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lundi 26 juillet 2010

Haïti/Post-séisme : La reconstruction n’est pas viable sans une décentralisation véritable

Par Ronald Colbert
Jean Rabel (Haïti), 24 juillet 2010 [AlterPresse] --- Les paysans, qui ont accueilli avec beaucoup de solidarité de nombreuses personnes en provenance de Port-au-Prince, après le séisme du 12 janvier 2010, ont leur mot à dire et leurs propres propositions sur le processus de reconstruction nationale annoncé.
 C’est l’un des points forts d’une conférence-débat, déroulée sur la cour de l’école Dominique Savio à Jean Rabel dans l’après-midi du jeudi 22 juillet 2010, à la veille du 23 e anniversaire du massacre des paysans dans cette ville, située à environ 250 kilomètres au nord-ouest de la capitale Port-au-Prince, selon les informations obtenues par l’agence en ligne AlterPresse.
Des centaines de participantes et participants à la conférence-débat ont exprimé des desiderata en faveur du remembrement et d’une relance effective de l’agriculture régionale et nationale, notamment à partir des sections communales.
Se référant à l’article 36 de la Constitution du 29 mars 1987, ils demandent aux autorités nationales de légaliser l’occupation, par les paysans, de plus de 3 mille carreaux de terre de l’Etat, qui se trouvaient entre les mains de grandons (potentats) qui détiennent encore des propriétés de l’Etat, inexploitées à Jean Rabel.
C’est dans ce contexte que l’organisation Tèt Kole ti peyizan ayisyen (union des petits paysans haïtiens) a fait choix, de concert avec la municipalité de Jean Rabel, d’une portion de terre qui devra être appropriée pour l’implantation d’une forêt communale et d’une exploitation agricole (modèle) dans la zone, en attendant la formalisation de conditions administratives avec la direction générale des impôts (Dgi).
En plus de tracteurs et de semences locales, ils exigent des dispositions techniques pour l’utilisation des eaux des Trois rivières dans l’irrigation, principalement des terres du Bas Nord-Ouest (Jean Rabel, Baie de Henne, etc.). Tout en préconisant une réforme agraire pertinente, ils se prononcent contre la poursuite de la distribution des semences hybrides (fournies au ministère haïtien de l’agriculture par la transnationale américaine) qu’ils qualifient de “cadeau empoisonné pour l’agriculture nationale”.
Les participantes et participants à la conférnce-débat, à l’occasion du 23 e anniversaire du massacre de paysans à Jean Rabel, réclament également la mise en place de structures scolaires adéquates (avec un corps professoral adapté), de struc tures universitaires régionales, de structures sanitaires valables (avec une disponibilité de médicaments non expirés).
A leur avis, la construction de certains édifices scolaires ainsi que le lancement (le 10 juin 2010) des travaux d’érection d’un pont stratégique à jeter sur les Trois Rivières durant 11 mois (jusqu’en mai 2011) ne sont que des gouttes d’eau dans l’ensemble des actions concrètes à entreprendre dans le département géographique du Nord-Ouest, spécialement à Jean Rabel.
Interrogés par AlterPresse, plusieurs participants estiment n’avoir encore rien constaté de concret dans le processus de reconstruction déclaré, malgré les ressources financières importantes déjà engagées en ce sens.
Les intervenants à la conférence-débat du 22 juillet 2010, en prélude au 23 e anniversaire du massacre de paysans de Jean Rabel, étaient Ollery Saint-Louis du groupe d’appui technique et d’action pédagogique (Gatap), Klébert Duval, ancien membre de l’équipe missionnaire de Jean Rabel et Patrick Saintil, secrétaire général du Fonds international pour le développement économique et social (Fides-Haïti).
« Nous allons œuvrer en vue d’entamer les actions de reconstruction nationale à partir des sections communales (par des initiatives dans les bassins versants) », a promis, le 23 juillet 2010, Raynald Clérismé (ex-fondateur de l’organisation Tèt Kole ti peyizan ayisyen durant les années 1980), membre d’une commission de reconstruction gouvernementale, qui a été ministre des affaires étrangères (2006 – 2008) au début du deuxième mandat du président René Garcia Préval [rc apr 24/07/2010 12:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9753



Haiti-R. Dominicaine/Culture : Note positive à la 4e Foire Binationale d’écotourisme et de production

Haiti-R. Dominicaine/Culture : Note positive à la 4e Foire Binationale d’écotourisme et de production 

dimanche 25 juillet 2010

P-au-P, 25 juil. 2010 [AlterPresse] --- Haiti fait bonne figure à la quatrième foire binationale écotouristique et de production, lancée le 10 juillet à Pédernales (RD) et Anse -à- Pitre (Sud-est d’Haiti), et qui se termine ce 25 juillet, selon Camille Bissereth, un des organisateurs rejoint par AlterPresse.
Expositions d’œuvres artisanales, de sculptures, prestations de groupes culturels, conférences, activités sportives, chants, danses, composent le tableau divertissant et éducatif offert à la quatrième foire binationale Haiti/République Dominicaine.
« Les sculptures et les ouvrages d’artisanat font l’honneur d’Haiti en cette quatrième foire », déclare Jean Camille Bissereth de la Fondation pour le Développement du Tourisme Alternatif en Haïti (FONDTHA).
Camille Bissereth affirme également que « la foire est une façon de faire participer les paysans au efforts de rapprochement entre les deux peuples ».
Il plaide en faveur du développement du tourisme communautaire, qui doit pouvoir aider à augmenter le revenu des ménages en Haiti.
L’écotourisme est au cœur de la réalisation de cette foire, où divers sujets tels l’agriculture biologique, les parcs nationaux, les échanges culturels et commerciaux, le développement socio-économique et culturel, la réduction des risques de catastrophes et la reconstruction durable sont abordés. [rh gp apr 25/07/10 08:00]
 http://www.alterpresse.org/spip.php?article9756

René Préval pour un « troisième mandat » mais au poste de premier ministre, avec un « président fantoche »

Projet qu’il aurait exposé à des hommes d’affaires, selon son ancien ministre de la justice, Camille Leblanc

L’ancien ministre de la justice sous le premier mandat de René Préval (1996-2001) et président du mouvement sociopolitique « Aimer Haïti », Me Camille Leblanc, a fait état ce samedi, sur les ondes de Radio KISKEYA, d’étonnantes déclarations qu’aurait faites le chef de l’Etat, René Préval, lors d’une rencontre jeudi soir en sa résidence privée avec une trentaine d’hommes d’affaires.
Au nombre des hommes d’affaires présents, Camille Leblanc cite Moscoso, Vorbe, Braun et Bonnefil.
M. Préval aurait clairement laissé entendre à ses invités qu’il entendait « partir pour un 3ème mandat » en devenant prochainement premier ministre, grâce à 80% des sièges au Parlement que remporteraient les candidats de la plateforme politique présidentielle INITE (UNITE), « avec le concours du Conseil Electoral Provisoire (CEP) ». [Selon la Constitution haïtienne, le premier ministre est issu du parti majoritaire au Parlement].
Dans le cadre de la même entreprise, René Préval aurait fait savoir à ses invités qu’« il faudra barrer la route à des candidats populaires », estimant toutefois nécessaire la participation de Mirlande Manigat (RDNP) et de Charles Henri Baker (RESPECT) pour « donner de la crédibilité au scrutin dont le taux de participation serait satisfaisant pour la communauté internationale s’il se situe autour de 4 ou 5% ».
Toujours selon Me Leblanc, le chef de l’Etat aurait exprimé l’intention de « choisir » lui-même une personnalité sans envergure pour l’élection présidentielle laquelle ne se tiendrait pas forcément le 28 novembre, comme il est officiellement prévu. Il aurait également projeté de rester en poste jusqu’en mai 2011, le temps que la nouvelle législature procède à l’amendement de la Constitution.
Interrogé sur l’attitude des invités de M. Préval face à un tel exposé, Me Leblanc précise qu’il n’a été suivi d’une quelconque objection. Certains d’entre eux ont dissimulé leur étonnement, ajoute-t-il. D’autres ont mordu à l’hameçon tendu par M. Préval quand, en conclusion de son exposé, il a demandé aux uns et aux autres ce qu’il pouvait faire en leur faveur dans des domaines les concernant. Plus d’uns ont alors approché le chef de l’Etat pour solliciter toutes sortes d’actions particulières des pouvoirs publics, indique l’ancien ministre de la justice. [jmd/Radio Kiskeya]

Le RDNP se retire de la PLAH

Le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes RDNP ne fait plus partie de la Plateforme des Patriotes Haïtiens (PLAH). L'annonce a été faite par la Secrétaire générale de cette formation Politique, Myrlande Manigat. « Je ne veux pas exposer sur la place publique les divergences que nous avons eu dans les détails », a déclaré la responsable du RDNP sur les ondes de Radio Métropole.
Madame Manigat parle de désaccords fondamentaux, pour expliquer son retrait de la Plateforme.
« Nous avons eu des divergences en ce qui concerne l'orientation de la plateforme, et stratégie à utiliser plus précisément dans cette période électorale. Donc le RDNP a préféré de se retirer » indique Myrlande Manigat tout en faisant remarquer que la plateforme affiche une position électoraliste qui est contraire aux objectifs définis au préalable.
« Notre alliance n'était pas une alliance électorale, on envisageait de poursuivre la collaboration au delà des élections pour former une alliance de gouvernement. Des divergences se sont produites », a précisé la responsable du RDNP qui dit ne pas regretter la bonne collaboration qu'elle a eu avec ses anciens amis de la Plateforme.
Dans le même temps, madame Manigat confirme avoir enregistré son parti hier dimanche au CEP afin de prendre part aux prochaines élections.
Elle a fait remarquer que si le RNDP ne s'était pas inscrit, sa formation politique n'aurait pu juridiquement participer aux élections présidentielles.
Madame Manigat, a par contre indiqué, qu'elle conservait des suspicions à l' encontre de l'organisme électoral, ce qui ne l'a pas empêché de faire inscrire sa formation politique.
La constitutionnaliste a fait savoir par ailleurs, que son organisation reste ouverte à d'autres alliances politiques.
EJ/Radio Métropole Haïti

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18037
Commentaires:
J'étais persuadé que ce genre d'alliance n'allait pas survivre aux élections présidentielles. Ceux sont des rassemblements conjoncturels qui tiennent rarement compte d'une ligne politique devenue globalement acceptée. Ces alliances sont dissoutes sous le poids des aspirations des chefs de chaque partie politique à l'approche des joutes électorales.

Le sénateur Lugar réclame des réformes au sein du CEP

Dans son deuxième rapport sur la situation en Haïti, publié la semaine dernière, le sénateur américain Richard Lugar se montre très critique envers le gouvernement haïtien qui n'a pas réalisé des réformes pour garantir la tenue d'élections honnêtes et éliminer les obstacles à l'arrivée des investisseurs étrangers. Le sénateur républicain de l'Indiana, membre influent de la puissante commission des affaires étrangères du sénat, se dit insatisfait du leadership du président René Préval. " Les actions du président Préval ne témoigne pas d'une volonté de rompre d'avec les politiques autodestructrices qui maintiennent Haïti au rang de pays le plus pauvre de l'hémisphère", précise le rapport.
Si des réformes ne sont pas entreprises les investissements à partir fonds des contribuables américains devraient être réévalués', insiste le sénateur Lugar.
Le gouvernement américain a promis d'accorder une aide de 2.8 milliards de dollars à Haïti dans le cadre du processus de reconstruction. Ces fonds ne sont toujours pas décaissés en raison des préoccupations de nombreux législateurs américains.
Le second rapport du sénateur Lugar est publié moins d'un mois après l'appel du groupe de sénateurs minoritaires souhaitant le gel de la contribution américaine pour l'organisation des élections.
La première proposition du sénateur Lugar relative à l'intégration d'étrangers dans l'organisme électoral avait été rejetée par le président Préval.
Le nouveau rapport appuie la proposition de l'opposition qui réclame des réformes au sein du Conseil Electoral Provisoire (CEP).
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18035

Le CEP entame une nouvelle étape dans le processus électoral

Après une prorogation de 3 jours, la période consacrée à l'enregistrement des partis politiques doit prendre fin ce lundi 26 juillet 2010. Les responsables de 6 nouvelles formations politiques, Reconstruire Haïti, Parti National pour le Développement (PND), Forces Militantes Révolutionnaires (FMR), Mouvement Jeunesse pour Refonder Haïti (MJFH), Renaissance Haïti (RH) et Plateforme 16 décembre, avaient soumis leurs dossiers aux autorités électorales. Cette dernière formation dirigée par le docteur Gérard Blot comporte le parti Tèt Ansanm et une organisation populaire. Au total 58 partis et regroupements pourraient être autorisés à participer aux élections présidentielles du 28 novembre.
Après l'enregistrement des partis auprès de la direction des opérations les dossiers seront soumis à la direction juridique qui devra vérifier l'authenticité des pièces. Les autorités électorales envisagent de communiquer la liste des nouveaux partis agréés le 30 juillet 2010.
Des leaders l'opposition critiquent l'attitude de certains chefs de partis qui s'activent à remplir les formalités tandis qu'aucune garantie n'est donnée en ce qui a trait à la crédibilité des joutes. Le père Anick François (OPL), candidat au sénat dans l'Artibonite, soutient que nombre de dirigeants de partis veulent se lancer dans le processus afin d'encaisser les 3 millions de gourdes promis dans le cadre d'une subvention aux formations politiques.
L'ambassadeur de France à Port-au-Prince, Didier Le Bret, a mis l'accent sur la nécessité de donner des garanties de crédibilité aux acteurs. Dans le même temps il a annoncé une contribution de 40 millions de dollars du gouvernement français à l'organisation des élections.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18034

La Banque Mondiale presse donateurs à décaisser les fonds destinés à la reconstruction d'Haïti.

Les responsables de la banque mondiale invitent, les bailleurs à matérialiser leurs promesses faites, lors de la conférence des donateurs tenue à New York le 31 mars dernier. Selon cette institution financière internationale, seulement 97 millions de dollars sont déjà décaissés. Ces fonds proviennent du Brésil qui a remis 55 millions, la Norvège, 31.2 millions, l'Australie (8.6), La Colombie 3.2 millions et l'Estonie qui a versé 50 000 dollars.
Les dirigeants de la Banque mondiale estiment, que cette somme représente moins de 20% du montant total du fonds fiduciaire multi donateur.
Ils disent attendre, les contributions du Canada, de l'Union Européenne, de la France de la Géorgie de l'Ile Maurice, du Qatar, de l'Arabie Saoudite, de la Corée du Sud, de l'Espagne, de la Suède et des Etats Unis.
La vice –présidente de la Banque Mondiale pour l'Amérique latine et les Caraïbes, Pamela Cox, exhorte la communauté internationale à respecter ses engagements pris à New York.
Toutefois, Madame Cox dit reconnaitre que nombreux de ces pays sont dépendants de leurs processus de budgétisation.
Cependant elle affirme que la Banque Mondiale est déterminée afin de trouver des bons résultats pour Haïti.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18032

Le CFPJ lance un programme de maitrise à l'intention des journalistes haïtiens

L'Université Quisqueya, en collaboration avec le Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes (CFPJ de France), a inauguré un master professionnel en journalisme. Des formateurs haïtiens et français venus du CFPJ auront à dispenser les cours qui se porteront sur les aspects fondamentaux du journalisme, journalisme de radio, journalisme de télévision et le journalisme du web.
La responsable du service international à CFPJ Véronique Garé, a indiqué que le programme va durer un an et 15 étudiants seront retenus après le concours.
La presse haïtienne, fait face actuellement à un problème de formation. Ce qui constitue un véritable handicap pour cette corporation.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18030

L'UNDH inaugure son programme de maitrise

L'Université Notre Dame (UNDH) a lancé ce vendredi son programme de formation poste-gradué en Médecine et en soins infirmiers. Selon le recteur de l'UNDH, Pierre André Pierre, ce programme de maitrise est ouvert à tout professionnel diplômé de la médecine et des sciences infirmières.
Monsieur André Pierre a fait remarquer que l'objectif principal de ce programme est de doter le pays de professionnels de la santé qualifiés.
L'évêque catholique a précisé que le projet est subventionné par le gouvernement haïtien,mais il bénéficie du support d'importantes institutions tant nationale qu'internationale.
Pour sa part le ministre de la Santé publique Le Ministre de la Santé publique, le Dr Alex Larsen , présent à la cérémonie de lancement n'a pas caché sa satisfaction.
Monsieur Larsen a indiqué que la mise en place de ce programme de maitrise va contribuer à l'amélioration du système sanitaire haïtien.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18029

Georges Clooney sera récompensé pour ses actions humanitaires

L'acteur américain, George Clooney sera récompensé pour son implication humanitaire dans le monde entier notamment en Haïti. Il recevra cette distinction lors de la prochaine cérémonie des Emmy Awards qui se tiendra durant le mois d'aout.
George Clooney qui a été également élu, personnalité la plus philanthrope de l'année, va être récompensé pour toutes ses actions humanitaires entreprises au cours de l'année 2010, particulièrement pour son travail en faveur des sinistrés haïtiens.
Rappelons qu'au mois de janvier dernier, l'acteur avait organisé un téléthon géant qui avait permis de réunir 58 millions de dollars en faveur des victimes du tremblement de terre.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18027

Collectif pour le Renouveau Haïtien (COREH), fait sa rentrée sur la scène politique.

Cette nouvelle entité constituée d'anciens et d'actuels parlementaires a présenté un document, qui devrait permettre au pays de prendre un nouveau départ. Le collectif pour le renouveau haïtien (COREH), a indiqué que ce document qui présente une vision sur le long terme, dix ans ou plus, définit les grands axes sectoriels pour un nouveau départ.
Ce groupe s'est engagé à mettre en œuvre une véritable opposition au pouvoir en place.
L'ancien député de Pétion-Ville, Steeven Benoit, qui appartient à cette nouvelle entité, estime qu'il est temps de proposer une nouvelle alternative à la population haïtienne.
« Il ne suffit pas seulement de critiquer, il faut faire des propositions de façon à aider le pays à sortir de la situation actuelle », a déclaré l'ancien parlementaire.
Rappelons que les sénateurs Youri Latortue et Evalliere Beauplan, les anciens députés Jean David Genesté, Esdrace Fabien et d'autres parlementaires étaient également présents lors de la présentation de COREH.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18026
Commentaires:
Il faudrait juste rappeler aux membres de ce nouveau collectif pour le renouveau d'Haiti, n'est certainement riend enouveau dans le panorama politique haitien. Certains parlementaires, intégrant ce groupe avaient déjà été membres d'autres groupes.
Ceci pour dire que la creation de groupes d'action, réflexion ou de pression n'a pas encore porté les fruits escomptés et attendus.
En ce qui concerne leur vocation annoncée de faire une opposition ouverte au pouvoir en place, il faudrait juste leur rappeler que el gouvernement en place devrait partir dans pas longtemps - après les élections présidentielles-. Donc au lieu de se cantonner à un role d'eternels opposants, ce groupe devrait s'organiser pour prendre le pouvoir et appliquer ses formuèles plus que salutaires.
Se ranger dans la peau de l'opposition c'est reconnaître et avouer son impossibilité à accéder au pouvoir par les urnes. Donc absence de légitimité...

Report de la deuxième rencontre de la Commission Intérimaire

La deuxième rencontre de la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH) prévue ce vendredi 23 juillet 2010 a été reportée par les autorités. Les motifs de ce report n'ont pas été rendus public. En guise de rencontre les deux co-présidents de la Commission, le Premier Ministre haïtien Jean-Max Bellerive et l'ex-président Bill Clinton, se sont entretenus hier à New York avec les principaux bailleurs bilatéraux d'Haïti. Le service de communication de la CIRH indique que M. Clinton et Bellerive ont demandé aux donateurs d'honorer leurs engagements, en rendant disponibles plus rapidement les fonds promis pour la reconstruction d'Haïti.
L'intégration de la République Dominicaine en tant que membre de cette commission devrait avoir lieu au cours de cette rencontre. Selon des medias dominicains, le ministre des haïtiens vivant à l'étranger, Edwin Paraison, a récemment confirmé que le Ministre dominicain de la Planification, Temistocles Montas, siégera au sein de la CIRH. Cette intégration s'inscrit dans le cadre du rapprochement entre les deux Etats avant la reprise des activités de la commission mixte bilatérale le 30 juillet 2010.
Le coordonnateur général de la PAPDA, Camille Charlemers dénonce le report de la réunion de la Commission Intérimaire qu'il assimile à une lourdeur administrative. Il estime que la commission est en retard par rapport à la situation d'extrême urgence de plusieurs milliers d'haïtiens.
L'entrée en fonction du directeur exécutif de la Commission Intérimaire, Gabriel Verret, était prévue au cours de la dernière semaine de juillet. La seconde rencontre de la CIRH a été reportée au cours du mois d'août. Au cours de la prochaine rencontre plusieurs projets identifiés par les autorités haïtiennes seront soumis à l'approbation des membres de la commission.
D'importantes personnalités étrangères sont membres de cette entité chargée de gérer les 9 milliards de dollars promis par la communauté internationale pour la reconstruction d'Haïti. Parmi les personnalités étrangères figurent le premier Vice-président de l'Agence Canadienne de Développement International (ACDI), David Moloney, la conseillère juridique auprès de la secrétaire d'État américaine, Cheryl Mills, le président de la Banque Interaméricaine de Développement (BID), Luis Alberto Moreno, l'administratrice du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Helen Clark, et le directeur général pour le Développement de la Commission européenne, Stefano Manservisi.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18025

Benoît XVI contribuera à la reconstruction d'écoles haïtiennes

Une délégation du Vatican conduite par le cardinal Juan Sandoval Íñiguez, archevêque de Guadalaraja ( Mexique), a effectué hier une visite de solidarité en Haïti. Les membres de la délégation qui ont eu des entretiens avec les dirigeants de l'église catholique haïtienne ont réitéré la détermination du saint siège à encourager l'engagement de la communauté internationale envers le peuple haïtien. Le nonce apostolique en Haïti, Bernardito Ausa, a révélé que la délégation a approuvé plusieurs projets visant la reconstruction d'écoles détruites par le violent séisme du 12 janvier. De nombreuses églises ou écoles catholiques dans la région métropolitaine, dont la cathédrale de Port-au-Prince, avaient été détruites ou fortement endommagées lors du violent séisme.
Le nonce n'a pas voulu indiquer le montant de l'aide du Vatican soulignant qu'il s'agit d'une somme importante.
En ce qui a trait à l'effort humanitaire de l'église catholique, le nonce a mis l'accent sur l'action de Catholic Relief Service (CRS) et de Caritas Europe entre autres.
Bernardito Ausa affirme que les projets financés par le Vatican seront lancés au cours de l'année 2011. Même si les plans de nombreux projets sont disponibles le nonce est dans l'attente du coup d'envoi des projets de la phase de reconstruction par les autorités haïtiennes.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18024

La Banque Mondiale exhorte les donateurs à décaisser les fonds promis à Haïti

Les responsables de la Banque mondiale exhortent les donateurs à honorer leurs engagements et entretenir l'élan de la reconstruction d'Haïti. Trois mois après la conférence des donateurs la Banque Mondiale a confirmé le versement de 97,5 millions de dollars. Ces fonds proviennent du Brésil (55 millions), la Norvège (31,2 millions de dollars), l'Australie (8,6 millions de dollars), la Colombie (3,2 millions de dollars) et l'Estonie (50 000 dollars).
Les 97 millions de dollars représentent moins de 20% du montant total (500 millions) du fonds fiduciaire multi donateur. Les dirigeants de la Banque Mondiale sont dans l'attente des contributions du Canada, de la Commission européenne, de la France, de la Géorgie, de l'île Maurice, du Qatar, de l'Arabie saoudite, de la Corée du Sud, de l'Espagne, de la Suède et des États-Unis.
La vice-présidente de la Banque mondiale pour l'Amérique latine et les Caraïbes, Pamela Cox, « exhorte la communauté internationale à tenir ses promesses », tout en reconnaissant que « de nombreux pays donateurs sont tributaires de leurs processus de budgétisation ».
Analysant les préoccupations des bailleurs sur la nécessité de trouver un équilibre entre versement de fonds et bonne gouvernance, Mme Cox a soutenu que la Banque Mondiale est déterminée à parvenir rapidement à des résultats pour Haïti. S'il faut agir vite, il est tout aussi essentiel de veiller à ce que les fonds soient utilisés à bon escient et qu'ils aboutissent à des résultats insiste t-elle.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18023

La communauté haïtienne est divisée

Probable candidature du chanteur Wyclef Jean à la présidence d'Haïti
Catherine Lamontagne, Le Droit
Les membres de la communauté haïtienne de la région de la capitale nationale sont divisés face à une éventuelle candidature du célèbre chanteur Wyclef Jean à la présidence de son pays natal.
Selon des informations apprises par LeDroit via des autorités haïtiennes la semaine dernière, le chanteur hip-hop serait à « quelques formalités » de se présenter à l'élection présidentielle d'Haïti qui aura lieu au mois de novembre. Pour certains Haïtiens, la candidature à la présidence d'une personnalité publique comme Wyclef Jean pourrait redonner de l'espoir aux résidents de la « Perle des Antilles ».
« Wyclef Jean est connu au niveau international. Un tel homme saurait certainement trouver les moyens et les personnes pour encourager le peuple haïtien à se remettre sur pied et à prendre la place qu'il mérite », estime Jean Alfred, rencontré lors de l'événement Rock Haïti organisé par la Société canadienne de la Croix-Rouge.
Pour d'autres, l'arrivée de Wyclef Jean à la tête du pays pourrait mettre fin à la corruption souvent dénoncée au cours des dernières années.
« Au moins, Wyclef Jean a déjà de l'argent, il ne pourra pas voler celui du peuple », a lancé Françoise Moïse.
Si certains voient d'un bon oeil une éventuelle candidature du géant du hip-hop à la présidence d'Haïti, d'autres Haïtiens se questionnent sur son expérience dans le domaine de la politique.
« Chanteur, pas politicien »
« M. Jean est un chanteur, pas un politicien. Il est peut-être Haïtien sur papier et dans son coeur mais il ne connaît pas beaucoup de choses de son pays natal. Les élections, ce n'est pas un concours de popularité mais plutôt de compétence », affirme Dominic Gaspard qui se rend dans son pays d'origine 3 à 4 fois par année.
Rappelons que Wyclef Jean est réfugié aux États-Unis depuis l'âge de neuf ans et qu'il a grandi à New York. Depuis le séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier dernier, l'artiste passe beaucoup de temps en Haïti, multipliant les appels à la communauté internationale via Yéle Haïti - la fondation de Wyclef Jean.
« Wyclef Jean a beaucoup aidé les Haïtiens au cours des dernières années et selon moi, il devrait s'en ternir à ce rôle. Nous avons trop vu par le passé des gens avec de bonnes intentions qui sont devenus des hommes politiques et qui ont oublié pourquoi on les avait élus par la suite. On n'a pas besoin d'un titre pour aider Haïti, juste d'un coeur », estime la soeur de M. Gaspard, Francine.
http://www.cyberpresse.ca/le-droit/actualites/actualites-nationales/201007/25/01-4301154-la-communaute-haitienne-est-divisee.php

Haïti: Wyclef Jean, président?

Louis-Denis Ebacher, Le Droit
L'Haïtien le plus populaire au monde, Wyclef Jean, est à «quelques formalités» de se présenter à la présidence de son pays natal, confirment des autorités haïtiennes au Droit.
Le géant du hip hop et membre fondateur du défunt groupe The Fugees multiplie les démarches pour mener à bien sa candidature, qui doit être enregistrée au plus tard dans la première semaine du mois d'août, comme l'exige le calendrier électoral.
Les informations selon lesquelles Wyclef Jean s'est procuré les documents indispensables à sa candidature confirmeraient ses intentions. «C'est sûr qu'il sera candidat», indique une source proche du gouvernement.
Le chanteur consulte son entourage et des spécialistes en matière juridique pour s'assurer de la légalité de son éventuelle candidature, selon nos informations.
Wyclef Jean vit aux États-Unis depuis l'âge de 9 ans. Il a grandi à New York. Il a été nommé «ambassadeur de bonne volonté» par le président haïtien René Préval, en 2007. Ce titre lui confère un rôle de promotion d'Haïti à l'étranger.
Documents «seulement livrés à des candidats»
M. Jean doit déposer les documents à l'attention des hautes sphères du pays. Il a déjà remis «certaines lettres» au ministère haïtien des Affaires étrangères, pour se conformer à la loi électorale.
Le principal intéressé, qui ne s'était toujours pas adressé au Comité électoral provisoire, hier, a mis la main sur des documents «seulement livrés à des candidats», nous indique-t-on.
M. Jean semble vouloir annoncer le plus tardivement possible sa candidature sur la place publique. Le vedette bénéficie du travail de nombreux contacts à l'international, «des gens qui travaillent pour lui à l'étranger», mentionnent les observateurs, pour qui la nouvelle dépasse la rumeur. «C'est une question de temps.»
Wyclef Jean ouvrait le NASDAQ de New York, hier, sonnant la cloche pour annoncer le début de la journée des transactions sur Wall Street. Ce geste voulait souligner l'importance de garder en mémoire le drame du tremblement de terre qui a détruit l'économie déjà faible de son pays, il y a six mois. Cette campagne de relations publiques survient après de nombreuses interventions sociales et engagées en sol haïtien, avec Yéle Haïti, l'organisme de charité qu'il a créé pour venir en aide à son pays.
L'entreprise qui s'occupe des relations publiques de Yéle Haïti, Euro RSCG Worldwide, n'a pas commenté l'affaire, hier. «En ce moment, nous n'avons pas d'information à partager», a répondu par courriel la responsable du client Yéle Haïti, Alexandra Covington.
L'artiste passe beaucoup de temps en Haïti, surtout dans les classes d'écoles de fortune, dispersées dans les rues détruites de la Perle des Antilles, secouée par un séisme le 12 janvier dernier.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201007/23/01-4300936-haiti-wyclef-jean-president.php

Un homme politisé et engagé

Louis-Denis Ebacher, Le Droit Wyclef Jean multiplie les gestes politiques et engagés, affirmant de plus en plus qu'il ne peut rester de glace devant toute la misère de ses compatriotes.
La vedette haïtienne, réfugiée aux États-Unis depuis l'âge de neuf ans, a augmenté la fréquence de ses visites sur l'île des Caraïbes.
Il a été nommé « ambassadeur de bonne volonté » par le président René Préval, en 2007, et se trouve aujourd'hui à la tête de Yéle Haïti, un organisme qu'il a lui-même fondé et qui a pour mission de distribuer des repas chauds, de l'eau potable, des équipements médicaux et agricoles, et d'aider les enfants à retourner à l'école.
Il s'exprimait ainsi dans l'édition web du journal Le Monde, le 12 juillet dernier : « Je me suis également entretenu avec Jayne Fleming, avocate spécialisée dans les droits de l'homme, travaillant pour un prestigieux cabinet d'avocats qui lui permet de faire du bénévolat pour aider Haïti. Les histoires qu'elle m'a racontées m'ont horrifié et m'ont fait l'effet d'une seconde douche froide. C'est alors qu'une évidence s'est imposée à moi : je devais continuer à me battre pour Haïti. »
Wyclef Jean s'est vivement défendu cet hiver, rejetant les allégations de mauvaise utilisation des fonds amassés par son organisme après le tremblement de terre du 12 janvier.
Le site TheSmokingGun.com a lancé cet hiver qu'une partie de l'argent servait à financer ses projets artistiques. « Il n'y a rien de vrai dans tout cela », a contredit dit le chanteur, sur CNN.
Dans sa lettre ouverte publiée dans Le Monde, Wyclef Jean appelle la communauté internationale à « renforcer nos efforts au cours des six prochains mois pour redonner espoir aux femmes, enfants et à toute la population et leur montrer que nous pouvons surmonter ce désastre ».
« Il ne suffit pas de tenir ses promesses. Il faut aller au-delà et faire du suivi », a-t-il alors conclu.
http://www.cyberpresse.ca/le-droit/actualites/actualites-nationales/201007/23/01-4300937-un-homme-politise-et-engage.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4300934_article_POS1
Louis-Denis Ebacher, Le Droit.-
L'Haïtien le plus populaire au monde, Wyclef Jean, est à « quelques formalités » de se présenter à la présidence de son pays natal, confirment des autorités haïtiennes au Droit.
Le géant du hip-hop et membre fondateur du défunt groupe The Fugees multiplie les démarches pour mener à bien sa candidature, qui doit être enregistrée au plus tard dans la première semaine du mois d'août, comme l'exige le calendrier électoral.
Les informations à l'effet que Wyclef Jean est à regrouper les documents indispensables à sa candidature confirment ses intentions.
« C'est sûr qu'il sera candidat », indique une source proche du gouvernement.
Le chanteur consulte son entourage et des spécialistes en matière juridique pour s'assurer de la légalité de son éventuelle candidature, selon nos informations.
Wyclef Jean est réfugié aux États-Unis depuis l'âge de neuf ans. Il a grandi à New York. Il a été nommé « ambassadeur de bonne volonté » par le président haïtien René Préval, en 2007. Ce titre lui confère un rôle de promotion d'Haïti à l'étranger.
M. Jean doit déposer les documents à l'attention des hautes sphères du pays. Il a déjà remis « certaines lettres » au ministère haïtien des Affaires étrangères, pour se conformer à la loi électorale.
Le principal intéressé, qui ne s'était toujours pas adressé au Comité électoral provisoire, hier, a mis la main sur des documents « seulement livrés à des candidats », nous indique-t-on.
M. Jean semble vouloir annoncer le plus tardivement possible sa candidature sur la place publique.
L'importance de Yéle Haïti
La vedette bénéficie du travail de nombreux contacts à l'international, « des gens qui travaillent pour lui à l'étranger », mentionnent les observateurs, pour qui la nouvelle dépasse la rumeur. « C'est une question de temps. »
Wyclef Jean ouvrait le NASDAQ de New York, hier, sonnant la cloche pour annoncer le début de la journée des transactions sur Wall Street. Ce geste voulait souligner l'importance de garder en mémoire le drame du tremblement de terre qui a détruit l'économie déjà faible de son pays, il y a six mois.
Cette campagne de relations publiques survient après de nombreuses interventions sociales et engagées en sol haïtien, avec Yéle Haïti, l'organisme de charité qu'il a créé pour venir en aide à son pays.
La compagnie qui s'occupe des relations publiques de Yéle Haiti, Euro RSCG Worldwide, n'a pas commenté l'affaire, hier. « En ce moment, nous n'avons pas d'information à partager », a répondu par courriel la responsable du client Yéle Haïti, Alexandra Covington.
L'artiste passe beaucoup de temps en Haïti, multipliant les appels à la communauté internationale via Yéle Haïti.
Wyclef Jean se montre d'ailleurs très présent dans les classes d'écoles de fortune, dispersées dans les rues détruites de la « perle des Antilles », secouée par l'important tremblement de terre du 12 janvier dernier.
Le processus électoral en Haïti
15 juillet 2010 : lancement officiel du processus
16 juillet : publication de la liste des partis politiques agréés pour les législatives du 28 février 2010
16 juillet : publication de la liste des candidats agréés pour les législatives
19 juillet : enregistrement des nouveaux partis politiques pour les présidentielles
30 juillet : publication de la liste des partis agréés pour les présidentielles
1-7 août : dépôt de candidatures pour les présidentielles
7 août : allocation de numéros de campagne aux nouveaux partis
3-12 août : contestation de candidatures
17 août : publication de la liste des candidats à la présidence agréés
1er août-29 septembre : opération de vérification des listes électorales
18 septembre -26 novembre : campagne de sensibilisation
27 octobre- 26 novembre : période de campagne électorale
29 octobre : affichage de la liste électorale partielle (LEP)
28 novembre : premier tour des élections présidentielles et législatives
7 décembre : résultats préliminaires
8-10 décembre : période de contestation des résultats
11-15 décembre : traitement des contestations
20 décembre : résultats finaux du premier tour
http://www.cyberpresse.ca/le-droit/actualites/actualites-nationales/201007/23/01-4300934--question-de-temps-pour-wyclef-jean.php

Haïti: Wyclef Jean président?

La star du hip-hop Wyclef Jean n'en serait qu'à «quelques formalités» de se présenter à la présidence de son pays natal. On le voit ici lors d'un concert au Centre Bell en 2008.Photo: Archives La Presse
Louis-Denis Ebacher, Le Droit.-
L'Haïtien le plus populaire au monde, Wyclef Jean, est à «quelques formalités» de se présenter à la présidence de son pays natal, confirment des autorités haïtiennes au Droit.
Le géant du hip hop et membre fondateur du défunt groupe The Fugees multiplie les démarches pour mener à bien sa candidature, qui doit être enregistrée au plus tard dans la première semaine du mois d'août, comme l'exige le calendrier électoral.
Les informations selon lesquelles Wyclef Jean s'est procuré les documents indispensables à sa candidature confirmeraient ses intentions. «C'est sûr qu'il sera candidat», indique une source proche du gouvernement.
Le chanteur consulte son entourage et des spécialistes en matière juridique pour s'assurer de la légalité de son éventuelle candidature, selon nos informations.
Wyclef Jean vit aux États-Unis depuis l'âge de 9 ans. Il a grandi à New York. Il a été nommé «ambassadeur de bonne volonté» par le président haïtien René Préval, en 2007. Ce titre lui confère un rôle de promotion d'Haïti à l'étranger.
Documents «seulement livrés à des candidats»
M. Jean doit déposer les documents à l'attention des hautes sphères du pays. Il a déjà remis «certaines lettres» au ministère haïtien des Affaires étrangères, pour se conformer à la loi électorale.
Le principal intéressé, qui ne s'était toujours pas adressé au Comité électoral provisoire, hier, a mis la main sur des documents «seulement livrés à des candidats», nous indique-t-on.
M. Jean semble vouloir annoncer le plus tardivement possible sa candidature sur la place publique. Le vedette bénéficie du travail de nombreux contacts à l'international, «des gens qui travaillent pour lui à l'étranger», mentionnent les observateurs, pour qui la nouvelle dépasse la rumeur. «C'est une question de temps.»
Wyclef Jean ouvrait le NASDAQ de New York, hier, sonnant la cloche pour annoncer le début de la journée des transactions sur Wall Street. Ce geste voulait souligner l'importance de garder en mémoire le drame du tremblement de terre qui a détruit l'économie déjà faible de son pays, il y a six mois. Cette campagne de relations publiques survient après de nombreuses interventions sociales et engagées en sol haïtien, avec Yéle Haïti, l'organisme de charité qu'il a créé pour venir en aide à son pays.
L'entreprise qui s'occupe des relations publiques de Yéle Haïti, Euro RSCG Worldwide, n'a pas commenté l'affaire, hier. «En ce moment, nous n'avons pas d'information à partager», a répondu par courriel la responsable du client Yéle Haïti, Alexandra Covington.
L'artiste passe beaucoup de temps en Haïti, surtout dans les classes d'écoles de fortune, dispersées dans les rues détruites de la Perle des Antilles, secouée par un séisme le 12 janvier dernier.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201007/23/01-4300933-haiti-wyclef-jean-president.php