de "cynique".
Son appel à la patience n’a aucun sens, car, au bout de quatre années de règne politique de son équipe le sort de la population ne s’est nullement amélioré. Au contraire, 163 millions de dollars ont été dilapidés dans le cadre de la gestion de l’urgence post-sismique, a renchéri René Civil.

Enfin, le représentant de la base Lavalas juge le chef de l’Etat trop "irresponsable" pour parler d’élections crédibles devant permettre de désigner son successeur.
Pour sa part, l’ancien Sénateur Andris Riché (OPL/Grand’Anse, sud-ouest) s’étonne d’entendre René Préval exprimer le vœu que "ceux qui doivent organiser les élections prennent les dispositions nécessaires" alors que cette responsabilité incombe essentiellement à l’Exécutif.
Insistant sur le fait que les consultations électorales constituent un acte de souveraineté nationale, l’ex-parlementaire accuse le chef de l’Etat de s’accrocher désespérément au pouvoir qu’il ne souhaiterait pas abandonner le 7 février 2011 conformément à la constitution.
Andris Riché se prononce pour la poursuite de la mobilisation anti-gouvernementale tout en accusant un secteur mafieux de la communauté internationale de cautionner la politique de Préval résolument tournée vers des intérêts particuliers.
Dans son discours à l’occasion de la fête du drapeau, le chef de l’Etat a totalement ignoré les mouvements de protestation visant son régime et a, en quelque sorte, une fois de plus conditionné son départ du pouvoir, le 7 février, à l’élection d’un successeur légitime.
Plusieurs milliers de personnes ont encore manifesté mardi au Cap-Haïtien (nord), à Jacmel (sud-est), à Petit-Goâve (ouest) et à Miragoâne (Nippes, sud-ouest) pour exiger la démission de René Préval soupçonné de vouloir instaurer un régime totalitaire après avoir fait approuver par le Parlement deux lois contestées l’une prolongeant de 18 mois l’état d’urgence et l’autre autorisant le maintien au pouvoir du Président jusqu’au 14 mai 2011 si nécesaire. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6778

Joseph Jasmin annonce des élections transparentes

Le ministre chargé des relations avec le Parlement, Joseph Jasmin, affirme que les prochaines élections seront libres inclusives et non partisanes. « Le président de la République a décidé de partir en février 2011 parce que tout va être mise en œuvre, pour que les élections se tiennent le dernier dimanche du mois de novembre 2010 » a déclaré, le ministre Jasmin.
Monsieur Jasmin a indiqué que le président de la République, le Conseil Electoral et les membres des formations politiques qui évoluent sur le terrain, vont se mettre ensemble pour créer les conditions favorables pour la tenue de bonnes élections dans le pays.
« Ce sera l'occasion pour le peuple haïtien de montrer au monde entier qu'Haïti est un pays souverain et qu'il peut légitimement élire son président » soutien le ministre Jasmin qui annonce le lancement prochain de la machine électorale.
Intervenant au journal du soir sur Radio Métropole, Monsieur Jasmin a fait remarquer qu'il y aura des élections générales dans le pays et que compte tenu de la mobilisation actuelle, il y a de forte chance pour qu'il y ait une participation substantielle de la population à ces élections afin d'élire de nouveaux dirigeants.
Le responsable gouvernementale, précise que le départ du président, René Préval, le 7 Février 2011 est lié à la tenue des élections en Novembre prochain comme prévu par la loi électorale amendée.
Rappelons que lors de son discours à l'Arcahaie, le 18 mai dernier, René Préval avait réitéré sa volonté de laisser le pouvoir le 7 février, si les élections se tiennent avant la fin de l'année.
EJ/Radio Métropole Haïti

Dialogue de sourds entre le chef de l'Etat et l'opposition

Les dernières déclarations du chef de l'Etat relatives à son désir de boucler son mandat le 7 février 2011 n'émeuvent nullement les fers de lance de la mobilisation antigouvernementale. Dans son discours à l'occasion de la fête du drapeau, le président Préval a appelé les conseillers électoraux à organiser des élections crédibles afin qu'il puisse partir en paix le 7 février.
Les leaders de l'opposition ont accueilli avec peu d'enthousiasme le discours du chef de l'Etat. Turneb Delpé critique l'attitude du président Préval qui n'a fait aucune allusion à la mobilisation populaire de ces dernières semaines.

Qualifiant d'insouciant et d'irresponsable le comportement du président Préval, l'ex-sénateur Delpé a une nouvelle fois exprimé sa méfiance vis-à-vis du chef de l'état. Il ne veut plus croire aux promesses du président Préval arguant que celui-ci ne respecte pas la parole donnée.

Fort du succès des récentes manifestations antigouvernementales à travers le pays, M. Delpé n'entend pas lâcher prise et appelle à la poursuite de la mobilisation. Omniprésent dans les medias, M. Delpé ne réclame ni plus ni moins que la démission du président Préval comme condition indispensable à la tenue de bonnes élections.

Chef de file de Rassanblé, Turneb Delpé justifie sa position par les multiples élections frauduleuses organisées au cours des deux mandats de René Préval. A l'instar de Serge Jean Louis de Libération, Turneb Delpé est confiant que l'opposition parviendra à renverser le gouvernement de Préval.

LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17742
Commentaires:
L'ex sénateur Delpé, veut simplement être le candidat pro-aristide, pour gagner les votes des hordes lavalassiennes.
Depuis quand était-il devenu le leader de l'opposition?

Haïti- Santé; Des campagnes de vaccination sont lancées pour empêcher des épidémies

Les autorités sanitaires haïtiennes ont lancé une campagne de fumigation des camps afin de lutter contre la malaria et la filariose. La fumée dispersée dans les camps vers 6 heures PM permet de combattre les insectes qui ont tendance à se multiplier durant la saison pluvieuse. Cette campagne de prévention est bien accueillie par de nombreux sans abris qui redoutent une épidémie.
Des agents du MSPP sont déployés dans les camps afin d'indiquer aux sans abris le comportement à adopter au moment des fumigations. Les enfants doivent être protégés à l'intérieur des tentes et les aliments doivent être recouverts avec du plastic explique un agent.

Dans le même temps, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a lancé une campagne de vaccination d'urgence de plus de 2.000 personnes contre la diphtérie. Une porte parole de l'Unicef, Christiane Berthiaume, a soutenu que e but de cette campagne d'urgence est de garantir à toutes les personnes ayant été en contact avec une personne infectée, une protection immédiate.

De concert avec les autorités sanitaires haïtiennes, l'UNICEF a déployé le weekend ecoulé 80 agents de santé spécialisés dans les vaccinations dans le Camp de Batimat, dans le quartier de Cité Soleil, à Port-au-Prince. « C'est la poursuite de la campagne qui était en cours avant le tremblement de terre du mois de janvier après une éruption de cas de diphtérie fin de l'année 2009 », a indiqué Christiane Berthiaume.
Depuis le mois de février, environ 888.000 personnes déplacées vivant dans des camps ont été vaccinées contre la diphtérie informe l'Unicef.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17741

Reginald Delva tire la sonnette d'alarme face à l'insécurité

L'expert en sécurité publique Reginald Delva appelle les autorités gouvernementales à adopter de nouvelles dispositions pour empêcher une résurgence des actes de violence dans la région métropolitaine. Il s'inquiète de la hausse du nombre d'assassinats et des cas de vol de véhicules dans la capitale.
En outre le directeur de Alerte Haïti dit avoir noté une certaine sélection des victimes par les gangs impliqués dans les actes d'enlèvement. Intervenant à la rubrique " Le Point sur le 100.1 " de radio Métropole M. Delva a révélé que les employés des ONG sont devenus des cibles de prédilection pour les criminels.

Tout en appelant à la vigilance il signale que les attaques contre les humanitaires sont de nature à entraîner le départ des ONG impliquées dans l'assistance aux victimes du tremblement de terre du 12 janvier.
Le directeur de Alerte Haïti tire la sonnette d'alarme et soutient qu'il faut prendre avec des pincettes les statistiques communiquées par les autorités. Ces statistiques ne prennent pas en compte les cas de violence non rapportés par les victimes explique t-il.

Interrogé sur la situation actuelle, M. Delva fait état d'une dégradation du climat sécuritaire. Les évadés du 12 janvier sont les principaux responsables de cette détérioration. 90 % des bandits appréhendés sont des évadés insiste M. Delva préoccupé par cette situation vaste et complexe.

Il ne faut pas sous estimer cette situation explique t-il faisant état de la panique de nombreux humanitaires face à l'augmentation des cas de kidnapping.
LLM / Radio Métropole Haïti

L'IFC vient en aide au secteur privé haïtien

La société financière internationale, une filiale de la Banque Mondiale annonce qu'elle va octroyer des prêts à des taux préférentiels au secteur privé haïtien. Cette aide s'inscrit dans le cadre d'un programme spécial qui vise à relancer les activités économiques sérieusement touchées par le séisme du 12 janvier.
Selon, le PDG et vice président exécutif de l'IFC Lars H. Thunell de passage dans le pays, cette institution a déjà débloqué un financement additionnel de 35 millions de dollars américains en faveur du secteur privé des affaires.

Monsieur Thunell, a précisé que depuis 2000, l'IFC a engagé 65.6 millions de dollars au profit de ce secteur.

Il a fait remarquer que la stratégie de l'IFC en Haïti, est axée sur la promotion du développement du secteur privé par des prêts directs et des services-conseil, ainsi que par la mobilisation de l'aide de donateurs.

Cette institution financière qui compte actuellement, 179 membres à travers le monde, vient d'ouvrir récemment, un bureau en Haïti.

Elle a pour mission d'encourager la croissance économique durable dans les pays en développement en finançant des investissements privés.

EJ/Radio Métropole Haïti

Sean Penn redoute des violences en Haïti

Agence France-Presse, Washington.
L'acteur Sean Penn, qui s'est consacré à aider Haïti depuis le séisme du 12 janvier, a plaidé mercredi devant le Congrès américain pour que soient rouverts les hôpitaux haïtiens qui ont été fermés, faute de moyens, malgré l'immensité des besoins.
«Les hôpitaux qui existent à Haïti doivent être remis en état de fonctionner avec du personnel, des médicaments, un service administratif», a insisté l'acteur qui, avec son organisation J/P Haitian Relief Organization, aide depuis quatre mois un des plus importants camps de réfugiés de Port-au-Prince.
«Dans cette cité en ruine, cinq hôpitaux opérationnels ont été fermés (...) en raison d'un manque de financement», a affirmé Sean Penn lors d'une audition sur l'efficacité de l'aide internationale devant la commission des Affaires étrangères du Sénat.
Il a été rejoint dans son plaidoyer par le coordinateur de l'agence américaine d'aide au développement (USAID) en Haïti, Christopher Milligan, qui a affirmé que les Etats-Unis devaient «aider à reconstruire le secteur public de santé en Haïti».
Sean Penn a averti que les premiers cas de diphtérie s'étaient déclarés dans le camp du golf de Piétonville, qui abrite plus de 50 000 personnes, alors que la saison des pluies va battre son plein.
L'acteur a insisté sur le manque de vaccinations. «La vérité est que la plupart des Haïtiens ne sont pas immunisés et il n'y a pratiquement pas de suivi des vaccinations et des rappels», a encore dit Sean Penn.
La star, qui a passé plusieurs semaines en Haïti et compte y retourner à la fin du mois, a averti qu'il fallait s'attendre à de possibles «manifestations violentes» et pressé le gouvernement haïtien ainsi que l'administration américaine de montrer «une totale transparence dans la distribution de l'aide».
A la conférence des donateurs consécutive au séisme, une centaine de pays ont promis près de 15 milliards de dollars à Haïti et les Etats-Unis s'apprêtent à voter une part de leur aide (3,5 milliards de dollars).
Le comédien a demandé des traducteurs pour les patrouilles de surveillance de l'ONU dans les camps, de l'éclairage et la mise à disposition plus rapide de terrains non-inondables.
Le bilan du séïsme, actuellement évalué entre 250 000 et 300 000 morts, «pourrait atteindre un demi-million de morts estiment certains experts», a affirmé le sénateur Bob Casey.
Au cours de l'audition, plusieurs sénateurs et experts ont exprimé leur préoccupation sur la nécessité que des comptes soient rendus sur l'aide accordée. «Qui tient les rênes? Qui est le shérif» en Haïti, dont l'administration était largement «inefficace avant le tremblement de terre», a demandé le sénateur Bob Corker.
John Kerry, qui préside la commission des Affaires étrangères, s'est inquiété de «l'absence de structure de pouvoir» dans la mise en place de l'aide. Il a aussi plaidé pour que les élections générales de novembre soient maintenues. «Pour s'assurer que la démocratie ne sombre pas avec le tremblement de terre, Haiti peut et doit tenir ses élections comme prévu», a déclaré l'ancien candidat à l'élection présidentielle.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201005/19/01-4282061-sean-penn-redoute-des-violences-en-haiti.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_seisme-en-haiti_557239_section_POS1