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vendredi 6 septembre 2013

Les Jeux de la Francophonie de retour en France

La ville de Nice accueille les septièmes Jeux de la Francophonie, qui réuniront une cinquantaine de délégation autour de compétitions sportives et artistiques, du 7 au 15 septembre. Les grandes nouveautés par rapport aux éditions précédentes seront l’arrivée des luttes africaines au programme, ainsi qu’une plus grande place accordée à l’athlétisme handisport.
Dix-neuf ans après leur deuxième édition à Paris-Bondoufle, les Jeux de la Francophonie font donc leur retour en France pour le millésime 2013. C’est Nice qui a en effet obtenu l’organisation de ces septièmes Jeux, la candidature de la capitale azuréenne surpassant celles de Malabo (Guinée équatoriale) et N’Djamena (Tchad). Ce vendredi, le maire de Nice, Christian Estrosi, accueillera donc Abdou Diouf (président de l’Organisation internationale de la francophonie), Yamina Benguigui (ministre française déléguée à la Francophonie) et François Hollande sur la place Masséna, où la cérémonie d’ouverture a été déplacée, après avoir été initialement prévue sur la promenade des Anglais. Après celle-ci, le président de la république en profitera pour rencontrer la quarantaine de chefs d’Etat et de ministres présents pour l’occasion.
L'athlétisme handisport à l'honneur
Car les Jeux de la Francophonie accueillent cette année 56 délégations, un record depuis leur création en 1989, qui s’affronteront dans sept disciplines sportives : l’athlétisme (18-35 ans), le basket-ball (uniquement féminin, entre 18 et 25 ans), le football (uniquement masculin et pour les moins de 20 ans), le judo (18-25 ans), le tennis de table (18-21 ans), les luttes (lutte africaine et lutte libre, 18-30 ans) et le cyclisme sur route en démonstration (19-22 ans pour les hommes, 18-35 ans pour les femmes) ; ces deux dernières remplaçant la boxe et le beach-volley, présents lors de l’édition 2009 à Beyrouth, mais pas reconduits.
Les compétitions les plus attendues seront sans doute le judo, le football, mais surtout le basket féminin, qui servira aux équipes africaines de préparation à l’Afrobasket, programmé à Maputo (Mozambique) du 20 au 29 septembre prochains. En ce qui concerne le tableau des médailles, le grand favori sera la France, qui a terminé en tête de cinq des six premières éditions, n’échouant qu’en 2001 derrière la Roumanie, qui avait obtenu moins de médailles au total, mais davantage en or.
Mais la grande nouveauté de 2013, c’est surtout l’arrivée de l’athlétisme handisport dans ces Jeux. Certes il était déjà présent en 2001 à Ottawa-Gatineau, mais seulement à travers deux épreuves (le 800 mètres fauteuil féminin et le 1500 mètres fauteuil masculin), uniquement pratiquées par des Français et des Canadiens. Cette fois-ci, hommes et femmes (entre 18 et 35 ans) de 27 pays pourront se mesurer sur le 400 mètres, le saut en longueur et le lancer du disque.
La question des désistements
Comme à leur accoutumée, les Jeux de la Francophonie permettront aux pays représentés de s’affronter également dans des concours culturels et artistiques, également répartis en sept catégories : arts de la rue (hip-hop, marionnettes et jonglerie), arts visuels (peinture et sculpture), chanson, conte et conteurs, danse de création, littérature et photographie. La nouveauté, c’est que tout cela sera accompagné de deux concours de création : un consacré au numérique, l’autre à l’écologie.
Alors que tout semble donc réuni pour des Jeux réussis, de nombreux bruits courent sur de possibles désistements de dernière minute. Une grande partie de la délégation de RDC ne pourrait en effet pas se déplacer, faut de visas, et les Sénégalais seraient encore bloqués à Dakar à la veille de la cérémonie d’ouverture, pour la même raison. Aux dernières nouvelles, l’Egypte pourrait également faire faux bond.